***Lao Tseu ou Laozi ou Lao Zi, plus communément appelé en Chine Tàishàng Lǎojūn***
Savez-vous que les fondateurs des trois grandes écoles asiatiques : Lao Tseu pour le taoïsme, Confucius pour le confucianisme et Sakyamuni pour le bouddhisme sont contemporains : Lao Tseu est né en 571 avant J.C, à Qu Ren Li, pays de Chu (actuellement province de Henan). Cinq ans plus tard, en 566 avant J.C, Sakyamuni est né au Népal actuel. Et 15 ans plus tard, c’est Confucius qui est né à Qufu, province de Shandong, en 551 avant J.C.
Lao Tseu, qu’on trouve aussi parfois sous le nom de Lao Zi est un grand philosophe. Il serait mort vers 490 av JC, cela représente une vie longue de 120 ans. D’autres parlent même de 200 ans !
Son véritable nom serait Li Er, Lao Tseu est le nom qu’on lui donne pour montrer le respect. Lao veut dire « grand âge » ou « grande vertu » ou encore « vieux » et Tseu était, dans les temps anciens, un titre élogieux pour un homme. Parfois on dit que Tseu signifie nourrisson, ce qui donne Lao = vieux et Tseu = enfant, donc vieil enfant. C’est la même idée que l’on retrouve quand on raconte que ses cheveux dès sa naissance étaient tout blancs tellement il avait déjà réfléchi.
Selon la légende, son expression et ses dons naturels étaient extraordinaires. Il était familier des anecdotes historiques et compétent dans l’observation du cérémonial. Il était conservateur en chef de la Bibliothèque Nationale de Muséum d’Histoire et historien impérial. Lao Tseu vécut à Luo Yang, capitale de Zhou, pendant un long moment et fut témoin du déclin de la dynastie Zhou. En 520 avant J.C, Lao Tseu fut impliqué dans une lutte interne pour le pouvoir entre les fonctionnaires de la Cour de l’Empereur, et démis de son poste. Lao Tseu fut profondément perturbé par la malfaisance du monde humain et quitta le monde séculaire. Il voyagea dans de nombreux endroits du pays sans laisser les gens savoir qui il était.
En septembre de 478 avant J.C, Lao Tseu âgé de 93 ans se rendit vers l’ouest dans le pays de Qin. Lorsqu’il fut sur le point de traverser la Passe Han Gu, le gardien chef, Yin Xi, avait appris qu’un immortel allait passer, et avait ainsi ordonné que la route soit nettoyée et prête à accueillir cette personne. Lorsque Lao Tseu arriva, Yin Xi lui dit « Maître, vous allez vivre en réclusion et nous ne pourrons plus entendre vos enseignements. S’il vous plait, veuillez écrire un livre pour enseigner aux générations futures. »
Lao Tseu n’avait jamais enseigné quoi que ce soit dans l’Empire du Milieu et savait que Yin Xi était prédestiné à obtenir le Tao, ainsi, il resta pendant une courte période de temps et écrivit le célèbre Tao De Jing ou Tao Te King (Dao ou Tao signifie la voie, le chemin et De signifiant la vertu. Le De peut s’acquérir en faisant de bonnes actions et se perdre en faisant de mauvaises choses King veut dire ouvrage qui se transmet de génération.). Le Tao Te King est un des livres principaux du taoïsme, religion ou philosophie pratiquée par 20 millions de personnes dans le monde. Après cela, Lao Tseu se rendit à l’ouest de la Passe Han Gu et traversa le «sable flottant » (le désert de la province de Xinjiang). Personne ne sut où il se rendit finalement.
Le Tao Te King a eu et a encore une grande influence sur toute la civilisation chinoise et serait le deuxième livre le plus traduit après la bible. Il s’adresse tour à tour aux gouvernants et aux princes pour gérer le pays et son peuple, aux militaires pour expliquer l’art de la guerre et au sage à qui il transmet une philosophie. Sous la dynastie des Tang dans les années 700, tous les fonctionnaires chinois en avaient une copie et il était au programme des examens impériaux.
