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000conscienceQu'est ce que la conscience ?

La conscience est cette capacité à savoir que nous existons et que nous sommes nous. Mais, si lalumière de l'esprit est à la base de tout, le néant, lui, est au début de tout. Aussi la conscience va embrasser tous les stades allant du néant à la Lumière. Toutefois si notre conscience embrasse le bien et le mal, le plus et le moins, cela n'est pas dû à la perception du néant en nous mais à la réceptivité de cette double force qui construit l'univers, la force de la vie et la force de la mort. Notre conscience personnelle nous détermine sur un palier de la conscience cosmique et nous permet ainsi de nous positionner dans l'éternité.

Lorsque l'âme que nous sommes, âme dont la nature est lumière, se met à investir une forme que la matière - visible ou invisible - nous a distribuée, celle-ci fait surgir la conscience de ladite forme en y déposant le rayonnement de sa lumière. En somme le rayonnement de la lumière qui constitue l'âme, limitée dans une forme, se met à tourner sur lui-même et devient de la conscience.

Dans la matière la conscience est limitée. Dans l'immatériel la conscience, plus légère, est plus large. Plus la conscience est limitée plus la prise de conscience de soi est forte. Plus la conscience est large plus la prise de conscience de soi est faible. C'est ainsi qu'il y a une différence entre la conscience d'un ange et celle d'un humain. L'ange a conscience du tout dans lequel il se trouve lui-même. L'humain a conscience de lui-même et sait qu'il se trouve dans un Tout...

La conscience de la matière...

L'énergie déclenchée par l'écho se transforme en matière. L'âme, qui est lumière, dès qu'elle s'associe à la matière génère de la conscience. Le corps est donc formé de matière et de conscience.

Notre conscience personnelle est une mémoire. Sans notre conscience nous ne serions rien puisque nous ne saurions même pas que nous existons. Mais notre conscience personnelle, celle qui est composée par notre propre mémoire acquise depuis notre naissance, n'est qu'une partie de nous.

Nous sommes composés de deux facteurs : L'un d'entre eux est formé par nos gènes. Il s'agit de l'histoire de notre corps qui reprend aussi une partie de l'histoire de nos ancêtres et que notre âme capte inconsciemment. Le deuxième est l'histoire de notre âme, sa vibration personnelle, son parcours personnel.

Par la conscience de notre corps nous sommes présents à l'univers visible, par la conscience en notre âme nous sommes présents à toutes les dimensions de la création visible et invisible, matérielle et immatérielle. Car la conscience est multidimensionnelle et l'âme rayonne dans toutes les dimensions à la fois. Encore faut-il que la conscience bascule en l'âme c'est à dire redevienne lumière....

A un certain niveau de pensées l'âme dans le corps change de niveau de conscience et niveau après niveau atteint la lucidité. Alors l'être voit le jeu. Et il voit le je. Il se sait autre. L’être pris au piège de la matière devra choisir. L’être qui aspire à la Lumière, devra alors se diriger vers le détachement matériel, non pas pour vivre dans le dénuement mais pour ne pas se laisser tenter par la voie de la réincarnation...

La conscience de la matière...

L'énergie déclenchée par l'écho se transforme en matière. L'âme, qui est lumière, dès qu'elle s'associe à la matière génère de la conscience. Le corps est donc formé de matière et de conscience.

Notre conscience personnelle est une mémoire. Sans notre conscience nous ne serions rien puisque nous ne saurions même pas que nous existons. Mais notre conscience personnelle, celle qui est composée par notre propre mémoire acquise depuis notre naissance, n'est qu'une partie de nous.

Nous sommes composés de deux facteurs : L'un d'entre eux est formé par nos gènes. Il s'agit de l'histoire de notre corps qui reprend aussi une partie de l'histoire de nos ancêtres et que notre âme capte inconsciemment. Le deuxième est l'histoire de notre âme, sa vibration personnelle, son parcours personnel.

Par la conscience de notre corps nous sommes présents à l'univers visible, par la conscience en notre âme nous sommes présents à toutes les dimensions de la création visible et invisible, matérielle et immatérielle. Car la conscience est multidimensionnelle et l'âme rayonne dans toutes les dimensions à la fois. Encore faut-il que la conscience bascule en l'âme c'est à dire redevienne lumière....

A un certain niveau de pensées l'âme dans le corps change de niveau de conscience et niveau après niveau atteint la lucidité. Alors l'être voit le jeu. Et il voit le je. Il se sait autre. L’être pris au piège de la matière devra choisir. L’être qui aspire à la Lumière, devra alors se diriger vers le détachement matériel, non pas pour vivre dans le dénuement mais pour ne pas se laisser tenter par la voie de la réincarnation...

Conscience et mental...

L'âme dans la matière génère la conscience. Selon la forme du corps la conscience sera plus ou moins large. Conscience et mental sont deux éléments différents. La conscience est liée à l'âme dans la matière, le mental est lié à la forme du corps. Selon le mental de la forme, la conscience d’être sera différente.

Le mental qui est le siège des émotions conduit l’être vers la réflexion sur lui-même. C’est cette descente dans son propre enfer (enfermement dans une forme) qui permet à l’être soit de renoncer au monde, soit de renoncer au ciel, mais aussi d’aspirer à l’un ou à l’autre.

Quoi qu’il arrive les âmes seront de toute manière liées aux émotions puisqu’elles sont liées aux formes. Les émotions n’handicapent pas la sortie d’une âme vers les mondes de paix, tant que le désir de paix anime cette âme. La paix est la vibration suprême. La joie est la vibration naturelle du Divin qui est libre. Il est difficile d’atteindre la paix dans ce monde sans être indifférent au monde. Or le détachement n’est pas l’indifférence. En ce monde seul le désir de paix peut mener vers la Lumière.

L’être qui aspire au détachement n’a rien à voir avec celui qui se trouve dans l’indifférence. Tandis que l'égoïsme rend indifférent, c’est la douleur que son empathie lui fait supporter qui amène l'être au détachement. L'être, dont l'âme est ouverte à tout ce qui est, écrasé de douleur, doit fuir l’univers. Son âme va tendre de plus en plus vers un ailleurs différent où les affres du monde n’ont plus cours. C’est sa douleur qui le détache. Peut-être est-ce là le sens symbolique que recherchent les martyres des religions…. On ne se détache que dans l'épreuve, comme un fil de chair que l’on coupe. Cette coupure fait mal. C’est cela qui le conduit à l’ermitage et au détachement.

