***Par L'Esprit du Soleil Le Souffle à Retrouver c’est le Vôtre***
Je pense et je dis...Que vous soyez croyant ou pas ce livre transmis à l'humanité mérite d'être lu,entendu et ressenti en son coeur par l'intense vibration qui émane de ce message qui ne peut laisser personne dans l'indifférence...IL DIT...Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende...Matthieu 13:43
« À la planète Terre et à ses habitants nous dédions les heures de silence par lesquelles ces pages ont été transmises. » Avec tous nos remerciements À Mufid et Madeleine, Amal et Mohammed Ali et à tous ceux, Syriens, Libanais dont le cœur n’est plus au combat et qui nous ont adouci et facilité le voyage…
Ce qu’il faut savoir… Présenter un tel livre n’et guère chose facile. La première tentation serait de ne pas le présenter du tout mais de la livrer au lecteur tel quel, c’est-à-dire comme il a été reçu. Pouvons-nous dire que nous l’avons écrit ? Certainement pas, et c’est bien ce qui en fait le caractère particulier, puis qui en fera, nous n’en doutons pas, hélas, un objet de polémique. Les faits sont pourtant fort simples, si simples que c’est leur transcription qui pose problème… ou plutôt l’aveu de ce qui est à leur origine… En effet, comment dire ce qui a été, comment oser avancer une signature en évitant le ridicule, les haussements d’épaule ou les sourires en coin ? Comment écrire : « Ces lignes nous ont été confiées par Lui », sans attirer vers soi la foule des regards hostiles ?
Peu importe, de cela nous avons pris notre parti il y a longtemps. Seul le souci de ne pas créer d’obstacle à ce qui doit être nous tient à cœur, dussions-nous passer pour de savants mystificateurs aux yeux d’une certaine intelligentsia de la spiritualité. Les voici donc, ces faits qui sont si simples : un Souffle nous a portés vers la Syrie, dans la chaleur torride de son plein été et des ses tensions politiques. Un Souffle qui disait que nous devions y recueillir « quelque chose » : sans plus. En fait de « quelque chose », c’est plutôt une Lumière qui est venue vers nous. Et quelle Lumière ! Et quelle Présence ! Durant onze jours sa force nous a suivis pas à pas, de villes en déserts, prodiguant de la même voix si ferme et si paisible, son enseignement. Qu’ajouter d’autre sinon qu’elle nous renvoya, dès la première de ses intonations, à un certain Rabbi à la robe blanche qui parcourut, un jour, les chemins de Palestine ?
Car les faits semblent bien être là : Il est de nouveau parmi nous, non pas encore le Christ en tant que réalité physique, mais le Maître Jésus qui lui prêta son corps. À partir de cette affirmation, tout est dit ou presque. Ou l’on se gausse, ou l’on porte la main au cœur et l’on réfléchit. En effet, que signifie cela ? Nous n’avons pas la prétention de résumer en quelques lignes l’impact que nous avons reçu de plein fouet pendant près de deux semaines. Chacun pourra en estimer la teneur à la lecture des pages qui suivent. Nous tenons, simplement à souligner que nous avons pleinement conscience de la responsabilité que nous endossons ici. Lorsque l’on retranscrit semblable texte, le souci premier est et reste celui de la fidélité par rapport à lui. Dès lors, comment demeurer transparent durant sa rédaction, au mot près ?
Notre méthode de travail, il faut bien en parler, n’a pas été celle du « channeling », pour reprendre un terme à la mode désignant une faculté de médiumnité contrôlée. Quelques mois après leur déroulement, les contacts ont été revécus par le biais d’une série de lectures dans les Annales Akashiques. Une telle méthode s’avérait indispensable oiyr retranscrire le message avec précision et dans des conditions matérielles souples. Il n’y a donc 2 pas d’ « à peu près » dans les lignes que nous livrons ici, pour autant que notre être ait pu demeurer « à disposition » de la Source. Il reste à chacun, maintenant, en son âme et conscience d’apprécier ou de rejeter le contenu de ce livre, d’en admettre ou non l’origine. Quant à nous, nous n’entendons pas entrer dans des joutes oratoires afin de prouver l’actuelle présence de Jésus sur Terre. Ce serait pure perte d’énergie et d’emblée ne pas comprendre le message reçu. Au-delà des discussions, puissent ces pages vous inspirer une Paix, et une volonté de vous retrouver à travers les instants de silence que nous avons eu le bonheur d’accueillir en nous… sans chercher à juger...Les droits d’auteur de ce livre seront intégralement reversés à un ou des organismes ayant pour but l’établissement de la Paix et la diffusion de la Lumière dans le monde. Anne et Daniel Meurois-Givaudan
Dédicace...À la planète Terre et à ses habitants nous dédions les heures de silence par lesquelles ces pages ont été transmises.Il reste à chacun, maintenant, en son âme et conscience d’apprécier ou de rejeter le contenu de ce livre, d’en admettre ou non l’origine.Au-delà des discussions, puissent ces pages vous inspirer une Paix, et une volonté de vous retrouver à travers les instants de silence que nous avons eu le bonheur d’accueillir en nous… sans chercher à juger.Les droits d’auteur de ce livre seront intégralement reversés à un ou des organismes ayant pour but l’établissement de la Paix et la diffusion de la Lumière dans le monde...Anne et Daniel Meurois-Givaudan
***LE MESSAGE CHAPITRE VIII LES ÉNERGIES DE L'OMBRE***
Il y a des forces à la surface de votre monde dont il n'est aujourd'hui plus admissible d'ignorer la présence. Les images qui se sont imposées à vous en sont un simple reflet. Par celui-ci, je veux vous faire prendre conscience que l'aspect incarné des énergies de l'Ombre n'est pas du domaine du mythe. Les paroles que je vais déposer en vous n'ont pas pour but de générer la peur ni d'entretenir cette épuisante dualité qui mine l'humanité entière. Elles ont pour volonté de jeter la lumière sur cet autre coin de pénombre qui en chacun de vous refuse de se regarder en face. Mes paroles veulent dénoncer l'imposture et l'abîme par des mots qui soient pleins comme des appels à l'action. Vous devez savoir,car il n'est plus permis d'ignorer les multiples visages de la maladie qui ronge la Terre. Il y a, depuis fort longtemps sur votre monde, un peuple d'êtres dont l'ego est comparable à un bloc de pierre non encore dégrossi. Ces êtres sont non seulement semblables à vous tous mais aussi vivent un peu en vous tous de par la puissance de leur psychisme.
Ils sont issus des confins de votre univers, et la déstabilisation de leur sphère de vie les a contraints à s'incarner sous d'autres cieux pour parfaire leur évolution. N'en faites pas des démons venus réduire à néant l'humanité terrestre, voyez-les seulement comme des hommes qui ont un autre passé que le vôtre... mais la même destination. Pour l'heure ils sont malades, ils souffrent d'orgueil, ils ont contracté le virus de la domination... Un virus qui n'a de prise que sur un terrain en vide d'amour, en manque de simplicité. Voilà pourquoi, certains d'entre vous ont plié devant lui et l'ont invité chez eux. Ces hommes sont un test pour l'ensemble de votre humanité. La force de leur intellect s'est plus épanouie que la vôtre. Alors, sans même le savoir, ils obligent votre cœur à la réaction, à la tension ou à la floraison complète.Voilà pourquoi mon Père a permis leur implantation sur cette planète, pour que toute maturation s'accomplisse, pour que le libre-arbitre enfin en soit le fantastique agent. Votre conscience vient d'être entraînée vers le continent américain et les images captées sont celles de quelque lieu perdu dans les solitudes de l'Alaska.
Si j'ai tenu à ce qu'un tel lieu soit porté à votre connaissance, c'est parce qu'il rend compte, sans qu'il y ait nécessité de rentrer dans de pénibles détails, de l'implantation concrète de quelques recherches scientifiques menées depuis des décennies par les puissances du non-amour. Les constructions aperçues, à demi enfouies dans les glaces, font partie d'une vaste chaîne de laboratoires et de centres d'étude répartie sur l'ensemble de votre planète et qui a pour but la domination psychique de la population humaine et le contrôle d'éléments naturels tels les climats. Ces informations ont été déjà parfois fournies à certains d'entre vous, il importe pourtant qu'aujourd'hui elles se voient plus largement diffusées. De petites îles perdues en plein océan et des bases souterraines ont été secrètement investies dans le seul but d'asservissement des énergies planétaires et humaines ; quelques navires ont été également affrétés en ce sens et sillonnent toutes les mers. Depuis plusieurs années l'humanité commence, sous mille aspects différents mais convergents, à prendre connaissance du rayonnement des frères de la Lumière, frères de Shambhalla. Cette prise de conscience conforte déjà l'action de quelques dizaines de millions d'hommes et de femmes ; cependant, ceux d'entre eux qui se mettent ou veulent se mettre pleinement au service de la force d'Amour ne peuvent continuer à méconnaître l'impact de ce que l'on peut appeler l'anti-Shambhalla...
L'Ombre est avant tout une énergie mais l'énergie, ne l'oubliez pas, a souvent pour nécessité de s'incarner. C'est ici le cas. A l'image de vos frères de la Lumière, les frères de l'amour pauvre oeuvrent souterrainement depuis des millions d'années, non pas par attrait pour le mal - parce que domination, puissance et perfectionnement d'une seule et unique race leur semblent un bien - mais pour faire de la planète un lieu d'assouvissement de leurs nécessités mentales et physiques. C'est récemment derrière l'étiquette nazie que leur projet fut jusqu'à présent le plus élaboré. Une telle étiquette a en partie disparu car elle a fini par effrayer les hommes... Mais qu'est-ce qu'une étiquette ? Une force résolue à s'imposer peut en porter autant qu'il lui plaît, au gré du vent. Nul n'étouffe une idée en en gommant le nom. Ainsi, je vous le dis, la puissance nazie est plus que jamais présente sur votre Terre. Elle s'est revêtue de parures honorables et s'est parfaite dans la maîtrise d'une technologie bientôt capable de modifier les climats, donc l'équilibre économique des nations. Elle se base aussi et surtout sur le peu de résistance physique et émotionnelle d'un grand nombre d'êtres en résonance avec ce que l'on pourrait appeler "une certaine longueur d'onde".
Ne soyez pas surpris, mes amis, d'entendre ces paroles sortir de ma bouche ; je suis venu pour agir aussi tangiblement que pour enseigner et il faut que tout ce qui peut être dit le soit. Toute conscientisation d'une réalité doit être comprise comme un bienfait quand bien même elle jetterait passagèrement le trouble. Ce qui importe, entre tant de choses, c'est d'aider le plus grand nombre possible d'êtres à se hisser d'eux-mêmes au-delà de la longueur d'onde nocive. Voilà donc qu'il est l'heure pour vous tous d'admettre l'urgence d'accéder à une fréquence de vie différente. Le nazisme a essaimé sous toutes les latitudes; et la seule chance pour vos civilisations de ne pas le voir réapparaître au grand jour sous une autre appellation plus insidieuse c'est de vous libérer tous de "l'esprit de masse" que les idéologies cultivent savamment en vous. C'est votre cœur qui doit maintenant vous faire agir...
