***L'avenir est à construire Omraam Mikhaël Aïvanhov***
Ne vous contentez pas de rêver votre avenir, mais efforcez-vous de le construire dès maintenant sur des bases solides. C’est « maintenant » qui compte. L’avenir est un prolongement du présent, et le présent n’est rien d’autre qu’une conséquence, un résultat du passé. Tout se tient : le passé, le présent, l’avenir ne sont pas séparés. L’avenir sera édifié sur les fondations que vous posez maintenant. Si ces fondations sont défectueuses, évidemment, inutile d’attendre un avenir exceptionnel ; mais si elles sont bonnes, inutile aussi de s’inquiéter. Avec telles racines, vous aurez tel tronc, telles branches et tels fruits. Le passé est passé, mais il a mis au monde le présent, et le présent, c’est les racines de l’avenir. Donc, dès maintenant vous construisez votre avenir en cherchant à améliorer le présent...O.M.A.
Comme son nom l’indique, le passé est « passé », et vous ne tenez pas encore l’avenir. Seul le présent vous appartient, il est entre vos mains comme une matière, une pâte à modeler. Vous avez là une minute, une heure, une journée… Cette minute, cette heure, cette journée vous appartiennent : appliquez-vous à les vivre dans la clarté. Lorsque par vos efforts vous aurez dégagé l’espace entre vous et le monde divin, vous pourrez dire que l’avenir aussi vous appartient. Cet avenir, c’est la joie, la lumière. Ne vous laissez pas influencer par ceux qui ne prédisent que des difficultés et des malheurs : c’est tout simplement qu’ils ne savent pas ce qu’est véritablement l’avenir ni comment le construire. Les malheurs, c’est le passé, et non l’avenir. Pour se présenter, l’avenir, c’est-à-dire votre véritable avenir de fils et de filles de Dieu, attend que vous ayez fini de tirer des leçons du passé. Cet avenir est en marche : puisque vous êtes en train de le créer, vous commencez déjà à le vivre...O.M.A.Préparez l'avenir en vivant bien le présent...Souvent vous vous inquiétez pour l'avenir, en pensant que vous n'êtes jamais à l'abri des accidents, de la maladie, de la misère...Mais pourquoi vous empoisonner l'existence en imaginant tout ce qui peut arriver de mauvais ? On ne sait jamais ce que réserve l'avenir, c'est vrai, mais la meilleure façon d'éviter les malheurs que l'on redoute, c'est d'essayer de vivre raisonnablement dans le présent.L'avenir sera tel que vous êtes en train de le construire dans le présent...
Donc, c'est maintenant qui compte.De même que le présent est une conséquence,un résultat du passé, l'avenir est un prolongement du présent.Tout se tient, le passé, le présent, l'avenir ne sont pas séparés. L'avenir sera édifié sur les fondations que vous posez maintenant.Si ces fondations sont mauvaises, évidemment,mieux vaut ne pas s'attendre à un avenir exceptionnel ; mais si elles sont bonnes, inutile de vous inquiéter :avec telles racines, vous aurez tel tronc, telles branches et tels fruits.Le passé est passé, mais il a mis au monde le présent qui porte les racines de l'avenir.Vous devez donc construire dès maintenant vore avenir en améliorant votre présent.Pour cela, vous devez chaque jour vous demander : " Voyons, aujourd'hui, qu'est-ce-que j'ai dit, qu'est-ce-que j'ai fait ? Quels ont été mes sentiments, mes pensées ? "Et si vous avez mal agi, si vous eu de mauvais sentiments,de mauvaises pensées, sachez que vous vous êtes rangé du côté des "forces noires"et qu'elles vont détruire votre avenir.Si vous avez mal vécu une journée, essayez au moins,avant de vous coucher, d'en enrayer les effets,en ayant les meilleures pensées, en prenant les meilleures décisions pour le lendemain.Ces pensées, comme des abeilles,iront tout nettoyer et réparer pendant la nuit,et vous aborderez le jour suivant dans de meilleures conditions...Extrait/Règle d'or au quotidien/Omraam Mikhaël Aïvanhov
Les humains demandent souvent comment sera la vie sur la terre dans dix ans, cinquante ans, un siècle… C’est important, bien sûr, mais l’essentiel, c’est de savoir qu’un jour ils brilleront comme le soleil, que leur présence embaumera l’atmosphère, qu’on sentira le parfum de leur âme et que partout où ils passeront on entendra des symphonies, car toutes leurs cellules chanteront. Chaque jour, pendant quelques minutes au moins, représentez-vous cet avenir magnifique et, d’un seul coup, vous sentirez le courage et le sourire revenir.
Certains penseront : « Mais vraiment, il se moque de nous ! Nous sommes tellement handicapés, misérables. Quel avenir merveilleux pouvons-nous imaginer ? » Eh bien, sachez que cette réflexion prouve que vous raisonnez mal. Ce n’est pas ceux qui sont heureux et comblés, mais les malheureux qui ont besoin de souhaiter et d’imaginer, et ils sont capables de le faire cent fois plus puissamment que les autres. Alors, si vous vous sentez tellement déshérités, c’est justement le moment de créer par la pensée un avenir de richesse et de splendeur.
Que se passe-t-il quand on sait que l’on va hériter d’une grande fortune ou partir dans un grand voyage ? Déjà on vit par avance dans la joie de ce que l’on fera avec cette fortune, ou de tout ce que l’on vivra pendant ce voyage. Alors, ne pouvez-vous pas le faire aussi avec quelque chose de tellement plus important que l’argent et les voyages ; votre avenir divin ? Bien sur, c’est de l’imagination, mais cette imagination ne reste pas inopérante : les pensées et les sentiments que fait naître en vous la représentation de cet avenir divin influencent et transforment réellement votre destinée.
Utilisez donc toutes les années que vous avez encore devant vous pour préparer votre incarnation prochaine, en demandant les meilleures choses ; vous lancez ainsi des projets qui, dans l’avenir, vont se cristalliser. La cristallisation actuelle résiste et refus d’être changée, c’est normal : tant qu’elle n’est pas usée, elle ne peut pas être remplacée ; mais quand vous reviendrez sur la terre, tout ce que vous aurez créé de bon se matérialisera dans une nouvelle structure, et cette structure à son tour sera tenace, résistante, elle s’opposera aux forces de destruction. Je vous le répète, le travail que nous faisons maintenant ne peut pas apporter tellement de changements pour cette incarnation, mais pour la prochaine, oui. C’est pourquoi, si vous ne voyez pas encore les résultats de vos efforts, ne vous découragez pas, il faut attendre : dans une prochaine incarnation, quand la forme actuelle aura disparu, vous verrez la nouvelle, celle sur laquelle vous avez travaillé et vous serez stupéfait de sa splendeur.
