***Le conditionnement***
L'âme, essence de tout être, est libre et éternelle. Chaque être qui se considère en tant qu'âme et non pas en tant que corps, est éternel et non pas "immortel". Pour être éternel il faut être libre. Pour être libre il faut se libérer du conditionnement social, religieux, intellectuel, culturel, économique, scientifique.Tout être conditionné n’est pas éveillé. Tout être qui s’éveille à lui-même ne peut demeurer conditionné à son époque. Cela ne veut pas dire qu’il va partir en croisade contre ses contemporains et refuser de se soumettre aux règles de bienséances générales… Extérieurement il demeure poli et respectueux des autres et de certaines traditions mais intérieurement il est libre et sa vision des choses sur les êtres et le monde qui l’entourent change totalement.On se déconditionne à partir du moment où l'on se place en dehors de tout système de pensée...
La liberté, comme l'éveil, commence toujours par l’opposition. L’opposition n'a rien à voir avec la violence physique ou verbale. L'opposition n'a rien à voir avec la révolution, la méchanceté ou le refus. L'opposition est ce qui nous permet de nous distinguer des autres. De séparer le JE du NOUS. En somme de devenir individuel."Je suis" n’est pas anodin. On ne peut pas dire Je suis lorsqu’on agit comme un mouton. Qui a besoin d’un berger n’est pas individualisé. Beaucoup suivent un guide, un groupe, une idée, par convenance, par obligation, par peur ou par facilité. Quand on réfléchit vraiment, on n’a plus besoin de personne pour nous montrer le chemin, car il n’y en a qu’un et un seul. Et il est personnel. Toujours.Qui pense encore de nos jours ? non pas d’une pensée élaborée par la voie des études, mais d’une pensée hors du temps et de l’espace, d’une pensée qui sort de l’âme ?? … Qui pense ainsi ? ... hormis quelques poètes moqués par la masse dite "instruite". Il n’y a rien de pire que la pensée unique qui sort d’une société uniformisée par un enseignement plat qui n’a d’autre orientation que celle de faire de tous les habitants d’un monde des moutons de même gabarit...
Être conditionné c’est croire sans avoir fait passer l’objet de sa croyance sous le projecteur de sa pensée personnelle. Il en va de même pour un Dieu unique. Comme les sociétés ne prient visiblement pas le même Dieu, quiconque voit "son Dieu" désavoué se sent humilié et part en guerre. Si Dieu est unique chacun veut alors imposer le sien aux autres. Oui Dieu est Unique mais Dieu est unique pour chacun d'entre nous.Tout être qui pense par lui-même nourrit son âme. Cette nourriture peut aussi empoisonner l'âme. Tout dépend des pensées qui la construisent. Tout être qui récite les pensées des autres ou les formules apprises par cœur laisse son âme végéter. C'est ainsi que bon nombre de personnes sont accompagnées par des ombres, car leur âme affamée et maigrichonne peine à suivre le corps qui les étouffe dans ses diplômes et son orgueil. C’est cela le conditionnement. Un conditionnement étouffe l’âme en ficelant sa conscience.Croire ou nier c’est la même chose. Pour que l’être soit éveillé il doit être alerte. Pour être alerte il ne doit pas êtreformaté. S’il est formaté il va alors penser en fonction du formatage qu’il aura reçu. Il ne sera pas libre. Et toute la gamme de sa réceptivité sera bloquée par le cadre du formatage qu’aura reçu son cerveau...
L’enseignement et la religion sont les deux principaux responsables du conditionnement. Qui "croit" ne pense pas. Qui "est instruit" ne pense pas. Il ne faut pas confondre "penser et réfléchir" avec "analyser et retransmettre les idées des autres ou les formules apprises". Il ne faut pas confondre non plus instruction et intelligence. L'instruction forme les diplômés.Et les diplômés conduisent le monde, or les diplômés sont formatés donc conditionnés donc soumis, donc manipulables.Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas suivre des études… loin de là ! La poursuite des diplômesemprisonnent l’âme, pas la poursuite du savoir.Pour penser il faut être libre, pour accéder à la pleine conscience de soi il faut être libre.Or si le conditionnement provient toujours du domaine social, politique, religieux, intellectuel, philosophique et scientifique, il provient aussi de notre vécu, de notre passé... car nous nous "auto-conditionnons" également.Si je vois le conditionnement du monde alors je vois mon propre conditionnement et m’en libère...