Cela ne pourra être ainsi que si vous vous extrayez de la ronde des arguments médiatiques, qu'ils soient philosophiques, politiques ou dogmatiques. Nombreux sont ceux d'entre vous que j'en tends être certains d'y voir clair, certains de ne pas tomber dans le piège des forces sombres. Alors, je vous affirme ceci : les nazis n'ont pas tous su qu'ils l'étaient ni ce que signifiait le nazisme. Les hommes et les femmes qui ont soutenu un tel mouvement étaient souvent des hommes et des femmes qui vous ressemblaient, qui croyaient "bien faire".
Ils ne savaient pas qu'ils étaient en réalité les tremplins inconscients d'une force qui les dépassait infiniment. Une partie d'entre vous, hommes de la Terre, est encore trop peu mûre pour éviter le même gouffre, car soyez-en convaincus, l'aspect de l'obstacle sera changé habilement. Que cela ne sème pas la frayeur dans vos esprits lorsque l'on entreprend de déchirer le voile, d'expulser des écailles, chacun peut au contraire tressaillir de joie. Fuir les fausses quiétudes, ouvrir les yeux aussi grand que la lumière est grande est toujours une floraison de soi-même. Mes frères et moi, ne voulons rien d'autre que vous enseigner la floraison. La tâche que je vous propose encore une fois pour un tel sourire au soleil ne passe pas par l'emploi de désherbant qui chassera les herbes folles, mais par la préparation, la purification résolue du terrain... C'est donc à lui-même que je renvoie chacun d'entre vous plutôt qu'à l'assaut de quelque station perdue dans les neiges ou de quelque îlot rayé de toutes les cartes marines. Renvoyer une âme à elle-même signifie faire en sorte qu'elle sache avec fermeté ce qu'elle veut. La tiédeur n'est plus de mise, elle ne l'a jamais été pour ceux qui ont décidé de gravir la montagne de leurs peurs. Ainsi, si votre cœur est affermi dans ce qu'il veut pour l'instauration d'une ère d'amour et de sagesse, déjà vous agissez à la surface de la terre, vous n'êtes plus un amplificateur de brumes, un distillateur d'ondes hypnotiques...
Votre tâche n'est pas de mener un combat en vous raidissant de toutes vos forces contre des organisations aux incroyables ramifications de matière - un petit nombre dont c'est le rude choix s'est chargé de cela. Votre tâche est de faire pourrir en vous toute résistance à l'avancée de l'espoir, à faire germer autour de vous toute raison d'espérer. Je vous demande ainsi, amis, de révéler en votre poitrine la pile d'énergie sur laquelle l'Ange de la paix va se greffer. Cela ne signifie nullement une béate passivité au fond de laquelle "on se persuade d'être certain que tout va s'arranger". Espoir, Volonté et Amour font un excellent mortier... mais tout mortier ne trouve sa fonction que face aux pierres que l'on veut empiler. Vos pierres à vous, vont du premier pas que vous accomplissez chaque matin, au dernier regard que vous jetez sur le téléviseur chaque soir. Elles sont poreuses ou de granit selon ce que vous avez décidé de faire de votre vie ou, ne vous le dissimulez pas, selon la qualité du vent qui souffle...
Les frères de l'Ombre ont compris ces mécanismes, ils vous offrent à chaque lever du soleil un zéphyr sous forme d'informations contradictoires, de querelles anesthésiantes et d'images plaisantes afin que vous puissiez nourrir votre nature mentale, émotionnelle et physique... pour un meilleur sommeil. Ils n'ont besoin que de cela... et vous croyez dès lors que le monde ne peut invariablement être fait que de cela. Ne rêvez plus votre vie, ne rêvez même plus que vous rêvez car il ne suffit pas de convenir que l'on rêve ou que l'on sommeille pour ouvrir les paupières. Je vous propose la réforme totale, votre vie l'exige. Sortez donc, vous qui m'entendez, sortez donc du troupeau des bouches qui haïssent et suivent néanmoins l'ennemi qu'elles se sont forgé ; vous n'y avez que trop traîné vos sabots et baissé la tête tout en montrant les dents.
Il y a un pâturage au-delà de celui auquel vous vous croyez cantonné. Les mille querelles dont vous êtes les fidèles instigateurs, spectateurs et acteurs, qu'elles se déroulent dans l'arène sociale ou familiale, sont les premiers actes qu'obtiennent de vous les Frères de la non-lumière. Ils comptent sur votre participation comme vous comptez vous-mêmes sur vos appointements de fin de mois ! L'obtiendront-ils longtemps encore'? Vous leur avez tant et tant de fois serré la main que votre poignet s'est raidi en un geste machinal. C'est pour tout cela que mes pieds foulent à nouveau votre sol, pour que se cassent les habitudes, pour que se détendent les crampes de l'âme, les rictus de l'ego qui en vient à pleurer sans même toujours s'en rendre compte. Je vous ai parlé d'un peuple d'hommes ayant semé puis savamment entretenu les premiers éléments de la rouille qui attaque votre monde. Cette information devait vous parvenir mais je vous mets en garde contre le fait de vous polariser autour d'elle. Elle ne constitue qu'un élément de réflexion parmi tant d'autres. Il vous serait trop facile de rejeter la responsabilité de l'état de souffrance de la Terre sur un seul groupement d'hommes qui manipulent les leviers de certains mécanismes. Ces êtres sont certes des détonateurs qui se placent habilement aux intersections de la destinée humaine, mais à quoi sert un détonateur s'il n'est pas connecté à tout un dispositif favorisant et acceptant l'explosion'? L'explosif est bel et bien stocké en vous...
Ici donc, pas plus qu'ailleurs, je vous l'affirme, ne voyez pas d'un côté le bien, de l'autre le mal, les victimes et les bourreaux. Il n'y a pas de lutte entre Dieu et Diable pour la seule raison que le Diable n'existe pas au même titre que l'Absolue Divinité. Il est une invention des cœurs meurtris qui étouffent sous leur propre sécheresse, derrière l'amoncellement de leurs orgueils. L'Absolue Divinité réside au-delà même de l'idée du Dieu que vous pouvez concevoir dans la plus belle et la plus profonde des méditations. Sa réalité contient et résout en elle les deux plateaux de la balance. Le Diable, lui, n'est qu'une énergie débridée générée par les formes éparses de vie qui partent à la recherche de la Vie. Il est la masse informe des suffisances et des peurs que chacun de nous, particule de feu, sème, nourrit et rencontre plus ou moins sur son chemin de liberté. Ne le considérez pas autrement que comme une énorme énergie psychique mise en place par les couches successives de population à la surface des mondes. Il est le magma poisseux issu de toutes les petitesses et auquel chacun peut donner corps d'une façon ou d'une autre suivant sa force et la polarisation de son être. Ceux qui se servent de son épouvantail, de son nom et de la puissance que son égrégore peut momentanément conférer sont avant tout des êtres malades, profondément et souvent désespérément à la recherche d'eux-mêmes...
Ils expérimentent la pénombre sous toutes ses formes parce qu'ils ont besoin d'aller jusqu'au bout du tunnel pour apercevoir la lumière. A vous de précipiter le temps où ils seront submergés par cette lumière et où ils ne se reconnaîtront plus qu'en Elle. Ce sera le temps où, vous aussi qui vous croyez "du bon côté", découvrirez la vraie Lumière et vous reconnaîtrez en Elle. L'avance de ce que vous appelez le temps ne dépend que de vous. Le temps est une mesure parfaitement modulable le long de laquelle vous pouvez vous déplacer et par laquelle vous pourriez dévoiler la Paix à la seconde même. Simplifiez tout, n'opposez rien... Oubliez le langage double par lequel les fantômes succèdent aux fantômes. Les forces de l'anti-Shambhalla, mes amis, s'enracinent dans votre volonté de ne pas unifier puis engraissent par le plaisir que vous prenez à classer chaque élément de la derrière des rubriques bien cloisonnées. Elles sont enfin forces de récupération de la moindre des potentialités, c'est à-dire habiles dissimulatrices capables d'emprunter le vocabulaire de la Lumière. C'est sur ce point précis que j'entends maintenant m'appesantir car sans nul doute il représente une des caractéristiques les plus subtiles par lesquelles la dislocation et la confusion s'en viennent. L'Ombre vient d'apprendre à parler de Lumière car elle a compris que, plus que par le passé, il y a des oreilles pour recueillir des mots de paix...
Elle s'approprie donc des sonorités comme celle de l'Agartha à laquelle elle tente de donner une autre couleur en en faisant un de ses cris de ralliement. Elle usurpe des identités, des signatures afin de lancer des appels qui seront des mots d'ordre à des nouveaux conditionnements. Vous avez pu noter à quel point chacun aujourd'hui, de par votre monde, utilise le même vocabulaire de paix et presque d'amour. Il n'est pas un homme détenteur de pouvoir qui n'appuie son action sur la défense des principes de liberté; de tolérance ou de respect en une foi.Qui écouterait un chef d'Etat ou un économiste n'affichant pas quelque grand principe respectable ? Rares sont ceux qui déclarent des Guerres au grand jour. Il est bien connu que les peuples et les gouvernants ne font plus que se défendre et n'agressent plus. Les ministères de la guerre ont fait mine de baisser les armes et s'intitulent ministères de la Défense. Chacun préfère l'action sourde, souterraine, pernicieuse, pour maintenir face au monde le sourire et la poignée de main ; car chacun sait que la noirceur qui ressemble à la noirceur ne fait plus que de rares adeptes. Il lui faut se parer d'un manteau blanc, d'une noble cause, formulée selon une belle rhétorique, toute de logique et faisant référence à la raison. De grands dirigeants, rois des faux-semblants, sont ainsi apparus à la tête de vos nations et apparaîtront encore. De grands inventeurs de "recettes cosmiques", tous maîtres en l'éternelle sagesse se profilent çà et là en vous offrant vos clés contre quelques "menus subsides"Heureux, je vous le dis, celui qui se faufile entre tout cela, gardien clairvoyant des réelles voies d'accès qui mènent à son propre cœur, à sa propre volonté de décision et d'action...
Heureux encore, celui qui, dans la jungle des arguments conserve la simple vision du But, lit de l'autre côté du mouvement des lèvres puis entend les mots au-delà des mots... Vigilance ne ressemble pas à méfiance. La méfiance est grande aiguiseuse de couteaux, inventrice de prétextes ...La vigilance, quant à elle, signifie la patience et l'observation. C'est par son étroit couloir, si vous avez l'humilité d'en appeler au Père de toute vie, que les réponses vous seront données. L'obscurité, la souffrance sont donc des résultantes issues de deux forces qui se confondent en une à la surface et jusque dans les profondeurs de votre monde. L'une est de nature bien incarnée et agit sous la forme d'une organisation puissante aux immenses ramifications dans les milieux politiques, scientifiques, économiques et même religieux, l'autre est d'origine plus subtile mais non moins efficace ; elle provient de chacun de vous dont les pulsions nocives vont à tout instant grossir un sombre réservoir énergétique...
