***La Vie après la Vie***
Médecin et docteur en philosophie, le Dr Raymond Moody est l’un des premiers à avoir recueilli des témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort imminente (EMI). Précurseur dans ce domaine, il publie en 1975 un premier livre « La vie après la vie »dans lequel, il fait part, avec une certaine prudence, de ses premières analyses. Depuis, cet ouvrage est devenu une référence sur l’après-vie.
Extraits...Les répercussions de leur expérience sur la conduite de leur vie ont généralement des formes plus calmes, plus subtiles. Beaucoup m’ont assuré qu’à la suite de ces évènements leur vie avait gagné en profondeur et en largeur de vues ; ils se sont mis depuis lors à réfléchir et à s’interroger davantage sur des problèmes philosophiques fondamentaux.
« En ce temps, je n’avais pas encore entamé mes études supérieures, j’avais grandi dans une toute petite ville parmi des gens assez étroits d’esprit, d’ailleurs, je n’étais pas très différente d’eux. J’étais le type de la chipie en plein âge ingrat, un rien snob par-dessus le marché. Mais après ce qui m’est arrivé, j’ai commencé à avoir envie d’en savoir plus long. Pourtant, à cette époque, je n’imaginais pas qu’il puisse y avoir des gens ayant des connaissances là-dessus ; je n’étais jamais sortie de mon petit monde clos. Je n’avais aucune notion de psychologie ni de quoi que ce soit de ce genre. Tout ce que je savais, c’est que, à la suite de cette affaire, j’avais brusquement mûri ; un monde tout nouveau pour moi venait de s’ouvrir, dont je ne savais même pas qu’il put exister. Je me répétais sans arrêt : « Il y a donc tant de choses à découvrir encore ! » En d’autres termes, la vie ne se borne pas au cinéma du vendredi soir et aux matches de football ; il y a, dans ma propre vie, beaucoup plus que ce que j’en connais moi-même. Et j’ai commencé à me poser des questions sur les limites de l’humain et de la conscience. Tout un univers inconnu s’offrait à mes recherches. »
Autre déclaration : « Depuis lors, je n’ai plus cessé de m’interroger sur ce que j’ai fait de ma vie, sur ce que je vais faire de ma vie. Ma vie passée, je n’ai pas à m’en plaindre ; je ne crois pas que le monde me doive grand-chose puisque j’ai vraiment pu faire ce que je voulais, et comme je le voulais, et que je suis toujours en vie, et que je peux encore faire davantage. Mais depuis ma « mort », à la suite de mon expérience, j’ai brusquement commencé à me demander si ce que j’ai fait, je l’ai fait parce que c’était bien, ou seulement parce que c’était bon pour moi. Auparavant, j’agissais sous le coup d’impulsions ; maintenant je réfléchis d’abord aux choses, calmement, lentement. Il faut que tout passe d’abord par ma conscience et soit bien digéré d’abord. Je m’efforce de faire en sorte que mes actes prennent un sens, et mon âme et ma conscience ne s’en portent que mieux. J’essaye d’éviter les préjugés, de ne jamais porter de jugements sur les autres. Je cherche à faire ce qui est bien, parce que c’est bien et non parce que c’est bon pour moi. Et il me semble que ma compréhension des choses s’est infiniment améliorée. Je ressens tout cela à cause de ce qui m’est arrivé, à cause des lieux que j’ai visités et de tout ce que j’y ai vu. »
D’autres font état d’un changement d’attitude envers la vie physique qui leur a été rendue. Une femme, par exemple, dit très simplement : « La vie m’est devenue bien plus précieuse depuis lors. »
Un autre sujet précise : « Ce fut une autre bénédiction. Car avant ma crise cardiaque, j’étais perpétuellement centré sur les projets d’avenir de mes enfants, et obnubilé par le passé ; si bien que je me gâchais toutes les joies du présent. Maintenant, j’ai complètement changé d’attitude. »
