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***L'Intelligence De L'Âme***

L’intelligence pour nous c’est donc la somme du mental abstrait et du mental concret. Un être qui est largement développé sur le plan mental concret n’est pas pour nous un être intelligent, c’est un être intellectuel, bien sûr mais il n’est pas intelligent, il n’est pas dépositaire de l’intelligence, il ne sera pas capable d’agir avec intelligence.Cependant, dès que le mental abstrait, dès que l’intuitif commence à bouger en lui, il y a immédiatement installation de l’intelligence et pour nous, en fait, l’être commence à vivre. C’est à ce moment-là que l’on peut dire et affirmer que l’homme est vivant. Avant il ne l’est pas, il est complètement mort et pas simplement au sens spirituel, mais dans tous les sens possibles et imaginables. Il est mort car il n’est pas capable de soupçonner quoi que ce soit à propos de l’envergure de la vie, de la beauté de la vie, de l’espace, des autres étoiles, de l’amour ou quoi que ce soit d’autre.

 

C’est un être très petit qui ne pense qu’à son petit univers et qui ne prend même pas la peine d’essayer de se demander ce que peuvent représenter les milliards de milliards de kilomètres qui séparent la terre du soleil par exemple. Il se sent recouvert par le manteau du ciel et pour lui, le monde s’arrête là entre la terre et le ciel. Ça, c’est la vision que donne l’intellect.Dés que l’on commence à s’intéresser à une autre dimension, même si elle ne paraît que spatiale, c’est le signe que le mental abstrait a commencé à fonctionner et que la naissance est en train petit à petit d’avoir lieu. Autrement dit, un homme n’est vivant que lorsqu’il arrive à abstraire, à intelligencer les grands arcanes, mais non pas avec l’intellect, mais avec la substance de l’intelligence, et c’est de cela que je voudrais vous parler aujourd’hui.

Si vous repartez sans avoir compris, j’aurai parlé pour ne rien dire et les frères savent que j’ai horreur de parler pour ne rien dire. Déjà que parler ne signifie pas grand-chose, si en plus c’est pour rien...Dans cette prise de conscience je vais vous demander toute votre collaboration, car je ne vais pas seulement essayer de faire un beau discours, je me moque des beaux discours. Si vous savez à quel point il m’a fallu que je m’entraîne pour arriver à manipuler la substance de la pensée des hommes pour arriver un jour à concrétiser des paroles. Ce n’est pas si facile que ça. Faire le tri dans toutes les substances et les images de l’esprit humain, arriver à ordonner les idées qui sont comme des poissons qui s’enfuient, arriver à les tenir, à les construire pour qu’en suite ils soient projetés en tant que paroles, c’est tout un travail. Donc je vous demande toute votre collaboration, et pour qu’elle ait lieu, essayez d’ouvrir pleinement votre cœur.

Qu’est-ce que la substance de l’intelligence, l’intelligence de l’âme ?

Celui qui veut véritablement travailler à son évolution, au bien commun, ou s’avancer vers l’initiation, il doit absolument comprendre ce qu’est l’intelligence de l’âme, car il lui faudra compter sur cette intelligence. Lorsque je dis intelligence de l’âme, il ne faut pas imaginer avec caricature que l’âme a un cerveau, que l’âme pense, que l’âme tire des conclusions et qu’elle envoie ses conclusions dans le cerveau physique de l’individu.
Pour comprendre que l’âme a une intelligence, il faut se souvenir de ce qu’est l’essence de l’homme, se souvenir que l’homme est une conscience, que tout est conscience dans l’univers, dans l’infini. Tout est conscience.

Cette conscience est en état de contemplation constante de ce qu’elle est elle-même. C’est-à-dire qu’elle se connaît parfaitement et c’est du fait qu’elle a cette connaissance parfaite d’elle-même, que la conscience a tous les pouvoirs, et qu’elle peut par là même développer ce que l’on pourrait appeler tous les univers, toutes les alchimies et tous les effets possibles et imaginables dans le matériel.

Le pouvoir ne vient donc pas du pouvoir lui-même tel qu’il est imaginé par les hommes, c’est-à-dire une énergie extraordinaire, dans laquelle on peut puiser ou un beau jour qu’on incarne parfaitement. Le pouvoir n’est donc pas une énergie, le pouvoir est avant, tout tel que nous nous l’entendons en tout cas, un état de conscience. Grâce à l’état de conscience qui est ainsi développé, contemplé, l’homme a par là même accès à tout ce que contient en fait cette conscience.

Autrement dit, nous faisons une différence majeure entre la manipulation des énergies en provenance du royaume terrestre et les émanations de la conscience.
Les manipulations en provenance du royaume physique semblent être le plus grand des pouvoirs, parce que l’on peut faire des choses extraordinaires, on peut matérialiser des fleurs, des cendres, une horde de chiens qui va attaquer l’ennemi, et l’on pourrait comme cela attaquer toutes les nations sans pour cela avoir besoin de créer des armes nucléaires.
On peut faire absolument tout avec les énergies qui proviennent du royaume physique. Cependant, ce n’est pas le pouvoir, et je vais le démontrer.
Tout simplement si l’on met en présence le magicien qui est capable de créer ces hordes sauvages et l’initié qui connaît le fond de son âme, imaginons qu’ils soient en conflit, le magicien pourra créer toutes les hordes de lions qu’il veut, la horde de lions sera immédiatement désagrégée par le regard de l’initié.

Quel est donc le plus grand pouvoir ?

Forcement celui de l’initié, celui de la réalité. C’est pour cela que la horde de chiens ne pourra pas tenir sa vraisemblance dans le conflit, parce que cette horde est une illusion, même si elle paraît très réelle aux yeux du profane, elle est une illusion. Et lorsqu’une illusion se dresse en face de la réalité, la réalité dissout l’illusion. C’est aussi simple que cela.

Le véritable pouvoir donc, c’est tout simplement le rayonnement de la réalité. C’est ce qui fait qu’un homme va pouvoir passer de la mort à la vie, simplement parce que l’initié va effleurer son front. Passer de la mort à la vie, cela vous le pouvez, même si vous êtes seul, en développant l’intelligence de l’âme, donc je reviens au sujet.

Qu’est-ce que l’intelligence de l’âme ?

