Bouddha Siddharta Gautama
***Çakya Muni, Siddharta Gautama le Bouddha historique***
Paroles de Bouddha...
*Ne croyez pas une chose simplement sur des ouï-dire. Ne croyez pas sur la foi des traditions uniquement parce qu’elles sont en honneur depuis des générations. Ne croyez pas une chose parce que l’opinion générale la croit vraie ou parce qu’on en parle beaucoup.
*Ne croyez pas une chose sur le seul témoignage d’un sage de l’Antiquité. Ne croyez pas une chose parce que les probabilités sont en sa faveur ou parce que l’habitude vous pousse à la croire vraie.
*Ne croyez pas ce qui provient de votre propre imagination en le prenant pour la révélation d’une Puissance supérieure. Ne croyez rien en vous fondant sur la seule autorité de vos maîtres ou de vos prêtres. Ce que vous aurez vous-même éprouvé, ce dont vous aurez fait l’expérience et que vous aurez reconnu pour vrai, ce qui vous sera bénéfique ainsi qu’aux autres, en cela, croyez-y et conformez-y votre conduite...
Çakya Muni,Gautama Siddartha, connu sous le nom de Bouddha ou l'"Éveillé",Né à Lumbini (Népal) en -563 ; Mort à Kushinagar (Inde) en -480 563 avant JC. Le BOUDDHA, fut un prince qui renonça à son trône pour partir à la recherche de la vérité...
Sachez d’abord que le terme « Bouddha » n’est pas un nom, mais un titre qui signifie « celui qui Comprend », ou « celui qui est Éveillé ». L’enseignement, ou tradition, que l’on appelle le bouddhisme a pris sa source dans l’expérience d’Éveil du Bouddha sous l’arbre de Bodhi, il y a 2,500 ans. le prince indien qui devint Bouddha, l’Éveillé fondateur d’une tradition spirituelle : le bouddhisme...
Il est un chef spirituel et le fondateur du bouddhisme. Il naît au VIe siècle av. J.-C. dans la région du Teraï, au sud du Népal. Lumbini, son lieu de naissance, est classé au patrimoine mondial de l'Unesco et constitue un des quatre lieux saints du bouddhisme.Il fut un prince qui renonça à son trône pour partir à la recherche de la vérité.Fils du roi Shuddhodana, il naît dans une forêt sacrée et sa mère meurt une semaine après sa naissance. À l'âge de 16 ans, il épouse la princesse Yasodhara. Son éducation et son instruction se font dans le respect de l'hindouisme, loin de la souffrance et de la misère qui existent derrière les portes du palais familial.
À L'âge de 29 ans, il découvre la pauvreté et réalise, en entrant en contact avec des personnes de la rue, à quel point la vie qu'il mène diffère de celle du peuple. Il décide de renoncer à la vie de palais et se tourne vers l'ascétisme. Avec l'aide de grands maîtres, il pratique les austérités puis se concentre sur la méditation pour comprendre le monde.
*À l'âge de 35 ans, il va s'asseoir sous un figuier (pipal) et promet de ne pas partir avant d'avoir atteint la vérité ultime. Malgré les interventions de Mara, le démon de la mort, qui essaie de l'empêcher d'atteindre son but, il poursuit sa méditation et accède à l'éveil.
Bouddha affirme alors comprendre la nature et les causes de la souffrance humaine, tout en insistant sur le fait qu'il n'est ni un dieu ni un messager. À travers son premier sermon appelé "Mise en mouvement de la roue de la loi", il révèle les quatre nobles vérités grâce auxquelles on peut accéder à la vérité universelle. Ces quatre nobles vérités sont les fondements du bouddhisme.
Pour Bouddha, les pensées et les émotions sont à l'origine de la souffrance des hommes et la méditation permet d'y mettre un terme. Il passe la deuxième moitié de sa vie à voyager et à enseigner sa pratique...
Les quatre visions...
On pourrait penser qu’il menait une existence heureuse, mais les récits nous disent que, Siddhartha Gautama était profondément insatisfait de sa vie. Les légendes bouddhiques parlent d’une sorte de crise spirituelle, d’un moment qui arriva lorsque le jeune Siddharta vit ce que l’on appelle les « quatre visions ». Les quatre visions représentent, les enseignements fondamentaux du bouddhisme, et mettent en lumière les débuts du développement spirituel du futur Bouddha.
La première vision fut celle de la vieillesse...
La légende raconte qu’un beau matin, Siddharta eut envie de faire une ballade en char. Il appela son conducteur de char, et ils partirent en ville, ou Siddharta Gautama connut sa première vision : Un vieil homme. Selon la tradition, il n’avait jamais vu de vieil homme auparavant, cela signifie qu’il avait toujours vécut, plus ou moins, enfermé dans son palais, et qu’il n’avait jamais vraiment fait attention aux autres. Mais on peut aussi considérer que quelquefois nous voyons une chose comme si c’était la première fois, et il est probable que quelque chose comme cela se soit produit pour Siddharta. Sous le choc. Il demanda « Qu’est-ce donc que cela ? », et on lui répondit « C’est un vieil homme ».