Être conscient de sa forme ou de son image ou de son corps, c’est se définir par rapport au monde extérieur. Être conscient de soi et de la Vérité en Soi c’est voir et savoir que l’âme en soi appartient à un Esprit plus vaste. C’est accéder enfin à la Lumière. Et à la libération.

La conscience de la naissance à la mort...

Tout comme la conscience dans le corps de l ’enfant qui naît n’apparaît que progressivement, celle d’un corps qui s’éteint s’arrête elle aussi progressivement. Et c’est cette distance qui sépare la mort du corps de l’arrêt total de la conscience qui est différente pour chacun. De même la nature de cette conscience va également être différente. Car la conscience va pour certains s’amplifier avec la mort du corps et pour d’autres s’abaisser.

Quand l’enfant naît c’est le corps qui prend possession de lui-même et qui s’inscrit dans l’espace temps. Peu à peu l’âme de l’enfant s'étale dans le corps éthérique et le rayonnement de sa lumière devient de la conscience. Celle-ci va venir en avant et le rendre conscient de lui-même, bien que l'enfant s’assimilera toujours à son corps. Par la suite il s’en dissociera ou pas. Tout va dépendre finalement de son destin, de sa prise de conscience réelle de tout ce qui est. Si l’on ne prend conscience que du monde extérieur celle-ci s’arrêtera avec la vie du corps et l'âme s'évanouira dans les limbes jusqu'à son retour en incarnation. Si l’on prend conscience de sa propre vie et de la vie en générale, l'âme s'éveille et son éveil se poursuivra après la vie du corps.

La conscience signifie que l’âme est présente et opérationnelle. Son mode opératoire sera bien sûr différent en fonction de la forme du corps. Il faut un certain temps à l’âme pour s’habituer au fonctionnement du corps. Il faudra un certain temps à l'âme pour s’habituer à la perte de son corps. Ce temps est variable pour chacun.

On ne prend pas immédiatement conscience du soi-vivant quand on naît, on ne perd pas immédiatement la notion du soi quand on meurt.

Car il y a deux sortes de conscience :

1 – L'âme active la conscience du corps, elle fait cela naturellement dès l'instant de son incarnation. Cette conscience concernera l'univers et sera limitée au corps en cours d'incarnation. Seul le corps est présent à la réalité de la vie et de l'univers.

2 – La conscience du corps va s'élargir à l'âme qui pourra aussi activer la conscience en elle-même. C'est ce que l'on nomme l'éveil. Cette âme n'aura alors plus besoin du corps pour être consciente. Cette conscience là, redevenue lumière, concernera l'âme personnellement, son histoire, ses expériences durant ses incarnations et hors de ses incarnations précédentes.

Toutes ces différences dans les éveils et l'étendue de la conscience en chacun rendent le monde hétéroclite, bigarré et en final chaotique. Et c'est justement ce chaos qui va déclencher l'éveil.

Le trou noir de la conscience...

L'étendue de la conscience va de la lumière aux ténèbres. Le naïf toujours joyeux qui voit son verre à moitié plein n'est pas forcément tourné vers la lumière, pas plus d'ailleurs que le rebelle dépressif qui ne voit d'autre solution que de tirer sur tout ce qui bouge ne se trouve dans les ténèbres. Quand on est dans la lumière on voit ce qui est. Ni plus, ni moins. On voit la beauté de l'Absolu et celle du diable, on entend le sifflement du serpent et la mélodie des anges, on ressent la brise rafraichissante et le typhon dévastateur, on perçoit la haine alentour et l'amour qui passe.

La conscience dépend bien évidemment des deux forces universelles. La force de lumière ou force de vie qui est une force d’amour pur, absolu, total. La force des ténèbres, nommée aussi force obscure ou force de destruction, qui est une force de haine absolue, qui s’amuse à terroriser tous ceux qu’elle frôle et à récolter les âmes qui lui succombent. Les deux forces se rencontrent en chacun.

La force obscure sévit partout où des actes abominables sont commis mais également dans tous les lieux où le bruit et le chaos règnent. En présence de cette force les individus sont alors animés par la violence, mus par la haine, saisis par la terreur ou paralysés par l'angoisse..

La force lumière sévit partout où des miracles ont lieu, où règnent l'amour et l'entraide, où la musique douce ou le silence marquent l'ambiance. En présence de cette force les individus sont animés par l'envie du partage et du sauvetage ou sont éclairés par la compréhension générale voire par l'empathie totale. Ils sont généralement inspirés par la bonne action à poser, la bonne parole à prononcer, ou envahis par une paix absolue ou une joie exaltante.

Ce n'est que dans la lumière que le choix se fait jour. Dans les ténèbres chacun marche à l'aveuglette et chacun tombe, tôt ou tard, dans le trou noir de sa conscience. Incapable de voir son propre chemin, celui qui est dans les ténèbres a besoin d'un guide auquel il va s'accrocher comme à une bouée de sauvetage, sans se préoccuper le moins du monde de savoir où l'entraîne ce guide. Ne voyant où ses pas le conduisent, il va obéir aveuglément. Et le malheur se répand, et les civilisations s'écroulent, et les âmes s'obscurcissent.

Pour s’intéresser au spirituel il faut aimer la vie, la Grande Vie, et non pas la vie sociale de l’univers. Tant que la société offre un intérêt l’être se trouve happé par elle et néglige son origine spirituelle. Pour que le côté spirituel vienne en avant, l’être doit être heurté par la société ou entrer dans un conflit avec lui-même.

Venir en avant c’est quoi ? C’est vivre un événement qui bouleverse, en bien comme en mal, au point tel que l’être a soudainement un sentiment d’irréalité tant la situation qu’il vit lui semble confuse et trop lourde pour lui. Il tente l’échappatoire. L’âme vit un raz de marée émotionnel. L'être voit totalement l’instant présent, le sens même de sa vie, comme si soudainement il sortait de lui-même et se voyait lui-même. Se voyant lui-même il réalise qu’il est autre chose que le corps pour lequel il se prenait. Tant qu’on n’a pas vécu cet instant particulier on ne le comprend pas. Sinon intellectuellement, parfois. Mais accéder intellectuellement à une compréhension n’a jamais mis l’âme sur la route de l’éveil puisque seules les émotions la pénètrent.

Puis, de vie en vie, l’individu se détache de son environnement corporel et n'est plus que spectateur de sa propre vie. Il finit par vivre sa vie comme s’il n’était pas concerné. Il vit tout en ayant le sentiment confus qu’il s’agit de quelqu’un d’autre, que rien de tout ce qui l’entoure n’existe vraiment. Peu à peu son jugement se brouille et se met à douter de tout ce qui l’entoure. Mais plus ses doutes grandissent sur le monde plus sa certitude de lui-même évolue.