Vous êtes un héritier du Ciel et de la Terre. Votre héritage est là, mais comme vous êtes encore trop jeune, vous ne pouvez pas en prendre possession. Est-ce que vous devez vous désespérer et perdre courage parce que vous avez encore à attendre un peu ? « Oui, mais en attendant, je vis misérablement, je m’exténue au travail, on ne me respecte pas, on m’insulte même Ah, mais c’est nécessaire.Le Roi,votre Père,vous a envoyé faire un petit apprentissage, comme ça, pour des raison pédagogiques »
Car la pédagogie existe aussi dans le Royaume de Dieu ! Et justement, c’est cela la vraie pédagogie ; parce que le Seigneur dit : « Quand cet enfant régnera, il aura d’immenses pouvoirs sur des millions de créatures, mais qu’est-ce que cela va donner s’il n’a pas d’abord développé des qualités de bonté, de patience, de générosité, de courage ? Il sera méchant, paresseux, capricieux, lâche. Il se conduira comme un despote, en s’imaginant que tous doivent être à son service ; donc, je ne le mettrai en possession de son royaume que lorsqu’il m’aura donné des preuves qu’il n’abusera pas de son pouvoir et de ses richesses ; pas avant ».Vous pouvez donc tout espérer, mais en attendant, travaillez !L’espérance modèle et réalise l’avenir dans les plans subtils, car c’est une force magique ; alors, rassurez-vous, je connais votre situation et si je vous donne de pareilles méthodes, ce n’est pas pour me moquer de vous, mais pour vous être utile. Après, faites comme vous voulez. Mois je vous dis ce qui est le meilleur pour vous, et c’est à vous ensuite de vous décider.
Il est dit dans la Genèse que l’homme a été créé à l’image de Dieu, mais quand on parle de l’avenir sublime qui attend l’humanité, il y a très peu de gens pour prendre cette idée au sérieux ; pourtant, si on croit vraiment que l’homme a été créé à l’image de Dieu, il faut être logique et en accepter toutes les conséquences. Et justement, une de ces conséquences, c’est qu’il a un avenir divin, sublime. On n’a pas de droit de supprimer la moitié de cette vérité, sinon quel avenir envisage-t-on pour l’image de Dieu ?
Le cœur doit être pur, c'est-à-dire débarrassé des sentiments égoïstes, de tous les désirs et convoitises qui le transforment en marécage, car les eaux troubles du marécage ne peuvent refléter la splendeur du Ciel. L’intellect doit être lumineux, c’est à dire débarrassé de la poussière qu’il a ramassée sur tous les chemins tortueux et qui l’empêche d’y voir clair. L’âme doit être vaste et c’est l’amour qui la dilate : lorsque vous êtes rempli d ‘amour, vous vous sentez capable d’embrasser l’univers entier. Enfin, l’esprit devient puissant lorsqu’il se lie au Créateur, car la véritable force nous vient de la Source divine.
Malheureusement, toutes ces facultés que l’être humain doit mettre au service de son Père et de sa Mère Célestes pour devenir semblable à eux, il les met le plus souvent au service d’autres humains, et il est perdu. Quelqu’un vient vous voir et vous dit : « Mon amis, donne-moi ton cœur, j’en ai besoin » Vous commencez peut-être par refuser, mais il supplie, il pleure, un jour, une semaine, un mois… et enfin vous lui donnez votre cœur. Mais comme on ne peut pas se promener avec deux cœurs, il finit par laisser tomber le vôtre ; le voilà brisé et maintenant c’est vous qui pleurez ; « Qu’as-tu fait de mon coeur ?... » Un autre réclame votre intellect en disant qu’il en a besoin pour mener à bien ses affaires. Après quelques semaines, à force d’insister, il l’obtient, et vous avez perdu votre indépendance, votre liberté de pensée. Et quand on vous a pris votre cœur et voler l'intellect, c’est comme si vous aviez aussi donné votre âme et votre esprit, car le cœur et l’intellect sont les intermédiaires qui vous permettent d’entrer en relation avec l’âme et l’esprit ; quand ces ponts sont coupés, vous avez tout perdu.
En réalité, l’âme et l’esprit ne peuvent jamais être asservis, car ils sont d’essence divine ; si on peut dire qu’ils sont assujettis, c’est à cause de leur lien avec le cœur et l’intellect. Mais l’âme et l’esprit sont libres, invulnérables. Seuls votre intellect et votre cœur peuvent être asservis, mais à ce moment-là le chemin de l’âme et de l’esprit vous est aussi fermé.C’est à vous maintenant d’établir une correspondance entre ces exemples et ce que vous pouvez donner de votre cœur, de votre intellect, de votre âme et de votre esprit. Ne donnez pas votre cœur, donnez seulement vos sentiments. Ne donnez pas votre intellect, donnez vos pensées. Ne donnez pas votre âme, mais l’amour qui émanent d’elle. Ne donnez pas votre esprit, mais les forces bienfaisantes qui jaillissent de lui.
Vous ne pouvez être en sécurité qu’à condition de tout donner à Dieu : votre esprit, votre âme, votre intellect, votre cœur et même votre corps, et aussi votre maison et l’argent que vous possédez. Bien sûr, Dieu ne viendra pas prendre votre argent pour le mettre à l’abri dans ses coffres; mais rien que le geste, la pensée de tout Lui donner, déjà cet argent est en sécurité. Et vous attendez le moment où Il vous dira ce que vous devez en faire ; vous êtes le banquier, le caissier, et Dieu qui est le propriétaire vous donnera de bons conseils grâce auxquels cet argent ne sera jamais perdu. Mais avant toute chose, c’est votre cœur que vous devez donner à Dieu. Parce que c’est dans le cœur d’abord que se faufile le Malin. Le cœur correspond au plan astral qui touche le plan physique, c’est pourquoi les forces obscures peuvent l’influencer plus facilement qu’elles n’influencent l’intellect, l’âme, et surtout l’esprit. Quoi que vous fassiez de mal vous ne pouvez y entraîner votre esprit. C’est par le cœur que vous êtes le plus exposé. Donnez donc votre cœur à Dieu et à personne d’autre, et il sera en sécurité. Lui au moins sait comment le porter, Il ne le laissera pas tomber, alors qu’avec celui ou celle que vous aimez, ne donnez que vos sentiments, vous ne pouvez jamais être sûr de rien.
Tout simplement parce qu’en aimant Dieu, c’est nous-mêmes que nous aimons. Oui, en réalité, Dieu, c’est nous-mêmes, la partie supérieure de nous-mêmes. On pourrait dire que c’est notre « âme-sœur » si, à notre époque, on n’avait pas fini par tourner cette expression en ridicule. Quand les gens disent de quelqu’un « il, ou elle, a trouvé son âme-sœur », c’est souvent sur le ton de la moquerie. Alors, disons qu’en aimant Dieu, c’est notre partie divine que nous aimons, notre Moi supérieur, et nous cherchons à nous rapprocher de lui pour nous fusionner avec lui...Omraam Mikhaël Aïvanhov
***Citation du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov***
L'Avenir...
Quand on ne voit que le mauvais côté des êtres, non seulement on l’attire, mais on l’amplifie en soi-même.
Sur quoi devez-vous fonder votre espérance ? Sur la certitude que l’avenir peut toujours être meilleur. Même si le présent n’est pas fameux, les puissances de la vie et du bien sont telles qu’elles peuvent toujours triompher du mal, du moment que vous décidez de vous associer à elles.