Pourquoi est-il si frêle ? … C’est juste qu’il est vieux … Siddharta demanda ensuite « Mais comment est-il devenu comme cela ? » … « Tout le monde vieillit, c’est naturel » … « Est-ce que cela va m’arriver aussi ? » … « Oui, bien que tu sois jeune cela va t’arriver, un jour toi aussi tu seras vieux » Ces mots le frappèrent et Siddharta déclara : « A quoi bon la jeunesse, à quoi bon la vitalité, si tout finit ainsi ! », et le cœur alourdit il retourna vers son beau palais.
La deuxième vision fut celle de la maladie.
C’était comme s’il n’avait jamais vu de personnes malades, et le futur Bouddha réalisa que tous les êtres humains sont sujets à diverses maladies, et qu’il pouvait à tout instant être frappé lui aussi.
La troisième vision fut celle de la mort...
La troisième vision fut celui d’un cadavre que l’on transportait sur le lieu de sa crémation. En Inde, lorsque vous mourez vous êtes présenté publiquement dans votre maison, et tous vos amis, et votre famille viennent vous voir. Puis les gens suivent, et accompagnent le corps vers le lieu de crémation. C’est une telle procession que vit Siddharta, et il demanda : « Qu’est-ce donc que cela ? … « C’est juste un mort » … « Un mort ? Que lui est-il arrivé » … « comme tu peux le voir, il ne respire pas, il est mort » … « Est-ce que cela arrive à tout le monde, cette mort ? » … » Hélas, oui » Siddharta réalisa alors que cela lui arriverait aussi un jour.
Il se demanda alors : « Comment se fait-il que je sois ici ? Je suis ici avec ce désir de vivre et de continuer à vivre, mais je dois mourir. Pourquoi ? Quelle est la signification de tout cela ? Pourquoi cette énigme, ce mystère ? Est-ce Dieu le responsable ? Est-ce le destin ? Y a-t-il une explication quelque part ? « . Siddhartha commença à penser fortement à tout cela, Il eut alors une quatrième vision.
La quatrième vision, le sadhu...
Cette vision était celle d’un sadhu (un saint homme en Inde) marchant dans la rue avec son bol à aumônes. Le futur Bouddha pensa : « Peut-être sait-il … Peut-être est-ce là le chemin … Peut-être devrais-je en faire autant … Peut-être, de cette manière, trouverai-je une réponse aux problèmes qui me tourmentent … »
L’histoire continue en décrivant comment par une nuit de pleine lune, Siddharta Gautama fit ses adieux à sa femme et à son fils, puis chevaucha jusqu’à atteindre la rivière qui marquait la frontière du territoire des Shakya. Siddharta quitta ses vêtements princiers, coupa ses longs cheveux et sa barbe, et devint un homme errant à la recherche de la vérité. S’étant débarrasser de tout, Il allait maintenant essayer de trouver la vérité, pendant une recherche qui allait durer six ans.
En Inde, ils existaient de nombreuses personnes qui enseignaient des voies menant à la réalisation de soi, dont une des plus courantes, à l’époque, était celle de la mortification. C’est la voie que choisit Siddharta Gautama, pendant six ans, il pratiqua les austérités les plus sévères, limitant sa nourriture et son sommeil, ne se lavant pas, et errant nu.
D’après les récits, la célébrité de ses austérités se répandit en Inde, et personne ne le surpassait en mortification, il était devenu célèbre en tant qu’ascète, et avait un certain nombre de disciples. Mais cela ne le menait nulle part, et il réalisa que ce n’était pas le chemin de la vérité, ni le chemin de l’Éveil. Abandonnant cette voie, Siddharta recommença à manger et à se laver ; ses disciples, pensant qu’il s’éloignait de la vérité, le quittèrent, les uns après les autres.
Restant seul, allant de lieu en lieu, il arriva finalement à un endroit sur les bords d’une rivière, il s’assit à l’ombre d’un grand arbre, et prit une grande résolution : ‘Je ne me lèverai pas de cet endroit avant d’être Éveillé ». Jour après jour, nuit après nuit, il resta assis, contrôlant, concentrant et purifiant son esprit, supprimant les blocages mentaux. Ainsi, la nuit de la pleine lune de mai, à l’instant où l’étoile du matin se levait, alors qu’il fixait son esprit sur cette étoile, l’Illumination s’imposa à lui, l’Éveil complet était enfin arrivé. Cet état, qui correspond à la plénitude de la Sagesse et de la Compassion, permit à Siddharta Gautama de devenir le Bouddha...