L’acceptation
L'obéissance est soumission, elle est imposée. L'acceptation est volonté, elle est donc choisie. L’être, pour être libre, ne doit en aucune façon fléchir sous le poids d’une autorité qui l’effraie, il doit parvenir à accepter, sans aucune contrainte extérieure, ce qu’il est dans sa totalité. Pour accepter il faut pouvoir voir. Pour voir il faut parvenir à la Lumière. Parvenir à la lumière c'est voir les ombres que les autres et la société font peser sur nous. Et parvenir à la lumière c'est également voir nos propres ombres, celles que nous entretenons nous-même sur nous-même, c'est voir nos leurres et nos défauts. C’est cela la liberté de l’âme. Voir ne veut pas dire se débarrasser.L'éveil commence toujours par l'opposition aux autres donc à la société.Nul ne peut se soustraire aux lois générales, car nous vivons tous en communauté. Mais tout le monde peut voir l'emprise que la société fait peser sur chacun au travers de la vie quotidienne. S'opposer aux autres et à la société c'est se retirer du groupe, c'est en final s'individualiser...
Celui qui s'est trouvé lui-même n'a plus besoin des autres pour être. Se retirer du groupe ce n’est pas vouloir le transformer, ce n’est pas vouloir le diriger autrement. Celui qui s’oppose pour diriger à sa manière l’objet de son opposition ne s’est jamais retiré du groupe, il manifeste son besoin de pouvoir qui est un signe d’appartenance à un niveau de conscience inférieur. Qui est libre ne veut rien gouverner. Qui est éveillé se déconditionne. Qui se déconditionne est libre. Vouloir le pouvoir c’est toujours vouloir être relié aux autres.Pour être libre il faut aussi se décharger de ses propres ténèbres. Se décharger de ses ténèbres c’est accepter son passé. Non pas uniquement le passé de la vie en cours, mais le passé total et antérieur de l’âme. Accepter son passé c'est le déposer, s'en désencombrer. Se désencombrer de son passé ce n’est pas s’en débarrasser, ni l’oublier, se désencombrer ou se décharger de son passé c’est le dépasser...
Le dépassement ce n’est pas l’oubli. Ce n’est pas plus l’oubli d’une situation que le pardon d’une offense… Le ressenti est toujours là, au fond de soi, mais on est passé à un autre stade, un autre sujet, un autre objectif, une autre idée…. On l’a dépassé, on ne l’a pas enfoui, on ne l’a pas annulé, on ne l’a pas oublié.Et le dépassement est toujours vécu au départ comme un renoncement....Accepter c’est éclairer. Éclairer c’est évacuer les ombres, toutes les ombres. Accédant à la lumière toutes les ombres dans l’être qui souillent l’âme et qui sont pour la plupart des souvenirs désagréables liés aux incarnations précédentes ou aux passages entre deux vies, voire même aux séjours en enfer de l'âme via ses vies précédentes, sont ainsi diluées, balayées,envolées.La lumière ne dissimule pas les ombres, elle les annule. Mais si la lumière s’éteint tous les fantômes du passé ressurgissent.Ce n’est pas parce que l’être va mener une vie pieuse ou "pure" qu’il va accéder à la lumière en lui-même, mais c’est parce qu’il accèdera à la lumière en lui-même qu’il mènera une vie de détachement. C’est une ineptie d’imposer un style de vie en vue de l’obtention d’une qualité. C’est parce qu’on a approché une qualité que l’on va automatiquement, soi-même, décider d’un style de vie...
La dictature religieuse va enfermer les gens soit dans une culpabilité intérieure permanente détruisant ainsi leurs vies et la possibilité de s’élever, soit dans l’illusion d’une pureté qu’ils n’ont absolument pas. Chacun accèdera à la lumière en lui-même parce qu’il se sera trouvé en plongeant en lui-même et non pas en suivant des rites imposés par d’autres. Il faut donc se détacher du groupe et des idées reçues et faire son chemin seul.Le monde des êtres réalisés, c’est-à-dire tous ceux qui parviennent à leur indépendance, vont tous, pour l’éternité, vivre ensemble dans une communion totale. Chacun devra entrer en communion avec tous les autres.Et cela n’a rien à voir avec les groupements humains qui demandent à chacun de renoncer à ses propres libertés dans l’intérêt de tous. Ici bas l’intérêt du plus grand nombre prime sur l’intérêt de l’individu. Ce qui fait qu’aucun être n’est véritablement bien dans un groupe puisque chacun doit renoncer à être ce qu’il est. Ce n'est pas le cas dans les mondes éternels. La communion des âmes n’est pas l’adhésion à des règles communes. Dans la communion des âmes qui est une fusion d’Amour il n’y a aucune règle, chacun étant exactement en harmonie avec le tout dans lequel il entre, chacun étant exactement en harmonie d’abord et avant tout avec lui-même. Chacun dans ce tout est totalement libre...