Certains attestent que leur expérience a profondément modifié leur manière de concevoir l’importance relative du corps physique par rapport à l’esprit. C’est ce qui ressort de façon particulièrement significative des expressions utilisées par cette femme, qui s’était vue séparée de son corps tandis qu’elle allait « mourir » :
« A partir de ce moment, j’ai été plus consciente de posséder un esprit que je ne l’avais été d’avoir un corps physique. C’est l’esprit qui est devenu pour moi la partie la plus essentielle de moi-même, au lieu de la forme de mon corps. Auparavant toute ma vie, cela avait été le contraire : je portais toute mon attention sur mon corps ; quant à ce qui se passait dans ma pensée, eh bien, cela allait de soi, sans plus. Maintenant, c’est mon esprit qui se situe au centre de mes préoccupations, tandis que mon corps a pris la seconde place, celle d’un véhicule pour la pensée. Je ne me suis plus souciée d’avoir ou de ne pas avoir de corps : cela n’a plus présenté d’intérêt dès lors que, à l’égard de toutes choses, c’était mon esprit qui importait le plus. »
Dans un très petit nombre de cas, certains m’ont affirmé qu’à la suite de l’expérience il leur semblait avoir acquis, ou simplement remarqué eux-mêmes, des facultés d’intuition voisines de la médiumnité.
1. « A la suite de ces évènements, j’ai presque eu l’impression d’être remplie d’un esprit nouveau. Depuis lors, on m’a souvent fait remarquer que je produisais un effet calmant sur les gens, agissant de façon immédiate lorsqu’ils se sentent soucieux. Et je me sens mieux accordée avec l’entourage, il me semble que j’arrive à deviner les gens beaucoup plus vite qu’avant. »
2. « Un don que je crois avoir reçu à la suite de ma « mort » est que j’arrive pleinement à deviner les besoins des autres ; souvent, par exemple, quand je me trouve avec d’autres personnes dans l’ascenseur de l’immeuble où je travaille, j’ai presque le sentiment de pouvoir lire leurs pensées sur leur visage, je sens qu’ils ont besoin d’aide, et quelle sorte d’aide. Il m’est souvent arrivé de parler à des gens dans ces conditions, et de les emmener avec moi dans mon bureau avec moi afin de leur proposer mes conseils. »
3. « Depuis mon accident, j’ai souvent l’impression de déchiffrer les pensées et les vibrations qui émanent des gens ; je perçois aussi leurs ressentiments. J’ai souvent été capable de savoir d’avance ce que les gens vont dire avant qu’ils n’ouvrent la bouche. On aura du mal à me croire, mais il m’est arrivé des choses bizarres, très bizarres, depuis lors. Un soir, chez des amis, je devinais les pensées des invités, et quelques personnes qui étaient là et qui ne me connaissaient se sont levées pour partir ; elles m’avaient pris pour un sorcier, je leur avais fait peur. Je ne sais pas du tout si c’est quelque chose qui m’a été donné pendant que j’étais mort, ou si je possédais déjà ce don sans le savoir et ne m’en étais jamais servi jusqu’à ces évènements. »
Une unanimité remarquable se manifeste quant aux « leçons », si je puis dire, rapportées de ces voyages aux abords de la mort. Presque tous les témoignages mettent l’accent sur l’importance, en cette vie, de l’amour du prochain, un amour d’une qualité unique et profonde. Un homme, à sa rencontre avec l’être de lumière, s’est senti totalement aimé et accepté, alors même que toute sa vie se déroulait en un panorama destiné à être vu de l’entité. Il lui semblait que la « question » posée par celle-ci équivalait à lui demander s’il se sentait capable d’aimer les autres avec la même intensité. Il pense maintenant que sa mission sur terre consiste à s’efforcer d’apprendre à aimer ainsi.
