***Vivre Divinement Rencontrer Dieu dans son Coeur***
***Georges Barbarin***
Le jour où je me suis avisé que j'étais mon propre oratoire, j'ai eu le respect de celui-ci.C'est, à vrai dire, le lieu où je reçois le Souverain et où celui-ci me rend visite.Rien n'est plus commode ni moins intimidant.Quand j'étais petit on m'avait appris à craindre Dieu, comme un maître et comme un juge. Aux yeux de mes compagnons il tenait le milieu entre le gendarme et le pèreFouettard. Nous redoutions tous le péché mortel et la mort sans pénitence qui nous eût précipités dans les flammes d'un éternel enfer. Tristes enfants d'un tel Dieu, encore vierges de corps et de pensée, à peine étions-nous nés à la vie que déjà on nous inoculaitla Peur. On se remet difficilement de ces vaccins et l'idée de Dieu en souffre, car comment concilier l'Amour et la Peur ?La crainte de Dieu est le contraire de l'amour de Dieu. Craindre Dieu est un sacrilège puisqu'il est Lui-même l'Amour.Et une partie de l'humanité persiste dans ce blasphème contre Dieu et contre l'Esprit.Mais un temps vient où l'homme courageux, qui cherche avec foi la justice, rencontre Dieu dans son coeur. Ce jour-là tout s'éclaire pour lui, ses craintes s'évanouissent et il entre dans la Paix de l'Esprit...
VOTRE « MATERIEL » DIVIN EST AVEC VOUS...
Lorsque vous voulez faire du tennis, il faut vous habiller spécialement, trouver un court et des raquettes, des balles et des partenaires. Vous ne pouvez faire un match ni dans votre appartement ni dans votre jardin.Lorsque vous voulez faire du camping, il vous faut une tente, des sacs de couchage, des ustensiles et des terrains autorisés.Lorsque vous voulez faire des affaires il vous faut un bureau, une machine à écrire, unedactylo peut-être, des fournisseurs, des clients.Il en est de même toujours pour toute entreprise formelle qui nécessite des connaissances, des aides et du matériel.Pour vivre en Dieu, causer avec Dieu, nul concours extérieur n'est nécessaire. Vous trouverez tout ce qu'il faut en vous. Bien plus, pour obtenir cette familiarité divine infiniment précieuse et recherchée vous ne trouverez rien d'utile hors de vous.Tout ce qu'on pourra vous indiquer ou vous suggérer du dehors, fût-ce par les bouches les plus autorisées, n'aura d'efficacité que si vous le faites réellement vôtre, c'est-à-dire si c'est devenu votre initiative à vous.D'autres peuvent prier pour vous mais cela ne servira de rien tant que vous ne serez pas vous-même le canal de leurs prières car il n'y a de fils directs que ceux qui relient les hommes entre eux et chacun des hommes au Divin...
L'HÔTE ADMIRABLE...
Vous ne pouvez jouer au tennis, camper et faire des affaires qu'en certains lieux et à certaines heures.Mais c'est à toute heure de jour et de nuit que vous pouvez jouer avec Dieu, camper chez Dieu, faire des affaires avec Dieu.Que ces termes ne vous effraient pas car tout cela est possible. Et si vous vous enoffensez, en raison du protocole religieux que vous observez, c'est que vous n'avez pas la moindre idée de Dieu.Pour celui-ci vous serez toujours un enfant, son enfant. Alors pourquoi ne joueriezvous pas avec votre Père ? Le respect que vous avez pour lui ne vous empêche pas de grimper sur ses genoux.Ne sentez-vous pas comme Dieu a soif de votre abandon, de votre tendresse pour exprimer l'Amour ineffable qui est en lui ? N'a-t-il pas, dans la bouche du Christ, habilité ces petits à l'approcher, à le joindre ? Et, quel que soit votre âge, n'êtes-vous pas avide d'être protégé et bercé ?Allez ! nulle mère n'aura pour vous les soins tendres de l'Esprit pour qui se donne à lui sans partage. Nul père n'aura pour les siens autant de compréhension.Aux yeux de Dieu vous serez toujours un voyageur. Alors pourquoi ne camperiez-vous pas sur ses terres ? Vous ne pouvez imaginer quelle sécurité sera vôtre si vous plantez vos piquets dans le domaine de l'Esprit. C'est le parc enchanté où les plus beaux fruits pendent aux arbres, où les sources dispensent leur pureté.Ne voyez-vous pas que Dieu est l'Hôte Admirable, la Table Divine où votre couvert est toujours mis ? La seule faute que vous pouvez commettre envers lui est de refuser l'hospitalité qu'il vous offre et les joies de son Eden.Nulle part vous ne trouverez tant de richesses gratuites ni tant de reconnaissance pour ce que vous consommerez.Aux regards de Dieu vous serez toujours un client. Alors pourquoi ne feriez-vous pas avec lui vos affaires ? Celles que vous avez faites vous-même et avec les autres hommes ne vous ont causé qu'ennuis et déceptions. Cessez donc ce jeu harassant et laissez à Dieu le soin de développer vos initiatives. Si ces dernières sont bonnes il les fécondera au centuple ; si ces initiatives sont mauvaises il les arrêtera dans l'oeuf. Ainsi vous ne courrez pas le risque de faire dé mauvaises affaires et les bonnes que vous ferez vous rapporteront cent pour un...
CE QU'EST VIVRE DIVINEMENT...