L’intelligence de l’âme, c’est le regard de la conscience tournée sur elle-même.
Avoir un regard intériorisé et méditatif, là, est tout le problème pour l’homme. Parce ce que l’homme tourne son regard vers le monde, vers ses ongles s’ils sont bien peints, si le rouge est préférable au rose. L’homme tourne son regard vers son pantalon, sa robe, mes hanches ressortent-elles suffisamment, est-ce que mes dents sont bien blanches. L’homme est tout tourné vers l’extérieur lorsqu’il se dit, « je vais devenir un directeur puissant, je vais rentrer dans tel établissement et d’ici peu j’y ferai ma loi ». L’homme est tout tourné vers l’extérieur chaque fois qu’il regarde avec trop de profondeur ces choses en mouvement.

Je ne me moque pas de la femme qui s’interroge à propos de la minceur de sa taille, je ne me moque pas non plus de l’homme qui s’interroge à propos du pouvoir de sa position sociale, je me moque simplement du fait que, si la femme autant que l’homme, poussent leur regard trop profondément dans cette chose, la conscience, qui est pure lumière et pure liberté, va devenir active et sans cesse va devoir réfléchir sur le sujet de la minceur de la taille ou de la puissance sociale, ce sera son objet de méditation. Ce qui fait qu’en peu de temps l’on retrouve une conscience qui était toute divine, avoir des obsessions très triviales, car se sont des obsessions.

Ces attitudes-là, ne sont pas des perversions de l’esprit qui a involué, ces attitudes-là ne sont pas non plus les conclusions ou les justes conséquences d’un individu qui est trop pris dans l’incarnation et dans l’état de profane, ces attitudes-là sont simplement des obsessions, et ces obsessions-là il faut les combattre, il faut les détruire.

Je ne vous propose pas, dès demain, pour vous prouver que vous ne vous souciez plus de la minceur de votre taille que vous preniez dix kilos et d’être bedonnant. Cela ne sert à rien ce genre de témoignage. Je vous propose qu’au moment où vous tirez sur votre ceinture pour être très élégante, que vous soyez complètement détachée du phénomène et qu’il n’y ait plus que la recherche d’une beauté spirituelle.

Cette beauté spirituelle peut être marquée dans le corps. Donc le disciple ne doit  subir les moqueries lorsqu’il va par exemple continuer à vouloir embellir son corps et sa tenue. Il faut qu’il se rende beau. Un être qui n’essaie pas de se rendre beau est un être qui a de nombreux problèmes. Un être qui s’habille n’importe comment, qui se tient n’importe comment, se coiffe n’importe comment, est un être très malade à l’intérieurement. C’est pour cela qu’il est malheureux et qu’il continue à s’habiller n’importe comment, à être négligé dans tous les sens du terme, car autant que tu négliges ta tenue, saches que tu négliges ton esprit.

De la même façon qu’un homme qui est équilibré va entretenir la toiture de sa maison, le jardin de sa maison, tandis que s’il n’est pas équilibré, il va se moquer que le vent emporte les tuiles et que les rats ou toutes sortes d’animaux envahissent le potager.

L’équilibre intérieur, la beauté intérieure, cherchera donc toujours à se refléter dans une beauté extérieure, mais il faut que ce soit motivé par une beauté intérieure. C’est pourquoi, il est inutile notamment pour les filles, c’est à elles que je m’adresse plus précisément, car se sont surtout les filles qui ont à négocier avec le concept de la beauté, les hommes négocient plutôt avec le concept de la puissance, c’est pourquoi pour une fille, il est absolument inutile de cultiver sa beauté extérieure tant qu’il n’y a pas l’équilibre à l’intérieur. Un jour ou l’autre son pouvoir attractif tombera complètement.

C’est comme cela que vous pouvez comprendre pourquoi les grandes stars du cinéma, de votre cinéma, car il s’agit bien du vôtre, malgré toute la beauté, malgré tous les délices physiques qu’elles sont capables de démontrer, pourquoi ces femmes-là ont des vies très malheureuses, des vies amoureuses pratiquement inexistantes, pourquoi certaines d’entre elles, sont mêmes battues, comme de vulgaires femmes de ménage, des femmes de harem quelconques. Cela existe pour ces femmes-là, tout simplement parce qu’il existe un pouvoir supérieur à celui de l’allure et qui complète le pouvoir de l’allure, c’est le pouvoir de l’équilibre, le pouvoir de la beauté intérieure.

J’ai fait ce petit détour pour donc vous expliquer que, je vous engage tout autant qu’avant, à soigner votre corps, à soigner vos attitudes, à soigner votre langage, à soigner votre chevelure, à même pratiquer un peu de maquillage, pourquoi pas. C’est joli de faire un peu la fête.

Cependant pour que le vêtement, le maquillage, la coiffure ne soient pas un piège, une prison pour la conscience, il faut que vous fassiez cela depuis votre âme, et non plus depuis votre psychologie, votre souci de plaire, d’être accepté, et donc plus loin d’être aimé et de ravager les cœurs.

Quelqu’un qui veut ravager les cœurs est un être très malheureux. Quelqu’un qui est à ce point à la recherche de l’amour, prouve par là même qu’il y a longtemps, quand lui-même, il s’est séparé du concept de l’amour, et c’est pourquoi cet individu cherche l’amour si puissamment à l’extérieur. Dites-vous bien que, autant qu’à l’intérieur, vous êtes séparés du concept de l’amour, à l’extérieur vous allez vous précipiter pour le retrouver.

Si au contraire vous commencer à vous intérioriser pour découvrir la fontaine d’amour qui est en vous, d’autant vous allez vous détacher de l’extérieur, vous détachez de l’aventure amoureuse, vous détachez de la douleur que vous provoque le manque d’attention des amis, de la famille, de vos enfants.

Vous aimez vos enfants parce qu’en fait vous voulez que vos enfants vous aiment. La plupart des parents n’ont pas compris cela, et c’est pour cela qu’ils deviennent insupportables et qu’un jour les enfants sont obligés de les abandonner, et qu’un jour les enfants finissent même par les haïr, tellement ces parents-là sont des prisons.

Vous aimez vos enfants d’abord parce que vous voulez qu’ils vous aiment.

Autrement dit, dans une main qui est tendue, il y a toujours bien sûr l’idée que l’on souhaite qu’elle se remplisse. Elle n’est pas tendue pour aller vers l’autre et prendre l’autre, aimer l’autre, elle est tendue pour recevoir de l’autre. C’est pour ça que vous êtes si dur parfois avec vos enfants. Dès que votre enfant ne colle plus, ne joue plus le jeu, dès qu’il ne correspond plus à l’image idéale que vous vous en faites, du bon élève, de l’enfant poli, de l’enfant très sage, dès qu’il ne fait plus selon ce type-là, courir le sentiment d’amour et de perfection dans le foyer, automatiquement vous vous prenez à être dur avec lui.

Pourquoi ?