Un être avec l’âme éveillée est le contraire d’un être engagé dans une cause. Quelle qu’elle soit. Un être à l'âme éveillée ou en cours d’éveil ne peut pas participer au monde. Sinon l’espace d’un instant, celui d’un témoignage. Un être dont le mental est présent et actif, ici et maintenant, est totalement conditionné par la matière et par la société dans laquelle il se trouve. Le mental d’un tel être ne permet pas à son âme de franchir la barrière.L’imaginaire d’un individu est l’âme qui utilise le mental pour s’exprimer.

 

La pensée, le mental et le supramental...

Ce n'est pas parce qu'une personne est en vie que son âme est éveillée. De même ce n'est pas parce qu'une personne n'est plus en vie que son âme est anéantie. La vie permet d'activer l’âme mais non pas de l'éveiller. Pour s'éveiller l'être, dans son corps, doit en avoir la volonté.

La prise de conscience de soi au niveau corporel doit basculer au niveau de l'âme. Cela veut dire qu'il ne doit plus comprendre avec les mots (corps) mais avec le cœur (âme). Il lui faut lâcher prise à la réflexion pour s'entraîner à ressentir avec son âme et non plus avec son cerveau. Il lui faut saisir l'instant émotionnellement et non plus matériellement ou rationnellement. L'intellect qui est un puissant levier pour accéder à la compréhension devient une entrave pour accéder au monde du ressenti.

Tout se joue durant la vie. C’est durant la vie du corps que l’âme doit s’éveiller, car c’est durant la vie du corps que l’âme déterminera sa sortie. Après la vie c’est trop tard. Si l’âme n’est pas éveillée durant la vie du corps, elle ne le sera pas non plus après. Si l’on n’est pas conscient durant la vie, on ne le sera pas non plus durant la mort.

Durant la vie, le cerveau reçoit la pensée ambiante et la travaille "à sa manière", c'est-à-dire en fonction des capacités du corps dans lequel il se trouve et en fonction des souvenirs inconscients des différents vécus de l'âme qui l'anime. "A sa manière" sous-entend déjà l'idée du déconditionnement de l'être par rapport aux règles en vigueur de la société dans laquelle il est incarné.

Le corps a des capacités qui lui sont propres et l’âme dans ce corps a également ses propres capacités. Corps et âme peuvent quelquefois être incompatibles. Mais si l’âme est éveillée l'être acceptera son corps, quel qu’il soit, car son corps ne sera pour lui que l’outil qui lui permettra de se structurer afin de demeurer une âme identifiée et consciente donc libre hors incarnation. Alors il ne se révolte plus, il fait avec….

La pensée et la conscience...

Il ne faut pas confondre la pensée et la conscience. La conscience est donnée par la présence de l'âme dans le corps. Tous les corps seront porteurs de conscience mais pas forcément de pensées. Ainsi un arbre bénéficie de sa propre conscience sans pour autant accéder à la pensée. Un chat a la même conscience de lui-même et du monde qu'un humain. Mais n'ayant pas la même forme l'expression de sa pensée sera différente.

Conscience et Mental...

Conscience et mental sont liés mais sont deux éléments différents. La conscience est liée à l'âme dans la matière, le mental est lié à la forme de cette matière. C'est le mental qui intervient pour la formulation des pensées.

Mental et intellect...

Le mental et l’intellect sont deux notions totalement différentes. Selon sa forme, espèces humaines ou animales, l'être accèdera à une compréhension différente. Le mental permet le calcul, mais l'intellect impose une méthode de calcul. Pour être libre l'esprit doit se libérer de l'intellect et du conditionnement dans lequel il le maintient.

Mental et supramental...

Tant que l’âme se trouve reliée à un corps et soumise au conditionnement dans lequel ce corps se trouve, elle demeure mentale donc soumise à l'intellect. Mais dès qu'elle est éveillée, qu’elle soit toujours reliée au corps ou non, elle devient supramentale. Cela veut dire que l'être accède à d'autres mondes, d'autres souvenirs, d'autres formes de conscience. Il entre dans le domaine du supramental car il peut mentaliser ce qui est au-delà de sa propre forme. Il n'est alors plus soumis au conditionnement de son temps. Il voit au-delà de son univers et du monde visible.

Conscience et supraconscience...

Le mental dans la forme doit dépasser la conscience de sa propre forme pour faire l’expérience de sa propre totalité. Il atteint ainsi une conscience supérieure à celle de la forme dans laquelle il se trouve. Ainsi, si un homme dépasse la conscience de sa forme qui est masculine et accède à une conscience supérieure qui est la conscience humaine, c'est-à-dire homme et femme à la fois, puis s'il dépasse cette conscience humaine pour accéder à la conscience du vivant, englobant en lui toutes les formes, il atteint le supramental car à chaque étape l’être a élargi son mental. Une fois hors de la vie matière, la conscience ordinaire devenue supraconscience continue d’exister. L’âme supraconsciente est totalement consciente d’elle même et de tout ce qui est, sans avoir besoin du mental du corps pour le savoir. Alors l’âme dans sa vie éternelle, bénéficiant toujours de sa conscience devenue supra conscience, atteint le supramental, c’est-à-dire la capacité de connaissance qui va au-delà de toutes les formes et qui les engloutit toutes. Avec le supramental l’être de lumière pense, cogite, élabore sans plus jamais avoir besoin d’un corps pour cela.

Infra et supra conscience...

La supra conscience est une conscience élargie, tandis que l’infra conscience est une conscience rétrécie. L’être en supra conscience devient une totalité, il ne connaît aucune limite. En infra conscience il se limite à une partie de lui-même, comme si l’âme se repliait sur elle-même.

Tant que l’individu ne dépasse pas la conscience de sa propre forme il demeure sur la fréquence de l’infra conscience. En somme si je ne me sens pas concerné par quiconque ne possède pas la même forme que moi-même je demeure dans l'infra conscience. Tant que l'humain n'accède pas à l'émotionnel d'un animal il demeure dans l'infra conscience. La supra conscience est là dès que l’individu dépasse la conscience liée à sa forme, c’est-à-dire lorsqu’il a accès aux autres formes, aux autres temps, aux autres espaces. La conscience de surface ou conscience individuelle est dans le "ici et maintenant".

Les niveaux de conscience...