Seul celui qui recherche les biens spirituels peut être véritablement optimiste ; tandis que celui qui se concentre sur les biens matériels, même s’il est d’abord plein d’espoir, sera un jour ou l’autre obligé d’abandonner ses illusions.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, et même si aujourd’hui le soleil est caché par des nuages, demain vous le verrez se lever et tout vous sourira.
Ne pas s’inquiéter du lendemain, oui, mais à condition de penser à aujourd’hui, de bien vivre aujourd’hui, sinon vous passerez chaque lendemain à réparer les conséquences des fautes commises la veille.
Le plus important, c’est de savoir à quoi vous consacrez vos forces, dans quelle direction vous travaillez parce que votre avenir en dépend.
Ne vous laissez pas influencer par ceux qui ne prédisent que des difficultés et des malheurs : c’est tout simplement qu’ils ne savent pas ce qu’est véritablement l’avenir, ni comment le construire.
Il y a deux grandes vérités à connaître : d’abord que la pensée est une puissance réelle, ensuite qu’elle vous permet de vous transporter dans l’avenir et de vivre cet avenir par anticipation.
Chaque événement étant la conséquence d’un événement antérieur, il est impossible d’interpréter correctement le présent si on ne jette pas un regard sur le passé. Mais ce présent, qui est la conséquence du passé, il faut savoir qu’il est possible de travailler sur lui pour que l’avenir soit meilleur, plus beau, plus lumineux.
Celui qui veut acquérir la maîtrise de sa destinée ne doit pas tellement attacher de l’importance à ce qui lui vient de l’extérieur.
L’existence est d’une richesse infinie et ne cesse de nous offrir d’immenses possibilités.
On peut faire des projets, on peut formuler des souhaits, mais l’existence est ainsi faite qu’on ne peut jamais être sûr de quoi que ce soit, ni des événements, ni encore...
Le bien...
Le bien commence par des choses insignifiantes, par de toutes petites choses. Mais elles grandissent continuellement, elles augmentent, elles se multiplient, elles s’organisent et s’unissent en un tout complet.
Ne vous posez pas tellement de questions sur l’utilité de faire le bien. Tout ce que vous pouvez faire de bon, que ce soit par des actes, par des paroles, par des sentiments, par des pensées, faites-le, et laissez ensuite le temps accomplir son oeuvre.
Celui qui a beaucoup d’amour dans son cœur est heureux avec tout le monde. Oui, il découvre chez tous les êtres des qualités, des richesses.
Cherchez le beau et le bien chez tous les êtres et particulièrement chez ceux qui ont contribué par leur génie, par leurs vertus à l’évolution de l’humanité : ainsi vous serez toujours émerveillé, vous ne courrez aucun danger de sombrer dans le désespoir.
La majorité des gens ne sont ni méchants ni mal intentionnés, beaucoup même souhaitent sincèrement être utiles aux autres.
Celui qui consacre ses facultés mentales, son temps, ses forces, à venir en aide à son prochain, est le plus intelligent. Car la véritable intelligence, c’est de s’oublier pour se mettre au service des autres.
Vous ne représentez quelque chose de grand, de beau qu’à proportion de ce que vous faites pour les autres. Là, personne ne peut diminuer votre vraie valeur.
Si vous voulez savoir où en sont les humains dans leur évolution, observez s’ils sont capables d’apprécier la valeur, les qualités des autres.
Il faut s’oublier un peu, ne pas toujours mettre en avant ses points de vue, ses goûts, mais se montrer compréhensif, indulgent, patient… C’est un sacrifice, mais ce sacrifice est une force, oui, et voilà la grande idée devant laquelle vous devez vous incliner.
Comme la plupart des événements et des situations présentent un aspect positif et un aspect négatif, le danger est d’accorder toute son attention au côté négatif. Évidemment, il ne faut pas se leurrer et ne voir que ce qu’il y a de bon ; mais il ne faut pas non plus s’appesantir sur le mal, car alors on ne voit même plus le bien...
Les connaissances...
Celui qui se contente d’accumuler des connaissances sur toutes sortes de sujets, même s’il est fier de posséder « un bon bagage intellectuel », comme on dit, ce n’est pas cela qui lui permettra d’évoluer et de contribuer à l’évolution de toute l’humanité.
Contrairement à une opinion généralement répandue, le travail spirituel ne nécessite que peu de connaissances, mais à condition, bien sûr, qu’elles concernent l’essentiel et qu’on soit décidé à travailler.
Il est inutile de perdre votre temps à acquérir un savoir qui vous quittera peu après. Mais améliorez votre façon de vivre, et la véritable mémoire commencera à s’éveiller en vous.
Le savoir officiel que nous recevons dans les écoles et les universités, nous donne toutes les possibilités matérielles : une situation, de l’argent, du prestige. Mais ce savoir ne nous transforme pas, et nous restons les mêmes avec nos incertitudes et nos faiblesses.
L’essentiel, c’est que vous construisiez quelques choses avec ce que vous avez. En général, les humains ne construisent rien avec leur savoir. Il est éparpillé dans leurs armoires, dans leurs bibliothèques, et c’est tout.
Les connaissances n’ont de valeur qu’à condition d’être appliquées dans la vie.
Chaque connaissance que vous avez expérimentée, vécue, restera pour toujours en votre possession.
Nos connaissances sont de deux sortes : celles qui nous appartiennent en propre, parce que nous les avons réellement goûtées, vécues, et celles qui nous sont d’une certaine façon étrangères, parce qu’elles restent théoriques, livresques.
Regardez tout ce qui vous avez oublié des livres que vous avez lus ! Et pourtant, c’était enregistré… Oui, à la surface ; et tout ce qui est à la surface, il est facile de l’effacer. Mais quelque chose que vous avez vécu, que vous avez senti, que vous avez goûté, toute la vie, quoi qu’il arrive, vous ne pourrez plus l’oublier, c’est impossible.
Tâchez de ne pas trop vous arrêter sur des sujets qui ne peuvent pas vous aider à transformer votre existence, appliquez-vous plutôt à améliorer votre façon de vivre. Car c’est par votre façon de vivre que vous attirerez le vrai savoir.
Il y a un temps pour monter et un temps pour descendre : il y a un temps pour s’élever sur la montagne avec l’intellect, et un temps pour descendre dans la vallée avec le cœur.
Notre intellect et notre coeur ne peuvent s’associer et faire un bon travail qu’à condition de rester fidèles à leur père et à leur mère célestes : la sagesse et l’amour.
La peur de la mort est le résultat d’un manque de connaissances.
Devant les difficultés de la vie, celui qui n’a que le savoir reste faible, craintif et chancelant. Tandis que celui qui aime, qui est convaincu et enthousiaste, même sans savoir grand-chose, continue à marcher, il surmonte les obstacles et il entraîne les autres.
La plupart des connaissances que les humains cherchent à acquérir leur servent à gagner leur vie ou à briller devant les autres ; elles ne leur sont d’aucune utilité pour affronter les épreuves de la vie, les chagrins et les découragements.