Simplement parce que le genre d’amour que vous avez pour l’enfant, lorsqu’il est stimulé en fait par une quête spirituelle, qui vous dit : « cherche l’amour de Dieu, cherche l’absolu, » vous allez attendre que votre enfant soit lui-même cet absolu. Donc il devra être sage, il devra être bien portant, il devra être bon élève, parce qu’il devra être cet absolu. Mais il n’est qu’un enfant, et comme vous, il n’est qu’un être humain, qui aura des faiblesses, qui pourra être capable de méchanceté, de désintéressement, de crise de nerfs, et pour les épaules d’un enfant c’est un peu trop lourd de représenter Dieu et la quête de l’absolu. Vous ne trouvez pas ?

Donc immanquablement, les parents seront déçus et ils diront au bout d’un certain temps à leurs voisins « faites des enfants vous, vous verrez ce qu’ils vous réservent. »

Si tout va de travers, comme vous dites, entre les parents et les enfants, ce n’est pas parce que les enfants ont de drôles de personnalités, ce n’est pas parce que les nouvelles générations sont plus difficiles, ce n’est pas parce qu’elles vont noircir le monde et que l’on ne sait pas toujours quel rejeton on a mis au monde, c’est tout simplement, parce que les parents, comme tout individu sur la terre, sont des êtres humains, sont en quête de l’absolu.

La psychologie a cela de très difficile à vivre, c’est que lorsqu’elle commence à soupçonner les besoins de l’âme, de se contempler elle-même, donc de retourner à elle-même, la psychologie fait des projections. Si elle n’a pas la réponse, elle va essayer de projeter pour avoir une réponse malgré tout. Ce qui fait que l’être qui est en évolution, qui a cette ouverture inconditionnelle vers l’amour, qui a besoin d’amour, tout simplement parce qu’en fait son âme lui envoie l’impulsion qu’elle doit commencer à s’intérioriser, qu’elle doit commencer à se contempler elle-même, puisque c’est cela le jeu, l’individu qui reçoit cette impulsion ne sait pas toujours l’interpréter.

Ce qui fait qu’il va y avoir traduction dans le comportement psychologique, que ce qui était quête de l’absolu dans l’âme, va devenir aussi quête d’un absolu dans la personnalité, mais malheureusement pas du même absolu, de la même nature. Alors que cette impulsion aurait dû amener l’homme à réfléchir à propos de son essence, et commencer par là donc une intériorisation, la psychologie va chercher satisfaction de l’amour, de la puissance etc. dans le monde extérieur.

C’est là que tout commence, que tout commence pour la conscience, que tout devient difficile, problématique, que l’homme croit qu’il doit absolument se marier et que la femme croit qu’elle doit absolument tomber amoureuse, que c’est ça la vie et que hors de cela, il n’y a pas véritablement de vie. C’est là que le couple s’étant ainsi formé, pense qu’il faut absolument faire des enfants et pense que ces enfants doivent absolument être sages, etc.

Qu’est-ce que je démontre là ?

Je démontre tout simplement que, si vous étiez en train de contempler toutes vos aspirations, les aspirations qui paraîtraient quotidiennes, vous verriez noir sur blanc, écrites devant vous, quelles sont vos aspirations spirituelles.

Chaque fois que vous avez envie d’aimer quelqu’un, que votre vie vous semble un peu trop vide parce que cela fait quelques mois que plus personne n’est entré dans votre vie, chaque fois que vous sentez que vous allez partir vers quelqu’un, le premier qui sourira ou qui viendra vers vous, il faut que vous ayez à l’esprit le réflexe de penser que ce n’est pas une quête de votre cœur, ni de votre incarnation, c’est un besoin d’amour de votre âme.

Mais de quel amour ?

Le besoin d’intensifier son propre feu. Donc, la quête humaine, qui devient par déformation quête sociale, quête amoureuse, quête financière, car l’argent est très lié au 7ème rayon et au pouvoir, à l’alchimie, c’est l’argent qui mène le monde et qui fait les castes sociales, lorsque la quête humaine, tombée par incompréhension dans une quête du monde, vous pouvez voir un homme qui se trouve stimulé à gagner de l’argent alors que son âme, par exemple, le stimule à faire du rituel.

Ce sont deux choses complètement opposées, qui n’ont aucun sens, l’âme d’un côté qui demande de l’alchimie, et l’homme de l’autre, sourd comme je ne sais pas quoi, qui essaie de gagner autant d’argent qu’il peut. Ce qu’il faut comprendre pour faire le pont entre ces deux indications, c’est que l’homme essaie de comprendre ce qu’il peut comprendre de la voie de l’âme, et il comprend très très peu. Sa vision est très restreinte. Lorsqu’il se dit, « j’ai envie d’être puissant, j’ai envie d’avoir le pouvoir » déjà il se trompe sur la nature du mot pouvoir. Il regarde le monde, le monde très concret bien sûr, et il s’aperçoit que ce qui fait le pouvoir, c’est le commerce, c’est la spéculation, c’est l’argent, c’est le mot politique, alors il se lance à corps perdu dans ces activités.

Est-ce que cela veut dire que, je demande à tous ceux qui font de la finance, de la spéculation et de la politique, de laisser tomber Wall Street, de laisser tomber l’Élysée ou quoique ce soit d’autre pour devenir de grands alchimistes à l’intérieur des caves, non.

Je veux simplement démontrer ce qu’est une impulsion divine à l’origine et ce qu’il en reste au bout de l’incarnation lorsque l’homme, pas suffisamment développé, interprète cette impulsion. En comprenant toutes ces déformations à propos de tous les sujets, vous pourrez vous-mêmes mieux comprendre votre monde, comprendre pourquoi il y a des accélérations par exemple dans la finance à l’heure actuelle, pourquoi est-ce que la spéculation est menée dans ses sommets les plus hauts, les plus intenses, pourquoi maintenant.
Et quand vous aurez lu dans les livres ou quand vous aurez entendu votre ami vous dire que le 7ème rayon s’approche de plus en plus de la planète et que ce 7ème rayon c’est l’énergie de l’alchimie, alors vous aurez tout compris.
Le monde devient soudain un livre ouvert, qui vous indique tout, il n’y a plus de mystères.

Lorsque vous êtes dans la quête de l’amour, que vous souhaitez rencontrer l’amour, partager la vie avec quelqu’un, sachez reconnaître, même si cela est intense à l’intérieur de vous et que le souhait est très ardent, sachez reconnaître, que cela n’en est pas moins une attitude purement humaine, une attitude de l’incarnation.
Tandis que votre âme, elle, dans ses plans supérieurs, ne pense qu’à orienter son regard dans la contemplation de ses vertus, car l’amour est une vertu de l’âme, c’est un composant de l’âme, appelons la chose comme cela.