C’était la fin de sa quête. Il était devenu le Bouddha, « celui qui savait », il était Éveillé, une nouvelle mission s’imposa à lui, faire connaître à l’humanité la Vérité qu’il avait découverte. Bouddha quitta donc l’endroit de l’illumination, que l’on appelle le Bodhi, et partit vers Sarnath, ou Il rassembla ses anciens disciples, et leurs fit connaître sa grande découverte. Une communauté spirituelle se créât autour de la parole de Bouddha, et il continua à parcourir tout le Nord-Est de l’Inde.
Sa vie fut longue, il connut l’Éveil à trente cinq ans, et vécut jusqu’à quatre-vingts ans, Bouddha répandit donc son enseignement pendant quarante cinq années.Pendant neuf mois, il allait de lieu en lieu en prêchant, puis pendant trois mois il s’abritait des pluies torrentielles de la mousson. Lorsqu’il arrivait dans un village, si c’était l’heure de son seul repas de la journée, il sortait son bol à aumônes et allait de porte en porte récolter la nourriture dont il avait besoin, puis se retirait sous un arbre. À la fin du repas les villageois se rassemblaient autour de lui, et Bouddha leur donnait son enseignement. Bouddha enseignait à tout ceux qui se présentaient à lui.
Il était devenu le plus grand des maîtres spirituels de l’Inde, et lorsqu’il mourut, il atteignit ce que l’on appelle le « parinirvana », et des dizaines de milliers de ses disciples pleurèrent son départ...
L’histoire des 80 années du Bouddha sur la Terre constitue un des plus notables événements dans l’histoire de l’humanité. Sa propre vie est le chemin à suivre pour tous ceux qui s’efforcent de découvrir la force de la création et de se libérer de toute souffrance. Tout, absolument tout dans sa vie a une profonde signification. Le nom même de Bouddha veut dire : «L’éveillé, l’Illuminé.»
Il naquit au VIème siècle av.J.C., contemporain de Socrate, Confucius et Deutero Isaias (qui eut une grande influence sur le christianisme ancien). L’apparition presque simultanée de ces grands hommes, nous instruit véritablement sur l’Esprit de l’humanité qui régnait à cette époque.
Cela faisait longtemps qu’était attendu un homme tel que Siddharta Gautama. Les traditions disent que tous les 2500 ans approximativement, vient sur la Terre, un Bouddha pour faire tourner la roue du Dharma ou la Loi, ainsi les hommes chercheurs de vérité, peuvent avoir une nouvelle opportunité pour arriver à la libération.
De même, la naissance du Bouddha, est décrite dans un symbolisme très semblable à celle du grand Kabîr Jésus, Maître des Maîtres.
Il est raconté dans la légende, que sa Mère Maya, (qui signifie, en sanscrit, « Illusion » ou « Univers Manifesté »), vivait une période temporaire d’abstinence et de chasteté dans le Palais du Royaume de Kapilavastu, dans le nord de l’Inde.
Lorsqu’un matin, la somnolence l’emporta, ne pouvant éviter de s’allonger dans le lit royal de sa Chambre. Elle commença à avoir un rêve très spécial :
La Reine Maya rêva que les quatre rois célestes, les Seigneurs des quatre directions du Monde de la Tusita, la Terre de la félicité, la soulevaient avec le lit, ils la transportèrent aux sommets de la chaîne de l’Himalaya, arrivés au point le plus élevé des hautes montagnes, la laissèrent au pied d’un arbre, appuyée respectueusement sur un côté. Arrivèrent les épouses des quatre Rois et elles la baignèrent soigneusement, la purifiant de toutes taches humaines, la portant à un lit divin avec la tête dirigée à l’Est.
À l’horizon, commença à briller une étoile avec une splendeur surnaturelle, descendant et encerclant l’endroit où était Maya. Quand l’étoile toucha le sol, elle se transforma en un Éléphant Blanc qui s’approchant, prit avec sa trompe un lotus blanc et le déposa sur le flanc de la Reine, disparut en s’introduisant dans l’utérus.
À ce moment le Bodhisattva de compassion entra dans le corps de sa mère.
L'Immaculée Conception, l’Esprit Saint pour les Indous, a la forme d’un Éléphant Blanc.
Tout Avatar, dans les mondes internes nait de l’Esprit Saint, et Bouddha ne fut pas une exception.
La Reine Maya s’éveilla et, avec une grande agitation, elle raconta son rêve à son époux le Roi Suddhodana. Et lui, à son tour demanda aux Brahmanes si le rêve était de bonne ou de mauvaise augure.
Les sacerdotes lui annoncèrent que viendrait dans sa famille un grand Être. Quelqu’un qui serait un grand Roi ou un Bouddha.