Les croyances et les convictions...
Aujourd’hui, croire ne suffit plus ; les gens ont besoin de comprendre.
Un être vraiment raisonnable ne dit jamais : « je crois » ou « je ne crois pas ». Il réfléchit, il vérifie, il expérimente longtemps les choses, et à la fin il peut dire non pas « je crois » mais « je sais ».
La méfiance enferme les êtres dans leurs défauts, leurs limitations, alors que la confiance peut les libérer.
Puisque les choses et les êtres deviennent en nous ce que nous croyons qu’ils sont, il y a là tout un travail à faire. D’abord, être vigilant pour ne pas devenir sa propre victime en transformant en mal ce qui est simplement neutre ou même bon ; mais aussi s’efforcer de transformer ce qui est négatif et nuisible en quelque chose de bénéfique.
Un homme dont l’intellect est peu développé croit dur comme fer tout ce qu’on lui enseigne sur la religion, il a ce qu’on appelle « la foi du charbonnier ». Mais voici qu’il commence à s’instruire, il développe son esprit critique, alors peu à peu le doute s’insinue en lui, ses convictions mollissent, il perd la foi. Mais s’il continue à s’instruire, à approfondir, il retrouve la foi, la vraie foi, une foi inébranlable qui est fondée sur un savoir.
Il ne faut pas s’imaginer qu’il suffit de croire pour mériter le salut, ce serait trop facile ; n’importe qui peut avoir la foi et continuer à vivre comme un malfaiteur.
On ne peut pas reprocher aux gens d’avoir des convictions, mais ils devraient se demander parfois ce qu’elles valent et s’il ne serait pas utile de les réviser.
Pour vivre nous avons besoin de nous appuyer sur un certain nombre de croyances : elles sont comme des supports pour notre vie affective et intellectuelle.
C’est seulement par votre exemple que vous pouvez convaincre votre entourage de la valeur de votre philosophie ou de l’enseignement que vous suivez.
Le plus grave défaut des humains, celui qui met le plus d’obstacles à leur évolution, c’est la croyance indéracinable en l’infaillibilité de leurs raisonnements et de leurs points de vue...
Le découragement...
Si vous vous sentez abandonné, c’est que vous-même vous n’aimez plus.
Rien ne peut vous justifier de vous laisser aller à des états négatifs. Mais, direz-vous, je suis dans cet état parce que les gens m’ont trompé, ils m’ont trahi, ce n’est pas moi qui… Si, c’est vous : vous raisonnez mal, personne ne vous force à être dans cet état. Même si des gens ont voulu vous nuire, vous n’êtes pas obligé de subir passivement leur méchanceté et d’ajouter encore à cet inconvénient le malheur de perdre votre amour et de vous dessécher.
Il existe des réponses à tout ce que la tristesse et le découragement peuvent objecter. Encore faut-il accepter de regarder autrement les choses, de raisonner autrement : devant chaque événement, chaque situation, arrêtez-vous un moment pour considérer les deux aspects : négatif mais aussi positif.
Avoir peur, c’est donner du pouvoir à ce dont on a peur, c’est lui préparer des conditions pour nuire.
Être mécontent, c’est avouer que l’on ne veut pas avoir une vision claire de la réalité. Il faut au moins avoir l’honnêteté de voir les deux côtés.
Celui qui n’est pas habité par l’idée de l’amour, du travail désintéressé, risque de tomber dans le découragement et l’amertume.
Il est permis de s’attrister, mais seulement des insuccès ou des malheurs des autres, pas de ses propres désirs et ambitions inassouvis.
Les désirs...
Il ne faut pas se priver de joies ni de plaisirs, mais seulement connaître leur nature et les remplacer par des joies et des plaisirs meilleurs, plus purs, plus nobles, plus bénéfiques.
Quand vous éprouvez un désir, posez-vous des questions sur sa nature, sa qualité. Demandez-vous comment vous allez vous y prendre pour le réaliser, mais aussi ce que vous ferez quand vous l’aurez réalisé.
Moins on contrôle ses pensées, ses désirs, ses caprices, plus on devient esclave. Vous dites que vous voulez être libre de satisfaire tous vos désirs ? Bien, mais sachez d’avance que c’est le chemin direct vers l’esclavage. Vous serez esclave de vous-même.
Ne perdez jamais le désir de progresser. Si vous tombez, ce n’est pas grave, à condition que vous fassiez chaque fois l’effort de vous relever.
Celui qui n’a pas étudié les rapports entre ses désirs et les lois de la vie, qui ne s’est pas demandé ce que ces désirs donneront en se réalisant, s’expose à de grandes désillusions.
Le sage est celui qui arrive à percer le voile des apparences pour découvrir la réalité ; une fois qu’il a découvert cette réalité, une fois qu’il l’a contemplée, il décide de donner, ou de ne pas donner, une issue à son désir.
Tous les besoins sont des impulsions, des forces magnifiques ; ils n’ont en soi rien de mauvais ; ils deviennent mauvais quand il n’y a pas l’autre facteur, la sagesse, qui intervient pour dire son mot.
La discipline et l’effort...
Le pouvoir de l’homme de cheminer vers un mieux-être réside dans ses efforts répétés chaque jour.
C’est la maîtrise de ces petites choses qui vous donnera la possibilité de maîtriser les grandes.
Quand on se laisse gouverner par ce qui est agréable, la suite est le plus souvent désagréable.
Seul un sage peut posséder tout l’or du monde sans jamais faire de mal : parce qu’il est maître et de lui-même et de l’or.
La patience est une qualité qui doit accompagner toutes les autres. Il faut être sage et patient, être généreux et patient, être fort et patient, sinon toutes ces qualités que sont la sagesse, la générosité, la force, etc., perdent rapidement de leur pouvoir.
Quoi que vous obteniez extérieurement, vous n’aurez jamais la plénitude, car la plénitude ne se trouve que dans l’effort personnel, l’effort de la volonté, de la pensée, de l’imagination.
S’il n’apprend pas à se dominer, à se maîtriser, l’homme supprime toutes ses possibilités de devenir fort, puissant, intelligent.
Tous les humains veulent le bonheur, mais ils ne savent pas comment l’obtenir et n’imaginent même pas qu’il y a pour cela un travail à faire, une discipline à suivre.
La patience travaille avec le temps. Avec le temps, tout ce que vous avez vécu, même les moments les plus difficiles, peuvent devenir une source d’enrichissement et de joie.
La patience est une manifestation de la force. Celui qui est fort ne se laisse pas entamer par le comportement des gens de son entourage, tandis que le faible ne supporte rien, la moindre contrariété le met hors de lui.
Nous faisons des progrès grâce à ce qui nous résiste.
Les épreuves...
Quand la tourmente sera passée, vous vous rendrez compte que ces épreuves, qui auraient pu vous faire perdre courage, vous ont au contraire renforcé.
Tous les jours la vie nous présente des problèmes à résoudre et nous devons nous y efforcer en cherchant les solutions en nous-mêmes. Ceux qui se contentent de contourner les problèmes ou de les fuir, la vie les rattrapera plus loin et ils auront de plus en plus de peine à affronter les difficultés, car ils n’auront pas appris au fur et à mesure la leçon du jour.