Détachement, renoncement, dépassement
Puisque nous naissons et vivons en société nous ne pourrons jamais nous déconditionner totalement. Le conditionnement est inhérent à la vie dans la matière. Il y a d'ailleurs plusieurs sortes de conditionnements. Se déconditionner consistera à prendre suffisamment de recul sur soi et sur la société pour voir le conditionnement dans lequel on évolue. Ce recul, s'il est persistant, permettra d'accéder à sa propre pensée.La liberté de penser, qui est la liberté fondamentale de tout être, n'est bizarrement pas ou peu utilisée. Il ne faut pas confondre la liberté de penser et la liberté d’expression. Il est difficile de savoir ce qu’il est légitime de dire ou pas. Il est difficile souvent de faire la différence entre ce qui est constructif et ce qui est destructeur, ce qui est libérateur ou ce qui est dangereux, ce qui est la vérité, le mensonge ou la méchanceté. La liberté d’expression a toujours été plus ou moins étouffée et cela dans tous les pays du monde. L’expression, quoi qu’on en dise, ne sera jamais libre. Encore que pour revendiquer la liberté d’expression il faut déjà utiliser la liberté de penser. A quoi cela servirait-il de faire la révolution pour acquérir le droit de s’exprimer quand on a rien à dire ? Car la liberté de penser ne peut être étouffée par qui que ce soit, ni par quoi que ce soit sinon par l’être lui-même qui refuse de voir ce qui le conditionne. Si vous ne voyez pas votre conditionnement vous n’avez pas la liberté de penser. Car votre pensée est sujette à votre conditionnement et l’on ne peut défaire les liens que l’on ne voit pas...
La liberté de penser implique que l'être ne se réfère à aucun dogme, aucune science, aucune loi... et ce n'est pas si évident que cela.... Chacun croit penser mais chacun ne fait qu’utiliser la pensée ambiante à sa manière. La pensée ambiante, provenant de l'inconscient collectif, formé lui-même par le conditionnement général et planétaire, relie tout le monde.Tant que l’être ne devient pas sa propre source de conscience il ne pense pas, il ne fait qu’égrener les pensées des autres, réciter les textes qu’il a appris ou adhérer à la pensée commune.L’individu dans la matière doit voir et constater cette emprise qui est multiple.Il lui faut ensuite dépasser cette emprise, c'est-à-dire "voir autrement", "trouver autre chose" pour que, dégagé de l'intérêt qu'il porte à la matière, il puisse se voir lui-même. C'est ainsi qu'il entre dans son propre monde et qu’il le délimite. Il doit dépasser l'emprise de la matière et non pas simplement y renoncer. Renoncer ne veut pas dire rejeter, car le fait même de rejeter ne pourra jamais conduire vers la lumière puisqu’il s’agit d’une qualité du néant qui refuse tout. Refuser ou rejeter n’est pas renoncer. Renoncer c’est accéder au détachement...
Or le détachement ne signifie pas l'indifférence, le désintérêt ou l'abandon, mais se séparer de. Le dépassement signifie le franchissement, c'est doubler, distancer.... Quand on renonce au groupe on peut alors le dépasser et suivre désormais une route qui n'a plus de chef de file. Mais on ne peut pas renoncer au groupe et demeurer toujours dedans. Certains croient renoncer à la société tandis que, refusant de jouer son jeu, ils ne font rien d'autre. Ils se placent dans le rejet, dans la révolte, dans la violence ou dans l'auto destruction. Par conséquent ils ne sont pas dans le renoncement. Renoncer ou se détacher ne suffit pas. Il faut dépasser le groupe et chercher son propre chemin. Là il n'y a plus besoin de renoncer, il n'y a plus besoin de se révolter, il n'y a plus que la joie de sa propre découverte.Dépasser ce n’est pas suivre une autre route identique ou opposée c'est cela que font tous ceux qui changent de parti politique, de pays, de religion, de métier.Dépasser c'est ne plus avoir besoin de suivre une route comme appartenir à un parti politique, à un pays, une religion.C’est s’en passer....