Les niveaux de conscience n'ont rien à voir avec l'intelligence. Il s'agit de l'indice ou de l’échelle de la progression des âmes vers la réalisation d’elles-mêmes. On considère empiriquement qu'il y a 21 niveaux différents puisqu'il y a 7 chakras et 3 paliers par chakra. Pour être éveillée une âme doit donc avoir gravi en elle ses vingt et un niveaux.

Tout d’abord, dans les premiers temps de son incarnation l'âme est l’innocence, la pureté. Ne pas confondre la pureté et la bonté, la pureté n'a rien à voir avec la bonté, la pureté est l'état originel de l'être, la bonté est un état acquis par l'expérience de la pleine conscience de l'être. Un être pur ne connaît rien de la bonté.

Les 7 premiers niveaux concernent le corps, les 7 niveaux suivants concernent l'âme et les 7 derniers niveaux concernent l'esprit, la source de l'individu, l'Éden, le Divin...

Le 21ème niveau est celui de l’accession à la pleine conscience du soi-esprit donc à la liberté. Au 22ème niveau l'être est libre, libre d’être ce qu’il veut être, rien ou quelque chose, lui seul ou la multitude. C'est aussi le stade de la fusion avec l'âme sœur. L'être devient un a-sexué à deux faces, c'est à dire un être de lumière.

Tout être conditionné ne peut s'élever dans les niveaux de conscience. Il va ainsi demeurer sur les niveaux dans lesquels baigne sa civilisation. Le monde donne toujours une vision faussée de la réalité éternelle car le monde se limite aux corps et à la matière mortelle.

Le mental et la lumière...

Le mental active ou non le rayonnement de la lumière émanant de l'âme, lumière qui est devenue la conscience dans la matière. Lorsque le mental active la lumière de l’âme en soi, la conscience de soi, des autres et du tout s’accélère. L’âme se cristallise.

Lorsque le mental ne l’active pas, la conscience de soi, des autres, du tout ralentit. L’être vit sous pilotage automatique. Rien ne l’atteint vraiment que ce qui est essentiel pour sa propre survie. La réincarnation de l'âme sera nécessaire, dans n’importe quel lieu ou n’importe quelle date de l’histoire.

Lorsque le mental active la lumière de l'âme en soi en la dirigeant vers le corps et vers l’extérieur, au bénéfice de la matière, c’est la matière universelle qui attirera l’être. Mais s'il la dirige vers l’âme et vers son monde intérieur c’est le monde de lumière de l’âme qui attirera l'être.

En somme lorsque le mental se tourne vers l’extérieur, la lumière en soi s’obscurcit… La vie extérieure gagne… On est dans l’Attachement.

Lorsque le mental se tourne vers l’intérieur, la lumière grandit. L'être va finaliser son âme dans l’indépendance puis l'asexualité gagnera. On accède au Détachement.

Les modes de la pensée...

Nous avons besoin du cerveau pour faire l'expérience de la conscience mais le cerveau ne fournit pas la conscience. C'est le rayonnement de la lumière de l'âme, qui en est la source. Mais notre propre intelligence, bien souvent limitée à la perception du monde qui lui impose des normes, prend pour non réel l’espace de ses pensées. Pourtant derrière cet espace se trouve l’autre monde qui est le monde multidimensionnel de l’éternité ultra consciente. Car si l'univers a six dimensions dont seulement quatre (hauteur, largeur, profondeur et présent) nous sont perceptibles par notre corps, les deux autres (passé et futur) et les mondes invisibles qui sont, eux, multidimensionnels nous sont perceptibles via notre pensée.

Mourir à son corps équivaut à vivre dans une autre dimension. C’est à-dire dans un monde dans lequel l'espace et le temps sont, non pas abolis, mais différents. Il y a donc le monde extérieur de la matière et des corps qui est soumis à des lois naturelles de géophysique et de biologie et le monde intérieur soumis à d'autres lois.

Le physique est une machine qui permet à l'âme de devenir elle-même, d'agir mais surtout de penser. Le physique contient un cerveau, telle une pièce électronique qui nécessite une impulsion d'un conducteur ou d'un manipulateur. Le manipulateur accèdera alors, grâce à son cerveau et à son corps, à l'instinct, l'intellect, l'émotionnel et l'intuitif.

Mais, comme le corps, le cerveau peut très bien fonctionner en pilotage automatique, l'âme est là, elle donne le "top départ" au cerveau mais n'intervient plus. Quand le corps est sous pilotage automatique il devient une machine, rien ne le touchera autres que ses propres manques ou marques physiques : faim, soif, douleur, plaisir etc… Quand le cerveau est sous pilotage automatique, l'être croira penser mais ne fera qu'exposer son savoir en égrenant les pensées des autres et en reproduisant les actes appris.

Pour que l'âme vienne en avant il faut que l'être subissent des épreuves tant physiques qu'émotionnelles qui lui permettent de remettre en question ses acquis personnels et sociaux. L'être qui se tourne vers son âme n'a plus recours à son intellect qui n'est qu'un mécanisme dans son cerveau. Il voit les choses comme elles sont et lui-même tel qu'il est. L'alliance de l'âme et du cerveau permet de capter la vibration extérieure et de la faire devenir "pensée" en nous via, non pas le mental et la réflexion, mais le ressenti.

Les pensées provenant de la conscience universelle ou encore de l'inconscient collectif seront travaillées par le corps selon les impulsions personnelles liées au corps et en fonction des souvenirs inconscients des différents vécus ou vies passées de l'âme. C'est le cerveau qui stocke les pensées intellectuelles non l'âme. L'âme ne s'encombre que des bagages émotionnels. Le corps lui, est constitué de matière et la matière est mémoire. Si cette mémoire est intellectuelle elle restera dans le corps, si elle est émotionnelle elle s'imprimera aussi dans l'âme. L'âme est donc la valise émotionnelle de l'être. Si le cerveau est endommagé pensées et souvenirs peuvent se trouver effacés. Mais les émotions qui auront atteint l'âme demeureront dans l'âme. Une fois libérée du corps, l'âme redevenue opérationnelle, l'être retrouvera tous ses souvenirs émotionnels.

L'être doit apprendre l'instantanéité consciente, c'est à dire l'observation de ce qui est, et non plus le raisonnement permanent. C'est pourquoi l'amour sera toujours plus fort que la raison et l'imagination toujours plus forte que la volonté. Amour et imagination appartiennent à l'âme, immatérielle et immortelle, tandis que raison et connaissance, dans le sens de l'instruction, font partie du corps, vêtement périssable de l'âme.