Donc ce qui stimule la vie de couple, c’est en fait la quête spirituelle, quand les hommes et les femmes auront compris cela, la vie de couple deviendra quelque chose de merveilleux, au lieu d’être une série de « poêles à frire et de casseroles » qui traversent la cuisine. Eh oui.

Quand le couple terrestre aura compris que chacun est en train de travailler à retrouver son androgyna, alors le couple sera quelque chose éminemment divin et chaque individu sera par là même un véritable complément de l’autre, sera un véritable couloir, une véritable rampe de lancement pour une plus grande alchimie, une plus grande évolution.

C’est ce qui donnera en même temps beaucoup plus de dimension à l’amour tout simplement humain. C’est ce qui fera que l’amour du couple sera moins égoïste et ne se passera plus simplement dans le lit, mais sera donné aussi en rayonnement sur tout le quartier. Lorsque je dis cela, n’imaginez pas que les amoureux vont ouvrir la fenêtre pour que le quartier puisse voir ce qui se passe dans le lit. Je dis tout simplement que, la richesse qui sera déclenchée par l’œuvre qui s’accomplit dans le lit, cette richesse, cette intensité de la beauté, va ensuite être une substance de rayonnement, une substance de vie lorsque le couple sera à l’extérieur. Ce qu’il vous faut cultiver c’est cette beauté.

Qu’est-ce donc que la beauté ?
La beauté ce n’est rien d’autre qu’un individu qui a fini de se faire la guerre.

Lorsque vous regardez le paysage de la conscience d’un être qui est en évolution, vous vous apercevez qu’il y a une guerre intense dans ce paysage. Il y a le complexe X qui se lève, qui remonte ses manches, pour affronter le traumatisme Y, sans compter qu’entre les deux, il y a la conscience de ce pauvre homme qui se trouve par là même boxé par le complexe, frappé par le traumatisme. Sans compter que lui-même, lorsqu’il va dans la vie, il rencontre les épreuves que lui tendent les autres hommes. Il n’est donc pas étonnant qu’au bout de quelques années de ce genre d’exercice, les hommes finissent dépressifs. Tout à fait normal.

Cette guerre intérieure c’est ce qui amène la guerre à l’extérieur, c’est ce qui fait qu’un homme devient si puissamment vil pour vouloir manifester la guerre dans le monde, car on ne manifeste dans le monde que ce que l’on crée à l’intérieur.
Donc, si la beauté et la paix retrouvées, cela veut dire que le chemin qui mène à cette beauté, c’est le chemin spirituel, le chemin de réintégration.

Pour retrouver cette paix, pour édifier cette beauté, cet équilibre, il y a l’intelligence de l’âme.

L’intelligence de l’âme c’est ce qu’on appelle aussi le 3e rayon qui est en vous. C’est un intermédiaire puissant qui va permettre à la conscience de passer du stade personnel à un stade universel. C’est ce qui va donc permettre à l’âme de sortir du petit cube de la matière pour retrouver son statut de vie universelle, car ce qui a été fait du haut pour aller en bas, peut se faire du bas pour aller en haut. Lorsqu’elle a involué, lorsqu’elle est descendue dans la matière, l’âme a emprunté ce même chemin. L’âme a dû s’individualiser, se rétrécir, se compacter, et il y avait une puissante raison à cela, je vous l’ai déjà dit, il s’agissait pour elle de raviver ses feux dans la matière, dans le compact, dans le divisé.
Lorsque cette réanimation a eu lieu, eh bien il faut gentiment prendre le chemin inverse et donc repartir à l’universalité.

Cela n’est pas si difficile, mais entre-temps, si votre regard s’arrête trop sur les vitrines du monde alors cela devient très difficile. Parce que l’on voit une âme qui veut partir en haut et une personnalité qui veut rester en bas, exactement comme une maman qui veut amener son enfant à l’école, alors que l’enfant veut rester avec ses jouets à la maison.

Que va-t-il se passer ?

Comme la mère est plus âgée et qu’elle est la mère et qu’elle a toute autorité, elle va « bâtonner » son enfant. C’est ce que le disciple appelle les épreuves, et lui fait baisser les bras lorsque cela lui arrive, s’arracher les cheveux quand les problèmes surviennent et lui fait dire, mais Dieu que t’ai-je fait pour que tu m’envoies tous ces problèmes ? Ou comment ai-je pu être assez bête pour choisir cette femme et vice versa ?

Rien n’arrive qui ne soit pas utile à la libération, même si les choses qui vous arrivent ne sont pas vos épreuves, c’est-à-dire si elles font tout simplement partie du mouvement des hommes et de la vie sur terre. Il faut cependant que vous utilisiez toutes ces occasions pour en faire des mouvements de libération, car la liberté c’est ce qui constitue le troisième aspect de la vie de l’âme.

il y a la beauté, l’intelligence, la liberté.

Est-ce que cela ne vous semble pas étrangement, ressembler à la quête humaine ? Tout le monde veut être beau, très intelligent et très libre.

Ce que l’homme veut, Dieu le veut donc lui aussi, sauf que l’homme veut ces choses sur la terre, alors que Dieu, qui est en lui, veut ces choses dans son Ciel. Le conflit vient de ce que l’homme qui veut ces choses sur la Terre empêche Dieu, qui est en lui, d’obtenir ces choses dans le Ciel.

Et c’est pour cela que sont mises au point les épreuves. C’est pour cela que des dizaines de milliers d’anges sont monopolisés, et se grattent la tête, se grattent le fin fond de l’intelligence, pour savoir comment ils vont faire un plan qui va s’appeler karma, pour tenir des dossiers ligne par ligne pour savoir lequel va s’incarner à tel moment, dans quelles circonstances, avec quel corps, dans quelle école, avec quels parents. Qu’est-ce qu’il va rencontrer comme épreuves comme problèmes à telle époque de sa vie, ou à tel autre, est-ce qu’il y aura la guerre ou l’inflation ou la paix ? C’est un plan extraordinairement compliqué, alors que tout serait si simple.

Les anges ont autre chose à faire que de dresser les plans karmiques. Pourtant c’est ce qu’ils doivent faire. Ils préféreraient beaucoup venir vous aider à l’alchimie qui est proposée, à la libération qui vous est proposée. Alors si j’étais un ange, un de ces anges, je vous dirais, c’est simple :
« Fais toute chose comme un ange le ferait. Fais toute chose avec le sourire. Fais toute chose sans vouloir les retenir. Fais toute chose sans avoir peur, fais toute chose comme un ange le fait », et tu seras plus qu’un ange. Car l’ange est celui qui vient te baiser les pieds lorsque tu es un homme accompli, il devient ton serviteur parce qu’il a ce rôle, il est le collaborateur.