Il est composé de 81 chapitres, les 37 premiers constituant la partie Dao et les suivants la section De. Un des grand principes du Tao Te King, c’est le non agir, c'est-à-dire laisser les choses se faire naturellement, sans recherche particulière, détaché de tout désir et ainsi revenir à une simplicité originelle s’intégrant à l’univers. « C'est pourquoi le sage adopte la tactique du non-agir et pratique l'enseignement sans parole. Toutes choses du monde surgissent sans qu'il en soit l'auteur. » (Lao Tseu)
Voici quelques histoires sur la rencontre entre Confucius qui prônait des théories et des standards moraux pour l’humanité et les principes d’origine Divine de Lao Tseu.
Une fois, Confucius visita la capitale de Zhou pour apprendre le système des observations cérémonielles de Lao Tseu : observer les systèmes des anciens empereurs, étudier la source de la musique de cérémonie, et apprendre les règles de la moralité. Donc, il rendit visite à Lao Tseu, qui était responsable de la bibliothèque impériale et familier du système cérémonial. Après avoir effectué sa tournée, Confucius prononça une phrase transmise par la suite pendant de nombreuses générations : « Dans une abondance de théories, je suivrai l’Etat de Zhou.» La promotion des systèmes de Zhou par Confucius est une indication qu’il avait en effet appris de grandes choses au cours de son voyage.
Lors de la visite, Lao Tseu expliqua à Confucius : « Regardez, une grande plume de cygne reste naturellement blanche comme neige sans avoir besoin de la laver tous les jours, et un corbeau est naturellement noir comme la suie et il n’est pas nécessaire de le teindre avec de l’encre. Le ciel est naturellement haut, la terre est naturellement profonde, le soleil et la lune sont naturellement brillants, les étoiles sont naturellement alignées d’une certaine façon, et les arbres et l’herbe sont naturellement différents les uns des autres. Si vous voulez cultiver le Tao, vous devez juste suivre la loi naturelle existante, et vous obtiendrez alors naturellement le Tao.»
Lao Tseu demanda encore à Confucius : « Pensez-vous avoir obtenu le Tao ? » Confucius répondit : « Je l’ai cherché pendant 27 ans, mais je ne l’ai pas encore obtenu. » Lao Tseu dit « Si le Tao était quelque chose qu'on puisse utiliser pour l'offrir à autrui, les gens s'efforceraient de le présenter aux empereurs. Si le Tao pouvait être donné aux autres, les gens le donneraient à leurs parents. Si le Tao pouvait être clairement exprimé, les gens le diraient à leurs frères. Si le Tao pouvait être transmis, les gens lutteraient pour le transmettre à leurs enfants. Cependant tout ceci est impossible. La raison est très simple : si une personne n’a pas une compréhension correcte du Tao dans son cœur, le Tao ne viendra jamais dans son cœur. »
Confucius dit : « J’ai étudié les six classiques anciens, et tenté de comprendre les façons dont nos ancêtres ont gouverné le pays. Je comprends le chemin du succès des bons empereurs comme Zhou Gong et Zhao Gong. J’ai rendu visite à plus de 70 ducs de différents états combattants ; cependant, aucun d’entre eux n’a voulu accepter mes idées. Il semble que les gens sont réellement difficiles à persuader ! » Lao Tseu dit : « Les six classiques que vous avez mentionnés sont tous de vieilles choses des anciennes dynasties. Quelle est l’utilité de les mentionner ? Ce que vous cultivez maintenant est quelque chose de vieux, aussi. »
Après avoir appris le système des cérémonies de Zhou, Confucius était déterminé à revenir dans le pays de Lu et promouvoir sincèrement le rétablissement du système de Zhou, mais Lao Tseu émit quelques réserves à ce sujet. Pour lui, bien qu’un système de cérémonie soit nécessaire, rétablir totalement le système de Zhou était impossible. La période et le monde ayant changé, certaines parties des systèmes de Zhou n’étaient plus appropriées.