Il y a donc ce qui est intellectuellement consenti, admis ou compris et ce qui est émotionnellement ressenti. L'un demeure superficiel et modifiable, il est lié à l'ego, l'autre est acquis totalement et est lié à l'âme. "Je comprend intellectuellement" veut dire que mon "cerveau" dans mon corps capte et saisit l'information. "Je comprend émotionnellement" veut dire que mon "esprit" via mon âme capte et garde l'information.

La conscience qui se dégage de la matière par la forme est double. Elle est amour et connaissance. Elle est amour lorsqu'elle est du domaine du ressenti, du sentiment et de l'intuitif, elle s'infiltre dans l'âme. Elle est éternelle. Elle est connaissance lorsqu'elle est du domaine intellectuel, technique et rationnel. Elle parle au corps, elle alimente l'histoire du monde, elle poursuit le projet de la matière. Elle est mortelle.

Ce qui permet à l'individu de se construire, c'est-à-dire la pensée, la connaissance, le savoir et la réflexion peut aussi au final l'entraîner à sa perte puisque hors du corps l'esprit ne possède plus les moyens de sa connaissance ou de son raisonnement. Le but est que l'être doit être actif sans être intellectuel. Il doit apprendre à penser puis oublier la pensée. Lorsque l'individu devient un regard émotionnel il sait ce qu'il est et le restera pour l'éternité. Le but n'est pas d'exprimer le mieux possible une émotion mais de la vivre de l'intérieur le plus intensément possible.

Il y a trois sortes de pensées...

Trois sortes d’actions... Celle de l’univers (ou corps et action), celle de l’âme (ou image et émotions) et celle de l’esprit (essence, volonté, énergie…).

Mais l'être va le plus souvent n'exercer sa pensée qu'au service du monde, de son corps et éventuellement de son rêve qu'il définit comme ce qui n’existe pas. Pourtant c'est dans ce monde qui soi-disant n'existe pas que se trouve son âme.

A la mort du corps, l’âme qui n’a jamais voyagé dans son imaginaire n'y pénètrera pas entre deux vies. Si elle y pénétrait elle trouverait dans son jardin intérieur tout ce qu’elle y avait placé. Sa joie ou sa haine, ses amours ou ses phobies. Voire aussi les démons qu’elle avait laissé entrer. Elle serait, durant cette période entre deux vies, dans une sorte de purgatoire ou dans un sombre enfer voire même au Paradis. Mais l’âme ne serait enfermée que par elle-même.

Il convient donc à chacun de nous de pénétrer en notre âme, d’y déloger les démons, d’ouvrir les portes ou d’abattre les murs. Le plus souvent les êtres, sourds aux appels de leurs âmes, préfèrent dormir. Ne pas voir, ne pas savoir et laisser leur âme se réveiller dans le corps d’un bébé, baptisé à tort… d’innocent.

Les mauvaises pensées...

Pourquoi certains rêves font-ils peur, pourquoi certaines pensées nous font-elles peur ?... C'est comme sa propre odeur, ou son propre bruit... Ça peut déranger les autres, mais jamais soi-même. Il en va de même pour les pensées. Si des pensées nous font peur ou nous dérangent c'est qu'elles ne sont pas les nôtres, elles nous viennent d'ailleurs, de quelqu'un d'autre, de l'inconscient collectif, voire même d'un démon. Nos propres pensées, même monstrueuses ne nous dérangent jamais. Que chacun médite sur ses propres pensées. D'où viennent nos pensées ?

Le corps et la pensée...

Notre corps ne peut pas exister sans nous, mais nous pouvons exister sans lui. Vivre c'est penser avec son corps. Selon le corps, les pensées seront différentes. Les pensées d'un chien sont différentes de celles d'un humain.... La pensée est l'origine de ce qui fait que nous sommes nous. La pensée, tout comme l'action, est liée au corps. Mais le corps n’est pas neutre. Le corps est un assemblage soumis à des normes particulières qui dépendent des gènes. Les gènes vont fournir au corps une mémoire cellulaire. c'est d'ailleurs cette mémoire qui fait que des personnes d'une même famille ont des traits de caractère ou des points physiques communs. C'est parce que le corps n'est pas neutre que personne ne pensera de la même façon. La pensée dans ce corps ci ne sera pas travaillée de la même façon dans ce corps là. Ainsi la conscience en l'âme évolue de vie en vie.

Puisque le corps ne peut pas exister sans nous mais que nous pouvons exister sans lui, il est clair alors que nous ne sommes pas le corps, mais l'âme. C'est donc dans l'âme que le "je" niche.

Imaginez une onde qui ne rencontre aucun obstacle. Il ne se passe rien. Imaginez maintenant que cette onde percute une barrière, il va se produire quelque chose : une énergie, une étincelle, un son.... Le corps, notre corps, est l'obstacle que rencontre notre âme qui se révèle alors à elle-même.

Stades d'évolution...

Les trois grands principes qui régissent le règne humain sont : l'être, la société et le spirituel.

l'être : l'individu s'intéresse au vivant uniquement. L'être est préoccupé par lui-même et les autres êtres vivants. Il s'intéresse à l'intellect, la réflexion, la communication, l'émotivité, l'amour, la psychologie. Il soigne, aide, guérit, guide, enseigne, divertit etc…

- la société : l'individu s'intéresse au cadre de vie et à la progression technique des civilisations, aux choses, à la planète, au cosmos, à l'action, aux sciences, aux lois, aux industries, à la politique. Il fait, construit, commande, organise, dirige. Il aime le tangible, le concret, le matériel.

- le spirituel : l'individu ne s'intéresse qu'à l'invisible, à la Source de tout ce qui est, il s'interroge sur la cause première, l'origine et le devenir du vivant et de l'humanité. Il sera philosophe, religieux, spiritualiste, chercheur.

Tout être passera par trois stades d’évolution: Opposition - Acceptation - Dépassement. Et aura pour ce faire deux modes d’action : Actif ou Contemplatif.

Les actifs et les contemplatifs...

Le monde des idées c’est l’esprit soumis à la matière. C’est le corps qui se met en marche dans l’action et la réalisation. Le monde imaginaire c’est l’esprit navigant dans la pensée. C’est la pensée qui se met en marche dans la contemplation et la méditation.

En ce monde il y a les actifs, qui agissent sur l’extérieur, sur la matière et les choses soit le visible. Ils prennent de l’intérieur d’eux mêmes (l’âme) pour agir vers l’extérieur et les autres. Ils utilisent la force de l’esprit en mouvement pour faire avancer la création universelle.