La solution à tout cela ne peut se parer de plusieurs visages. Quel que soit l'aspect sous lequel vous pouvez considérer la question, je ne puis que vous suggérer trois mots qui, bien qu'ils en fassent sourire plus d'un, représentent la maîtresse clé, face à une situation aussi cruciale : Amour sans limite. Voilà trois mots qui vous semblent dérisoires car ils veulent à la fois tout dire ou ne rien signifier du tout. L'amour est le mot le plus galvaudé qui soit et c'est justement pour cette raison qu'il fait hausser les épaules à bon nombre d'entre vous, surtout face à des réalités aussi pénibles que celles que je viens d'évoquer. Prenez d'abord conscience que lever une armée d'hommes résolus pour déstabiliser les rouages de la fraternité de l'Ombre ne ferait que retarder le véritable mûrissement de l'abcès.II existe des êtres qui ont choisi secrètement cette voie dans la matière et dont l'action passe par les moyens politiques et économiques ; leur engagement est plus que nécessaire, ils tentent de nettoyer constamment la plaie dont souffre l'humanité et l'empêchent de trop s'étendre mais la racine de l'infection c'est vous tous qui la dompterez, la désamorcerez. Il ne peut en être autrement car vous êtes vous-mêmes l'énigme à résoudre, le puzzle qui doit se reconstituer. C'est parce que vous avez répondu "présents" à l'Ombre depuis des millions d'années, jusque dans les actes les plus insignifiants de vos vies, parce que les réflexes de cette Ombre se sont imprimés en vous que vous seuls êtes capables de faire jaillir de vos cœurs l'antidote exact au poison. Retenez bien ceci, frères de toujours : vous ne trouverez aucun maître en quoi que ce soit, fût-il un Christ ou un Bouddha, qui vous propose un antidote tout dosé, prêt à l'application...
L'antidote définitif au soi-disant démon extérieur, fourchu et cornu, s'adresse en fait au démon intérieur de chacun. Il attend seulement que vous vouliez bien prendre conscience de son existence puis que vous vous décidiez à l'employer, sans réserve, non seulement par l'intermédiaire de votre cœur , de votre intelligence cérébrale ou de vos mains mais aussi par la mise en oeuvre de votre être tout entier. L'Amour-clé est le fruit de votre réalité intégrale. Il ne se résume pas à un mot qui flatte l'oreille, à une caresse ou à un service rendu. Il est plus que tout cela, plus que tout ce que vous pouvez imaginer de beau, de fort, de rassurant, il est un état de Vie, une volonté de Lumière qui vient s'emparer de chacune des cellules d'un corps. Ne croyez pas qu'il soit trop grand ni trop lumineux pour chacun de vous. Rien n'est inaccessible...
Les premiers pas que vous pouvez accomplir vers lui sont dans la façon dont on pousse le balai sur le sol chaque matin, dans la manière dont on saisit le volant de son véhicule, dans le sourire gratuit que l'on peut offrir au milieu d'une foule qui attend. L'itinéraire de la Lumière est simple, voyez-vous ; le contre-poison que vous cherchez passe par ces insignifiances plus que par les grandes théories que vous souhaitez souvent mettre en pratique et qui absorbent parfois l'énergie de toute une vie. Les forces de la lumière noire vous comptent parmi leurs rangs à chaque fois que vous maudissez votre existence et celle d'autrui...
Elles engraissent par les regards de tristesse, d'impuissance, de peurs. Vous les fabriquez, cellule après cellule, par les résistances souvent si futiles dont vous construisez les jours de votre vie. Que l'Amour auquel j'appelle ne vous effraie pas... ce n'est pas celui de quelque vieux sage austère qui mesure tout puis à force de savant équilibre oublie jusqu'au nom de la joie. L'Amour sans limite dont je vous parle est l'apanage de ceux qui commencent à sourire puis à rire. Il est le flambeau de ceux qui veulent voir au-delà de l'obstacle tant et si bien que leurs remparts s'effondrent. Cela ne s'accomplit pas toujours sans douleur, mais celle-ci s'évanouit dès que l'on a résolu de ne plus se croire, de ne plus se dire malade. Le nonamour est un état végétatif de l'âme engluée dans la pseudo-maladie de son impuissance à sourire à la Vie. Si le premier vrai sourire coûte mille contractions, le second prend déjà les allures d'un baume, car tendre la main à l'autre, celui qui nous a blessé, c'est aussi se tendre une main à soi-même. Ainsi fait-on fondre les germes des culpabilités à venir. Les grands conflits ont tous pris naissance dans une peur, celle de perdre une petite individualité qui veut absolument être la plus grande, la plus dominante. Je vous appelle à cesser cela... N'inventez plus la maladie, mes amis, soyez simples et tendres... aimez ce que vous êtes déjà dans l'éternité. C'est parce qu'il ne se souviennent pas de ce qu'ils sont que vos frères de la lumière pauvre ont échafaudé avec votre aide un singulier scénario. En aimant le temps présent, en distillant vos perles, feuilletez maintenant pour eux, pour vous, pour la Terre entière, le Livre de la Souvenance...
***CHAPITRE X ***PRIÈRE,MÉDITATION,ACTION***
Peut-on se battre à cent cinquante kilomètres d’ici ? « Oui, amis, on le peut… est c’est aussi pour cette blessure que je suis de retour parmi vous. Toutes les plaies du monde concernent celui qui aime. Il n’y a pas les déchirures qui sont au loin et celles que l’on a sous les yeux et dont il faut bien s’occuper. Il y a les plaies et c’est tout cela suffit et cela doit suffire à faire se redresser tous ceux qui affirment vouloir aimer. Derrière les tubes cathodiques, Beyrouth est toujours loin et laisse dormir en paix ; son image est écartée d’un revers de l’âme telle une mouche d’un geste de la main. Elle n’est pourtant pas le problème de deux ou trois peuples mais celui de la Terre entière car toute souffrance est celle de l’humanité dans son ensemble. Qu'un homme pleure et c'est la race de ce monde qui est chargée de ses larmes, le comprenez-vous ?
Si je vous dis maintenant qu'il y a mille Beyrouth sur cette Terre et en vous-mêmes, pourrez-vous encore demeurer assis ? Je ne vous demande pas de lever le poing.il n'y en a que trop qui s'offrent au monde, tendus et crispés, tous partisans. Je vous demande de vous lever, vous, c'est-à-dire de quitter vos cravates mentales et vos colliers de fausse quiétude pour ne plus être les spectateurs amorphes de votre univers qui s'autodévore. Il existe trois façons de se lever pour extraire de soi l'antique ruminant et se déshabiller de sa peau de lièvre.
Ces trois façons ne s'excluent pas les unes les autres mais se complètent, même s'il en est une que l'heure réclame peutêtre davantage. Elles ont pour nom prière, méditation et purification par l'action, c'est-à-dire ce que l'Orient décrit comme "Karma Yoga". De ces trois méthodes, deux font toujours sourire narquoisement la foule des hommes. Face à la gangrène qui ronge la Terre, que peuvent prière et méditation ? La majorité ne voit là que le pauvre flambeau de quelques idéalistes rêveurs, de millions de faibles, d'un troupeau de peureux ou de paresseux se réfugiant en eux-mêmes, dans le confort et le prétexte d'une vie intérieure dont eux seuls bénéficient. Voilà pourquoi, mes amis, vous tous qui voulez en finir avec les murailles et les gouffres, il me faut redéfinir certaines notions que les temps ont appauvries. Lorsque l'homme souffre ou voit souffrir et qu'il lui semble que toute chose s'effondre, alors, depuis le fond des âges, il se met à prier. Il ne sait pas toujours ni qui ni quoi, mais il prie c'est-à-dire qu'il demande à l'Univers une solution miraculeuse à un poison dont il appréhende l'effet. A-t-il reçu quelque instruction religieuse ? Alors, il se souvient de la succession des vieilles phrases dont un prêtre a autrefois empli sa mémoire. Il ne comprend pas toujours ce que ses mots veulent dire les a-t-il un jour vraiment compris ?mais sait-on jamais ?
Peut-être sont-ils vraiment doués d'une sorte de pouvoir magique ? Ceux d'entre vous qui agissent ainsi - et ils sont la majorité prient "pour voir", parce qu'après tout "cela pourrait marcher" et aussi parce qu'ils ne savent plus rien faire d'autre et que la supplique lancée "au ciel" est leur dernier refuge. Pourtant, je vous le dis, quand bien même leur cœur est sincère, ceux-là ne prient pas vraiment, ils accomplissent simplement un rituel afin que celui-ci agisse à leur place, ils appuient en quelque sorte sur un déclic qui commande un siège éjectable. Ce n'est pas le fond de leur être qui prie mais quelque chose de leur ego qui espère récolter un soulagement et rien d'autre. Ne vous retournez pas vers autrui afin de dénoncer cette attitude car elle a déjà été celle de chacun d'entre vous et le sera peut- être encore.Plutôt que de porter un jugement, développez maintenant le sens de la compréhension de la prière. Le contact avec la Source d'Amour ne s'obtient pas avec un mécanique code d'accès analogue à ceux auxquels l'informatique vous a accoutumés. La Lumière ne sera jamais au bout de la maîtrise d'un logiciel dont il faut posséder les clés. Est-ce à dire, mes amis, qu'il vous faille refuser les prières traditionnelles toutes faites, dont la plupart sont comme des suppliques ? Certes non, mais je vous demande d'en faire autre chose que des bouées de sauvetage, de restaurer en elles le pont qu'elles proposaient aux hommes à l'origine de leur création...
Je ne vous parle pas ici de la puissance vibratoire des mêmes mots qui, répétés des milliards et des milliards de fois par des foules d'êtres, constituent une force éthérique et astrale, car toute prière n'a pas été organisée comme un mantra. Je vous demande d'en faire des sphères de dialogue par l'orientation aimante et confiante de votre cœur. Une prière - il est singulièrement besoin de le rappeler - n'est pas une recette pour communiquer avec le Grand Tout. Vous devez la voir, la recevoir et la rendre, en tant que proposition de l'Amour divin à l'homme ou de l'homme à la Source éternelle. Faites-en à nouveau l'échange qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être car elle demande à être imprégnée de conscience et non plus de mécanisme. Faites d'elle un don de votre amour plus qu'une demande impatiente de votre ego. Qu'alors elle ne soit plus le refuge passif et automatique d'une certaine piété et d'une aveugle dévotion mais le prolongement du plus pur de vous-même. En vérité, c'est vous qui devez vous trouver au bout de votre prière...