Donc, Lao Tseu dit à Confucius : « Comme pour ceux que vous avez mentionnés, leurs corps sont pourris, seuls leurs mots sont restés. En plus, un homme voudrait entrer au service du gouvernement quand l’environnement politique est convenable et se résoudre à vivre comme une mauvaise herbe lorsqu'il ne l'est plus. J’ai entendu dire que les personnes qui sont de bons hommes d’affaires cachent leurs richesses aux autres. Un homme de haute vertu passe souvent pour une personne stupide qui n’a aucune force intérieure. Vous devriez-vous débarrasser de votre fierté et de votre désir, abandonner l’attitude et l’air et abandonner ces ambitions pour lesquelles vous vous passionnez, parce que ces choses ne sont pas bonnes du tout pour vous. C’est tout ce que je voulais vous dire. »
Confucius ne savait que répondre, mais n’abandonna pas ses ambitions « Un grand homme fera ce qu’il sait être difficile. » Après avoir achevé ses visites dans les autres endroits, Confucius dit au revoir à Lao Tseu et quitta Luo Yang, capitale de Zhou, se sentant un peu excité mais cependant quelque peu perdu. Il était enthousiaste d’avoir appris le système cérémonial mais déçu de l’avis de Lao Tseu. Derrière lui une tablette de pierre fut érigée sur laquelle on lisait : « Confucius a visité Zhou pour y apprendre le système d’observance des cérémonies »
Après être revenu de sa visite à Lao Tseu, Confucius ne parla pas pendant trois jours. Zi Gong, un de ses étudiants, pensa que c’était étrange et demanda à son professeur ce qui s’était passé. Confucius répondit : « Je sais que les oiseaux peuvent voler, je sais que les poissons peuvent nager, et je sais que les bêtes peuvent courir. Pour ceux qui courent, je peux les attraper avec un filet, pour ceux qui nagent, je peux les attraper avec une ligne; pour ceux qui peuvent voler, je peux les attraper avec des flèches. Quant aux dragons, je ne sais pas comment ils se déplacent sur le vent et les nuages pour se rendre au ciel. J’ai rencontré Lao Tseu aujourd’hui, et il est exactement comme un dragon, trop profond pour être compréhensible ! »
Comme le dit Lao Tseu lui-même : « Mes paroles sont faciles à comprendre [...] pourtant personne au monde ne les comprend ». D’ailleurs, le Tao Te King a fait l’objet de multiples commentaires et interprétations.Quand une personne supérieure entend parler du Tao,
Elle le pratique avec diligence ;Quand une personne moyenne entend parler du Tao,
Tantôt elle le pratique, tantôt non ;Quand une personne inférieure entend parler du Tao,
Elle rit aux éclats,Si elle n’en riait pas, le Tao ne serait pas le Tao...Lao Tseu
Son Enseignement se résumait brièvement ainsi:
« Nous les êtres humains, nous sommes des créatures du Hautement-Sublime, Que jamais personne n'a vu et ne verra jamais, car Il est « Esprit »,nous Matière, dans laquelle Il a plongé une Étincelle de Son Esprit.Hautement-Sublime Il est au-dessus de nous, mais Il prend part à notre destin. Il sait si nous nous comportons de façon digne de Lui. Si nous agissons ainsi, alors Il nous octroie tous les Secours dont nous avons besoin.
L'Étincelle spirituelle, Qu'Il a plongée en nous, aspire de nouveau vers Lui en Haut. C'est pourquoi, pour nous, après un parcours terrestre correctement accompli, l'Ascension dans les Jardins éternels est assurée. Aucun être humain, toutefois, ne vit qu'une seule fois sur la Terre. Il revient au Terrestre aussi longtemps qu'il ne s'est pas débarrassé de tout le terrestre. Étant terrestres, nous devons nous libérer du terrestre.