En outre, bien d’autres insistent sur l’importance de la recherche de la connaissance. Pendant leur expérience, il leur a été suggéré que l’acquisition de la connaissance se poursuit même dans l’après-vie. Une femme, entre autres, à la suite de sa « mort », n’a plus laissé échapper la moindre occasion de s’instruire. Un homme transmet ce conseil : « Quel que soit votre âge, continuez à apprendre, car c’est, je crois bien, une activité qui ne cesse jamais, même dans l’éternité. »Docteur Raymond Moody
Quarante années se sont écoulées depuis que le Docteur Raymond Moody recueillit pour la première fois le témoignage d’un être humain déclaré cliniquement mort puis revenu à la vie. Ils sont aujourd’hui des millions à travers le monde à nous avoir raconté les mêmes histoires troublantes, comme la sensation de se détacher de leur corps, de quitter l’endroit où ils étaient hospitalisés, puis de traverser un tunnel au bout duquel se trouvait une extraordinaire lumière. Ces expériences ont bouleversé leur vie, au point qu’ils ne craignent plus la mort.Longtemps considérées comme des élucubrations d’êtres psychiquement dérangés, les EMI-NDE interpellent désormais de plus en plus de scientifiques, qui s’interrogent : Comment autant de personnes ont-elles pu percevoir et mémoriser des événements de même nature s’étant déroulés alors qu’elles étaient inconscientes, dans le coma et parfois déclarées mortes cliniquement ?
Depuis une dizaine d’années, les nombreuses études menées partout sur la Terre semblent abandonner définitivement l’hypothèse de l’hallucination pour s’orienter vers une possible délocalisation de notre conscience. Certains cardiologues, neurologues, anesthésistes-réanimateurs, médecins ou psychologues, ont d’ailleurs vécu eux-mêmes une expérience de mort imminente. Ils témoignent généralement tous sans complexe.
Tous ces témoignages ont permis à Raymond Moody d’identifier différentes phases dans la NDE : le fait de revivre en une infime fraction de seconde l'ensemble de son incarnation terrestre avec une précision, une acuité et un luxe de détails stupéfiants, de traverser ensuite une sorte de tunnel sombre et lugubre et d’éprouver une angoisse indicible, de remarquer, au bout d'un laps de temps variable, une magnifique lumière brillant au loin, d’être irrésistiblement attiré par cette source de lumière diffusant en même temps un amour extraordinaire, d’éprouver une joie et un bonheur indescriptibles au contact chaleureux de cette source d'amour et de lumière, de rencontrer, dans la lumière de cette source, des amis ou des membres de leur famille décédés qui les avaient convaincus de retourner dans le plan physique, souvent pour achever une mission d'aide ou d'éducation envers des enfants, des parents âgés, malades ou indigents, ou bien un travail bénéfique à l'ensemble de la collectivité ; enfin, le retour à contre-cœur et à regret dans le monde des "vivants", parce que l’heure du grand saut dans l’autre monde n’était pas encore venue pour eux...
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Mark Horton était un génie de l’informatique. Il est décédé le 7 septembre 1996 des suites d’un long cancer après avoir participé activement à la conception et au développement du système Linux. Son aventure se situe bien au-delà du schéma classique mis en lumière par Raymond Moody.Un jour, on lui a demandé « où il allait chercher toutes ses informations. »Il a répondu : « Dans l’univers, autrement dit : dans le système d’information universel ! Personnellement, je ne suis jamais passé par ce tunnel sombre avec cette lumière dans le fond qui attire les êtres qui s’y trouvent. Je me suis trouvé directement dans la lumière. Ce n’est que plus tard que j’ai vraiment compris cette importante différence. Les êtres qui sont passés directement dans la lumière subissent une forme de transformation physique et psychique, c’est-à-dire que nous ne sommes plus réellement des êtres humains comme auparavant !Nous ne réagissons plus de la même manière. Nous ne pensons plus comme vous. Nos réactions sont différentes. Bien sûr, nous avons la même forme, nous sommes aussi sociables. Et lorsque nous sommes invités à un repas, nous mangeons comme vous. Nous percevons le subtil, l’aura et bien d’autres choses ! Mais nous nous sentons parfois très seuls. Car il n’existe pas beaucoup d’êtres comme nous sur cette Terre. Nous remplissons la mission qui nous a été impartie, pour l’évolution et la transformation de l’humanité.