Et les contemplatifs qui agissent sur l’intérieur, sur l’invisible. Ils prennent de l’extérieur (monde et nature) pour agir vers l’intérieur et les mondes invisibles. Ils utilisent la profusion de formes et d’idées qui prennent leur source dans la création universelle pour colorer les mondes purs et blancs de l’Esprit divin.

On peut résumer ainsi : il y a ceux qui appartiennent au monde extérieur de la matière et ceux qui appartiennent au monde intérieur de l’âme. La matière a gagné chez les premiers, l’âme a gagné chez les seconds.

Mode mental et mode méditatif...

Notre cerveau fonctionne sur deux modes : le mode mental ou intellectuel et le mode méditatif ou spirituel. Si nous ne voulons accéder qu'aux choses de ce monde, seul le mode mental va nous intéresser, mais si nous voulons nous libérer de ce monde et atteindre les autres dimensions de la création et de nous-même, nous devons impérativement basculer en mode méditatif. Et, pour véritablement basculer en mode méditatif il faut stopper toute action. Comme penser est une action, le mode méditatif consistera dans le ressenti uniquement ou dans l'observation pure.

Ainsi les temps de repos de l'humain doivent ils avoir deux buts : d'abord le repos du corps puis le changement d'état de l'âme. Ce n'est que dans ce changement d'état que l'être atteint les autres dimensions, sa propre histoire mais aussi la véritable histoire du monde. Ainsi, dans la méditation, tout être atteint une certaine forme de vérité. Mais, pour l'atteindre, il faut aller à la source de la connaissance en soi son cabas vide, c'est-à-dire déchargé de tous préjugés, libre de tous dogmes, totalement ouvert à l'inconnu, acceptant d'être dérangé dans ses croyances et ses certitudes.

En d'autres termes, si l'on veut obtenir un savoir qui corresponde à notre désir, si l'on veut plier la création à nos ordres, nous devons chercher un bon berger mais demeurer un mouton. Savoir c'est être libre. Et être libre c'est d'abord se libérer de soi, de ses désirs, de ses croyances.

Il ne s'agit pas d'être un penseur mais plutôt d'être un observateur de la pensée. Il faut être sans parti pris, sans opinion, il faut être prêt à tout accepter. Le penseur demeure dans l'état mental ou intellectuel tandis que l'observateur de la pensée, lui, a basculé en mode méditatif.

Lorsque le corps l'emporte sur l'âme, celui-ci devient actif ou réactif. Il regarde le mouvement extérieur. Il laisse participer sa forme à l’action du monde. L'âme œuvre dans le physique, elle est mouvement par l'action extérieure. Ou elle œuvre par le mental, elle est alors mouvement par l’action intérieure.

Lorsque l'âme l'emporte sur le corps elle devient contemplative. Réflexion et méditation sont ses mouvements intérieurs, l’être véritable est présent ailleurs, il absorbe le monde extérieur pour le conduire vers son monde intérieur. Il observe le monde, son déroulement, mais ne participe pas au monde ou du moins essaie d'y participer le moins possible.

Le premier (corps) est acteur de la société dans laquelle il se trouve. La deuxième (âme) est spectatrice de cette même société. Or à notre époque nombreux sont ceux qui veulent se tenir sur le devant de la scène. Chacun veut être reconnu, applaudi, admiré. Ce qui est une attitude qui éloigne évidemment de la vie éternelle de l'âme.

Le positionnement...

Il est important de bien se connaître soi-même et pour se connaître il faut se positionner. Savoir si l’on penche vers l’absurde ou vers le mystère. Se positionner c’est s’identifier. C'est dire "je suis cela dans le monde visible et je veux aller ici dans le monde invisible". En somme c'est avouer sa croyance personnelle. Quelle qu'elle soit.

Avouer sa croyance personnelle ne veut pas dire qu’il faille la crier haut et fort à tout le monde, c’est l’être lui-même qui doit savoir quelle est sa croyance et qui doit l’accepter. Ainsi il se positionne en lui-même.

Dans le positionnement, nécessaire à la construction de soi, il y a l'idée de l'engagement, de savoir ce que l'on veut totalement, sans ambiguïté. Cela exclut le doute, l'hésitation... Pourtant les doutes sont salutaires et naturels mais ils ne doivent pas nous mener. Ils doivent simplement nous permettre de réfléchir à ce que nous voyons et entendons. C'est parce que l’on a des doutes que l’on se modifie sans cesse. Quand les doutes ne sont pas un frein ils sont le carburant de la sagesse.

Les points de vues...

Tous les individus n'ont pas le même point de vue et cela dans quasiment tous les domaines de la vie. Ceci est normal puisque personne n'a le même parcours. Et tous ces points de vues différents vont contribuer au chaos du monde. L'être qui s'éveille devra en expérimenter certains sinon tous, puis les dépasser.

Trop souvent, chacun de nous, nous ne nous accrochons qu'à un seul point de vue. Il nous faut, non pas renoncer à notre point de vue, mais nous élargir aux autres.

Les chemins vers l'infini...

Les chemins vers l’infini sont comme un réseau routier. Chacun va obligatoirement dépendre d’une route commune avant de pouvoir prendre ensuite la voie qui le concernera lui, personnellement. Certains autres vont même se mettre à construire leur propre route. Ainsi ils passeront par des endroits que d’autres ne connaîtront jamais. Certains encore traceront des routes que d’autres emprunteront par la suite donnant à ces petites routes secondaires des allures de nationale. Beaucoup aussi utiliseront les multiples petites voies secondaires que les anciennes âmes ont tracées. Et chacun, sur son chemin, se pensera le seul détenteur de la vérité... Certains iront jusqu’à combattre pour l’imposer aux autres. Grave erreur. Il y a de la distance entre montrer la carte d’un réseau routier à un quidam qui ne vous demande rien et lui imposer un itinéraire, surtout quand on ne sait pas où il va.

La différence...

La forme de chacun modifie l'écoulement de la conscience et par conséquent de la pensée. Aucun être n'est supérieur à un autre. Une forme est une expérience, toutes les expériences sont par essence positives. Aucune expérience dans une forme n'est meilleure qu'une autre, toutes sont différentes. C'est la différence qui éveille.

La vérité n'est pas quelque chose de figé, d'immuable. Il n'y a pas un chemin unique qui mène à la vérité. La vérité vit, elle bouge. On la croit là, elle est déjà ailleurs. La vérité sert de tremplin à un individu pour qu'il atteigne une autre vérité, bien que ce soit la même, mais à une autre place, dans un autre temps. Et ainsi de vérité en vérité, l'être touchera SA lumière personnelle et non pas la vérité qui n'appartient qu'à Dieu. Nous sommes tous uniques et nous avons tous un destin unique à accomplir. Et nôtre destin n'est pas celui de notre voisin, sinon Dieu n'aurait créé qu'un seul humain. Nous sommes tous différents, nos buts sont multiples.