Comment faire toutes ces choses ?

Pour pouvoir les faire, il faut avoir compris quelque chose de simple mais de capital. Il faut avoir compris le mot drame, et s’apercevoir que l’homme a mis du drame partout dans sa vie, comme un mauvais poète, comme un mauvais écrivain. Du drame. « Je me suis coupé le doigt, c’est un drame. Tout le monde doit regarder mon doigt, il est en sang. Je suis veuf ou divorcé, c’est mon drame. Alors que la terre s’arrête de tourner pour contempler mon drame qui est là au centre de mon nombril. Mon enfant m’a quitté ou mon enfant est un vaurien, il se drogue ou bien ma fille se prostitue, c’est ma douleur. Alors écoutez-moi tous et venez me consoler, cela m’est arrivé à moi, à moi. Et puisque cela m’est arrivé à moi, cela est donc moi ».

Ce qui fait que la mère pense très vite, qu’à travers sa fille qui se prostitue, c’est elle qui est prostituée, et c’est pour cela que la mère n’arrive pas à supporter que sa fille soit une prostituée, et c’est pour cela qu’elle redouble de violence pour essayer de l’en sortir. Mais comme elle ne l’en sort pas par amour, c’est pour cela que cela échoue. Elle essaie de l’en sortir par égoïsme, pour protéger sa propre image. Au fond d’elle-même, au fond de sa psychologie, c’est cela : je protège ma vie, celle qui vit à travers ma fille, et si ma fille est une prostituée, alors elle me prostitue, je suis moi-même déshonorée.

Et voilà encore la mauvaise habitude de la projection. Je ne te dis pas que tu dois laisser ta fille être une prostituée, je ne te dis pas ces choses, je te dis simplement, que si tu veux la sauver, n’agis pas pour toi-même, n’agis pas parce que tu as honte d’elle. Car si tu as honte d’elle, tu vas agir pour toi-même, tu seras égoïste et tu es pire qu’une prostituée, tu es pire qu’elle, car tu te prostitues vis-à-vis de chaque individu, dans la pensée, tu te vends pour être vue comme étant la meilleure, la plus propre, mais tu te vends. Tu te vends au jugement de l’autre, et pour paraître belle et propre, alors tu vas dire oui quand tu penses non, tu vas sourire quand tu voudrais mordre et c’est la plus grande des prostitutions, c’est celle de l’esprit, celle du corps est peu de chose à côté de cela.

Donc je ne te dis pas que tu dois laisser ta fille continuer à être prostituée, je dis simplement que tu n’arriveras à la sortir de cette prostitution que lorsque tu auras cessé d’avoir honte, car ta honte ce n’est que de l’égoïsme. Quand cet égoïsme t’aura quitté, tu auras véritablement envie de sauver ta fille et tu sauras à ce moment-là, comment t’y prendre. Tu commenceras par ne plus lui dire qu’elle fait mal, qu’elle est sale, qu’elle est coupable, qu’elle est une honte.

Ton regard aura complètement changé et tu la regarderas comme l’initié dont j’ai parlé tout à l’heure. Tu verras la lumière intacte qui est en elle, dont elle est ignorante, et tu verras le manteau de cette lumière s’abîmer dans la prostitution. Tu essaieras de laver ce manteau sans plus jamais culpabiliser la lumière qui est dans le manteau. C’est comme cela que tu vas gagner, c’est comme cela que tu enlèveras le besoin de la drogue à ton fils, ou que tu enlèveras d’autres défauts très vilains chez le mari ou chez la femme ou chez le voisin.

Il faut que tu commences pour avoir une action alchimique sur les autres, il faut que tu commences par ne plus juger les autres, par ne plus voir ta vie à l’intérieur de la vie des autres, déclenchant ainsi le phénomène de la honte. Il faut que tu sois déjà toi-même un entier, un homme que rien ne peut avilir, même si tu as dix filles, et que ces dix filles dix soient des prostituées. Il faudrait qu’en ayant dix filles prostituées, tu sentes que toi-même tu restes un homme propre. À ce moment-là, tu peux véritablement regarder la lumière du Christ en face, tu en es digne, et il pourra te la donner sa lumière pour pouvoir aller rechercher ces enfants qui sont avant tout les siens, pas les tiens.

Donc, lorsqu’un homme se trouve dans la vie, on s’aperçoit en fait, qu’il est à la recherche de la même chose que son âme, sauf qu’il se trompe dans le type des matériaux à utiliser. Tout le monde veut être beau, intelligent et libre, c’est exactement la même chose que cherche l’initié, il veut être beau, il cherche la beauté de l’âme, il ne se permet donc plus une mauvaise pensée, une mauvaise parole, un mauvais acte, même si de temps en temps, lorsque cela est nécessaire, il doit agir avec le tranchant de l’épée, avec le tranchant de la parole, le tranchant de la pensée.

L’initié, lui aussi, cherche l’intelligence, c’est-à-dire qu’il cherche à entrer en contact avec l’omniscience de son âme, il cherche aussi la libération, la plus grande, celle qui lui permettra de dire, définitivement adieu à la matière, à la planète, à tous les hommes.

Vous qui êtes donc dans le monde, vous cherchez la même chose que les initiés. Les initiés cherchent donc la même chose que vous, vous êtes les mêmes, comme je l’ai dit tout à l’heure, il n’y a ni initiés, ni profanes, il y a une lumière qui cherche, qui veut se retrouver, parce qu’elle est allée suffisamment en bas de l’échelle où elle devait aller et qu’il lui faut maintenant remonter l’échelle.

Dans ce schéma, il n’y a ni initiés, ni profanes, il y a un homme qui sait ce qu’il cherche et il y a un homme qui ne sait pas. Mais comme il sent qu’il doit chercher, alors il cherche. Il se dit, si je cherche, je dois trouver, mais qu’est-ce que je dois trouver ? Puisque je suis dans le monde, je dois trouver les objets du monde, et ainsi il se met à la recherche de l’argent et il trouve l’argent, il se met à la recherche de l’amour et il trouve l’amour.

Mais soudain que lui démontre le monde ?