Nous savons que le royaume de Kapilavastu était bien petit, déficient militairement et continuellement menacé d’envahissement par un autre royaume plus puissant. Ainsi, poursuivant l’idée que son fils continuerait à fortifier et agrandir son royaume, il prit grand soin d’éduquer son fils dans les arts de la guerre et les arts du palais.
Sept jours après la naissance de Gautama, Maya, sa mère mourut..
Ici, il y a diverses explications, et dans l’une d’elles, les Brahmanes disent, que les mères des Bouddhas meurent toujours après avoir porté leurs illustres fils, parce que le ventre qui fut occupé par un Boddisattva dans sa dernière naissance, est comme le sanctuaire d’un temple et ne peut plus être occupé.
Une autre explication, plus profonde, c’est que à la naissance d’un Bouddha, l’Univers Manifesté (ou Maya) se replie et disparait.
À mesure que passèrent les années, le Prince Siddharta, en plus d’étudier les tâches d’un futur roi, se consacrait chaque fois plus à des pensées profondes, se complaisant dans la Solitude et la Méditation.
Mais le roi Suddhodana, désirant que son fils fût son digne successeur, fit son possible afin qu’il n’envisage pas ces questions qui lui ferait prendre le chemin de la Renonciation : Pourquoi existe-t-il la maladie ? Pourquoi nous mourrons et pourquoi nous vieillissons ?
En Inde, comme dans le monde oriental en général, autrefois, il y avait une coutume pour les hommes, quand ils avaient atteint un âge déterminé, ce qu’on appellerait aujourd’hui la retraite, ils pouvaient se retirer dans la forêt et méditer sur leur propre vie, seulement après avoir passer une étape d’apprentissage, dans une autre famille et un autre travail.
En général, la première période, celle de l’étude commençait à sept ans et durait jusqu’à vingt ans ; ensuite venait une seconde phase, la plus longue de toutes, qui durait trente ans, en la dédiant à la famille, aux enfants et aux affaires, accomplissant tout cela comme un bon chef de famille.
Une fois ces devoirs accomplis comme chef de famille et après avoir engendré un héritier qui occupera sa place, il avait la liberté de se retirer et vivre dans la forêt, réfléchissant avec calme sur les cinquante années précédentes, arrivant à une pleine maturité philosophique.
Après avoir complété cette période d’ascétisme et de pratiques religieuses, il quittait la forêt, et passait la dernière partie de sa vie en errant d’un endroit à un autre, mendiant et dépendant uniquement d’aumônes pour sa subsistance.
L’histoire nous raconte que Sakyamuni passa très rapidement par ces quatre étapes tant étaient grandes ses aspirations pour découvrir la Source, l’Origine de l’Univers.
À 16 ans, il épousa Yosodhara et engendra un fils : Rahula (qui signifie "Empêchement")
Cela fut un événement de grande importance, alors, Siddharta avait un héritier pour poursuivre la lignée à la succession au trône, et en même temps, la chance qui lui donnait l’occasion de renoncer à ses devoirs et embrasser la vie religieuse.
LE GRAND DÉPART...
La tradition nous donne quatre raisons qui déterminèrent Siddharta à abandonner son foyer de prince pour se dédier à la vie religieuse. En accord avec les anciens récits, Sakyamuni passait la majeure partie de son temps confiné au Palais Royal, protégé par son père, afin qu’il ne puisse ni voir ni connaitre les disgrâces de la vie. Mais en quatre occasions, il franchit les portes du palais en compagnie de son cocher.
La première fois, il rencontra devant la voiture, un vieillard, la fois suivante un infirme et la troisième, il vit un cadavre. Finalement, il repéra un homme au crâne rasé montrant des yeux sereins, c’était un pénitent qui s’était dévoué à la vie religieuse.
Alors, Sakyamuni profondément bouleversé, résolut d’abandonner son foyer et d’emprunter la même existence que cet homme avec la ferme intention d’investiguer sur quelle était la cause de toute souffrance : maladie, vieillesse et mort.
La légende qui fait référence aux quatre sorties en dehors du palais exprime de manière symbolique, le processus d’éveil des quatre saintes vérités que nous étudierons plus loin.
Comme cela devait être, Sakyamuni avait découvert la douleur et la souffrance de son peuple. Il savait que la force militaire ne peut jamais offrir une solution durable au problème des souffrances humaines, il n’essaya pas d’avoir recours aux armes pour aider son peuple, mais plutôt, cela le poussa à prendre le chemin qui, il l’espérait, le conduirait à la véritable Libération.
Avant de se convertir en un roi qui exerce un pouvoir politique dans le monde temporel, il décida de se convertir en un roi philosophe avec l’ambition métaphysique de solutionner la cause de toute souffrance.