Nous vivons dans une société ou compte avant tout l’apparence. Et c’est une limitation tragique. Moi, je vous dis que vivre en fonction des apparences est une vie ratée ! J’ai démontré comment, avec beaucoup d’amour et de compassion, il est possible de forger une chaîne d’entraide dans laquelle chaque maillon en soude un autre, comme chaque système reçoit son énergie d’un autre et comme chaque galaxie est une porte ouverte sur une autre galaxie.L’acceptation de l’inacceptable demande infiniment plus de courage que la colère, car cela nous oblige à maîtriser les forces négatives que nous avons en nous ! Il nous faut avant tout vivre avec nous-mêmes. Ce n’est qu’en se trouvant Soi-même que l’on peut transformer sa vie et aider les autres. »
Voici la première expérience de mort imminente de Mark Horton, telle qu’il la vécut en 1992, et qu’il la raconta ensuite :
« Je suis "mort" d'un blocage total des reins, du foie, et d'un arrêt respiratoire. J'avais également une importante hémorragie interne, et par conséquent j'étais dans un état d'anémie.Du fait que j'étais déjà dans le coma, j'ignore quand ma NDE a commencé à se produire. C’est en consultant mon rapport médical que j'ai réalisé que c'était le jour de l'an 1992. C'est ce soir-là que mes organes se sont bloqués, et les médecins ont annoncé à mes parents qu'ils seraient avisés de prendre contact avec un service funéraire parce que j'avais peu de chances de passer la nuit. Ils leur ont expliqué que même si je survivais, il faudrait me mettre en dialyse dès le lendemain matin, et que le choc me serait probablement fatal !
D'après le rapport médical, ma respiration a cessé pendant la soirée et on m’a placé sous assistance respiratoire. Je ne respirais plus de manière indépendante. Je pense que c'est alors que je suis "parti". J'ai un très vague souvenir : celui d’avoir pu observer mon corps depuis l'extérieur ; il était environné de tubes et de machines, mais je ne ressentais pas que c'était le mien. Je ne peux pas dire que j'étais en train de flotter, je dirais plutôt que j'étais comme suspendu, retenu, maintenu dans un élément chaud, sec, tout en me déplaçant sans contrainte d'aucune sorte. J’étais simplement présent. Je me sentais en sécurité, confortable, calme, sans douleurs. Non seulement je ne me sentais pas groggy, mais j’étais totalement conscient.
Puis "l’expérience" proprement dite a commencé. L'obscurité était totale, quand soudain ce qui ressemblerait à une lumière flamboyante, sauf que c'était encore plus brillant, illumina tout autour de moi... Et cette luminosité irradiait tout ce qui m’entourait. Je rentrai alors dans cette lumière et je sentis que je m'élevais, que je prenais de la hauteur mais je n'étais pas conscient de désirer quoi que ce soit, pas plus que je n'étais conscient du "corps" avec lequel je me déplaçais. Je réalisai que je n'avais qu'à penser à un lieu ou à un temps donné pour m'y retrouver aussitôt, connaissant tout de l'endroit, de l'heure et des personnes présentes.