Détachement et renoncement
Le détachement n’est pas l’indifférence qui est une autre forme du rejet. Renoncer c’est se libérer. Rejeter c’est chasser, éliminer, exclure. Or la Lumière n’exclue rien, n’élimine rien, ne chasse rien. La Lumière englobe tout. Renoncer c’est s’abstenir. Le dépassement c'est se libérer. Le dépassement c'est s'agrandir, c'est accepter toujours plus. C'est aller au-delà de l’apparence de soi pour parvenir enfin à soi...
Renoncement et lâcher prise
Le lâcher prise, le renoncement dans la vie courante, ce n'est pas ne rien faire, ne rien espérer, ne rien entreprendre, ne rien obtenir.. c'est faire et voir venir C'est ne pas attendre de récompense à son action. C'est lâcher prise au résultat de l'action. Le renoncement, le lâcher prise, veut dire faire continuellement en espérant tranquillement une issue sans l'exiger, sans le butoir des dates...
Le dépassement et le pardon
Le dépassement n'est pas le pardon. Le pardon a deux sources : la première est le renoncement à la vengeance, la deuxième est l'acceptation de l'action qui a été commise. Renoncer à la vengeance ou accepter l'action ne signifie pas la grandeur d'âme de l'être qui pardonne. On peut renoncer à la vengeance par peur des représailles et accepter l'action d'un méfait par incompréhension de la portée désastreuse de celui-ci. Nous ne savons pas dans quel état d'esprit se trouvent ceux qui pardonnent. Mais on peut aussi décider de ne pas envisager le pardon et se situer sur le dépassement. Ce dépassement là n'est pas l'oubli de l'action mais c'est laisser l'être fasse à son action. On n'est ni dans le pardon, ni dans l'accablement, ni dans l'indifférence. Car le dépassement ne s'embarrasse pas de la nécessité de pardonner. Le dépassement est toujours au delà.Lorsque la lucidité n’est pas totale elle positionne l'être en permanence dans le jugement et cette attitude ne le mènera pas au détachement...
Il ne s’agit pas, pour aucun être sur terre, de changer sa nature profonde. Car chacun est ce qu’il est pour une raison qui nous dépasse. Mais, si nous ne devons pas changer notre nature, ce qui est tout à fait impossible, nous devons améliorer notre propre vision, notre aspiration personnelle. Ainsi un être solitaire doit rester un être solitaire, car c’est ainsi que son destin s’accomplit, mais il doit améliorer sa propre vision de lui-même et sa propre vision du tout pour sortir du jugement qui emprisonne son âme.La Lumière n’exclue rien, n’élimine rien, ne chasse rien. La Lumière englobe tout. En ce sens elle dépasse tout. Quiconque est dans le dépassement se trouve déjà sur le sentier qui lui fera atteindre la Lumière. On peut se pardonner et s'envoler vers des destinations nouvelles, libre, ou se lamenter, s'auto punir et brûler son âme au bûcher de ses propres préjugés...
Être libre c'est abandonner derrière soi tout ce qui encombre et ce qui encombre c'est tout ce qui retient, tout ce qui fait mal, mais aussi tout ce qui attire. Les calomnies, les comparaisons, les désirs, les possessions, les remords, les guerres, les moqueries, les mauvaises inspirations tout cela fait mal. Tout cela retient si le détachement dans le dépassement n'est pas atteint.Une grande quantité de gens ont une capacité naturelle étonnante à tourner les pages. Il ne faudrait pas croire qu’ils sont dans le dépassement car ils sont, là, plutôt, dans l’indifférence ou dans le manque d’attachement sincère. Certains imaginent que le dépassement consiste à oublier ceux qu'on a aimés. Ce n'est pas cela du tout, c'est simplement voir les règles de la société qui font de nous ce que nous ne sommes pas. Ce n'est pas ne plus aimer ceux qu'on a aimés. Tout véritable sentiment d’amour demeurera éternellement fidèle. L’amour ne se dépasse jamais puisqu’il est le but final...
Exorcisme et cinéma...Conditionnement ou possession ?
Le conditionnement est une influence extérieure à soi tandis que la possession est une influence intérieure.