Ainsi, après les quatre signes, Sakyamuni, suivant les coutumes de l’époque mais très rapidement, il commença sa démarche spirituelle suivant les ordres qui provenaient du lieu le plus intime et profond de son Être.
Une nuit, accompagné de son cocher, il sortit du palais, une fois éloigné de celui-ci, il fit ses adieux à son serviteur et ami et on raconte que son cheval mourut de peine, peu de jour après, d’être séparé de son maître, Gautama. Siddharta changea ses luxueux vêtements pour d’autres plus humbles et coupa ses cheveux, commença à marcher vers la forêt à la recherche de la Vérité.
LA VIE RELIGIEUSE DANS LA FORÊT
À cette époque, le Brahmanisme était en pleine remise en question, ayant une multitude de sectes et d’écoles de tous les goûts, dans lesquelles chacun embrassait sa propre démarche pour la libération de la douleur en ce monde.
Il y avait par-dessus tout, de nouveaux penseurs qui apportèrent des pratiques religieuses basées sur différentes philosophies et repoussèrent délibérément la tradition, les conduisant à des pratiques d’un ascétisme extrême comme de s’assoir dénudé au soleil en pleine chaleur ou manger seulement des herbes sauvages, etc.
Ces gens furent en ce temps-là, de purs contestataires, comme de nos jours, les « hippies », seulement, eux, ils étaient beaucoup plus drastiques.
Siddharta apprit rapidement que le monde était plein d’une infinité de religions.
Ces dévots religieux se torturaient eux-mêmes avec l’idée d’éviter l’accomplissement d’un karma.
D’autres priaient un Dieu avec l’espoir qu’il les libèrerait de leurs péchés et leur permettrait de naître dans un monde céleste.
D’autres cherchaient l’émancipation à travers la discipline mentale, les bonnes œuvres et l’assiduité aux rituels cérémoniaux.
Laquelle de ces méthodes de salut, s’il y en avait une, était efficace?
À cette époque, vivaient deux Brahmanes, ermites, au pied d’une petite montagne et Sakyamuni décida de suivre leurs enseignements.
Ces sages ermites orientaux étaient considérés comme des personnes d’une grande sagesse et d’un grand pouvoir. Ils étaient capables de voler dans les airs à grande vitesse, de marcher sur les eaux, et d’autres rares prouesses.
Ces ermites étaient considérés comme de grandes autorités en matière de religion et métaphysique. Pour cela, Sakyamuni les a élus comme maîtres.
Là, il entra pleinement dans la pratique du yoga qui caractérise la troisième phase de la vie de n’importe quel oriental; atteindre la concentration mental, l’introspection en son propre être interne et la véritable émancipation du corps par le contrôle psychique.
En ce temps-là, on considérait le yoga comme un moyen pour se libérer des souffrances inhérentes à la condition humaine.
Ces ermites lui enseignèrent les disciplines de la méditation qui, plus tard, imprégneront les pratiques du bouddhisme.
Ces techniques s’appelaient: «Atteindre la sphère du néant » et « le lieu où il n’y a ni pensée et ni absence de pensée».
Comme nous disions, ces états de concentration resteront ensuite intégrés dans les méthodes bouddhistes de méditation et de discipline, mais, dans les dix étapes pour progresser vers l’état de Bouddha, ils étaient des étapes plus inférieures, car ces méditations ne conduisent pas à calmer ni cesser les passions, ni à la tranquillité, à l’éveil suprême ou à la libération totale, sinon seulement, à la « sphère du néant ».
L’objet de la recherche de Sakyamuni était une sorte d’illumination qui pourrait libérer l’humanité des souffrances qui entrainent le cycle des naissances et des morts.
Comprenant que ces méthodes ne le conduiraient pas au but qu’il aspirait, Sakyamuni les abandonna et se livra aux pratiques ascétiques.
LES PRATIQUES ASCÉTIQUES...
Comme nous l’avions commenté, Sakyamuni, convaincu qu’il n’atteindrait pas l’illumination à laquelle il aspirait en suivant les préceptes des maîtres Yogis, il décida de se livrer à d’autres pratiques ascétiques. La tradition nous dit que ce fût alors, entre 6 et 10 ans du plus pur ascétisme. La même source nous indique qu’il alla dans une forêt près du hameau de Sena, dans lequel s’étaient réunis des Brahmanes qui avaient abandonné leurs familles et étaient des pratiquants très austères.
La pratique de ces austérités, de même que la médiation Yoguique, était considérée comme une méthode pour atteindre la progrès spirituel et on y avait recourt, fréquemment.
L’on se proposait de soumettre le corps à diverses méthodes et processus de mortifications, ainsi, on apprenait à supporter la douleur et l’on pouvait atteindre la libération totale de l’Esprit.