J'ai toujours eu une très forte attraction pour l'Écosse. J'ai quelques ancêtres écossais, mais mes liens familiaux avec eux sont bien plus ténus que ceux que j’ai conservés avec ma famille d'Angleterre, de Suède ou de Russie. Je ne sais pourquoi j'ai une si grande affinité avec cette terre, son histoire, sa culture, et sa musique : aucun son à travers le monde ne me fait autant vibrer que celui des cornemuses !Eh bien, mon premier "voyage" se déroula justement en Écosse ! J'étais sur une haute falaise, surplombant une mer déchaînée, durant un violent orage. J'étais là ! Je pouvais ressentir le vent et la force de la pluie me fouetter alors que je regardais la mer et écoutais les grondements du tonnerre. Je n'avais aucune idée des raisons de ce lien si fort qui unit mon âme à cette terre. Tout ce que j'avais fait était d’y avoir pensé fugitivement et je m’étais retrouvé là !Ma prochaine pensée concerna le Soleil et je me retrouvai dans un lieu où une chaleur bienfaisante, qui semblait provenir directement de lui, me réconforta. Je ne pouvais rien discerner si ce n'est une agréable luminosité qui m’enveloppait et imprégnait tout autour de moi. J'avais la sensation d’être sans consistance, pure conscience rayonnante... Je n’avais plus la sensation de mon corps physique, et j’avais perdu tout sentiment de lourdeur.
C’était vraiment un sentiment nouveau pour moi, un état d’être merveilleux. Les mots n'existent pas pour le décrire. C'était très agréable, très plaisant, un véritable ravissement, mais je ne sais si cela a duré quelques microsecondes ou quelques milliards d'années ; je n'avais aucune idée du temps qui s'était écoulé. Le temps n'avait pas de consistance, pas de sens ou de pertinence dans cette nouvelle existence. J'avais littéralement la perception d’être partout dans l'univers en même temps.
Puis cette luminosité cessa et fut remplacée par une vision de la Terre en train de s'éloigner rapidement sous moi. J'étais toujours enveloppé de cette sensation de chaleur, de bien-être, mais, sous l’effet de ce mouvement en arrière de plus en plus rapide, ma vision de la Terre céda la place à une vision plus globale de notre système solaire, puis, dans les brefs moments qui suivirent, à celle d’un groupe d'étoiles qui se trouvaient apparemment dans l'un des bras de notre galaxie.
J'étais absorbé dans une vision simultanée de multiples plans, dont le champ s’étendait bien au-delà de ce que la notion de "voir" représente habituellement. Je m'en allais toujours plus loin, mais je pouvais toujours sentir la vibration de notre planète, ce qui aurait sans doute été impossible dans notre continuum espace/temps normal en raison de la distance considérable qu'il devait y avoir. Dans l'ensemble, je ressentais du bien-être, de l'étonnement, de l'émerveillement, un sentiment d'unité, une impression de "justesse" aussi et de plénitude ; et aussi un immense amour, bien que ce mot soit malheureusement insuffisant pour décrire cet état de conscience.
Toujours en mouvement à reculons, je me sentis soudain complètement apaisé, prêt à me dissoudre, à me fondre dans l'Unité cosmique. L'explosion de cette émotion - encore une fois, les mots n'ont pratiquement plus de sens -, de cet incroyable "Amour" que je ressentis alors, dépassait tout ce que j'avais ressenti auparavant. Je ne peux traduire en langage humain cette sensation, ce sentiment. J'étais tout et je n'étais rien. J'étais partout et nulle-part.Ma conscience s'était élargie au point de contenir toutes choses, toutes les époques, tous les endroits où j’avais été, et tous les êtres que j’avais été, que j’étais ou serais jamais ! J'étais l'Unité tout en étant la plus minuscule partie de l'ensemble. Je sais que cela peut paraître hallucinant, même pour moi lorsque je me relis, mais JE L’AI VÉCU ! Il n'y a pas de mots pour exprimer cette joie, cet amour et cette chaleur ! C'est vraiment indescriptible !