Ainsi une personne dans sa première phase d'éveil, ressentant la force extérieure du conditionnement social pourrait se croire possédée par quelques démons. Et, certaines fois c'est le cas.Si on constate un démon qui squatte notre corps éthérique et qui, par cette voie, peut remonter jusqu'à notre âme comment faire pour s’en débarrasser ? Parce qu’ils sont comme des virus… Ce sont les pensées qui font office de médicaments. Il faut, par conséquent, surveiller ses pensées et cultiver la maîtrise de soi.A chaque fois que le "possédé" cède à la pulsion de son "squatter" il lui donne de la puissance. A terme c’est le squatter qui prend en main la vie du possédé. Les démons ont, par conséquent, de beaux jours devant eux dans notre monde et dans nos corps puisque ce n’est plus la maîtrise de soi qui est enseignée autour de nous mais bien plutôt le défouloir à tout va.D’autant que plus personne ne croit en leurs présences et que les exorcismes ne sont que des rituels à grands spectacles destinés à faire de l’audience...
Car les présences intruses dans nos âmes perturbent nos corps et les rendent malades. De ces maladies tellement ridicules que les médecins se demandent si vous ne délirez pas. De ces maladies que la science ne peut soigner et que l’on baptise souvent de psychologiques, histoire de vous faire croire que vous êtes complètement barjot.Laisser entrer les démons en soi c’est facile, les déloger c’est beaucoup plus difficile. Car il n'y a pas d'incantations miracles, même en latin, pour s'en débarrasser. C'est une attention de chaque instant qui sera nécessaire pour tenir l'intrus silencieux. Deux ou trois prières, voire dix mille ne suffiront pas pour les déloger d'un squat. C'est une guerre d'usure qui va se livrer entre le squatteur et le squatté. Non, pas de remède miracle, pas d'exorcisme, ni bon marché, ni hors de prix, ni même gratuit. Rien d'autre qu'un face à face permanent entre un attaqué et un assaillant...
Le déconditionnement
Pour pouvoir se déconditionner il faut avant tout constater son propre conditionnement. A partir du moment où l'on a constaté son propre conditionnement cela ne veut pas dire qu'il faille vivre comme un marginal, on peut tout à fait vivre selon les normes en vigueur mais en le sachant. Fatalement il y aura des actes et des pensées qui n'auront plus cours en nous. Mais nous vivons en société et nous devons tous suivre des lois communes. Nous avons tous des droits et des devoirs.ll y aura en outre des conditionnements dont nous ne pourrons pas nous défaire,ce sera celui de la méthode de pensée qui nous a été imposée depuis notre conception. Non pas l'enseignement en lui même qui est le plus grand des conditionnements, mais le langage. Le langage conduit notre cerveau sur une voie de réflexion dont nous ne pourrons pas nous défaire puisque nous pensons sans cesse, à moins de savoir pratiquer le silence mental.
Puis il y a notre époque, notre civilisation, notre pays.Tout est facteur de conditionnement. Notre habillement, notre nourriture, le climat de nos régions, notre éducation, notre environnement, nos musiques et pire que tout notre société de consommation avec tous ses journaux, magazines, jeux, publicités etc.Tout nous conditionne, tout contribue à nous façonner pour nous faire entrer dans un moule social afin que les vagues individuelles ne débordent pas du vase commun. Et ce n'est pas tout, il y a aussi le conditionnement dans lequel nous maintiennent les choses qui nous entourent. Beaucoup, pour ne pas dire tout le monde, sont liés aux choses. Être lié aux choses c'est toujours demeurer dans le conditionnement...