La force générée par les mots prononcés en conscience et en confiance s'adresse tout autant à votre esprit qu'au cœur de mon Père. C'est sa transparence et la volonté impersonnelle dont elle doit être imprégnée qui constitueront les éléments moteurs de la réponse. Écoutez maintenant ceci, amis : point n'est besoin de mots rituelliques pour prier. La prière que l'on vous enseigne vous fait participer au prodigieux réservoir énergétique appelé égrégore, généré par une communauté religieuse. Elle peut vous donner des forces, ancrer votre navire sans boussole dans un port et représenter ainsi pour vous une assise solide et réconfortante. Cependant elle peut aussi, ne l'oubliez pas, prendre le visage de l'habitude sclérosante et devenir la mère d'un terrible immobilisme par lequel ce que j'appelle les muscles de l'âme, volonté, conscience et responsabilité, s'atrophient...
Alors, je vous le déclare, plutôt que de vous conformer à un moule, aussi beau soit-il, laissez le choix des mots à votre cœur. Votre soif et votre puissance d'amour leur offriront l'élan qu'il convient de leur insuffler. De toute éternité, la véritable prière établit un dialogue entre deux cœurs, elle naît de leur rencontre qui devient union. Dès cet instant elle ne peut qu'engendrer la concrétisation d'un voeu qui est commun : la fin d'une disharmonie. Voilà pourquoi mon frère le Christ plaçait sur mes lèvres cette parole : "Demandez comme si vous aviez déjà reçu," c'est-à-dire, développez la certitude absolue - et non feinte par le mental que toute souffrance qui avait pourtant sa raison est maintenant désamorcée. Si votre prière est une demande, que cette demande soit aussi un don du meilleur de vous-même, quelle soit manifestation de votre confiance et de votre certitude de ne faire qu'un avec la Grande Lumière à laquelle vous pouvez donner tous les noms de l'univers si vous le souhaitez. ..
Alors, votre prière ne sera pas une flèche en partance vers un but... car rien ne peut être extérieur à vous dès que l'élan de votre cœur le fait se dilater aux dimensions du cosmos. Ne soyez pas effrayés, mes amis, par l'ampleur de cette image. Elle évoque une réalité accessible à chacun de vous à partir de l'instant où vous décidez de ne plus vivre la Séparation. Elle ratifie le traité de paix totale que vous devez passer avec votre être profond. Jusqu'à présent vous n'avez su aller que de trêve en trêve, ce qui signifie de bonne conscience en bonne conscience, de prudence en prudence, de réserve en réserve. La paix qui n'est pas totale n'est pas la Paix ! N'en avez-vous pas assez de demeurer dans son antichambre en vous gavant d'excuses ?
Aujourd'hui, tout doit se mettre en place pour que la face du monde, ou la vôtre, ce qui revient à la même chose, se métamorphose radicalement ! Prières pour la Terre, prières pour son Humanité, soit ! Soyez de toutes ces prières, seul dans un coin de votre demeure ou goutte d'eau dans une assemblée, mais alors que la force qui se dégage de vous soit plus qu'une parcelle de votre être, qu'elle soit lui dans son intégralité, avec sa confiance et sa non-duplicité. Que votre prière cesse d'être un ambassadeur vers quelque destination floue mais qu’elle devienne vous-même en présence du Diamant !
En elle, pourtant, ne voyez pas l'énergie d'un bélier s'acharnant à enfoncer les portes qui lui résistent. Une prière ne se confectionnera jamais à coup d'arguments capables d'infléchir les destinées parfois mises en place par la Conscience éternelle. Une destinée se justifie toujours par une nécessité non arbitraire et aux finalités lumineuses. Dès lors, vous n'y opposerez pas votre volonté capable de tout réduire à des intérêts personnels et momentanés. Pesez bien le sens de ces paroles. Elles signifient que si une prière est un acte volontaire de l'âme elle ne doit jamais se transformer en une crispation de celle-ci. La tension que représente un espoir nourri dans le cœur peut et doit être vécue à l'inverse d'un raidissement. Pourquoi chercher à heurter de front le grand Plan d'Evolution auquel vous avez souscrit lors de votre venue en ce monde ? De votre mental, vous chasserez donc la rébellion.La prière juste, mes amis, sousentend par conséquent aussi un abandon de cette force qui, en l'homme, veut imposer son petit vouloir immédiat et égotique. Il importe que s'accomplissent les desseins de l'Eternel. "Que ta volonté soit faite", répétez-vous parfois sans admettre ce que cela signifie. Ici, l'abandon dont je vous parle est le contraire absolu d'un acte de faiblesse. Il témoigne de la droiture et de la noblesse d'une âme qui a compris de quelle force la vie procède et qui, déjà, s'en retourne sereinement vers sa source...
Laissez-moi maintenant vous offrir quelques mots concernant la méditation car il est vrai que de vos jours, dans certains milieux, on prononce davantage son nom que celui de la prière. Ceci est une vérité, à tel point que l'on éprouvera quelque gêne, voire de la honte, à dire " je prie", alors que l'on ne ressentira aucun trouble à déclarer " je médite". La raison en est une mode née des influences orientales, mais aussi une manifestation supplémentaire de l'ego. Dans sa vision schématique de l'ordre du monde, cet ego préfère parler de méditation. En effet, celle-ci est conçue comme un acte constructif de l'être partant vers sa réalisation, alors que la prière est comprise comme une simple demande, une manifestation de faiblesse. Là encore, pourtant, que d'erreurs ! Comment pourrait-il exister une "méthode" plus belle ou plus grande qu'une autre pour à la fois se reconstruire et aider l'univers à fleurir ?
Il suffit qu'un acte ou une façon d'être trouve sa source dans l'Amour pour qu'il soit immédiatement habillé de Lumière ! Bien sûr, à l'image de la prière vraie, la méditation peut être une voie royale afin de servir l'homme et le monde mais, je vous le demande : quand la méditation est-elle vraiment une méditation ? Il me faut ici briser en éclats l'illusion de l'immense majorité des êtres qui déclarent: " je médite..." Ce n'est pas simplement leur intention que je mets en cause mais l'acte même qu'ils baptisent "méditation". Il ne suffit pas de s'asseoir pieds nus à même le sol et de fermer les yeux avec la volonté de "faire le vide " pour pratiquer la méditation. Une telle attitude aboutit généralement à une errance du mental ne satisfaisant que les chercheurs de "bonne conscience". Voilà pourquoi, je vous pose d'abord clairement cette question : pourquoi méditezvous ? Est-ce pour vous inclure dans une énergie à la mode qui vous donne la sensation d'agir pour le monde ?
Est-ce pour trouver une certaine paix en vous et fuir ainsi le tumulte de la vie puisqu'il est connu que "charité bien ordonnée commence par soi-même" ? Ou est-ce dans l'espoir flou que "quelque chose" se manifestera sur votre écran intérieur et vous donnera "votre clé" ou vous fera comprendre "votre mission" ? Il est exact qu'au fond de certaines méditations ou pratiques qui y ressemblent, des hommes et des femmes voient soudainement naître en eux l'éclair de lumière qui guidera leur vie. Il est exact aussi que nul ne saurait servir autrui s'il n'est suffisamment centré en luimême. Pourtant, je veux vous faire comprendre que les Temps sont tels que vous n'avez plus à entretenir en vous le moindre scénario. Il vous est demandé de perdre vos excuses et les rôles que vous vous êtes attribués puis, derrière lesquels vous vous dissimulez. L'éclair qui doit illuminer le chemin de votre vie viendra toujours dans un instant de cœur pur, peut-être pas derrière l'écran de vos paupières fermées mais face à vos yeux ouverts fixant par exemple un sol qu'il vous faut nettoyer !
La paix que vous cherchez, quant à elle, ne germera pas nécessairement dans l'isolement d'un pseudo-silence intérieur. La recherche de celui-ci voile souvent la crainte des autres et indique parfois un bastion d'égoïsme... Croyez-vous que mon cœur ne les perçoive pas, ces êtres qui disent "Je servirai les hommes quand je serai en paix avec moi-même" ? La plus grande partie de ceux-là, je vous le dis, ne seront jamais dans l'état de pureté et de quiétude auquel ils aspirent.Ils n'y seront jamais car ils posent une condition au don de l'amour...
Nul n'est jamais prêt à donner suffisamment et de façon assez belle parce qu'il y a toujours plus à faire, plus à être et que la croissance est éternelle. Je sais fort bien moi-même, aujourd'hui, en quoi j'aurais pu mieux agir ou mieux être toutes les fois où j'ai pris corps parmi vous sur cette Terre. Je sais aussi que si j'avais attendu, à chaque retour, une plus grande perfection de ma conscience pour accomplir ce que mon Père attend de moi, combien de portes n'auraient-elles pas encore été poussées ! Non, mes amis, si vous voulez vraiment la Lumière, si vous la savez si proche de pouvoir transmuter cette Terre, alors ne justifiez plus vos peurs et vos orgueils. II n'y a pas d'autre issue pour vous que l'authenticité. Hormis ce chemin, vous ne trouverez que des méandres menant tôt ou tard à des impasses. Je vous déclare en vérité qu'il y a trop d'hommes et de femmes dont les méditations se perdent aujourd'hui en un culte nombriliste. Vos âmes doivent perdre leur lymphatisme. Méditer n'est pas attendre dans une semi-pénombre que "quelque chose" se passe, ce n'est pas non plus entasser anarchiquement un exercice de visualisation pour ensuite passer à un autre. Cela requiert une discipline et une constance dont peu sont capables...
Il existe un tourisme spirituel dont il faut vous garder et dont il importe absolument que vous vous extrayiez ! La méditation juste est une pratique qui se travaille. Elle a ses règles précises qui n'accordent pas de place à un laisser-aller de la volonté d'une part, à la puissance d'amour d'autre part. Ma tâche n'est pas de vous enseigner ici comment méditer car il existe une infinité de méthodes auxquelles chacun peut accéder soit par des écrits, soit et c'est infiniment préférable, par des contacts directs avec de véritables pratiquants de la méditation, quels que soit leur "grade" ou leur appartenance religieuse s'ils en ont une. J'insiste simplement sur deux points qui bien que paraissant logiques, constituent néanmoins vos deux pierres d'achoppement. Le premier consiste à ne pas osciller entre différentes méthodes, d'un mois à l'autre, sous prétexte que "rien ne se passe".