Le monde lui démontre une loi qui lui semble inacceptable, qui ne lui semble pas divine, et c’est là que le disciple commence à envoyer des feuillets incessants de réclamations au Bon Dieu, et le disciple écrit :

Notre Père qui est aux cieux, tu m’as mis sur terre, sur terre je dois manger, pour manger je dois gagner de l’argent, pour gagner de l’argent je dois travailler, dis-moi donc pourquoi tu ne viens pas à régler le problème du chômage ?
Notre Père qui est aux cieux, tu m’as fait homme et tu as fait une femme et tu as fait l’amour, cela veut donc dire que l’homme va se rapprocher de la femme et qu’il doit pour cela trouver une femme, pourquoi est-ce que tu me laisses dans le célibat ?
Et ainsi de suite la liste s’allonge, s’allonge, s’allonge jusqu’à ce qu’un jour le disciple dit au Bon Dieu, pourquoi tu as inventé la mort ?

Ceci vient du fait que le monde offre des instruments mais ces instruments n’étant pas l’aboutissement de la quête, ces instruments sont très versatiles, alors que les instruments qui sont l’aboutissement de la quête, ceux-là sont éternels.

C’est pourquoi, l’homme qui est à la recherche de l’amour mais qui se trompe d’endroit, va chercher l’amour dans le monde, il va peut être le connaître, quinze jours, trois mois puis très vite c’est le divorce, où bien la cessation de la passion ou bien voir certaines fois la mort de l’être aimé.
Alors le disciple s’interroge et se dit : Mais il n’y a pas d’amour possible, d’abord parce que la passion ne dure pas longtemps, maintenant c’est trop connu, j’ai assez vu de films pour le savoir et puis aussi parce qu’un corps n’est pas éternel, le corps de ma bien-aimée ou de mon bien-aimé peut m’être ravi par la mort à tout instant, donc cet amour que je veux, se dérobe toujours à moi.

À ce moment-là, le disciple commence à regarder d’un œil, très réprobateur, tout le plan de Dieu, et il commence à reprocher à Dieu le fait qu’il est inventé la mort, où qu’il est fait que la passion ne dure pas, que le pouvoir sexuel ne dure pas, et qu’un jour, eh bien oui, à la fin de l’âge, on ne doit plus se contenter que de se regarder dans les yeux.

Ce n’est pas Dieu qui a invité ces choses, ce n’est pas Dieu qui a décidé que la mort existerait, ce n’est pas Dieu qui a décidé que la passion ne se perpétuerait pas, pas plus que l’activité sexuelle et toutes les autres choses. C’est la nature qui a construit ces choses de la manière dont elles vous apparaissent, c’est-à-dire inconstantes et versatiles.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que la nature, c’est-à-dire Dieu incarné dans le monde et dans la matière est régie par la loi du balancier. Comme la nature est la matérialisation de Dieu, cela veut dire que cela sera Dieu dans son effet d’apparition et de disparition, car qui dit matière, dit forcément manifesté. Réfléchissez un peu plus loin, si je vous dis que matière veut dire manifesté, vous savez qu’il existe en même temps le non manifesté. Qui dit nature, nature du monde, dit donc  manifesté, non manifesté. La nature est construite sur ce type-là, le manifesté et le non manifesté, avec cela de différent par rapport à la manifestation géante du macrocosme qui dure beaucoup plus longtemps que la manifestation d’un arbre, de votre vie physique ou de votre passion amoureuse etc., puisque l’on se trouve en bas de l’échelle de la création où tout va vibrer extrêmement rapidement, on va donc subir le passage de la manifestation à la non manifestation de façon très rapide aussi.

C’est pourquoi la passion apparaît puis disparaît. Ce n’est pas parce que Dieu a fait en sorte qu’il existe une épreuve émotionnelle et qu’au moment où vous voyez une jolie fille tombée amoureuse de vous il lui fait croiser un très beau garçon et que celle-ci s’en va avec celui-là et que vous vous retrouvez dans la douleur.
Dieu n’a pas créé la passion comme étant éphémère, il n’a pas créé les émotions comme étant éphémères.
Il a créé, ou du moins il est et il vous permet d’être, l’Amour.

Par contre, ce qui paraîtra éphémère ce sont les différents mouvements de cet amour dans le monde, les différents degrés de manifestations.

Qu’est-ce qui fait que cet amour va soudain aller du manifesté au non manifesté et faire ainsi cesser la passion par exemple ?

Ce qui va provoquer le phénomène, c’est tout simplement le fait que la chose que vous extériorisez dans le monde n’est pas l’Absolu de l’Amour. 

Alors dans ce va-et-vient incessant, un jour vous finirez par baisser les bras.C’est à ce moment-là que je serais là, moi ou les autres, peu importe, nous sommes tous de la même essence et de la même lumière, c’est à ce moment-là que je serais là.Donc, il suffit que vous décidiez pendant combien de temps vous allez perpétuer ces allers et ces retours, pendant combien de temps vous allez continuer à monter et à descendre.

Tu te demandes pourquoi tu es comme ça, pourquoi un jour tu as l’impression de connaître Dieu et pourquoi le lendemain tu veux tout renier, jusqu’à Dieu lui-même, lui reprochant tous les malheurs du monde ?
Tu es comme ça tout simplement parce que tu montes et tu descends, il y a le manifesté et le non manifesté, et tant que tu joues ce jeu du manifesté et du non manifesté, tu vas forcément aller vers la lumière et retourner vers les ténèbres.

Il faut arrêter les mouvements du balancier, et pour l’arrêter il existe quelque chose de très simple. Quand tu respires, observe ta respiration. Quand tu regardes, observe ton regard. Quand tu écoutes, observe ce que tu entends. Quand tu sens, observe ce que tu éprouves, et quand tu bouges, observe ton mouvement. Ton mouvement, comme ce que tu entends, ce que tu vois, ce que tu sens, tout cela va appartenir au mouvement, c’est normal, cela va appartenir au balancier.

Cependant toi, tu ne seras pas entraîné dans le mouvement du balancier, tu observeras et tu resteras dans le centre.

Qu’est-ce que cela veut dire ?
Qu’est-ce que cela déclenche dans l’individu ?
Qu’est-ce que le fait d’observer peut créer comme alchimie ?

Cela crée tout simplement mais aussi merveilleusement le fait que ton âme puisse exister.

Lorsque tu respires et que tu observes ce que tu respires, ce n’est plus simplement ton enveloppe physique qui respire, te laissant ainsi le loisir de penser à autre chose, de regarder du coin de l’œil autre chose et que ton pantalon te gratte les fesses ; beaucoup de choses à faire en même temps.Et c’est pour cela qu’en faisant toutes ces choses à la fois, ton esprit est dilué dans l’espace et ne sait plus qui il est. S’il est divisé, c’est normal qu’il s’oublie.