Ces disciplines étaient classées en diverses catégories : celles relatives au contrôle du mental, à la suspension de la respiration, au jeûne total et à la diète sévère.
L’exercice de suspendre la respiration était considéré comme un des plus difficiles, premièrement, on se concentre pour empêcher que la respiration entre et sorte à travers les narines et la bouche. On pourrait supposer que cela conduit à la suffocation, mais quand on bloque les orifices du nez et de la bouche, on commence à respirer par les oreilles. On affirme que cela provoque un fort bourdonnement dans les oreilles et une douleur intolérable. Et quant au jeûne, plusieurs désincarnèrent durant cette pratique.
Sakyamuni croyait, comme d’autres chercheurs, que s’il n’expérimentait pas les souffrances et les épreuves de ces pratiques, qu’il ne pouvait espérer un véritable progrès spirituel.
Quand Sakyamuni se souvenait de cette période de sa vie, il dit, selon ce qui est cité dans les écrits, qu’aucun Brahman passé, présent ou futur n’avait souffert ni ne souffrirait des épreuves d’auto-tortures qu’il s’affligea à lui-même et que sans crainte de se tromper cela ne lui avait pas permis d’atteindre l’illumination.
Ainsi, Gautama abandonna ces pratiques et décida de s’efforcer dès lors de ne vivre ni à un extrême ni à un autre, alors il comprit la signification profonde du Chemin du Milieu.
Il rejeta ce chemin où la vie le fit arriver au milieu d’un somptueux palais et où la vie le mena à de sévères pratiques ascétiques alors que ces deux formes appartenaient au dualisme. Le chemin du milieu est l’équilibre qui nous conduit fermement à la libération.
L’ILLUMINATION...
Après avoir pratiqué les plus sévères austérités de son époque sans atteindre pour autant l’illumination, Sakyamuni se résolut à abandonner ces pratiques.
Il commença par récupérer ses forces si gravement atteintes par les souffrances des privations.
Les sculptures bouddhistes représentaient Sakyamuni à cette époque complètement amaigri.
D’après la légende, Gautama alla se baigner dans la rivière pour se laver de toutes les saletés qu’avait accumulé son corps et commença par manger d’abord du riz et à s’alimenter chaque fois mieux, jusqu’à la récupération totale.
Il laissa la forêt et, les disciples qui le suivaient, l’abandonnèrent en l’accusant d’avoir dévié et de s’être épris de la vie facile.
Avec la ferme intention de trouver la racine de toute souffrance, il s’assit au pied d’un figuier Banian, le figuier hindou, décida de ne plus se lever de cet endroit, tant que ne tomberait pas la peau et la chair de son corps, tant qu’il ne trouverait pas la solution ; la découverte de la réalité ultime de toute chose.
Selon les écritures, Mara, qui signifie « Le ravissement de la vie », qui n’est pas autre chose que l’égo psychologique, les éléments inhumains qui, en notre intérieur, nous portons d’existence en existence. Mara était alarmée devant la perspective du triomphe de Gautama, et elle dit au futur Bouddha:«Maigre et pâle comme tu es, te voilà proche de la mort. Tu n’as qu’une possibilité de survivre entre mille. Tu devrais vivre, car c’est seulement en étant vivant qu’il te sera possible de réaliser de bonnes actions. Mais tous tes efforts actuellement sont vains et inutiles car le chemin qui conduit au véritable Dharma est dur, pénible et inaccessible».
À plusieurs reprises, Mara s’adressa à Gautama de cette manière, souhaitant le décourager, mais il demeura impassible jusqu’à vaincre celle qui est appelée démon intérieur ou les intimidations et résistances de l’Égo.L’illumination se vérifia à l’aube, à l’approche du lever du jour, l’œil de la sagesse devint d’une sublime clarté, et quand commença à briller l’étoile du matin, Sakyamuni sentit que toute sa vie était comme un éclatement, en un instant, il distingua la réalité ultime de toute chose. À ce moment, il se convertit en un Bouddha.
À la tombée de la nuit, après avoir passé par les quatre états de Dhyana ou d’intense méditation, il atteignit le premier degré: indifférence des sentiments, ensuite, le second degré qui se distingue par une complète concentration du mental et une sensation de joie. Au troisième degré, il se sentit submergé dans la paix et la sérénité sans limites et au quatrième degré, il atteignit un état de suprême pureté, au delà de toute souffrance et de tout plaisir, de toute peine ou de joie.
Après avoir réussi une complète domination des quatre degrés de Dhyana, il alla à la découverte de l’origine de toute souffrance.
Et on dit qu’en cette nuit là, il se souvient de sa première, seconde et troisième vie et ainsi il se souvint des milliers d’existences en d’innombrables aéons et il sut quel genre de mort il avait eu dans une vie et dans une autre, et quel genre de vie, qu’elles soient joyeuses ou malheureuses.Cela, il le vit, il l’expérimenta vivement avec l’œil de la sagesse complètement ouvert.