Le second, à vous garder des disciplines complexes dans lesquelles la mémorisation et le mental seront difficilement mis à l'écart. Les plus belles des méditations ne requièrent que très peu de "technicité", simplement de la constance et beaucoup d'amour. J'insiste une fois de plus sur cet amour car, voyez-vous, il est souvent curieusement mis à l'écart dans semblable pratique. La raison en est simple et il me faut sans détour l'énoncer, au risque de choquer nombre d'hommes et de femmes : La plupart des méditants méditent pour eux seuls, pour leur propre avancement, pour ce qu'ils nomment leur "libération". Ils deviennent alors au fil des années des sortes de machines à visualiser ou à fabriquer la vacuité, au même titre qu'il existe dans les églises ou dans les temples des êtres qui sont des machines à réciter les prières. Je vous l'annonce pourtant : aucun d'entre vous ne saurait s'élever en laissant derrière lui la masse de ses frères dans le sommeil ou la souffrance. La méditation a pour but de vous mettre en contact avec votre Essence et par là même, de vous mettre à la disposition d'autrui en tant que pont entre l'Energie divine et les forces encore pesantes de ce monde. Celui qui n’œuvre qu'à sa propre libération et singe l'Amour, n'a pas compris la fonction de la vie sur cette Terre car il veut la fuir en même temps qu'il méprise l'aspect limité de son être incarné. Dans un tel contexte, j'en vois beaucoup d'entre vous cultiver l'indifférence sous prétexte de détachement. Il est si simple et tellement tentant de fermer son cœur lorsqu'une discipline donne la sensation de "travailler sur soi" avec force arguments...
Les prétextes pour se construire une petite tour d'ivoire foisonnent alors et sont immédiatement légitimés. Je dénonce là un piège qui mène aisément à la froideur, à l'apathie et à l'égoïsme. Le "moi-je" peut ainsi habilement et sournoisement s'amplifier jusque dans la pratique méditative. Le véritable méditant doit tendre à devenir un sas entre les mondes et si son mental vogue vers des océans de transparence, son cœur est habité par la Création tout entière afin de transmuer une part de son fardeau. Croyez-moi, mes amis, l'homme qui détourne ses regards de ses semblables et de la Terre-mère, se coupe de l'une des forces qui alimentent sa vie, il avance à cloche-pied et se dessèche. Peu de maîtres en méditation, ou se disant tels, insistent sur ce point pour la seule raison qu'une pratique en elle-même n'est jamais apte à ouvrir le cœur. C'est l'état de conscience et de disponibilité avec laquelle cette pratique est accomplie qui opère la transformation. Ainsi, il ne suffit pas d'un bon soufflet, d'une enclume et d'un excellent marteau pour faire un forgeron. Il faut une sensibilité, une orientation de l'esprit, qui transcendent jusqu'aux outils eux-mêmes...
L'une des plus belles façons de permettre à cette sensibilité de germer en faisant éclater notre gangue de résistances se nomme le "Service" et cela m'amène à vous parler de ce troisième point par lequel surtout et avant tout vous pouvez devenir des agents transmutateurs, à la fois de votre vie et de la vie sur votre Terre. De la même façon que chaque instant peut être prière ou méditation selon l'optique par laquelle votre cœur l'aborde, selon la direction que votre volonté parvient à lui insuffler, chaque acte peut être vécu comme une brique de plus dans l'œuvre de restauration que vous avez à entreprendre. Je veux vous dire, amis, qu'il est une façon de se dégrossir pour laisser apparaître la Flamme, une façon d'aider les êtres et le monde à retrouver leur noblesse et leur destination à laquelle vous songez en général si peu.
Elle génère cependant le meilleur mortier qui soit et les plus belles pierres qui se puissent concevoir... le tout avec une telle spontanéité qu'on la considère à peine. II est vrai qu'elle ne flatte guère le mental qui aime à se perdre dans ses propres circonvolutions. Il est vrai qu'elle blesse quelque peu cette zone sensible que chacun ressent plus ou moins nettement autour du nombril. Il est vrai aussi qu'elle demande à l'énergie vitale d'être présente jusqu'au bout des ongles et qu'elle appelle à accepter l'incarnation. Mais il est vrai enfin, et à cause de tout cela, qu'elle est la Voie que je vous propose avant toute autre, celle pour laquelle je veux vous secouer de votre torpeur. Vous tous qui m'écoutez, sachez maintenant ce que signifie le chemin que certains appellent : Karma yoga. Je vous enseigne ici le chant du Service à la Vie jusque dans l'acte le plus infime que vous pouvez offrir au monde à travers tous ses règnes...
Voici le fil directeur que j'éclaire désormais devant vous. Libre à vous d'en faire votre trait d'union avec le Divin, c'est-à-dire avec Tout ou de le mépriser parce qu'il est sans tapage et que l'on n'y récolte guère de distinctions honorifiques. Par les mille actes de votre quotidien, je vous propose de retrouver l'Union au-delà des impressions duelles que l'existence tente de semer en vous et autour de vous. La voie du Service est celle de la disponibilité à autrui et de l'engagement concret dans les efforts que demande la vie quotidienne "dans le monde". Je vous l'annonce, votre humanité est à l'aube d'un grand bouleversement. Ne croyez pas que je vous prédise des cataclysmes en affirmant cela. Les re-modèlements physiques de votre Terre ne sont rien en comparaison de la refonte des consciences que je vois déjà. Voilà pourquoi je dis "attention" à ceux qui se tiennent quittes de toute action, de tout engagement matériel parce qu'ils prient ou méditent dans le confort quelques instants par jour...
Ceux qui ont réellement compris la racine de la prière et de la méditation ne craignent pas de marcher parmi les hommes et d'empoigner avec eux la pelle et la pioche. L'être de cœur a toujours été un être d'action, une force de terrain, à tous les niveaux. Votre monde se désagrège sur ses vieilles bases. L'énergie de votre psychisme seul, bien qu'elle soit capitale, ne suffira pas à implanter une autre Terre plus juste et plus proche du soleil. La puissance de vos muscles doit en être l'alliée spontanée. Je vous propose en fait, mes amis, de prendre une part active, dès à présent, dans la construction de la Terre du millénaire à venir. Ne croyez pas que j'attende de vous des actions d'éclat ou la mise en place de grandes organisations afin de repenser l'humanité. J'attends surtout de vous et lorsque je dis " je", voyez un appel de la Vie à travers ma bouche - j'attends surtout de vous que vous décidiez de porter un autre regard sur ce qui fait votre quotidien. Ce qui importe c'est de modifier fondamentalement vos rapports aux choses et aux êtres. Au lieu de serrer les poings, tendez maintenant la main. Toute vie autour de vous a besoin plus que jamais que vous lui prêtiez main-forte. Rien de ce que vous rencontrez n'est votre ennemi mais tout vous renvoie immédiatement l'image de ce que vous êtes, tout vous suggère une action, c'est-à-dire une nouvelle façon de mûrir et d'être...
Aujourd'hui, il vous est demandé d'aimer la brique que vous allez assembler à une autre et la poussière que vous délogez avec votre balai. Il vous est demandé d'écouter le roncier qui vous barre le chemin, l'animal qui attend dans son enclos puis l'enfant qui mérite une réprimande. La vie attend que vous ouvriez votre cœur au voisin qui, dans le trafic des grandes villes, vous montrerait bien le poing ou encore à cet homme qui, à l'autre bout du monde, derrière votre téléviseur réclame de quoi vivre. Aimer tout cela, tous ces élans des mille visages du Divin qui vous interpellent, ce n'est pas simplement dire : "oui je vais aimer" ni "oui, maintenant, j'aime...
Les bonnes résolutions sont souvent des promesses au souffle court. Le potier plonge sa main dans la glaise et il en fait quelque chose de beau. L'Artisan du Grand Univers est un potier lui aussi et vous êtes destinés à l'imiter pour retrouver votre place en Lui. Par tout cela, je veux vous dire que vous devez offrir de votre sueur et de votre temps, pour que les masques tombent. Ne vous y trompez pas : je ne vous prêche pas la voie des "bonnes actions". La morale arbitraire se l'est depuis longtemps appropriée et vous a fatigués avec ses deux tiroirs aux étiquettes si soignées sur lesquelles on peut encore lire : "bien" et "mal". La voix du Service est précisément celle de ceux qui ne moralisent pas, qui n'agissent pas "par pitié" et parce qu'il faut "faire le bien". Elle est l'équilibre de ceux qui ne séparent plus la main de l'esprit. Plus que jamais votre monde a besoin d'hommes de terrain qui ne s'égarent pas en vaines paroles. Écoutez pourtant bien ce que je veux vous signifier : il ne s'agit pas que vous vous perdiez en actions, que vous éparpilliez vos forces afin d'agir coûte que coûte. Votre volonté de servir ne doit en rien être personnelle. ..
Votre ego n'est pas concerné par la question car il ne s'agit aucunement de "son affaire" mais de l'influx de votre cœur. En ce sens, vous ne pouvez pas échouer dans le Service que vous offrez au monde. Il n'y a pas, tapi dans un coin de votre conscience, de guetteur de récompense, de thorax prêt à se bomber ni d'échine pour au contraire se courber. Vous devenez simplement un canal de l'Amour omniprésent qui demande à s'incarner. Alors, le pont se dessine à travers vous par lequel le Don est proposé. Loin de vous, dès cet instant, mes amis, se tiendront les sournoises arrière-pensées d'échanges mercantiles...
Vous ne ferez plus l'aumône aux enfants du Gange parce que cela vous soulage et vous préserve de reproches, vous n'aiderez plus l'handicapé parce qu'on vous regarde et que votre auréole fera de vous "quelqu'un de bien". Vous vous laisserez au contraire envahir par le cri de la Vie à elle-même et cela vaudra toutes les prières du monde puisque vous serez prière vous-même, puisque vous serez action sereine et non pas spectateurs de l'acte...Comprenez-vous ce que cela veut dire ? Donner l'Amour représente bien plus que donner une idée ou émettre un souhait ; donner l'Amour signifie incarner celui-ci gratuitement, en absence de duplicité, jusqu'au cœur du geste le plus humble. Cela s'apprend, je vous le dis et c'est à votre portée... Donner l'Amour enfin, c'est cesser de demeurer contemplateurs de l'action réputée bonne mais se fondre en elle. "Dis-moi maintenant comment faire, me lancez-vous de toutes parts,... car tu sais bien que j'ai soif de tout cela !" Oui, je le sais, toi qui m'écoutes, que tu la cherches la Source...
Je sais aussi que tu n'avais pas réellement soif jusqu'à ces derniers temps car si ta bouche avait été parfaitement sèche, c'est ton cœur qui aurait parlé et j'y aurais répondu sans attendre. La réponse, ami, ne réside pas dans le "comment faire" mais dans le "comment être". Alors je te dis seulement ceci : sois simple. De la simplicité jaillit tout bonheur, de la simplicité jaillit l'évidence de la Lumière. Le secret se tient là... Attendais-tu une réponse plus complexe, plus fouillée, quelque méthode ou grande révélation ? Alors c'est que ta coupe n'est pas encore tout-à fait prête à recueillir une eau nouvelle et fraîche. Alors c'est que justement il te faut donner, donner pour créer en ta poitrine le vide de ce qui n'est pas toi...