La spécialisation dans bien des cas est l'ennemie de la connaissance. Se spécialiser dans un domaine c'est placer une connaissance particulière sous un microscope, nous faisant oublier les autres matières auxquelles celle-ci est reliée. On doit toujours considérer les choses dans leur ensemble et non sur un détail.

Quand on s'attache aux détails on perd de vue l'essentiel. Malheureusement notre monde qui s'attarde davantage sur la forme en occultant le fond se ferme à la réalité. Ce faisant il ne peut pas avancer pour le bien de tous. S'il est possible de prévoir une situation générale d'avenir il est impossible de prévoir des faits particuliers. L'attitude d'un individu modifiera son propre avenir, mais il ne pourra cependant pas modifier le monde.

Tout vouloir expliquer conduit à une explication fausse. Expliquer le tout sans entrer dans les détails conduit à voir ce qui est. Détailler c'est l'absurde au rendez-vous de la réalité. C'est ce que font les grands analystes. Chacun se perd dans son analyse et ses méandres, et le monde continue à mal tourner...

L’Amour et la Connaissance...

La connaissance que l’on emporte avec soi est celle que l’on acquiert soi-même, par sa propre expérience et qui comporte en elle-même toutes les joies et les passions que l’on a puisées dans le monde mais que l’on a traduites en langage intérieur, en compréhension personnelle. Ainsi et pour prendre un exemple simple, si je ne suis pas capable de profiter d’une plage autrement que par le fait de m’y rendre, que ce soit par avion, en voiture ou même à pied, je n’ai en moi aucunement la connaissance de la plage. Mais si je peux m’y rendre à tout instant en pensée, j’emporte avec moi cet élément du monde que je pourrai restituer selon ma volonté dans les mondes des différentes dimensions de l’esprit et surtout dans mon propre monde intérieur. Sans effort. D'où l'importance de développer l'imagination.

Lorsque l’être veut s’aventurer sur les chemins inconnus de l’esprit il s’encombre généralement des images connues de son mental. Il s’encombre aussi des pensées et des idées fabriquées par le mental de la forme et résultant de sa civilisation (l'inconscient collectif des humains). C’est donc chargé d’un lourd bagage que l’être se met en route. Non seulement ce fardeau va ralentir sa marche mais il va aussi l’empêcher de voir la route, puisque c’est au travers de ce fardeau que l’être va déterminer son chemin.

Tant que l’individu n’a pas déposé son baluchon universel il ne peut avancer sereinement sur les sentiers de lumière. Pire il risque à chaque instant de se fourvoyer. Ses visions ne seront que des constructions mentales. C’est pourquoi l’on ne peut pas suivre les deux voies en même temps : la voie matérielle et la voie spirituelle.

L'amour...

Le Créateur, l'Inconnaissable, cette force qu'il est plus simple de nommer Dieu... pour nous montrer l'amour-émotion le personnifie sous des traits individuels. Tout comme Dieu, pour nous montrer la connaissance, la particularise sous des matières différentes.

Mon moi, pour être total, donc autonome et pour accéder à la grandeur divine, doit dépasser toute personnification, toute spécialisation et doit absorber et englober la totalité du Tout. C'est à dire qu'il doit accéder à l'Amour total et à la Connaissance Absolue. La connaissance absolue est au-delà de la connaissance du bien et du mal, du vrai et du faux.

Cela ne veut pas dire que mon moi doit s'oublier en faveur du tout, mon moi ne va pas aimer tout le monde, ni apprendre toutes les disciplines de la terre, mon moi ne doit pas s'élargir pour devenir le tout, mon moi doit rester moi mais accepter le tout, sans limitation. Mon moi doit tendre vers la compréhension du tout, sans sélectionner.

On ne doit pas trier la connaissance, on ne doit pas trier l'amour, on doit tout prendre et l'on doit rester soi, l'amour et la connaissance englobent tout. C'est ainsi que mon moi accède au tout et fait partie du tout, mais ne devient pas le tout. La vraie puissance, celle qui ne sert à rien, est alors mienne, car le tout est avec moi, je suis avec le tout, dans l'harmonie totale. Mon son personnel, se révèle.

A cet instant la Vibration Éternelle, Dieu... me voit...

Amour, connaissance et intellect...

Hors du corps l'âme sera soit éveillée, soit endormie. Tout dépend ce qui aura vécu en l'être : le corps ou l'âme. Si c'est le corps et uniquement le corps qui a vécu, l'âme hors du corps, dépourvue du cerveau qui la mettait en contact avec la matière et les autres, retombe dans l'inconscience. Comme elle n'a plus d'identité, elle plonge dans les limbes du grand sommeil sans rêve et comme une goutte d'eau qui se fond dans l'océan elle redevient le Divin jusqu’à la prochaine incarnation.

Les mortels sont liés d’une manière ou d’une autre aux formes, au mental, aux sens. Tant que l’on n’a pas atteint cette source en nous qui nous relie à l'esprit Divin nous ne pouvons pas imaginer le sans forme. Tant que l’on demeure universel l'âme revit dans une forme indépendante jusqu’à ce que l'être renonce à la forme.

L’âme est piégée par les images qui sont projetées dans le mental et qui entourent le corps. Le mental est assailli de pensées fabriquées de toutes pièces par les civilisations qui se succèdent. Le mental va alors assombrir la conscience qui va brouiller l’âme. Lorsque l’âme s’assombrit l'être ramène son mental dans l’ici et le maintenant.

Pour la matière l’amour est synonyme d’attachement, que cet attachement soit désir, sympathie et même haine. Pour l’esprit l’amour est simplement la force en soi qui fait avancer vers son but.

Pour la matière la connaissance est synonyme d’apprentissage et d’uniformité, soit de conditionnement. Pour l’esprit la connaissance est synonyme de révélation instantanée.

Tant que l’être raisonnera en fonction des connaissances universelles et des institutions en place, il ne pourra jamais entrer en contact avec le monde de l'esprit, car il sera toujours voilé par son mental, lui-même relié au corps et à l’univers. Toute connaissance qui n’est pas basée sur l’amour n’est que mensonge, tout amour qui ne permet pas l’accès à la connaissance n’est que haine. Amour et connaissance sont étroitement liés. Ils fusionnent dans la Joie qui est une volonté auto créatrice.