Vous souhaitez qu’on vous révèle une méthode qui vous donnerait la possibilité de résoudre tous les problèmes, d’affronter toutes les situations, comme une clé qui ouvre toutes les portes ? Mais voilà qu’une telle méthode n’existe pas.
Il ne sert donc à rien de lutter contre le mal en pensant qu’on pourra un jour l’anéantir. Il faut seulement apprendre comment utiliser les forces du mal (les difficultés et les épreuves) pour les transformer en énergies constructives.
Parce que les conséquences de leurs façons de penser et d’agir ne sont pas immédiates, les humains discernent rarement ce qui a causé leurs malheurs.
Celui qui ne se révolte pas contre les difficultés et les épreuves, mais au contraire les accepte en s’efforçant de les comprendre et d’en tirer des leçons, celui-là libère les puissances de son âme et de son esprit. Après un certain temps, il se rend compte que ces épreuves ont produit quelque chose de magnifique en lui.
Parce qu’on les a déçues, on leur a fait du mal, combien de personnes décident de fermer définitivement leur cœur aux autres ! Eh bien, voilà la plus mauvaise décision ! Quoi que vous ayez à souffrir, ne cessez jamais d’aimer. Car l’amour en vous est une source, et si vous décidez de l’empêcher de couler, c’est d’abord vous qui allez vous dessécher.
Beaucoup d’épreuves de la vie sont plus imaginaires que réelles.
L’inquiétude, l’agitation créent les plus mauvaises conditions pour l’activité de la pensée. C’est pourquoi, lorsque vous avez un problème important à résoudre, commencez par vous apaiser. Faites le silence en vous et essayez de vous élever le plus haut possible, car c’est en haut que se trouve la lumière. Lorsque vous sentez que vous avez réussi à atteindre une sorte de sommet, posez la question qui vous préoccupe et attendez.
Que les choses soient claires : un enseignement spirituel vous donne des connaissances, des méthodes, il vous découvre des horizons insoupçonnés, mais il ne vous met pas à l’abri des épreuves.
Ne vous imaginez pas que le Ciel, émerveillé de vous voir devenu membre d’une Église ou de quelque mouvement spirituel, va venir vous faciliter l’existence et vous épargner les épreuves...
L’équilibre...
De temps à autre, au cours de la journée, pensez à jeter un regard en vous-même. Et si vous constatez une nervosité, une fébrilité, arrêtez-vous tout de suite, sinon cet état va se prolonger indéfiniment et se refléter négativement sur tout ce que vous ferez. Une fois que vous vous êtes arrêté, concentrez-vous quelques secondes pour vous apaiser.
Vous donnez encore trop de place à la théorie et pas assez à la mise en pratique. Vous devez enfin vous décider à appliquer les vérités de la Science initiatique.
Les gens qui veulent devenir des chefs, des présidents, des champions de ceci ou de cela, sont obligés de dépasser certaines limites, alors évidemment ils perdent leur santé et leur équilibre.
Quand on ne veut rien voir de la réalité autour de soi, quand on refuse de tenir compte de tous les éléments d’une situation, on ne peut qu’échouer. La détermination est une chose, et l’obstination en est une autre.
L’être humain ne doit pas non plus s’abandonner complètement à l’attraction du monde supérieur. Il a pour mission de travailler sur la terre avec les moyens du Ciel, et, pour cela, trouver comment maintenir l’équilibre entre la terre et le Ciel, la matière et l’esprit.
La vie est une corde raide, et si on ne sait pas ajouter un peu quelque chose ici, enlever un peu là, pour maintenir en équilibre les deux plateaux du coeur et de l’intellect, si on néglige un côté au profit de l’autre, on introduit le déséquilibre, et cela se manifeste ou par des pensées ténébreuses, ou par des sentiments hostiles, ou par une activité destructrice, ou encore par la maladie. Chaque minute nous devons penser à équilibrer les deux plateaux de notre balance intérieure...
Influence...
Personne n’a le droit d’influencer négativement les autres en leur mettant des limites, en leur disant qu’ils n’arriveront jamais à réaliser leurs bons projets. Il faut toujours encourager les êtres à travailler, à faire des efforts.
C’est à vous de projeter toujours plus de lumière et d’amour, d’embaumer de vos émanations l’atmosphère autour de vous.
Si vous ne possédez pas vous-même les qualités que vous voulez éveiller chez elles, quoi que vous fassiez, vous n’arriverez pas à les influencer.
Laissez tout le monde tranquille, occupez-vous seulement de vous améliorer vous-même. Seul votre exemple montrera aux autres qu’ils se trompent ou qu’ils se conduisent mal. Oui, votre exemple. C’est en travaillant sur soi-même que l’on travaille sur les autres ; ils s’aperçoivent que vous possédez des qualités qu’ils ne possèdent pas et, parce qu’ils désirent posséder eux-mêmes ces qualités, ils sont poussés à vous imiter et à s’améliorer.
Il y a beaucoup de choses à connaître avant de chercher à transformer les autres. Car si eux-mêmes n’en éprouvent pas le besoin, s’ils n’ont pas compris l’importance d’une philosophie et d’une discipline spirituelles, il n’y a rien à faire, il faut les laisser. Leur attitude prouve seulement qu’ils sont très jeunes encore et qu’ils ont besoin d’expériences, de leçons.
Ne croyez pas qu’il est si facile d’aller se mêler des faiblesses des humains ; il faut des années et des années travailler sur soi-même avant d’en être capable.
L’évolution de chacun contribue à l’évolution de tous. Plus vous avancez, plus vous entraînez les autres avec vous.
S’il vous arrive de rencontrer quelqu’un qui vous communique le goût de vivre et de faire le bien, si après avoir parlé avec lui ou l’avoir seulement écouté, vous vous sentez plein de courage et d’espoir, sachez que cela est infiniment plus précieux que si vous aviez acquis n’importe quel savoir intellectuel, car celui-ci, trop souvent, vous dessèche et vous épuise.
Se promener avec ses soucis, ses chagrins inscrits sur le visage est un manque d’amour, c’est un fardeau que l’on place sur les épaules des autres. Vous trouvez que le monde n’est pas assez triste ? Pourquoi lui ajouter votre propre tristesse.
Et l’évolution d’un être se mesure aussi à sa capacité de tenir compte des autres en s’efforçant d’avoir sur eux une influence bénéfique.
Au nom de la liberté, de leur liberté, combien de gens déclarent qu’ils n’acceptent aucune influence ! Mais ce dont ces ignorants ne se doutent pas, c’est que l’influence est une loi de la vie : tout ce qu’ils mangent, respirent, touchent, goûtent, écoutent, regardent, lisent, ne cesse de les influencer. Et souvent, s’ils peuvent se croire tellement libres, c’est tout simplement qu’ils ne savent pas sous quelles influences ils agissent.