Le Karma Yoga que vous devez comprendre n'est aucunement celui qui rachète vos basses actions passées II n'est pas le moyen de remplir votre compte sur une banque d'épargne Céleste. Ceci vous fait sourire ? Et pourtant, bien que ces remarques paraissent naïves, elles s'avèrent indispensables à nombre d'entre vous qui ne conçoivent l'aide à autrui et le fait de ne pas ménager sa peine que comme le moyen pour eux d'expier de vieilles fautes. Il y a des "choses" qui ne se troquent cependant pas... Faut-il que je le répète à nouveau ? Le Karma-Yoga est l'union par l'acte, par l'offrande de sa disponibilité mais jamais l'union par l'achat de "bons points". Le cumul des bonnes actions selon un savant calcul peut-il soulager quoi que ce soit de votre fardeau ? Le Service si cher à mon cœur est indissociable de la spontanéité. C'est une barque dans laquelle vous devez sauter, sans polémiquer, afin de découvrir l'autre côté du rivage, là où l'on ne pose plus de questions superflues. Les années que vous vivez vous la proposent mille et mille fois, la coque de cette barque. Tout est mis à votre disposition, aujourd'hui plus qu'autrefois, pour que votre être dans ses trois réalités ait la possibilité de s'aligner et de voir clairement comment enlever l'épine enfoncée dans le talon de ce monde. Nul ne peut plus prétexter l'ignorance. Alors, ne cherchez plus à devenir des initiés repliés dans une grotte et que l'on vient visiter pour obtenir quelque ésotérique lumière il y en a beaucoup trop, de ces mystérieux personnages qui savent tout. Acceptez seulement, mes amis, de prendre un vrai bâton de pèlerin, bâton de défricheur et de parcourir d'infinies distances, non seulement dans votre tête mais aussi dans votre cœur et par votre corps !"
***CHAPITRE XI...CELUI QUI VIENT***
"Voici qu'aujourd'hui, je lis en vos cœurs cette demande quant aux Temps qui s'en viennent .. En vérité, pour beaucoup je sais que cette question est pressante plus que mille autres. Je ne vous annoncerai certes pas de quoi demain sera fait car c'est plutôt vous qui me l'apprendrez selon la façon dont vous accueillerez mes paroles. Non, je ne suis pas le dissolvant dont vous pouvez tout attendre afin que vos angoisses et vos maux s'estompent. Dans les mondes de la Lumière dorée, il n'est aucun de mes frères dont ce soit la fonction. Chacun de vous sera son propre passeur pour franchir les gorges étroites de la fin de cette ère. C'est ce que je suis venu vous dire et qui constitue le cœur de mon appel. Jamais plus qu'à cette heure vous n'avez eu votre destinée entre vos mains, jamais vous ne vous êtes trouvés dans un tel face à face avec vous-même. Rien de ce que je vous ai enseigné jusqu'alors ne peut trouver d'utilité si vous ne comprenez pas parfaitement cela. Vous ne devez pas être d'accord avec tout ceci parce que "c'est la volonté du Maître Jésus." En premier lieu, je ne suis pas votre maître parce qu'un maître ordonne et régente tout...
En second lieu, ce n'est pas la force d'un nom ou l'aura d'une signature qui doivent être les éléments décisifs de votre réaction. Votre cœur doit bouger par lui-même. La Lumière en appelle à vos seules capacités d'écoute et de dynamisation. La logique mentale alliée à l'écoute des plus belles paroles et des plus grands noms ne sera pas l'artisan de la métamorphose... si cela était, celle-ci aurait déjà eu cent fois l'occasion de s'effectuer. Le déclic du "Verseur d'eau" doit venir d'ailleurs, de votre centre, c'est-à-dire de votre prise de conscience du fait que, désormais, apparaît en vous l'Issue. Vous attendiez un messie pour souffler sur les nuages mais c'est un peu simpliste, convenez-en ! La véritable grandeur ressemble à l'authentique noblesse: elle ne se demande ni ne s'offre. Elle se dévoile d'elle-même car elle porte en elle l'ordre du monde. Vous attendez un messie... certes, il en viendra un, mais pas pour endosser vos fautes pour confirmer et dynamiser l'élan qui doit déjà être vôtre. En vérité, Il ne se montrera à vous que lorsque vous l'aurez suffisamment dégagé de vous-même...
Le moment est donc venu de parachever le labour de vos propres terres, car c'est dans le creux de vos sillons qu'Il apparaîtra, non comme une graine en germination mais comme un arbre déjà formé. Cependant, avant toute chose, il me faut vous en dire davantage sur cette ère qui s'ouvre à la Terre et que d'aucuns appellent dores et déjà "Nouvel Age". Sachez que ce "Nouvel Age" est une façon d'être, déjà portée par certains hommes depuis des millénaires et qu'il ne s'installera définitivement parmi vous que lorsqu'il aura suffisamment "contaminé" l'ensemble de votre humanité. Cela veut dire, mes amis, qu'il sera l'aboutissement d'un égrégore lentement cultivé et que vous ne devez pas vous attendre à le voir apparaître comme un état de fait venant balayer toute difficulté, une fois passé le cap de ce deuxième millénaire. Ce sera un temps de propositions où chacun devra comprendre qu'il n'y avait pas "l'ancienne vie" et "la nouvelle" uniquement de lumière mais simplement la Vie, plus libre, plus maîtresse de ses cartes qui se poursuit. Il m'appartient de briser les images idylliques de l'Ere du Verseau colportées par des écrits puérils...
Les Temps que vous vous apprêtez à connaître ne sont pas encore ceux de "l'Age d'Or", du moins pas ceux de votre planète... peut-être ceux du vôtre si vous décidez avec votre amour qu'il doit en être ainsi car rien d'autre que vos oeillères ne vous impose de limitation. En réalité, par rapport à l'échelle cosmique, la Terre s'apprête seulement à sortir de ses maladies d'enfance, elle se hisse hors de ce que vous appelleriez la "préhistoire". Sur un plan plus en rapport avec ce que vous pourriez appréhender et qui est davantage relié à votre système solaire, votre planète vit une crise d'adolescence, non pas la dernière mais l'avantdernière avant de passer une fois pour toutes à l'âge adulte. Cela ne doit ni vous donner le vertige, ni vous décourager car rien ne vous enchaîne au rythme d'une humanité quelque peu rebelle. La Libération n'est pas une affaire de temps ni d'arrangements d'influences dans la Grande Horloge universelle mais plutôt de résolution personnelle. Elle peut se vivre à la seconde même où je vous offre ces mots. Elle ne vous place pas, dès lors, au-dessus d'une humanité qui se débat dans ses contradictions mais plus que jamais à ses côtés, tel un grand frère qui a fait une inépuisable provision d'Amour. Ne vous attendez donc pas, mes amis, à voir toute peine et toute lourdeur s'estomper comme sous l'effet d'une baguette magique sitôt que les douze coups de l'an deux mille auront sonné. Vous conserverez dans vos poches et sur votre dos ce que vous aurez amené jusque-là, ni plus, ni moins...
Vous y serez certes plus forts qu'aujourd'hui car ceux qui vivront cette date auront déjà eu le privilège de voir bien des visages changer. A quoi servirait d'en faire l'énumération ? Lorsqu'un corps est couvert d'éruptions cutanées, nul ne s'amuse à les dénombrer s'il entreprend de les soigner, et surtout s'il s'est déjà projeté dans la lumière de la guérison. Ainsi, ne soyez pas étonnés si je ne vous annonce pas : il y aura tel tremblement de terre à tel endroit, telle ville sera rasée et ses habitants engloutis par les eaux, tel chef d'Etat sera assassiné, telle faillite économique va engendrer une guerre civile ou telle religion va enflammer un peuple ! Ceux qui se livrent à un semblable jeu, quand bien même ils seraient détenteurs de quelque réel talent prophétique, ne génèrent que la peur. La peur, je vous l'affirme, fera toujours se mouvoir les corps mais jamais les consciences et qu'importe-t-il de faire réagir un corps si la conscience qui l'anime continue de se gangréner ? Les véritables prophéties qui vous ont été données au fil des siècles ne sèment pas l'effroi mais la réflexion. Les autres relèvent de l'exploitation des mécanismes les plus primaires de l'ego ou de la manipulation des masses humaines. Soyez bien certains en effet de cela : l'Histoire de votre pays, celle des différentes civilisations et de la Terre tout entière, telle qu'elle vous a été enseignée, telle qu'elle est entretenue par la plupart des médias est totalement erronée. Elle a été fabriquée de toutes pièces quand ce n'est dans les actions qui l'ont marquée du moins l'est-ce dans les motivations qui l'ont orientée. Quelques groupes d'hommes ont toujours trouvé leur intérêt à ce qu'il en soit ainsi...
La véritable Histoire, celle qui a mené vos peuples jusqu'à ce point, peut être qualifiée d'occulte parce qu'elle met en jeu des forces auprès desquelles les rois deviennent de simples marionnettes dont les penchants et les manies sont exploités. Pourtant, il ne s'agit guère de désigner systématiquement du doigt l'Ordre de la Lumière sombre mais plutôt les ambassadeurs inconscients que vous en avez été au fil des Ages afin de mieux asseoir une puissance temporelle et de satisfaire un orgueil. La volonté de réforme que j'entends stimuler en vous n'acquiert de sens que dans la mesure où vous prenez aussi conscience de cette réalité et de la nécessité de ne plus en perpétuer le mécanisme. Le Nouvel Age, mes amis, ce doit être l'Age où chacun apprendra à disposer de luimême, c'est-à-dire à écouter l'authentique langage de son être, sous l'inspiration du Soleil et par le corps de la Terre-mère...
Ce doit être l'Age où chacun fera l'apprentissage du "oui" et du "non" en plus grande connaissance de cause, ce qui signifie avec une vision planétaire globale, bien au-delà de sa petite histoire privée. Il ne s'agit en rien d'annihiler l'existence personnelle au profit d'un corps collectif. Bien au contraire le but est d'expanser la conscience individuelle jusqu'à ce qu'elle réalise son propre rôle dans l'harmonisation du Tout. En vérité, les progrès technologiques auxquels vous pouvez assister ne représentent que la conséquence externe de cet élargissement de conscience. Ce ne sont pas même de véritables progrès. Sans doute serait-il plus juste de parler de ré-émersion de connaissances. Le sous-sol de votre planète recèle tout autant de secrets que la voûte étoilée qui vous fait rêver...