Dans la troisième partie de la nuit, vint la vérité ultime: Les douze causes de l’Éternel retour, qui sont la véritable cause de l’origine de toute souffrance.Il comprit les quatre Saintes Vérités et la façon de demeurer au-delà de l’aspect transitoire et de l’impermanence de toute chose, qui est le noble et l’octuple sentier.Ainsi, Gautama se convertit en Bouddha. Et tout ce qui arriva en cette nuit là, fut la base de tout son enseignement à ses disciples.Ayant trouvé l’origine de toute souffrance, il se proposa de la diffuser à toute personne réceptive de ces temps, des gens, d’autre part, très avancés spirituellement et pouvant atteindre l’illumination momentanément, simplement en écoutant ses révélations de façon claire et simple...
Les enseignements du Bouddha nous parlent des six règnes par lesquels l’âme passe de l’un à l’autre sans atteindre la libération finale...Ensuite, dans la seconde partie de la nuit, il vit le monde entier et il vit la mort et la renaissance de toutes les créatures qui naissent et meurent selon ses actions accumulées ou karma. Ces êtres dont les actes étaient condamnables passaient par une période de misère, ceux dont les actions avaient été bonnes, gagnaient un lieu dans le triple Ciel.À ce moment, il comprit la loi du karma qui gouverne l’Univers...
Tous ces enseignements, il les nomma: La roue du Dharma ou la Loi. Puisque, qui arrive au bout, parviendra à faire Un avec la loi et avec le Père, étant bien au-delà des naissances et des morts, des plaisirs et des souffrances, sans égos, sans attachements, sans désirs. Il atteignit enfin la Béatitude, l’état de Bouddha...
Résumé des enseignements de Bouddha...
Nobles vérités, Nobles sentiers, préceptes du code moral, le bouddhisme se construit autour des enseignement de Sakyamuni.
Voici la suite de “considération sur le bouddhisme: les enseignements de bouddha
La Première Noble Vérité...
La première vérité est que la vie est souffrance, la vie inclut la douleur, la vielliesse, la maladie et finalement la mort.
Nous avons aussi enduré des souffrances psychologiques comme la frustration, la solitude, la peur, l’embarras, la déception et la colère.Ce sont des faits irréfutables qui ne peuvent être niés. Il est préférable face à ces faits de tenir une position réaliste plutôt que pessimiste parce que la notion de pessimisme désigne l’attente d’évènements négatifs. Alors que le bouddhisme explique que la souffrance peut être évitée et toucher ainsi au bonheur.
La deuxième Noble Vérité...
La seconde vérité cherche à déterminer la cause de la souffrance. Le bouddhisme explique que la souffrance est causée par l’avidité. Nous souffrons de situations qui ne répondent pas à nos attentes, nous souffrons de ne pas obtenir ce que l’on convoite.
Dans le bouddhisme, le désir, l’ignorance et le mensonge sont les racines de la souffrance.Par le désir, les bouddhistes se référent aux plaisirs fugaces, au confort de plus de biens matériels et au désir d’immortalité… des besoins qui ne peuvent jamais être satisfaits.
En conséquence, leur recherche ne peut apporter que la souffrance à l’instar de l’ignorance qui n’est qu’une façon de ne pas voir le monde tel qu’il est réellement.
Sans la capacité de concentration mentale et la perspicacité, le bouddhisme, explique que l’esprit est sous-exploité et incapable de saisir la vraie nature des choses. Les vices, tels que la cupidité, l’envie, la haine et la colère dérivent de cette ignorance.
Quelle est la troisième Noble Vérité...
La troisième vérité est que la souffrance peut être surmontée et le bonheur peut être atteint; que le vrai bonheur et le contentement sont possibles. Si nous abandonnons la soif inutile et apprendre à vivre chaque jour à la fois (ne pas s’attarder dans le passé ou l’avenir imaginé) alors nous pouvons être heureux et libre. Nous avons alors plus de temps et d’énergie à aider les autres par l’intégration de la quatrième Noble Vérité qui est ‘les Huit Nobles Sentiers’ dans notre vie quotidienne.
Quelle est la quatrième Noble Vérité...
Nous ne pouvons pas mettre fin à la souffrance sans une détermination absolue pour comprendre la vérité. La compréhension et la vérité viennent à nous seulement si nous avons un esprit ouvert et réceptif à l’enseignement.