Vous voulez faire naître de bonnes choses chez les êtres ? Manifestez-leur votre confiance. Oui, en faisant confiance à quelqu’un, vous l’encouragez dans la voie du bien, car vous éveillez en lui quelque chose qui n’avait peut-être pas eu jusque-là l’occasion de se manifester.
Parmi ceux à qui vous ferez confiance, il s’en trouvera toujours quelques-uns pour vous décevoir. Mais dites-vous que tout n’est pas perdu, car cette confiance que vous leur avez faite portera ses fruits plus tard.
Tant que vous vivez sans système, sans idéal et sans guide, vous êtes balloté à droite et à gauche, à la merci de toutes les circonstances.
L’harmonie et la sérénité...
L’harmonie est à la base de tous les succès.
Quand on n’est pas harmonieux, quand on est agité, crispé, ou irrité, on a beau insister pour avoir au moins une qualité, rien à faire : tout ce que l’on a de mauvais en soi est là pour mordre, pour piquer, pour frapper, pour désagréger.
Être en bonne harmonie avec soi-même, c’est contribuer à une meilleure harmonie dans le monde entier. Car si vous tenez vraiment à votre perfectionnement, à votre épanouissement, à votre salut définitif, vous devez travailler sur l’harmonie, c’est-à-dire harmoniser votre être avec toutes les forces de l’univers.
On se demande parfois d’où vient cette expression de sérénité qui caractérise les traits de certains sages. Tout simplement, de ce qu’ils sont parvenus à vaincre la peur de perdre quoi que ce soit.
Chaque jour, consacrez au moins quelques minutes à introduire en vous l’harmonie. Fermez les yeux en vous efforçant de dégager votre pensée des soucis quotidiens.
L’harmonie est la base du bien-être, et si l’on ne vit pas dans l’harmonie, on ne peut pas se sentir bien, même si aucun événement particulier n’est venu nous troubler.
L’harmonie est la clé qui vous ouvre les portes de la région du silence : harmonie dans le plan physique, harmonie dans les sentiments, harmonie dans les pensées.
Comme on ne peut donner aux autres que ce qu’on possède déjà soi-même, cherchez d’abord à créer en vous l’harmonie et la lumière puis, quand vous sentez que vous avez réussi à rendre cette harmonie et cette lumière réelles en vous, projetez-les dans l’espace.
Au lieu de vous arrêter sur ce qui vous manque, apprenez à vous réjouir pour toutes les inépuisables richesses de la vie qui vous sont offertes et vous deviendrez vous-même plus vivant.
Faites cette expérience : pendant au moins une semaine essayez, en toute occasion, de vous conduire avec maîtrise, sagesse, bonté, générosité. Après ces quelques jours, vous sentirez que vous avez acquis la possibilité d’affronter l’existence dans de meilleures conditions. Dès que vous arrivez à améliorer votre comportement, vous êtes habité par une force nouvelle qui soutient.
L’harmonie est le plus grand de tous les biens...
Le matérialisme...
Il faut peu de chose pour assurer la vie matérielle. Et pourtant, les humains sont tellement occupés à se créer de nouveaux besoins qu’il ne leur reste plus de temps pour penser à leur vie intérieure.
Il suffit de très peu de biens matériels pour assurer son existence et trouver le bonheur, mais à condition de comprendre qu’il y a un travail à faire pour orienter ses besoins vers le monde psychique et, au-delà, vers le monde spirituel où les possibilités sont infinies.
Même si de nos jours la réussite sociale et matérielle apparaît de plus en plus comme la seule garantie de sécurité, ce n’est surtout pas cela que vous devez mettre à la première place. Un jour ou l’autre, vous serez obligé d’admettre que cette sécurité était une illusion et qu’en la recherchant à tout prix vous avez perdu beaucoup de temps et d’énergies.
Tous ceux qui ne pensent qu’à augmenter leur compte en banque, leur influence sociale, leur pouvoir sur les autres, ne font en réalité que se limiter intérieurement.
Il faut sortir de soi-même et cesser de raisonner comme tous ceux qui ne cherchent qu’à asservir les forces de la nature à leur profit, et qui, de toute façon, n’en sont pas plus heureux pour cela. Même quand ils y réussissent, même quand ils ont tout, le confort, la facilité, les richesses, l’opulence, ils ne deviennent pas plus heureux, au contraire, la crainte, l’angoisse, les tourments, les souffrances sont toujours là, et leur état ne fait qu’empirer.
Ceux qui refusent de prendre en considération ces besoins de leur âme, éprouveront toujours au fond d’eux-mêmes une sorte d’insatisfaction. Même avec la fortune et au milieu des honneurs, des succès, de la gloire, ils auront toujours la sensation qu’il leur manque quelque chose.
Le jour où vous prendrez conscience que tout ce dont vous avez besoin est déjà en votre possession, vous découvrirez combien vous êtes riche.
Quand on voit des gens descendre de plus en plus vers leurs racines, c’est-à-dire donner la première place aux instincts, aux convoitises, on peut dire qu’ils marchent vers l’hiver, spirituellement parlant. Et au fur et à mesure qu’ils deviennent plus obscurs, moins vivants, leur entourage commence à s’écarter d’eux. Mais comme ils sont les derniers à comprendre pourquoi, ils ne font rien pour réagir, ils se contentent de se plaindre.
Vous pouvez proposer au cœur toutes les richesses, tous les pouvoirs et même tous les secrets de l’univers, il vous dira : « Non, ce n’est pas ce qu’il me faut, donnez-moi l’amour, je veux être aimé, mais surtout je veux aimer ! »
Mieux aimer...
Combien aiment de n’importe quelle façon, n’importe qui, n’importe quand et ensuite disent que l’amour apporte tous les malheurs.
Il ne suffit pas d’aimer les êtres, vous devez vous demander comment vous les aimez.
Chacun de vous doit résoudre le problème comment se comporter envers les autres, et non pas comment les autres se comportent envers lui.
Quand vous commencerez à comprendre vraiment, avec tout votre être, ce que c’est de vivre avec amour, votre existence entière sera transformée. L’amour jaillira en vous sans arrêt.
N’attendez pas que ce soient les autres qui vous apportent la vie, qui vous apportent l’amour, qui vous apportent la joie.
Pour celui qui sait le comprendre et le manifester, l’amour représente une puissance extraordinaire.
C’est en cherchant à perfectionner votre façon d’aimer que vous arriverez un jour à puiser cet amour qui est répandu partout dans l’univers.
Si vous voulez aider les êtres, sachez que l’amour ne suffit pas, il faut que la sagesse vienne aussi dire son mot.
Vous n’avez qu’une question à vous poser pour juger de la qualité de votre amour : est-ce que grâce à lui, l’être que vous aimez s’épanouit ?
Vous trouvez normal que les autres manifestent la sagesse, la bonté, l’honnêteté, et vous vous indignez s’ils ne le font pas… Mais vous, comment vous conduisez-vous ?
Les échanges les plus puissants, les plus bénéfiques ne sont pas nécessairement ceux que l’on fait en se rapprochant physiquement. On peut mettre beaucoup d’amour et de lumière dans un geste de la main et le regard qui l’accompagne.