Il y existe des villes entières, des voies de communications, toutes vestiges de temps antérieurs mais qui ont conservé leur vie et leur fonction précise et dont les apports joueront un rôle considérable dans l'organisation des prochaines décennies. Qu'il n'y ait pas là matière à recherche de votre part mais simplement motif à réflexion car pour que le nectar du Grand Echanson puisse inonder votre âme, il importe que celle-ci renoue avec ses racines, redécouvre les fondations de son être, tire le bilan de ses errances. C'est maintenant, en ces années où je m'adresse à vous, que l'accès à cette possibilité de compréhension s'offre le plus aisément. Toutes les données sont là, cosmiques et telluriques afin que vous en terminiez avec vos antiques contentieux et que vous acceptiez de TOUT revoir: Histoire, dogmes, sciences et cultures car, je vous l'affirme, chaque regard que vous laisserez se figer sur d'anciennes habitudes portera en lui la raison de vos souffrances. L'Amour est mouvement, dès lors il se révèle l'anti-oxydant que tout cœur peut espérer. Comme un point d'orgue à cette vérité, sachez que l'Ere qui s'ouvre ne se satisfera pas de mots. La spiritualité qui la caractérisera par rapport à la précédente ne s'assimilera pas à un art oratoire ni à un exercice de l'intellect qui se prend au sérieux devant ses propres profondeurs. Elle s'annonce déjà comme un art de vivre, de redécouvrir le sacré en toute chose. Ainsi vous faut-il vous mettre en chemin en perdant de vue, ne serait-ce que le simple mot d"`utilitaire". Rien n'est utilitaire dès que l'on a compris le sens de l'avance des mondes, parce que tout vit et que, à ce titre, tout a droit à la beauté et au respect...
Certains anciens peuples, dont les Egyptiens, l'avaient fort bien perçu, eux qui savaient que par ses formes et sa matière chaque objet créé peut servir de miroir au Divin. La spiritualité que vous devez d’ores et déjà concevoir, ce n'est pas cette "vie bis", comme entre parenthèses, qu'on laisse se développer tant bien que mal, à côté de "l'autre" parce que, après tout, "nous ne sommes pas que matière". C'est la Vie dans son ensemble, l'aventure de sa redécouverte. Si l'Ere du Verseau est déjà en fleurs dans votre esprit, alors vous la verrez arriver vers vous avec quiétude, quand bien même des territoires entiers seraient anéantis. Dans tous les cas je vous demande de prendre dès maintenant votre place en elle car elle SERA, que votre mental l'accepte et l'espère ou au contraire se cabre ! Elle s'achemine à grands pas dans votre direction. En effet, elle est une résultante de la progression logique des mondes et non pas uniquement de celle de votre planète. C'est vous qui allez vous fondre en sa proposition de vie, certes pas l'inverse puisqu'elle est une partie de vous-même qui a déjà accompli le trajet et qui revient vous chercher...
Dès l'instant où vous ne pouvez l'éviter parce qu'on ne se dérobe pas à soi-même éternellement, prenez conscience que la façon dont vous allez entrer en elle déterminera la beauté des cartes que vous y trouverez. Visualisez son arrivée dans un flot de massacres et de cataclysmes et vous serez l'artisan multiplicateur de semblables plaies. Vous avez jusqu'à cette puissance pourquoi n'utiliser votre capacité de concevoir que dans un unique sens ? Si chaque feuille d'un arbre se mettait à imaginer l'automne en ses nervures, alors la sève tout entière se retirerait des branches puis du tronc !
Par l'émergence du Nouvel Age, vous devez en cet instant cesser de faire de vous des machines reproductrices de disharmonies puis ouvrir vos fenêtres sur la Vie, en savourer le goût plus vrai. Afin que cela soit, acceptez de lever le pied car lorsque l'on entre dans une demeure, il faut bien en gravir le seuil. Dans son sein, dites vous que vos titres n'auront guère plus de valeur que la feuille de papier traînant à l'angle d'une rue, que votre argent ressemblera au glaçon exposé aux feux du soleil que votre culture ne pourra prétendre être plus qu'un savoir en conserve, dévitalisé, que votre personnalité enfin c'est elle qu'il vous faudra bien alors mettre à nu non pas la petite, celle qui vous fait jouer les bons ou les méchants selon le cas, non plus celle qui vous fait choisir la couleur de votre cravate ou le tissu de votre robe, mais la Vraie, qui vous dit ce à quoi votre cœur aspire. Elle apparaîtra, mes amis, lorsque vos fabrications vous auront prouvé qu'elles n'étaient que cela un peu de poussière qui attendait que vous fassiez le ménage ! Voilà des millénaires qu'il méritait d'être entrepris ce grand lavage. Il ne sera peut- être pas parfait car il y a encore des dessous de table où le balai s'aventure mal mais mettez-y toute votre ardeur...
Il importe d’ores et déjà que vous construisiez les prototypes de cette Nouvelle Ere. Ceux-ci demandent à être conçus sur tous les plans et dans tous les domaines. Ainsi, il est désormais nécessaire de ressentir de nouveaux schémas d'organisation. Cela doit s'effectuer tant sur le plan social, économique que familial. Libre à vous d'instituer des microsociétés afin d'en implanter les embryons, évidemment sur le plan physique, mais surtout et peut-être davantage dans la matrice éthérique et astrale, de nouveaux modes de fonctionnement. Aucun ne vous satisfera sans doute pleinement car votre monde n'est pas encore prêt à se conformer intégralement à un idéal de perfection entrevu, mais peu importe, votre tâche est de casser les carcans et de poser de nouvelles règles du jeu. Il en va de l'équilibre général, non seulement de la planète mais de ses rapports avec les autres. L'éducation sera une des pièces maîtresses de cette réécriture de la vie. L'actuelle désagrégation des écoles et des modèles d'enseignements qui se manifeste un peu partout sur Terre constitue un signe dont il faut en définitive se réjouir. Vos sociétés se sont dévitalisées à produire des êtres pour la plupart calibrés, incapables de concevoir leur origine et leur destination, privés du pouvoir de concevoir la vie autrement que centrée autour de leur petit fonctionnement intérieur...
L'axe de l'éducation doit devenir sans tarder l'Amour de la Vie par une responsabilisation de chacun de ses acteurs. Le mot amour qui implique la notion d'une certaine liberté, exclut cependant tout laisser-aller. C'est ce concept qu'ont mal compris quelques-uns d'entre vous en matière d'éducation. La force de Vie nécessite des structures fermes, bien qu'intelligentes par leur mobilité, des points de repères comme des ports où l'on peut jeter l'ancre, un rythme parce que chacun est un astre qui réclame ses jours et ses nuits, son soleil parce qu'il est joie et préserve des impasses. Il vous faut donc, amis, non pas vous appliquer avec force réunions et maniements de théories à usiner un nouveau moule pour ceux qui relèveront votre flambeau, mais sentir les lignes de force réclamées par l'équilibre de l'être. Vous ne pouvez plus imposer "votre" vision des choses. ..
Dans ce domaine comme dans les autres une telle démarche sera immédiatement vouée à l'échec. Votre tâche, si vous avez la volonté de donner un peu de votre cœur au monde, est au contraire d'écouter battre les pulsations de la Vie et de les réinsérer, de les reproduire, analogiquement, dans le fonctionnement et le contenu d'une nouvelle éducation. Je le répète, il ne s'agit pas là d'une oeuvre pour théoriciens voulant égotiquement rebâtir le monde mais d'une recréation pour amoureux car là encore, il s'agit de don et de compréhension des rouages intimes du Grand Courant qui vous fait croître sur cette Terre. C'est une tâche dans laquelle devront s'équilibrer enracinement et envol. La refonte de vos systèmes économiques et politiques devra passer par des prises de conscience identiques. Elle aussi doit déjà germer et s'expérimenter au sein de microorganismes qui attendent que vous les créiez. Ne soyez pas surpris de me voir entamer des propos touchant à un domaine que vous considérez trop souvent comme trivial en regard de celui qui touche à la recherche intérieure. En vérité, je vous affirme qu'il n'existe pas de recherche intérieure et extérieure. Il y a tout simplement la redécouverte de Soi et le Soi est présent partout, non comme spectateur des tribulations de la Vie, mais en tant qu'épurateur de celle-ci. Politique et économie peuvent rimer avec Lumière si vous les concevez avec justesse. Elles doivent aussi devenir les composantes harmonieuses d'un grand corps votre humanité qui ne demande qu'à croître parce qu'il n'a fait jusqu'ici qu'entrevoir un rayon de soleil. Telles qu'elles sont maniées aujourd'hui, vous ne pouvez plus en attendre grand chose...
Le Poisson se décompose de lui-même. Point n'est besoin que vous l'y aidiez par des actes de révolte. Que la fermeté des résolutions, le refus de la normalisation et de l'endoctrinement deviennent vos meilleurs atouts ; ils assisteront ainsi les vieilles structures dans leur entreprise d'auto-étouffement. Jetez des ponts, mes amis ! Ne craignez pas, par l'énergie que je vous exhorte à développer, la "marginalisation". Tous les marcheurs pour l'Infini sont marginaux en ce sens qu'ils ont la liberté dans le cœur et le cœur au bout des doigts. La marginalité dont je vous parle n'est pas affaire de finance ou de position sociale. Elle a le visage d'un Souffle capable d'ouvrir les esprits en souplesse, d'un Feu apte à absorber les scories de tous les antiques braseros. Marginal, vous l'êtes dès que vous avez décidé de rejoindre votre véritable demeure dès que vous avez compris qu'elle ne vous attend pas quelque part derrière les étoiles ou dans "l'au-delà" mais partout, dans l'ampleur et la pureté dont vous pouvez revêtir chacun de vos actes. Dans la marge, en retrait des lignes toutes tracées, il y a un grand espace blanc qui attend que vous le rejoigniez plus intensément. N'y inscrivez pas même le mot Amour car il y est déjà en filigrane. Il n'est besoin que de reconnaître sa présence et de l'aider à rayonner autrement que par des successions de termes. Les mots deviennent souvent des maux et si votre monde ne peut encore s'en passer il faut savoir que leurs limitations en font de véritables "termes" à l'expansion de la conscience. La réforme que vous devez nourrir ne s'immobilisera pas dans leurs moules si vous en buvez la signification. Elle demande une action, une implication personnelle, même si certaines philosophies font de l'acte une illusion de plus...
Je ne nie pas les bons fondements des arguments de celles-ci. Je mets en garde contre les prétextes qu'elles peuvent fournir... Je vous le dis, il faut savoir accepter de jouer le jeu d'une grande illusion pour sortir d'une plus grande illusion encore. La forme transitoire de la matière et l'énergie passagère des actes par lesquels l'ego s'y projette sont des tremplins pour l'esprit qui s'éveille, des chances inouïes pour ouvrir les yeux à l'Amour de mon Père. Mes frères et moi-même n'attendons pas de chacun de vous de grands projets afin d'édifier le " Nouvel Age" ; l'enthousiasme au sens premier du mot n'a pas pour fonction de générer la démesure. Il permet au contraire de découvrir une "autre raison", une mesure plus juste de toute chose selon laquelle chaque parcelle de Vie a d'abord pour tâche de retrouver sa place parfaite dans le grand puzzle. Prenez donc garde au mysticisme débridé ! Il est aussi périlleux de tomber dans ses rets que dans ceux d'une logique étroite et froide. L'Ere qui s'annonce veut des bâtisseurs forts, des hommes et des femmes qui n'aient pas peur de "risquer" de perdre ce que la majorité considère comme des acquis. Vos acquis, croyez-moi, c'est souvent la somme de ce qu'il vous faut désapprendre. Je vous parlais à l'instant d'hommes et de femmes forts et volontaires, mes amis. Je veux pourtant mettre ici un accent tout particulier sur les femmes, car c'est elles qui sont appelées à jouer un rôle décisif dans la grande mutation. Leurs capacités d'adaptation s'avèrent aujourd'hui infiniment supérieures à celles des hommes. Elles sont aussi plus résolues en ce sens qu'elles ont développé une vision plus claire des aberrations actuelles et des remèdes pouvant y être apportés. Ganymède, le Verseur d'Eau, sera doté de l'énergie du principe féminin. Cela sera spectaculaire dans sa phase de stabilisation, après le premier tiers de votre XXI° siècle, bien que vous commenciez déjà à en percevoir les manifestations. En réalité, il est préférable de parler de principe féminin plutôt que de femme en tant qu'être distinct et séparé de l'homme. Les deux polarités de la Vie oeuvrent simultanément en chacun de vous à divers degrés de manifestation...