Et je continuais à accélérer en m'éloignant, observant tout, absorbant tout et devenant toujours plus ! Des galaxies entières devinrent de la taille de grains de sable. J'ai vu d'immenses galaxies en collision. J'ai vu des "trous" dans l'espace qui n'étaient pas des trous, mais plutôt des espaces comme remplis de particules que je ne pouvais comprendre malgré mon nouvel état de conscience - mon état "surdimensionné" -, des proto-galaxies peut-être ? Et il y avait tellement de galaxies à voir, à ressentir, et je pouvais toujours discerner où se trouvait notre planète ! Je dis "discerner" parce que notre petite Voie Lactée avait disparu ; je pouvais encore la sentir mais sans la voir.Et mon voyage se poursuivit de plus en plus loin ! Je commençai à discerner une courbure dans mon éloignement et je réalisai que l'Univers était une grande sphère, contenant toutes les galaxies. C'est devenu de plus en plus apparent au fur et à mesure que je m'éloignais en direction de "la zone sombre", au-delà de la sphère des galaxies. Pourtant même alors, de temps en temps, d’autres galaxies éparses qui se trouvaient par là, apparaissaient sur ma route.
C'est alors que je "ressentis" une grande présence, une puissante présence juste derrière moi. J'ai eu le sentiment de ralentir et d'hésiter avant de franchir cette barrière en regardant en bas la sphère contenant notre Univers. Cela semblait transparent et légèrement opaque, comme si j'étais en train de contempler cette limite énergétique de notre Univers. L'image d'un atome et de ses électrons me semble ici correspondre.J'étais toujours dans ce mouvement d'éloignement et je pouvais maintenant observer au-delà de la courbure de notre Univers, d'autres sphères qui ne pouvaient être que d'autres Univers ! On aurait dit que tous ces Univers étaient ordonnés dans une coquille sphérique autour d'un noyau que je ne pouvais pas voir. Et au-delà de cette coquille, il y avait une autre coquille, vers laquelle je me dirigeais maintenant.
L'impression générale que j'en garde est semblable à celle de ces petites sphères sculptées dans de l'ivoire et emboîtées les unes dans les autres, que l'on trouve dans certains magasins d'importations. Mais il n’y avait pas de commencement ni de fin, pas de plus petite ni de plus grande sphère. Une sphère menait toujours à une autre sphère.Je n'ai jamais pu parvenir jusqu'à la coquille suivante. Alors que je continuais mon périple à destination de ce nouvel Univers, quelque chose commença à me tirer et je fus soudainement ramené en avant, en direction de notre Univers, puis, à l'intérieur. Les autres galaxies au sein de notre Univers disparurent. J’eus une dernière vision des bras de la Voie Lactée et voilà : j’étais de retour. Étourdi, confus, triste, avec un énorme sentiment de vide, je veux dire de perte de cet Amour, de cette Connaissance et de cette Unité dans laquelle je m'étais retrouvé immergé... »Ma NDE était terminé
Après cela, je suis sorti du coma à plusieurs reprises. Je n'ai aucune idée du temps que cela a duré. Durant ce laps de temps, j'ai vécu des rêves très puissants, avec des hallucinations et des rencontres avec des personnages assez concrets, ayant un corps, et avec lesquels je pouvais tenir des conversations normales et logiques. Parallèlement, j’ai vécu d’autres NDE durant lesquelles j'ai à nouveau brièvement expérimenté quelques bribes du ressenti de la Force d'Amour et d'Unité que j'avais connue lors de mon principal "voyage".
J'ai alors tenté inconsciemment de "m'adapter", d'ignorer ce qui m'était arrivé, de laisser de côté cette expérience dans ma vie de tous les jours. Mais le souvenir de ma NDE était toujours là et me rongeait intérieurement. Finalement, au bout d’un an, l’ai décidé de lâcher prise et je me suis assis, et j’ai commencé à méditer. Alors, tout a commencé à remonter jusqu’à ma mémoire consciente. Je ne pouvais plus réprimer ces souvenirs et je savais qu'il devait en être ainsi. Ainsi, j'ai laissé le flot de ces souvenirs émerger, devenir si forts qu'ils me convainquirent que ce que j'avais expérimenté était réel, et non pas une hallucination ou un rêve. J’ai réalisé que nous sommes tous uniques et tous "UN" à la fois; que la seule chose véritablement importante est l'Amour. C'est la seule chose qui importe : l'amour sans réserves, ouvert, généreux. L’Amour est capable de nous remplir totalement. Tout le reste est superficiel.