La meilleure façon d’être utile aux autres, c’est de découvrir leurs qualités, leurs vertus, leurs richesses spirituelles et de se concentrer sur elles : il s’éveille alors en eux quelque chose de bon qu’ils éprouvent le besoin de développer.
Être capable d’élargir chaque jour le cercle de ses préoccupations et de ses activités, c’est cela évoluer.
Il est bien de vouloir aider les autres, mais il faut d’abord se développer soi-même, comprendre qu’on ne peut les aider qu’en fonction de ses capacités et de ses connaissances et ne pas vouloir faire ce qu’on ignore avant de l’avoir appris.
Veillez scrupuleusement aux moindres mots que vous prononcez, car chacun de ces mots laisse des traces.
Vous ne pouvez ouvrir les cœurs et les âmes qu’en répandant la lumière et la chaleur.
Savoir aimer est la chose la plus grandiose...
Le monde intérieur...
L’être humain n’a que très peu de pouvoir sur le monde extérieur, c’est entendu, mais sur son monde intérieur il est tout-puissant.
Donner un sens à sa vie est la récompense d’un travail intérieur, patient, incessant que l’homme a entrepris de faire sur lui-même.
Seules vos réalisations intérieures peuvent vous combler, parce qu’elles seules ont des racines en vous.
On ne peut rien trouver extérieurement que l’on n’ait au préalable trouvé intérieurement, c’est une loi.
À celui qui ne voit pas d’issue à l’extérieur, il reste toujours la possibilité de chercher une issue en lui-même en travaillant sans relâche par la pensée, l’imagination, la volonté.
La souffrance donne à l’homme la possibilité de descendre en lui-même pour réfléchir.
La patience, la vraie, s’accompagne d’une sensation de force et de paix, elle suppose donc que vous ayez fait préalablement un grand travail intérieur. Il faut avoir acquis beaucoup de sagesse pour être enfin patient.
Les pensées :
À quoi cela vous servira de pouvoir aller et venir librement, si vous transportez des pensées, des sentiments et des désirs qui vous ligotent ?
Il ne suffit pas d’avoir de temps à autre un moment d’inspiration, de lumière, pour donner un sens à sa vie ; il faut aussi apprendre à faire durer ce moment afin qu’il devienne un état de conscience permanent.
Mais travaillez sur l’idée d’aimer, de faire le bien, de pardonner et d’apporter partout l’harmonie… Il arrivera un moment où cette idée deviendra si puissante qu’elle imprégnera toutes vos cellules.
La paix est un état de conscience supérieur que nous ne pouvons atteindre qu’en travaillant à rendre nos pensées et nos sentiments plus désintéressés et plus généreux.
Celui qui a passé des années à entretenir des pensées et des sentiments désordonnés ne pourra pas tout redresser en quelques jours. Il devra travailler pendant très longtemps aussi avant d’obtenir des résultats.
La sagesse...
Devenir riche avant d’être sage, c’est la meilleure façon de se faire haïr des autres.
Imaginez que vous traciez un sillon et que dans ce sillon vous fassiez couler de l’eau. Ce sillon, c’est la sagesse qui vous indique la bonne direction, le chemin à suivre ; et l’eau, c’est l’amour qui vous soutient tout au long de ce chemin.
Il faut apprendre à harmoniser les deux courants en soi-même : savoir quand il est souhaitable de manifester l’amour et quand la sagesse.
Dans la sagesse, la vraie sagesse, il y a aussi de l’amour ; le cœur et l’intellect travaillent ensemble.
Une intelligence qui n’arrive pas à comprendre que l’amour surpasse toutes choses, que tout doit être pour l’amour, avec l’amour à cause de l’amour, ce n’est pas encore une intelligence.
Pour agir chaque jour correctement, il est important de surveiller la place que l’on accorde au sentiment et celle que l’on accorde à la pensée. Observez-vous ; dans combien de cas ce sont les sentiments, les passions, les instincts qui commandent, et la pensée reste en retrait, elle laisse faire ; ou bien, si elle intervient, c’est pour fournir aux passions les moyens d’arriver à leurs fins. Eh bien, cela s’appelle vivre dans l’anarchie.
Le silence...
Combien de fois les gens parlent sans réfléchir, sans peser leurs mots ! Ils ressemblent aux enfants qui s’amusent avec des allumettes : ils mettent le feu sur leur passage. Ensuite, ils auront beau s’excuser : « Oh, je ne voulais pas dire ça, je regrette », c’est trop tard, bientôt on ne voit plus que des tas de cendres.
Le bruit comme le silence sont des langages. Le silence peut exprimer l’arrêt de tout mouvement, l’absence de vie, mais il est aussi le langage de la perfection. Quant au bruit, il est l’expression de la vie, mais cette vie est souvent désordonnée et elle a besoin d’être maîtrisée, élaborée.
Seul celui qui, grâce à la connaissance des vérités spirituelles, a su mettre de l’ordre en lui-même, réalise le vrai silence.
Le silence est la condition absolue pour pouvoir entendre la véritable parole, les véritables révélations. Dans le silence vous sentez peu à peu des messages du monde spirituel vous parvenir, une voix qui cherche à vous prévenir, vous conseiller, vous diriger, vous protéger.
La vie spirituelle nécessite la plus grande humilité. Il faut travailler, c’est tout, en gardant le silence sur ce que l’on cherche à réaliser et encore plus sur ce que l’on est arrivé à réaliser.
L’homme n’est jamais suffisamment conscient des dégâts qu’il peut faire par la parole. Si on devait chercher l’origine des malentendus, des discordes, des conflits entre les humains, on constaterait que, dans la majorité des cas, elle se trouve dans la parole : quelqu’un a parlé à tort et à travers, sans but déterminé, pour le plaisir de parler.
Le silence intérieur est un état de conscience au sein duquel quelque chose de mystérieux, de profond, commence à se révéler.
Le silence est l’expression de la paix, de l’harmonie, de la perfection, et il apporte les meilleures conditions pour l’activité psychique et spirituelle.
L’idéal de vie...
Il faut commencer par former quelque chose d’idéal dans le monde de l’esprit, car ensuite cette perfection descend peu à peu dans la matière psychique de l’homme pour s’y concrétiser.
En réalité toute activité peut être bénéfique, mais à condition d’être bien accroché à un haut idéal.
Vous ne trouverez le sens de la vie qu’en vous mettant au service d’un idéal sublime.
Celui qui ne cherche pas à nourrir en lui un idéal spirituel est incapable de mobiliser et orienter ses énergies dans la bonne direction, et toute sa vie va se dérouler dans le désordre.
Celui qui est réellement porté par un haut idéal ne se décourage jamais. La seule présence en lui de ce haut idéal qui le nourrit et qui le guide, le rend heureux. Il sait, il sent qu’il marche sur le bon chemin, que rien jamais n’entravera sa progression et cela lui suffit même si, sur ce chemin, il lui arrive de faire des faux pas, ce qui est inévitable.
Vouloir gagner beaucoup d’argent n’est pas mauvais, mais tout dépend de votre but, de votre idéal, de ce que vous voulez réaliser dans votre vie.