En résumé, le chemin de la cessation de la souffrance est le chemin de la perfection vers le Néant. C’est primordial d’intégrer la juste compréhension des Huit Nobles Sentiers/Chemins dans notre vie quotidienne qui sont représentés par les huit séquences en commençant toujours par ‘Juste’ ou ‘Parfait’. La prise de conscience de ces réalités ne nous rend pas indifférents à la vie, à la réussite ou à l’échec. Être conscience c’est permettre de faire les choses parce que c’est le bon moment de les faire et de voir les choses telles qu’elles sont sans les analyser. C’est ce qu’on appelle utiliser notre Sagesse. En retrouvant notre Sagesse, nous pouvons retrouver notre paix, notre bonheur.
Que sont les Huit Nobles Sentiers?
Ils constituent la pratique de la doctrine, c’est aussi un chemin à suivre pour parvenir à la suppression de la douleur, pour atteindre le Nirvana, la Paix Intérieure. Le sentier comporte huit voies qui sont présentés par des séquences qui commencent toujours par ‘Juste’ ou ‘Parfait’ pour libérer de toutes les illusions. Quand le cœur est pur, l’esprit est en paix:
- Juste Compréhension
- Juste Pensée
- Juste Parole
- Juste Action
- Juste Mode de vie
- Juste effort
- Juste Prise de conscience
- Juste Concentration – Méditation
La sagesse, la juste compréhension et la juste pensée viennent d’un cœur pur...
Source...http://dhammadana.org/bouddha/4_grands_signes.htm
Ce qui fait la plus grande renommée de Bouddha réside dans sa grande sagesse infinie. Ses paroles sont emplies d’une profonde philosophie basée uniquement sur larecherche de la vérité, telle qu’elle est en réalité, c’est-à-dire brillante et amputée de toute forme de vice ou de faiblesse humaine...
Citation Diverses de Bouddha...
*Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde...
*Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde...
*Le monde est aveugle. Rares sont ceux qui voient...
*Il y a quatre pensées illimitées : l'amour, la compassion, la joie et l'égalité d'âme.”
* Le bonheur n'est pas chose aisée. Il est très difficile de le trouver en nous, il est impossible de le trouver ailleurs...
*Ayez de la compassion pour tous les êtres, riches et pauvres ; chacun a sa souffrance. Certains souffrent trop, d'autres trop peu...
*Trois choses ne peuvent pas être longtemps cachées : le soleil, la lune et la vérité...
*Levons-nous en étant reconnaissants, car si nous n’avons pas appris beaucoup aujourd'hui, nous en avons appris un peu. Et si nous ne tirons rien du peu que nous ayons appris, au moins nous sommes pas malades. Et si nous ne sommes pas malades, au moins nous ne sommes pas morts. Alors, soyez tous reconnaissants...
*Je ne vois jamais ce qui a été fait ; je ne vois que ce qu'il reste à faire...
*Mettez-vous à la place des autres. Si vous y arrivez, vous ne serez plus capable de faire du mal à autrui...
*Vivez comme si vous deviez mourir demain. Apprenez comme si vous deviez vivre toujours."
* La vie n'est pas un problème à résoudre, mais une vérité à expérimenter. "
*Vous ne serez pas puni pour votre colère, vous serez puni par votre colère."
*Toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux...
*Les nuages ne disparaissent pas, ils se transforment en pluie...
*Il ne faut pas se fier aux choses qui ne peuvent pas arriver, car c'est justement celles-là qui arrivent...
*Mille victoires sur mille ennemis ne valent pas une seule victoire sur soi-même...
*Entre le ciel et la terre, il n'y a qu'une demeure temporaire... Bouddha
*Le corps est l’étui fragile qui, durant un certain nombre d’années, renferme ton âme...
*La seule loi de l’univers qui ne soit pas soumise au changement est que tout change, tout est impermanent...
* L’homme qui, au lieu de mettre de l’huile dans sa lampe, l’alimente avec de l’eau, ne dissipera pas les ténèbres qui l’entourent...
* La force est l’arme de ceux qui ont tort...
* N’interrogez pas le silence car il est muet… c’est en nous même que nous devons chercher la délivrance...
*Les hommes dès qu’ils naissent sont exposés à la mort. Jeunes et vieux, ignorants et savants, tous mourront. Ce n’est ni par les plaintes, ni par le désespoir que l’on atteint à la paix de l’âme...
*La mort est sourde, elle n’entend pas la voix de l’amour...
*Celui qui désire la paix du cœur doit arracher de sa blessure la flèche de la peine, la plainte et la lamentation...
*La mort est la suprême solution, c’est le chemin qui mène à la perfection et à la paix...
* Rien n’échappe à la censure des hommes ; ils critiquent celui qui demeure silencieux, ils blâment celui qui parle, ils murmurent contre celui qui prêche la voie droite. Mais cela importe peu ; faites le bien et laissez parler les autres...♥
Vidéo Documentaire sur La Vie de Bouddha Durée:44:07
Posté 30 Mars 2016 Par Cristalyne...