Dans une symphonie, lorsque tu écoutes de la musique, es-tu capable de repérer ce que jouent les violons ? Es-tu capable de repérer ce que joue la flûte ? Non, tu entends simplement une musique, c’est comme cela que tu l’appelles, il y a de la musique et puis de temps en temps il y a quelque chose d’un peu plus fort qui se détache, là tu entends les violons, là tu entends la flûte, là tu entends le violoncelle, et pendant que tu entends le violoncelle, tu n’arrives plus à entendre tout le reste de la symphonie, tu as perdu l’oreille pour la flûte, et pourtant la flûte est toujours là, eh bien le monde, pour toi, est pareil.

Voilà une jolie fille qui passe et toute ta conscience va sur la jolie fille, tandis que tu oublies que tu es en train de traverser la route et qu’il y a des voitures. De la même manière tout à lieu dans la vie, je regarde une chose et j’oublie les autres, et pour essayer d’être conscient de tout, je dilue trop mon esprit.

Si encore j’étais parfaitement conscient de la fille qui passe, je serais suffisamment et paradoxalement vide pour que l’intuition m’indique qu’une voiture arrive et que je dois me reculer. Mais même ma conscience de la jolie fille qui passe n’est pas suffisamment pleine, parce que ma conscience est tellement avide de connaître le monde, de voir le monde, de se précipiter dans le monde, qu’en même temps je vais essayer d’avoir conscience d’un ami qui vient en sens inverse. Je prévois déjà le bonjour que je vais lui dire et ce que je dois lui transmettre. Et en même temps je me dis que cette jolie fille a de jolies jambes, que je n’ai pas le temps de penser à toutes ces choses, parce que je suis en retard pour mon travail et qu’il faudra que j’abrège avec mon ami.

Ce qui fait qu’en même temps que la conscience voudrait s’accaparer le monde entier, le monde entier échappe à l’homme et l’oblige à ne voir qu’une seule chose à la fois, mais le désir d’avoir voulu contempler le monde entier a déjà commis sa dilution. Ce qui fait qu’au moment où l’on va s’intéresser à un objet précisément, on aura plus que 1 % de la capacité de la conscience, de la capacité du cerveau.

C’est pour cela qu’en ayant admiré la jolie fille, on sera incapable de dire comment elle était habillée, on sera incapable de dire comment était son sac à main, si elle marchait sur le trottoir qui monte ou sur le trottoir qui descend, si elle descendait d’un bus, ou si elle disait bonjour à un ami, on sera incapable de dire toutes ces choses.
Le tableau de la jeune fille se sera simplement fixé sur le choc qu’il aura transmis et pas pour l’existence qu’il avait au moment ou on l’a regardée.

Donc pour éviter cette dilution, pour se permettre une meilleure observation, donc une plus grande existence, je vous conseille d’être toujours comme une épée, rassemblée dans le milieu. Imaginez n’importe quoi pour cela, pensez au Roi Arthur, à Perceval, à ce que vous voulez, cela m’est égal, prenez l’image, cette épée c’est votre vie, c’est votre conscience, c’est votre feu, c’est votre force, et fixez cette épée dans le milieu, portez là droite montant vers le ciel et érigez votre conscience le long de cette épée jusqu’à l’endroit ultime de sa pointe qui va toucher le ciel. Rassemblez-vous en une épée comme cela, fantastique et indestructible, et depuis cette épée, marcher dans le monde, regardez le monde, observer le monde.

Et en faisant de la sorte, le jour où vous sentirez encore l’amour venir sur vous, le coup de foudre vous envahir, vous vous apercevrez que votre comportement sera complètement différent. Il ne s’agira plus de se précipiter sur l’autre pour consommer l’objet qui a allumé ce feu, il s’agira au contraire de se retirer en soi-même, silencieusement, pour développer, attiser le feu qui a été enclenché, sans oublier de remercier au passage celui qui a été cet initiateur, que ce soit quelqu’un d’anodin ou que ce soit un Maître, peu importe, prenez la richesse qui vous est offerte à ce moment-là, observez.

Cette observation c’est ce qui va vous permettre d’avoir accès au mental supérieur comme vous dites, quand vous le souhaitez. C’est ce qui vous permettra donc de pouvoir basculer dans l’intelligence de l’âme, car c’est de cela que je voulais vous parler, c’est pour cela que je vous ai parlé.C’est ce qui vous permettra de basculer dans l’intelligence de l’âme et de savoir vous diriger. Lorsque vous ne savez pas quelque chose, l’épée qui a été rendue vivante par vous-même, va vous diriger, vous montrer l’endroit où vous devez aller, l’endroit où vous devez penser, vous n’aurez qu’à suivre l’indication qu’elle vous donnera exactement comme une boussole vous donnerait le nord.

Vous appellerez cela « intuition ». Bien sûr, il faut que vous appeliez toujours quelque chose par quelque chose, donc appelez cela « intuition » très bien, mais sachez que c’est l’épée de vie qui vous guide. C’est très facile de construire cette épée, mais pour la construire, il ne faut pas vouloir simplement qu’elle existe, il faut véritablement ne plus exister soi-même, c’est là tout le problème.

Les hommes veulent bien que Dieu vienne.Les initiés, les hommes aiment bien que le Maître apparaisse, pour venir ouvrir les chakras, dilater la conscience, aplanir tous les problèmes, mais laissez-moi vous dire et je terminerai là-dessus, que si le Maître venait, si Dieu venait et s’ils se mettaient ensemble à diriger le monde, eh bien très vite, vous ne voudriez plus des Maîtres, et vous feriez une grande pétition que vous adresseriez au Bon Dieu :« Notre Père qui est aux cieux, la vie était bien jolie avant, avant qu’ils arrivent. Avant qu’ils soient là, je pouvais m’amuser avec les voitures, je pouvais dire toutes les grossièretés, je pouvais me vautrer dans le chocolat, dans le ventre des filles, je pouvais aussi prévoir dans ma tête un délire de gourmandises, un banquet au restaurant, je pouvais aussi me vautrer dans les glaces, dans les étoffes précieuses, je pouvais me couvrir d’or et de bijoux, je pouvais faire pâlir tous les garçons ou bien toutes les filles, je pouvais m’amuser aussi à boxer mon voisin, Seigneur, ça n’a jamais fait de mal une petite bagarre, surtout quand il s’agit de grimper dans la hiérarchie de l’usine. »

« Je pouvais faire toutes ces choses, je pouvais même appuyer sur les boutons des commandes des armes nucléaires, je pouvais me croire au Far West, plonger dans les océans, aller sur la Lune, mais depuis qu’ils sont là, comme la vie est triste. »

« Dès que j’ai une mauvaise pensée, il y a le coup de marteau, dès que je me tiens mal, que je ne suis plus très droit, il y a le coup de pied aux fesses, dès que j’oublie de bénir ma nourriture, de la conscienciser, de savoir qu’elle apporte de l’énergie en moi, je reçois une gifle, dès que je regarde le jupon de ma voisine je me retrouve au cachot, tu parles d’une vie depuis qu’ils sont là. »

Eh oui ! C’est ce que les gens diraient s’ils n’avaient plus le droit ni le temps de vivre, c’est terminé la belle vie.