Si vous travaillez pour une idée, même si on ne vous dit pas merci, même si on ne reconnaît pas ce que vous faites, vous vous sentirez toujours dans la plénitude.
L’idéal est ce qui compte le plus chez un artiste, parce que c’est toujours l’idéal qui se reflète dans une œuvre. Même dans une œuvre imparfaite, tous ceux qui ont un haut idéal introduisent nécessairement quelque chose de bon et de beau.
Nous devons être unis par notre idéal.
Pourquoi demander quelque chose qui pourra se réaliser en quelques mois, en quelques années ? Mettez-vous à la recherche de ce qui est le plus lointain et le plus irréalisable ; la perfection, l’immensité, l’éternité, et en chemin vous trouverez tout le reste ; la connaissance, la richesse, la puissance, l’amour. .. Vous les aurez sans même les demander...
Se transformer...
L’être humain est venu sur la terre pour faire un travail, et d’abord un travail sur lui-même, afin de se dépasser, de se surpasser.
L’ambiance dans laquelle vivent les êtres contribue beaucoup à faire ressortir leurs bons ou leurs mauvais côtés.
Le ciel semble souvent nous brimer en nous imposant des limites, des contraintes, c’est pour éveiller en nous la volonté de vaincre et de nous libérer.
L’espérance n’est pas une vague aspiration à une existence plus facile, plus agréable, mais une sagesse qui sait utiliser le passé et le présent pour se projeter dans l’avenir et agir sur lui.
Il n’y a rien de plus nocif pour la vie spirituelle que de ne pas voir clair en soi.
La transformation des êtres n’est possible que par un travail quotidien. Si quelqu’un vous dit : « Prenez cette formule, ces pentacles, ces procédés magiques, ils vous sauveront immédiatement », ce sont des mensonges d’une créature qui a intérêt à vous tromper.
La souffrance...
Ne vous faites pas d’illusion, jamais la vie ne se conformera à vos désirs et à vos besoins ; c’est à vous d’adopter la bonne attitude qui vous permettra de trouver la solution à vos difficultés, les remèdes à vos souffrances.
Rie n’arrive pour rien, tout a un sens, mais c’est à vous de le trouver. Au moment où vous éprouvez une souffrance de quelque nature que ce soit, que votre pensée ne reste pas fixée sur elle, ligotée à elle !
La souffrance est pénible, évidemment, et il est normal que nous cherchions à l’éviter. Mais si nous ne souffrions pas, nous ne prendrions jamais nous-mêmes la décision de nous transformer. Et comme de toute façon il est impossible d’échapper à la souffrance, au lieu de nous révolter contre elle, nous devons comprendre son utilité, car elle est un feu qui brûle les impuretés.
Une des propriétés de la souffrance est d’éveiller dans l’être humain des qualités qui n’apparaîtraient jamais dans d’autres conditions… Il n’est évidemment pas question ici de certaines douleurs insupportables qui nécessitent la prise de médicaments, mais de ces malaises qui apparaissent si fréquemment dans la vie quotidienne.
La meilleure médecine est de placer les êtres dans des conditions qui renforcent les systèmes de défense de leur organisme, c’est-à-dire, tout simplement, qui renforcent la vie en eux.
Ce sont les expériences, et surtout les expériences malheureuses, qui instruisent les humains. Pas un n’est épargné. Alors, voilà pour chacun le vrai travail ; s’arrêter sur chaque expérience de la vie quotidienne et en tirer des leçons, afin de pouvoir aller toujours plus loin dans la voie de la sagesse, de l’équilibre, de la paix.
Aimer les êtres, c’est comprendre leurs difficultés et agir avec délicatesse afin d’alléger leurs souffrances.
La vérité...
Chaque vérité est comme une graine que l’on sème et, à partir de cette graine, c’est tout un arbre qui va commencer à croître.
Tous les efforts que vous faites pour améliorer votre vie physique, matérielle, ne vous rendront pas tellement heureux si vous ne vous efforcez pas, d’abord, de connaître et d’accepter les vérités qui amélioreront votre vie intérieure.
Pour découvrir la vérité, il faut chercher au-delà des apparences.
Ce que nous appelons la vérité est toujours notre vérité. C’est pourquoi il existe une vérité vivante, riche, pour celui qui est capable de sentir les choses au-delà des apparences, et une vérité pauvre pour celui qui ne sent rien.
La seule liberté qu’il vaut la peine de conquérir est la liberté intérieure : c’est elle qui vous permettra de découvrir les vérités essentielles dont vous avez besoin pour vous orienter et être soutenu dans la vie.
Celui qui est dans le vrai se distingue par toutes sortes de qualités, mais surtout par sa bonté, sa noblesse, son désintéressement.
Les vérités spirituelles enrichissent seulement celui qui a une intelligence pour comprendre l’usage qu’il doit en faire, un cœur pour les aimer et souhaiter les vivifier en lui, et par-dessus tout une volonté, une ténacité pour persévérer dans le travail. Aux autres elles n’apportent rien ; elles sont même dangereuses pour eux.
L’amour et la sagesse s’unissent pour donner naissance à la vérité.
Celui qui veut réussir dans la vie doit posséder certaines capacités et bien travailler. Mais cela ne suffit pas encore. Pour savoir quelle direction prendre, avec qui s’associer, etc., il doit aussi avoir du discernement. Et comment acquérir le discernement ? En étant désintéressé. Oui, car le désintéressement donne à l’homme la faculté d’y voir clair.
La vie...
La vie telle que chacun la voit est en grande partie le reflet de ce qu’il est lui-même.
Ne gâchez pas votre vie, ne la gâchez pour rien au monde, car rien, comme valeur, ne peut se comparer à la vie.
Les événements de la vie quotidienne nous inspirent des sentiments, des émotions qu’il faut apprendre à considérer comme une matière sur laquelle nous pouvons travailler.
Votre vie n’est pas tellement difficile à cause de malheurs et de catastrophes (qui n’arrivent que rarement d’ailleurs). Elle est difficile parce que vous vous faites des montagnes avec des riens.
Cette vie que nous avons reçue, il dépend de nous de la renforcer, de la rendre plus belle, plus subtile, plus spirituelle. La vie a une infinité de degrés. Celui qui reste dans les degrés inférieurs ne peut entrer en communication qu’avec les réalités qui sont à son niveau.
L’essentiel, c’est la vie, et il faut donc la protéger, la purifier, la sanctifier, éliminer ce qui l’entrave ou la bloque, parce qu’ensuite grâce à elle on obtient la santé, la force, la beauté, la puissance l’intelligence.L’art véritable, c’est de faire de son existence et de son être entier une œuvre d’art... Omraam Mikhaël Aïvanhov
Gratitude infinie pour l'enseignement riche et précieux du Maître disponible pour l'humanité entière Omraam Mikhaël Aïvanhov
Source...Pour trouver tous les livres de Omraam Mikhaël Aïvanhov...http://www.prosveta.fr
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Publié par Cristalyne 06 Août 2018
moins des êtres humains.