Alors, à moins de vivre comme un sauvage au milieu de la jungle, tant que nous respirerons nous serons liés aux choses et au langage. L'important c'est de le voir afin de s'en libérer avec son dernier souffle. Et pour s'en libérer à l'instant de notre mort, afin que ces choses ne soient pas des chaînes qui nous retiennent à la matière, il va falloir accepter de son vivant non pas d'y renoncer mais de s’en détacher jusqu’à pouvoir les dépasser.Renoncer est une action ou une décision, se détacher est un état d'esprit, un état d’âme, non une action...***Quiconque ne peut penser par lui-même et ne peut s'empêcher d'égrener les idées des autres ou que l'Enseignement lui a appris, est conditionné. Quiconque s'attache à la forme plus qu'au fond est conditionné. Quiconque "croit", peu importe le domaine, sans remettre en cause ni chercher sa propre vérité est conditionné.... Quiconque rejette toutes formes de croyances est tout aussi conditionné que le croyant qui croit tout. Quiconque est conditionné n'est pas libre... Quiconque n'est pas libre n'est pas individualisé et son âme sera à nouveau remise dans le circuit de la réincarnation.Quiconque est libre se détache du groupe. Quiconque dépasse le groupe est alors dans l'acceptation de tout ce qui est et se trouve en harmonie totale avec lui-même et avec toutes les âmes qui sont sur la même fréquence de dépassement que lui-même. Aux commandes de lui-même, l'être est libre***
L'ermite
A quoi sert un ermite ? Quel intérêt a le moine reclus dans sa cellule ou le penseur qui ne sort pas de son jardin?Quiconque est déconditionné et libre se détache du groupe et s'en va vivre en ermite loin du monde. Ayant vu le monde et l'ayant accepté comme une évidence il ne se rebelle pas mais s'éloigne.Certains y verront de l'égoïsme, d'autres un refus du monde, d'autres encore de la grandeur d'âme et de la sagesse.L'être ne fait simplement plus partie de ce monde. Il n'est pourtant pas encore tout à fait entré dans l'autre.... Le renonçant au monde s'en va simplement loin du bruit et de l'agitation.... Ce faisant la lumière qui le pénètre atteint aussi le monde dans lequel il se trouve...
La libre pensée
Dans notre civilisation tous les mouvements (sociaux, scientifiques, religieux etc...), y compris ceux dits spirituels, sont construits à partir de règles. L’esprit n’a aucune règle. Entrer dans un système, fut-il spirituel, c’est être prisonnier de ce système, or... l’esprit est libre. L'âme est lumière, et la lumière provient de l'Esprit. Par conséquent l'âme est libre. Le libre penseur spirituel est, par conséquent, au delà de la spiritualité. Les gens qui ont besoin de règles ont besoin de guides pour se structurer ou de clôtures pour ne pas se perdre. A partir du moment où un individu a besoin de règles sociales, scientifiques, religieuses, ou autres ... il ne peut pas libérer son âme de l’emprise de la matière.Le libre penseur spirituel est au-delà de tout… pas en dehors.... Être au-delà c’est être dans l’acceptation de ce que sont les autres et l’univers, il n’y a pas de refus mais l’élargissement à tout ce qui n’est pas, qui est peut-être, qui aurait pu être, ou qui a été...
La pensée est liée au mental, lui-même lié à l'intellect qui dépend de la société dans laquelle on évolue soit duconditionnement. Celui qui pense n'est, par conséquent, déjà pas libre puisqu'il va penser avec des mots et unestructure mentale qui l'emprisonne dans sa propre pensée. De nos jours, un libre penseur est considéré avant tout comme étant un être rationnel et scientifique. Ce qui est un non-sens. Un libre penseur est libre donc ne peut être ni rationnel ni scientifique car il n'est plus relié à l'intellect...En somme il est difficile d'être libre et penseur en même temps.... Sauf si l'on abandonne les chemins connus pour arpenter les chemins inconnus en faisant fi des règles et des dogmes,tout simplement parce que l'on se trouve sur les chemins de l'Esprit. Et qui plonge dans l'esprit totalement librement trouve la voie de l'Esprit et le parcours de l'âme...
Mais qu'est-ce que la libre pensée ?
Parce que l’esprit est illimité, c’est-à-dire qu’il n'a pas de limite, parce que sa lumière est infinie, l'être spirituel doit dépasser la réalité, et non pas s'y soumettre il doit dépasser la fiction, et non pas la refuser.Les règles sont nécessaires à tout individu pour comprendre et accepter ses propres limites dans la matière. Mais ces mêmes règles ne doivent pas s'appliquer dès que le règne de l'esprit entre en jeu. Les règles sont là pour se construire. Ensuite seulement c’est la liberté.En somme on ne doit pas faire ce que l'on veut, car on devient un brigand ou un fou, mais on peut laisser la pensée aller où elle veut et, à ce moment là, on est véritablement libre. Car la pensée ne connaît ni frontières, ni impossibilité.La spiritualité dépasse les religions. La libre pensée spirituelle dépasse la spiritualité. Pour le libre-penseur spirituel toute vie, fut elle animale, a sa place dans le Grand Livre de la Vie...