Tandis que l'une s'endort, l'autre se sent stimulée par un appel que les cycles de la Vie régulent. Sur un plan cosmique, l'alternance des courants de force obéit aux mêmes lois. Ainsi, avec la ré-émergence du souffle féminin, le Père Céleste prendra-t-il progressivement l'apparence d'une Mère divine, prodigieuse génératrice de galaxies dans son amour incommensurable. Je tiens à vous faire admettre ceci afin que vous cessiez, là aussi, d'entretenir un aspect de la dualité, tels des enfants qui ont besoin de prendre des points de repère pour se sécuriser. L'Age qui s'annonce n'admettra plus une semblable puérilité. Le bonheur s'y découvrira lorsque vous vous conformerez au mouvement du Grand Balancier Céleste. Celuici s'apprête aujourd'hui même à entreprendre une longue course de réceptivité...La création, la progression de chacun vers l'Infinie Lumière viennent aussi de la capacité d'absorption, d'intégration, de respect des forces vives du cosmos. L'action créatrice n'est pas seulement affaire de projection de soi "en avant", c'est-à- dire d'émission. Ceci est enfantin à concevoir, si enfantin que vous imaginez mal que l'on puisse encore vous le répéter et pourtant votre réflexe de raidissement est encore tellement important que vous désirez une fois de plus "imposer". Imposer votre Paix, votre justice, votre ordre, jusqu'à votre Christ... Car la question se situe désormais là, mes amis, autour de la réception de l'énergie de Kristos ! Ce n'est plus votre Jésus, votre Bouddha, votre Prophète qui vont se manifester, mais votre capacité à recevoir, à accueillir leur unique principe l'Amour. Vous lui avez donné des noms: Iman Maadi, Maitreya, Christ, Quetzalcoatl et d'autres encore. Vous en avez sculpté l'image dans le secret de votre cœur ou vous haussez les épaules à l'écoute de son nom...
Mais si vous ouvriez tout simplement la main il n'en faudrait guère plus pour qu'Il vous la prenne. Ouvrir la main voilà qui est si difficile ! Ne pas se projeter dans un hypothétique avenir avec un fardeau de désirs mais prêter l'oreille à ce qui peut être murmuré, sans mots, dans l'instant présent voilà une façon simple d'ouvrir la main. Voulez-vous savoir à "quoi" va ressembler, ce Christ en qui vous placez tous vos espoirs ? À tout ce que vous ne pouvez imaginer! A tout ce que vos yeux ne parviennent pas encore à cerner ! A tout ce qu'ils ne sauront jamais délimiter. A toute Lumière, sauf à la propriété d'une Eglise particulière... Laissez-moi d'abord vous dire que parmi vous il y en aura un, puis deux, puis trois et d'autres encore qui se lèveront en criant: "C'est moi que vous attendez"et il y aura des hommes suffisamment sourds pour les entendre. Enfin en émergera un autre, plus habile, qui ne se nommera pas mais se fera désigner, un homme aux paroles colorées de paix et de grand pouvoir, un être pour subjuguer et que les gouvernants écouteront puis que vous écouterez peut-être ! Sans doute hypnotiquement tirera-t-il de vous-même quelque chose qui ressemble beaucoup à l'amour car il saura mener des hommes et des femmes jusqu'à un certain point mais vous mènera-t-il, les mènera-t-il jusqu'à la Rencontre ? Je vous laisse le soin de répondre. La Rencontre, c'est celle que l'on a avec soi,banalité, direz-vous, tous les livres le disent et les gourous les plus mécanisés le clament aussi ! C'est précisément parce qu'il s'agit d'une banalité que je vous le répète, parce qu'il n'est plus l'heure que se perpétue semblable banalisation...
L'appauvrissement des vérités n'est plus supportable pour les êtres de cœur. Je vous le dis, dans ce cas, ce que vous appellerez la "rencontre avec soi", ce sera davantage la rencontre avec le falsificateur. On vous incitera alors à vous placer derrière lui comme derrière un chef de troupe. Il existe trente six mille façons de lever des armées. Le problème sera de savoir en conscience pour chacun, s'il importe bien de lever une armée, c'est-à-dire d'ouvrir la porte à un nouveau conditionnement. Conditionner les hommes à être déconditionnés ! L'ultime piège ! Quand le clairobscur se met à emprunter le langage de la pure Lumière, il faut autre chose que du vocabulaire pour ne pas tomber dans l'impasse. Il faut du silence, un peu de patience et beaucoup de confiance. Cependant, vient toujours l'heure où le clair-obscur fatigue les yeux alors, nul ne sait faire autrement que de regarder en soi-même. Pour qu'il en soit ainsi, n'attendez pas le bord de l'épuisement, n'attendez pas une erreur de plus, comme un violent coup de bâton pour vous remettre sur la juste route. Prenez les devants. En réalité, mes amis, Celui qui vient réellement a, lui aussi, pris les devants car Il est déjà là ! Vous ne pouvez distinguer son visage? Peu importe! Lui, connaît le vôtre dans ses moindres rides. Il sourira simplement lorsque « celui qui se sera fait désigner » aura achevé son travail. Alors, vous pourrez Lui renvoyer la Lumière qu'Il diffusait en vous comme dans un puits en apparence sans fond. Est-ce à dire que vous n'entreverrez jamais la silhouette d'un être au rayonnement de Christ ? Est-ce à dire que vous ne recevrez qu'une énergie ? Mais que signifie ce "qu'une énergie" ? Vous aussi vous n'êtes qu'énergie vous n'êtes même que cela, c'est-à-dire Tout cela,Tout...
Je veux vous dire que vous ne devez pas baser votre demande et votre espoir sur cette rencontre avec une présence physique incarnant le Christ ? Le travail à entreprendre sur votre être doit se faire en fonction de vous-même et des multiples et infinies manifestations de la Vie. Mettez un terme au conditionnement de la récompense, celle de "voir un jour quelqu'un". Certes, mon frère le Christ viendra emprunter un vêtement de chair et des millions d'entre vous le reconnaîtront. Mais cela ne se produira pas avant que la chair elle-même, par la mutation de la conscience qui l'anime, n'ait haussé d'un degré sa réalité vibratoire. C'est - à dire que c'est vous, individuellement et collectivement, qui devez ouvrir la porte de la Terre des Hommes à l'Etre Christ, au Christ de l'Histoire de votre planète, à celui qui en définitive a pris en charge l'instruction de l'Humanité...
Lorsque les pieds d'un tel Etre foulent un sol tel que le vôtre, c'est le signe que quelque chose s'est purifié jusque dans la matière et que l'œuvre au Noir de celle-ci se parachève. Ne voyez pas là une "récompense", je vous le répète, mais la réponse logique au travail solaire, conscient ou inconscient de tous. Quoi qu'il en soit, c'est vous qui fixez l'heure de Sa venue et au-delà même de cette venue, de la Rencontre. Il n'y a que le corps et l'âme de votre humanité qui puissent s'écrier : "Nous sommes prêts !" Cependant, croyez-moi, lorsque ce cri sera lancé, "l'heure des garde-à vous" aura cessé de sonner car chacun, même avec les maladresses que sa liberté lui fera encore connaître, comprendra la richesse qui jaillit des différences et apprendra l'unité dans la multiplicité. Je ne vous annonce pas la fin d'un Temps, mes amis, les fins ont peu d'intérêt. Je suis surtout porteur de la réalité et de l'imminence d'un Commencement...
Voilà pourquoi je vous engage à être des débroussailleurs de la Voie, silencieux s'il le faut, fiers sans bomber le torse, mais résolus envers et contre tout, dans la pensée comme dans l'action. Le Bonheur et la Paix que vous êtes aptes à pouvoir construire maintenant, dépendent de cela. Certains parlent d'un ultimatum lancé à l'humanité mais il n'y a pas d'amour dans la rudesse d'un tel mot. Quant à moi, je vous parle d'une Proposition, sans doute la plus belle, la plus lumineuse de toutes celles que vous ayez jamais reçues je vous parle d'Amour car il faut que vous le découvriez enfin ce Souffle dont le souvenir palpite en vous depuis l'origine des Temps.Je vous parle d'Amour plus que de toute autre réalité afin que dans l'urgence où se trouvent vos plaies, il n'y ait plus de place pour le doute. Ici s'achève verbalement le message que j'avais à vous adresser. Ici commence le vôtre car le monde attend maintenant votre réponse!
Puissiez-vous ne pas classer l'alignement de ces phrases comme vous en avez classé tant d'autres... Vous le savez, votre joie ne dépend pas d'elles mais du présent de cristal qu'elles peuvent vous aider à apporter aux hommes. Je n'ai pas de plus grand but que de faire éclore en vous le moteur, le porteur de flambeau et le détonateur de Paix...La dissolution de votre rouille engendrera l'évaporation de votre crainte de mourir. Il vous faut être, en toute quiétude, des balayeurs du temple avant que de prétendre y faire un office de prêtre. Comprenez-vous bien ce que cela signifie ? Ce n'est pas une oeuvre de destruction que vous devez accomplir au bout d'une route de lassitudes et de déceptions, mais une oeuvre de nettoyage car, sous les détritus, chacun de vous dans son véritable soi, entre ses deux colonnes : Amour et Sagesse, n'a jamais cessé d'être là, patient observateur des illusions qui défilent. Guérissez et renaissez, mes amis, et sachez que l'heure que vous vivez aujourd'hui est plus riche en occasions de faire fleurir l'Amour que toutes celles que votre monde a jusqu'ici connues...Ainsi, mes amis, en toute vérité et plus que jamais, l'univers entier pourra vous appeler en conscience du nom de "frère...☀♥☀
Pour Livre le Livre Entier en PDF offert à l'humanité entière.... Source ici...https://www.fichier-pdf.fr/2012/11/27/par-l-esprit-du-soleil-pdf-fr/par-l-esprit-du-soleil-pdf-fr.pdf
Publié par Cristalyne 21 Août 2017