L'Étincelle spirituelle enseigne à l'être humain ce qu'il doit faire et laisser de côté pour vivre selon la Volonté du Hautement-Sublime. Qui écoute l’Esprit parlant en lui n’a besoin d’aucune Loi pour vivre en Présence de Dieu.Mieux l'être humain saisit cela et d’autant plus il apprend l’"Agir par le Non-Agir"c'est-à-dire l'Action qui se tient en Accord avec tout ce qui émane du Hautement-Sublime. La façon d’agir habituelle des êtres humains, "l'agir dans l'agir coupe les bras aux Répercussions des Irradiations Divines en les entravant. Aussi longtemps que l'être humain se tient pour sage, il n'apprend pas l'Agir par le Non-Agir, et pourtant c'est en lui que réside la plus grande Félicité.Mais que personne ne croie qu’avec ceci le mot de « paresse » doit être prononcé. Seul celui qui, inlassablement, s'occupe de son Travail, quoi que ce soit dont il s’agisse, seulement celui-là peut subsister devant l’Œil perçant du Hautement-Sublime.Nous devons vivre de l'intérieur vers l'extérieur, et non pas de l'extérieur vers l'intérieur.Plus richement Dieu Se révèle à nous, et d’autant plus infimes nous devenons. »Extrait du Livre :« Lao-Tsé - L’Histoire de la Vie jusqu’ici inconnue
du Sage chinois et de son Activité »
Livre de la Voie et de la Vertu) que la tradition lui attribue est un texte majeur du taoïsme, considéré comme important par d'autres courants également..Le "Tao Të King" de Lao Tseu est le texte fondateur du taoïsme, une philosophie chinoise née il y a 2500 ans. Le Tao Të King est un guide de sagesse qui se présente sous la forme d'une série d'aphorismes ou de métaphores.Comme le Bouddhisme, la philosophie du Tao est basée sur le principe du Yin et du Yang. Jour-nuit, masculin-féminin, chaud-froid, etc, se nourissent l'un l'autre et sont des polarités complémentaires d'une même énergie.Le perpétuel mouvement entre ces polarités est à l'origine de la principale caractéristique du monde matériel: l'impermanence. Comme les autres philosophies orientales, la philosophie du Tao est largement inspirée par l'observation et la contemplation de la nature...
***Le Tao Le Chemin de Vie Créativité en Tai Chi***
Le chemin de vie est ce fil conducteur que nous suivons de façon consciente ou inconsciente tout le long de notre existence.Nous avançons sur ce chemin avec un véhicule particulier : notre corps physique.Les Orientaux disent que notre corps représente une Calèche qui avance sur le chemin qui symbolise le Chemin de la Vie.Le chemin sur lequel nous circulons est un chemin de terre. Comme tous les chemins de terre, il comporte des "nids de poule", des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté. Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la Vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés plus ou moins profonds, représentent les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d'accident.
Ce chemin comporte parfois des virages, qui empêche la visibilité ou traverse parfois des zones de brume et des orages. Ce sont toutes ces phases de notre Vie où nous sommes "dans le brouillard", où nous avons des difficultés à voir clair ou à pouvoir anticiper car nous ne pouvons voir devant.Cette calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (Yang) qui est à gauche, un noir (Yin) qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voir nous mènent dans la vie.
Cette calèche est conduite par un Cocher qui représente notre mental, notre Conscient. Elle possède quatre roues, deux devant (les bras) deux derrière (les jambes) qui portent et transportent la charge (elle est d'ailleurs toujours plus grosse que celles de l'avant).A l'intérieur de la Calèche, il y a un passager que l'on ne voit pas. Il s'agit du Maître ou Guide Intérieur de chacun de nous, de notre Non-Conscient, de notre Conscience Holographique. Les chrétiens l'appellent "l'Ange Gardien".
La Calèche avance sur le Chemin de la Vie en apparence guidée par le Cocher. En apparence, car si c'est le Cocher qui conduit la Calèche, c'est en fait la Passager qui en a donné le lieu de destination. De la qualité de sa vigilance, et de sa conduite (ferme, mais en douceur) va dépendre la qualité et le confort du voyage (existence).S'il brutalise les chevaux (émotions) et les brime, ceux ci vont s'énerver ou s'emballer à un moment donné et risquer de conduire la Calèche à l'accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent à des actes irraisonnés voire dangereux.
Si le conducteur est trop relâché, s'il manque de vigilance, l'attelage va passer dans les ornières (reproduction de schémas parentaux par exemple) et nous suivrons les traces faites par les autres, en courant le risque d'aller comme eux au fossé s'ils l'ont fait. De la même façon, si le Cocher n'est pas vigilant, le Cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids de poule (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera inconfortable pour la Calèche, le Cocher et le Maître.
S'il s'endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui vont diriger la calèche. Si le cheval noir est le plus fort (parce que nous l'avons mieux nourri…), la Calèche va tirer à droite et être guidée par les images émotives maternelles. Si c'est le cheval blanc dont nous nous occupons le mieux et qui domine, la Calèche va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles.