Chaque âme est libre
Chaque âme doit être libre de sortir du jeu de la vie comme elle l’entend, selon sa propre perception et son potentiel personnel. Chaque âme a la liberté de penser. Empêcher son prochain de penser (conditionnement, travail trop intense, ou obligation d’une soumission à un mode de pensée, qu’il soit religieux, philosophique, politique ou intellectuel comme la pensée unique) est, par conséquent, le seul obstacle à la liberté éternelle.S’il y a, bien évidemment, des règles obligatoires pour le "bien vivre ensemble" puisque nous vivons tous en communautés, lois telles que ne pas voler, ne pas griller les feux rouges ou ne pas faire hurler son poste de radio etc.… la seule véritable obligation des États et des mortels envers le Divin est : Ne pas empêcher une âme de suivre son propre chemin. Cela passe par sa liberté de penser et par l’assurance de la sécurité de sa propre vie et de sa propre subsistance. Cela revient à ne pas tuer. Le respect de toute vie est la Loi Divine qui correspond à la vibration qui est la Vie, et la liberté de penser correspond à la Loi Divine qui est la Lumière qui est le regard...
***Dieu n’appartient pas aux religions. Dieu n’appartient à personne.
Tous les Esprits qui sont nés de Lui sont aussi libres que Lui***
Le libre penseur ira toujours plus loin et plus vite que le non penseur enchaîné à une croyance. Seule l’expérience par soi-même ouvre les portes de la divinité en soi et de l’éternité en Dieu. Dieu a fait son chemin seul, il attend de chacun de nous que nous en fassions autant. A chacun de trouver son propre chemin. Tout se règle en Dieu. Tous se retrouvent en Dieu. Tout s’apaise en Dieu. Un jour ou l’autre.On peut aussi ne voir que Dieu, ne vouloir que Dieu, n’aspirer qu’à Dieu. On peut tout ignorer du chemin et s’auto hypnotiser dans des rituels religieux qui transportent l’être.Mais l’aspiration au Divin doit être d’une totale sincérité, or les religions n’entraînent bien souvent que les corpsà une certaine discipline et non pas l’âme. Car l'âme ne se conditionne pas, ne se dresse pas. L'âme doit aspirersans contrainte.Dieu n’a ni besoin de moutons, ni besoin de bergers. Dieu n’a pas besoin d’âmes qui viennent lui demander aide et protection mais d’âmes qui viennent communier avec Lui dans une extase partagée.Si Dieu avait besoin d'âmes qui se soumettent,d’âmes qui fléchissent sous son autorité, d’êtres qui tremblent devant ses sanctions alors il ne serait pas Dieu mais son opposé...F.C.Godwin
***La vie est un cadeau. Évidemment quand rien ne va on ne peut pas imaginer que ce soit une chance, mais c'est uniquement parce qu'on limite notre vision, non pas à la vie, mais aux conditions de notre vie. Notre mort est bien plus importante que notre naissance.. La mort est le mystère suprême pour chacun d'entre nous. Où irons-nous ? Que deviendrons-nous ? Il convient alors de ne jamais perdre de vue que notre passage dans la mort sera fonction de notre passage dans la vie. Celui qui atteint la pleine conscience de son vivant, celui qui se sait être lui-même, libre et lucide de ce monde étrange qui l'entoure, atteindra l'autre rive en toute conscience. Car, tous nés d'essence divine, nous sommes tous des immortels...Extrait/Poussière De Lumière/Célia Cley***
***Hectorin vient d'embarquer, juste après être passé de vie à trépas, dans un train l'emmenant vers une destination incertaine. Au gré du parcours vers l'inconnu de nouveaux voyageurs embarqueront alors que d'autres débarqueront, pas toujours ravis. Certains pour une nouvelle vie inattendue, d'autres pour des lieux plus ou moins hostiles. Et le train continuera sa rapide progression sans tenir compte des états d'âmes de ses occupants terrorisés par la présence d'un contrôleur tout de noir vêtu qui donnera l'impression de savoir tout, même les secrets les plus cachés, sur les occupants de son wagon. Le terminus étant apparemment le saint Graal, chacun aura l'angoisse de descendre avant la fin du voyage.Extrait/Voyage vers L'Au-Delà***J.C.Godwin
Source... http://aux.ames.pionnieres.free.fr/livres.html
Posté Par Cristalyne 03 Juillet 2016