Dans le monde de l'âme il n’y a pas des âmes humaines et des âmes chats ou des âmes chevaux, etc., il y a des âmes. Point. Le parcours matériel des âmes importe peu. Dans le monde de Lumière, les êtres sont tous identiques et leurs provenances, animales ou humaines, n’importe pas davantage. Il n’y a aucune différence entre un être de lumière en provenance d’une image humaine et un autre en provenance d’une image animale.

L'intelligence infinie et l'intelligence finie...

L'intelligence infinie est la masse totale de l'esprit présent dans l'univers, soit le Démiurge augmenté de la présence des âmes et de celle de la Mère universelle. L'intelligence infinie crée automatiquement selon les besoins de chaque espèce.

L'intelligence finie, c'est à dire celle emprisonnée dans une forme, devient intellectualité, lucidité de la matière, éloignement de la foi, adhésion à ce qui est concret, scientifique, touchable, vérifiable, reproductible.

Quand on comprend intuitivement, quand on ne peut pas expliquer, comme la foi, on marche sur les chemins de l'esprit, car l'explication nécessite la logique qui est mathématique, rigoureuse, donc qui éloigne de la source de l'esprit. On peut expliquer schématiquement le chemin vers le Divin, mettre en mots des ressentis, mais on ne peut le comprendre qu'intuitivement, d'une manière abstraite, ce qui est différent de l'explication des sciences que l'on comprend d'une manière intellectuelle, concrète.

L'amour et la beauté...

Ce que les gens nomment "amour" n'est en fait que l'affection. Cependant l'amour n'est pas un sentiment mais une force. L'amour est ce qui attire. Notre attirance peut aller vers le bien ou vers le mal, vers le beau ou vers le laid. C'est l'attirance qui est amour. L'amour est la VIE.

L'univers, la matière, le corps sont les moyens d'atteindre le monde des émotions. Ils ne sont pas le but. Ils permettent d'atteindre le but. Un paysage, un être, nous permettent de nous connecter avec le monde des émotions. Le premier nous fera entrer dans le monde de la beauté, le second dans le monde de l'amour. Ce n'est pas l'objet qu'il faut aimer (cela ne veut pas dire qu'il faille s'en détacher) mais tendre vers l'idée derrière l'objet.

Prenons deux exemples :

1/ J'aime mon chat. Le but n'est pas d'aimer mon chat mais de découvrir l'amour. Je pourrais aimer n'importe qui, mais pour moi l'amour est chat. Mon chat me permet d'entrer dans le monde de l'amour. Ayant alors découvert l'amour absolu, je ne vais pas me détacher de mon chat, bien au contraire, mais je ne confondrai pas mon chat avec l'amour absolu, qui est une des composantes de Dieu.

2/ Vous êtes dans un paysage de montagnes. Les courbes parfaites se détachent sur un ciel limpide. C'est si beau que vous en avez le souffle coupé. Vous vous mettez même à pleurer tant l'intensité de l'instant vous transporte. Vous trouvez cet endroit merveilleux, paradisiaque. Il vient d'entrer dans votre âme. Ce paysage fera à jamais partie de vous. Durant cet instant de contemplation vous avez tout oublié, vos soucis d'argent, vos problèmes familiaux, votre patron irascible… vous avez tout oublié parce que vous étiez ailleurs. Là où le temps s'arrête. Puis vous êtes revenu, ici et maintenant et avez repris votre marche. Mais si vous pouviez faire un petit zoom arrière et même faire un petit arrêt sur image là, à cet instant précis où une petite larme à couler, vous pourriez vous voir pénétrer dans le monde de la Beauté. La beauté que vous avez ressentie à cet instant précis n'avait plus rien à voir avec ce paysage de montagnes. Le paysage était le déclencheur pour vous faire pénétrer dans ce monde de la beauté, mais n'était pas le monde de la beauté. Cette beauté absolue, totale, illimitée, sans nom.

L'émotion est éternelle, tout le reste est éphémère. La Beauté est la nature même de l'âme. Par l'Amour j'entre dans le monde de l'Espritpar la Beauté j'entre dans le monde de l'âme. Par l’amour je deviens «moi» par la beauté je crée mon monde intérieur.

Chacun de nous a sa propre perception du monde, perception liée à sa "note personnelle" qui est son verbe ou plutôt son nombre, nombre lui-même lié à la position de son âme dans le Grand Nombre des âmes qui forment le Divin et sa note provenant aussi du niveau de conscience sur lequel il se trouve. Ainsi chacun de nous trouvera obligatoirement dans l'univers la correspondance avec sa vibration personnelle. Ce pourra être un animal, un être humain, un paysage, une musique, un tableau, une activité, un objet, un poème, peu importe. Chacun doit entrer dans le monde de l'Émotion par sa propre note. C'est seulement à cet instant que l'âme se mettra à être. C'est à partir de là que l'âme, née de l'Esprit Divin, va s'éveiller. Et la conscience qui parviendra au corps sera modifiée. L'individu se saura être bien autre chose que ce corps qu'il se croyait être.

Si l’amour est lié au corps ou aux conditions extérieures il ne dépassera pas la vie en cours. Si la connaissance est liée à l’enseignement reçu elle ne dépassera pas la vie en cours non plus. Quand l'être aime il sent profondément que cet amour ne peut pas s'arrêter. Il sait qu'il y a des choses magnifiques qui n'auront jamais de fin et qu'il est lui-même éternel. Il s'agit d'un ressenti individuel qui amène une impression fugitive et intense de bonheur absolu. Bien sûr l'instant d'après on se sent à nouveau mortel et on se remet à douter. Mais la bataille contre soi-même est déjà engagée, il suffit de tenir bon et de s'accrocher à ses ressentis plus qu'à ses évidences extérieures, à ses sentiments plus qu'à ses connaissances intellectuelles.

A force d'expérimenter la beauté et l'amour, lorsque la beauté et l'amour n'ont plus de consonances matérielles, qu'ils ne sont plus liés à une forme ou un être, le voile en l'âme se lève et la lumière la pénètre enfin.

Le but n'est pas d'exprimer le mieux possible une émotion mais de la vivre de l'intérieur le plus intensément possible. Il ne faut évidemment pas confondre le sentimentalisme à tout-va qui va de pair avec les sensations du corps et l'émotion pure qui fait vibrer les cordes de l'âme...

Source...http://aux.ames.pionnieres.free.fr/pages/page14_conscience_pensee.html

Publié par Cristalyne 26 Décembre 2016 Colonne de feu 2

 

 

 

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