Tout simplement, parce que tout en voulant le bonheur, paradoxalement et de façon incompréhensible pour nous qui en avons fini avec ce conflit, en même temps que l’homme veut le bonheur, il ne veut pas quitter l’objet de sa torture.

L’énigme je vous la remets, vous seul pouvez y répondre, c’est l’objet de la méditation la plus profonde, en même temps que vous êtes en quête du bonheur, vous ne voulez pas quitter l’objet de votre torture, comment cela se fait-il ?

En même temps que la fille veut rencontrer le grand amour, l’amour avec un grand A, elle ne veut pas quitter l’homme qui la fera souffrir lorsqu’il partira, lorsqu’il dira « tu es laide, vulgaire, tu fais fuir mes amis et tous les chiens du quartier quand tu passes ». Le jour où il lui dira ça, elle va s’effondrer et elle le sait que ce jour-là va arriver, d’une façon ou d’une autre, ce jour-là arrivera, soit parce qu’il regardera une autre fille, soit parce que tout simplement il vieillira et que l’amour ne sera plus la même chose. Malgré cela, elle veut continuer à rester autour du garçon, de l’objet de l’amour.

Pour pouvoir naître, il faut accepter de mourir, là est toute la condition de la spiritualité.
En fait, la spiritualité se résume en quelques mots, et pourtant, ça fait cinq ans que je parle. La spiritualité se résume à la vie ou la mort, rien de plus.

Mais autour de cela, on écrit des livres, on fait des écoles, on fait des rituels, on fait des lignées initiatiques, et dans ces lignées initiatiques, on fait des sous branches qui s’affrontent, et qui s’appellent un beau jour, Cathares ou Eglise Catholique Romaine, Culte d’Egypte ou je ne sais trop quoi.

C’est la vie ou la mort et entre les deux, il y a un homme qui choisit de vivre ou de mourir, c’est un oui ou un non.

Ce n’est pas le fait que,  je dois apprendre ceci ou cela, je dois méditer ceci ou cela, je dois répéter le mantra tant de fois, je dois connaître toutes ces choses, je dois appeler Michaël, je dois invoquer le Christ et je dois connaître sa nature.

On m’a posé la question et je n’ai pas répondu. Pourquoi je vais répondre à quelque chose que vous connaissez déjà.

Vous ne le savez pas ?
Comment ça, vous ne savez pas ?

Vous ne savez pas ce qui est en vous, c’est dommage.
C’est dommage parce qu’il y avait justement la réponse en vous, le Maître ça ne sert qu’à ça, le Maître ne sert qu’à ne pas répondre, c’est son travail.

Le Maître appelle tout le monde et dit « je répondrai ». Puis quand ils sont tous là pour écouter, il dit « je n’ai rien à dire ». C’est ça être Maître, ce n’est pas beaucoup de travail, et pourtant ça fait cinq ans que je travaille, ça fait cinq ans que je parle, pour dire que je n’ai rien à dire et que vous n’avez rien à entendre, cela fait cinq ans que je répète :

il y a la vie et la mort et entre les deux il y a toi, toi qui dis oui ou dis non.

Ce n’est pas plus compliqué, alors en sortant d’ici, si tu ne veux pas m’avoir fait parler pour vraiment ne rien dire du tout, je te demande de faire ce choix en toi-même, pas besoin de le crier à qui que ce soit, de t’engager vis-à-vis de qui que ce soit, Dieu, ton Maître, il t’entendra, il te connaît, il t’attend, il attend ton oui.

Mais attention, si tu lui dis en sortant d’ici ou demain matin en te levant ou dans quinze jours quand tu auras compris ce que j’ai dit sans le dire, si tu dis oui, il faut qu’en même temps tu dises non, à tout ce à quoi tu disais oui autrefois, il faut donc que tu renverses le jeu.
Je disais non à Dieu, maintenant je lui dis oui, mais je dis non au monde, et en même temps que je dis non au monde, j’apporte le oui de Dieu au Monde pour que le monde tout entier dise oui à sa Divinité, à son Christ.

Tu veux savoir qui est Christ ? Dis-lui oui et il se montrera, ce n’est pas plus compliqué, c’est pour cela que je peux te parler du Christ pendant des âges, tu ne le comprendras pas, tu ne le verras pas, parce que toi seul as le pouvoir de dire oui jusqu’au fond de tes chaussures, jusqu’au bout de tes pieds, jusqu’au bout de tes cheveux, de tes cils, de tes doigts, dis oui, oui à quoi ?

Oui à la vie, oui à la liberté, oui à l’amour, au rayonnement, oui à la vie, la vie de l’Esprit.

De ce fait, toi-même tu sortiras le glaive qui mettra à mort ce que tu appelles ta matière, et au moment où tu sortiras le glaive et où tu le dresseras pour mettre à mort cette matière à laquelle tu dis non, tu t’apercevras soudainement que tu ne feras que briser un vase, que tu ne tues rien mais que tu casses un pot de terre et que dans ce pot de terre, il y a une perle extraordinaire, un feu puissant qu’il te fallait prendre, mais pour pouvoir le prendre, il fallait que tu comprennes, que tu casses le vase.

Lorsque ce vase est cassé et que le feu apparaît et que tu le ramasses, alors tu t’aperçois de tout ce qu’était le jeu et tu te mets à rire, à rire !
« Mais ça fait des millénaires que je joue ce jeu, ce n’est pas possible »

C’est un jeu tellement simple, casses le vase, dans le vase est le feu, prends ce feu et remonte dans le Ciel.

Plus de guerres, plus de conflts, plus même de spiritualité, tout est devenu la VIE, c’est ce que je te souhaite, dis OUI et CASSE LE VASE et tu le connaîtras...Je vous salue...Pastor Guide Cosmique

Source...http://www.conscienceuniverselle.fr/lintelligence-de-lame/

 

Publié par Cristalyne 10 Juillet 2017  Colonne de feu 2