Lorsque le Cocher conduit trop vite, force trop comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s'emballent, c'est le fossé, l'accident qui arrête plus ou moins violemment tout l'attelage et avec plus ou moins de dégâts (accident et traumatismes).
Parfois une roue ou une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit parce qu'elle est trop fragile, soit parce que la Calèche est passée dans trop de bosses et de trous (accumulation de comportements, d'attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous même (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c'est encore plus grave à un réparateur (médecine urgentiste ou chirurgie).
Mais il sera important pour nous de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera important de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que la "panne" se reproduise.Parfois la Calèche traverse des zones de faible visibilité, c'est à dire que nous ne voyons pas très bien où nous allons. Il peu s'agir d'un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser nos émotions quand nous sommes dans une phase de changement voulue ou subie).
Lorsqu'il s'agit de brume ou d'orage, il est plus difficile de conduire notre Calèche. Nos devons "naviguer à vue", en ralentissant l'allure et en nous fiant aux abords immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une totale confiance, pour ne pas dire "aveugle" (lâcher prise), dans les chevaux de la vie (lois naturelles, foi…) et le Maître (Non-Conscient) qui a choisi ce chemin.Ce sont les phases de la vie où nous sommes "dans le brouillard" et où nous ne savons pas où nous allons. Dans ces moments là, nous ne pouvons pas faire autrement que laisser la vie nous montrer la route.
Parfois, nous arrivons dans des carrefours, des bifurcations. Si le chemins n'est pas balisé, nous ne savons pas quel chemin prendre. Le Cocher (le mental, l'intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, de se perdre est grand. Plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout savoir de tout maîtriser, plus il va vouloir et croire savoir quelle direction choisir et plus le risque sera grand. Nous sommes alors dans la "technocratie rationaliste" où la raison et l'intellect croient pouvoir tout résoudre. S'il est en revanche humble et honnête avec lui-même, il demandera au passager (Maître ou Guide Intérieur). Celui ci sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l'indiquer au Cocher, qui la prendra à condition que ce dernier est été capable de l'entendre. En effet la calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s'arrêter pour dialoguer avec le Maître ou le Guide Intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre...Lao Tseu
***Extrait Du Tao Te King***Le Livre De La Voie Et De La Vertu***
Dans le monde, lorsque tous les hommes ont su apprécier la beauté (morale), alors la laideur (du vice) a paru. Lorsque tous les hommes ont su apprécier le bien, alors la mal a paru. C'est pourquoi l'être et le non-être naissent l'un de l'autre.
Le difficile et le facile se produisent mutuellement.
Le long et le court se donnent mutuellement leur forme.
Le haut et le bas montrent mutuellement leur inégalité.
Les tons et la voix s'accordent mutuellement.
L'antériorité et la postériorité sont la conséquence l'une de l'autre.
De là vient que le saint homme fait son occupation du non-agir.
Il fait consister ses instructions dans le silence.
Alors tous les êtres se mettent en mouvement, et il ne leur refuse rien.
Il les produit et ne se les approprie pas.
Il les perfectionne et ne compte pas sur eux.
Ses mérites étant accomplis, il ne s'y attache pas.
Il ne s'attache pas à ses mérites ; c'est pourquoi ils ne le quittent point...
L'homme d'une vertu supérieure est comme l'eau. L'eau excelle à faire du bien aux êtres et ne lutte point. Elle habite les lieux que déteste la foule. C'est pourquoi (le sage) approche du Tao. Il se plaît dans la situation la plus humble. Son cœur aime à être profond comme un abîme. S'il fait des largesses, il excelle à montrer de l'humanité. S'il parle, il excelle à pratiquer la vérité. S'il gouverne, il excelle à procurer la paix. S'il agit, il excelle à montrer sa capacité. S'il se meut, il excelle à se conformer aux temps. Il ne lutte contre personne ; c'est pourquoi il ne reçoit aucune marque de blâme. |
Source pour livre PDF Gratuitement...http://taoteking.free.fr/
Pour acheter le livre...https://www.amazon.fr/Tao-Te-King-Livre-vertu/dp/2850768642
Livre Audio...Durée:01:23:04 LAO TSEU – Tao Tö King, Le Livre De La Voie Et De La Vertu (FR)
Publié par Cristalyne 24 Mars 2016