J'ai changé à jamais. Désormais, JE SUIS tout simplement. Nous sommes tous UN, nous sommes tous "Dieu". Ou peut-être que "Dieu", c'est nous tous. J'avais pensé à cette phrase de la Bible : "Dieu fit l'homme à Son image." Je ne professe aucune religion en particulier, je ne l'ai jamais fait, et ne le ferai définitivement jamais, car pour moi, elles ont toutes raison, et toutes sont dans l'erreur... Simplement l'homme a tenté de quantifier, de légiférer et même de contrôler l'aspect spirituel de la vie. Je sais maintenant que le fait de vivre et de s'aimer les uns les autres est la seule vraie religion. Ce que j'ai lu et échangé avec d'autres personnes ayant vécu la même expérience n’a fait que me le confirmer. Nous pouvons peut-être décrire ce que nous avons "vu" en des termes différents. Cependant, le message universel d'Amour et de Pardon demeure immuablement le même.
Telle est donc mon expérience. C’est comme un arbre dont les fruits continuent de mûrir en moi jour après jour. Dire que cela m'a complètement changé est à la fois évident et incroyablement réducteur. Je suis toujours concerné par les systèmes informatiques et j'en ai fait ma profession, mais désormais, je me préoccupe davantage de savoir comment ces ordinateurs peuvent vraiment aider les gens plutôt que de les utiliser, en exécutant des fonctions que je suis payé pour concevoir et adapter.Je n'ai jamais été un matérialiste dans le sens de collectionneur de biens matériels, mais j'ai aimé posséder des choses, et j’éprouvais un certain attachement pour elles. À présent, j'apprécie toujours autant la beauté des choses, mais je ne considère plus qu'il soit important de les posséder...
Il m'est arrivé de donner des tas de choses à des gens, parce qu'ils avaient le désir de posséder ces objets. Certains me considèrent probablement comme un "pigeon". Mais ce n'est pas un problème pour moi. Il m'arrive de pleurer sur la tristesse dans ce monde et dans la vie de certains êtres. Je partage beaucoup de sentiments communs à ceux qui ont vécu une NDE, notamment cette absence totale de peur de la mort. C'est réellement apaisant de penser que ce sera un retour à cet état merveilleux que j'ai déjà expérimenté : ce sentiment débordant d'amour envers tous ces êtres autour de moi, cette paix intérieure que je ressens. Désormais, s’il est dans mes possibilités de soulager la souffrance d'autrui en la prenant sur moi, je le fais volontiers...NDE Mark Horton.
***La Vie après la vie, de l'autre côté de la mort L'ultime mystère***
Documentaire sur la vie après la mort...Ce film n'est pas une fiction, toutes les expériences décrites sont strictement authentiques et rapportées par ceux-là même qui les ont vécues. Tous, de confession, de milieu, d'expérience, d'âges différents ont un vécu similaire de ce "voyage" où la peur laisse la place à la sérénité. Avec Raymond A. Moody. Docteur en psychiatrie, diplômé de l'Université de Virgine, professeur de philosophie à l'Université de d'East Carolina, auteur du livre "la vie après la vie". Une réponse à nos interrogations sur la mort...Vidéo Audio/Durée:57:08
Source.../http://www.inrees.com/articles/La-vie-apres-la-vie-les-premieres-analyses-de-Raymond-Moody/
Lien pour télécharger en PDF ICI...http://14fr.telechargerdownloads.fr/telecharger-la-vie-apres-la-vie-dr-raymond-moody-pdf/
Publié Par Cristalyne 01 Novembre 2016