Vivre divinement ne consiste pas à réciter une prière de temps en temps, ni à accomplir un rite accidentel, ni même à marmotter les paroles d'un bréviaire.Vivre divinement c'est faire de chaque phrase, chaque acte, chaque pensée une prière,
même sans l'accompagnement des mots.La plus vulgaire des occupations, la plus triviale,la plus nauséabonde, si elle est offerte comme une prière, égale un Magnificat.II vaut mieux pour vous épandre du fumier à la louange de Dieu, car c'est là besogne de Vie, que chanter un Te Deum de victoire, car c'est là besogne de mort.L'homme de peine peut prier en peinant rien qu'en faisant le don de sa peine.Le bureaucrate peut prier en remuant sa plume et en ouvrant son guichet. Il lui suffit de ne pas faire ces gestes machinalement mais comme une offrande au Père.Le marchand peut prier en vendant sa marchandise, même sans dire à Dieu un seul mot.Ces trois exemples suffisent pour démontrer le mécanisme de l'opération. Si l'homme de peine prie avec son outil, si le bureaucrate prie avec sa plume, si le marchand prie avec sa marchandise, comment voulez-vous que l'homme de peine ralentisse sa cadence, que le bureaucrate trafique de sa plume et que le marchand vole son client ?Ce qu'on oserait faire sans prier on ne l'ose pas en prière, car alors ce n'est plus son frère qu'on abuse, mais c'est le Père lui-même, c'est l'Esprit.L'homme qui prie n'est plus le même que l'homme hors de la prière. Il est projeté audessus de soi, dans un monde de Pureté.D'où la nécessité de ne pas sortir du cercle de la prière. D'où le besoin de rester en contact permanent avec Dieu...
SURNOMS DU DIVIN...
A ce point je ne puis me tenir de répondre à la question qui est sans doute sur vos lèvres à vous qui êtes peut-être athée ou à vous qui peut-être n’appartenez à aucuneconfession.Qu'entendez-vous par Dieu? Oui, je sens toute l'infirmité de notre vocabulaire et c'est pour y suppléer, dans une certaine mesure, que j'utilise, tout à tour, les mots Esprit, Invisible, Providence, le Roi, le Souverain, L'Ami.Sans cesse adultéré, déformé, le Nom divin a servi toutes les causes, les pires comme les meilleures et il en est resté parfois avili. Mais le mot Dieu est le seul qui ait survécu à travers tant de religions depuis les origines et il n'est pas possible de ne pas en être frappé,Zeus (qui se prononce Dious), Jupiter, (qui n'est autre que Dieu le Père, soit Dios Pater),Dyaus Pitar du sanscrit, Tiu germain, Theos grec, Iaveh hébreu, Dios ibérique Téotl nahualt, etc.. représentent le même vocable éternel. Dans une note de La DANSE SUR LE VOLCAN ( Editions Adyar ), au chapitre du déplacement de l'axe de la Terre, j'ai souligné déjà que, « dans tant de langues et avant que les mots ne fussent séparés la divine locution signifiait exactement PERE CELESTE, c'est-à-dire celui dont l'identité est évidente avec l'Etre que priait Jésus devant ses apôtres : Notre Père qui êtes au ciel. »Je sais l'abus qu'on a fait du nom de Dieu pour couvrir les plus abjectes marchandises,mais parce que les mauvais se sont servis des noms de Vertu, de Vérité afin de persécuter les bons est-ce une raison de rejeter les mots de Vérité et de Vertu...
Qu'on le veuille ou non et quelles que soient les erreurs que les hommes y ont attachées le nom de Dieu demeure parmi nous comme l'expression concentrée de l'Esprit et de l'Intelligence suprême de l'Univers.C'est parce que nous sentons que la Vie n'est pas limitée au monde apparent que nos propres esprits tendent vers la Vie plus grande qui s'étend jusqu'à l'Infini.Sans doute, les termes d'Infini et d'Absolu ont échappé aux souillures terrestres comme une acception divine supérieure à toutes les interprétations. Mais les notions d'Infini et d'Absolu, pour admirables qu'elles soient, demeurent hors de nos compréhensions humaines et nous sommes amenés, par notre faiblesse mentale même, à considérer le Divin sous un aspect plus voisin de notre entendement.C'est ce besoin d'un Dieu plus proche de nous, en tout cas dans le champ de nos consciences, qui nous a acheminés vers la notion du Père, forme sublime de la compréhension et de l'Amour.Ne vous choquez donc point des noms donnés à l'Etre collectif, somme des forces et des intelligences, d'autant plus accessible à nous que nous sommes accessibles à Lui.C'est lui, ce merveilleux Souverain, ce Seigneur des bienveillances, ce Roi sans visage,ce Maître sans forme qui est mon Protecteur Inconnu.Je ne l'ai ni vu, ni entendu, ni respiré, ni touché avec mon corps et il est si près de moi qu'il me pénètre et que je suis moi-même en lui.Je suis plus lui et il est davantage moi que mes os, mon sang, mes cellules. A la vérité je ne fais qu'un avec lui...
DIEU ET MOI...
Je n'ai pas trouvé cela tout seul et il m'a fallu longtemps pour y croire.Mes premières religiosités se ressentaient de leur enseignement. Quand je tremblais devant le Dieu sévère du catéchisme jamais l'idée ne me serait venue de me confondre en lui. Je le considérais, au contraire, comme extérieur à moi, sans intimité avec moi-même et ne prenant contact avec moi que par le fouet de ses juridictions.Le vrai Dieu, le Père Bien-Aimant, celui que j'appelle l'Ineffable, m'était caché par les hiérarchies des prêtres, des anges et des saints. On m'affirmait qu'il était là, derrière l'écran des dogmes, bardé de colère et de justice, sur un Sinaï d'éclairs. Mais je ne l'apercevais pas, je ne le devinais pas, je ne l'imaginais pas à travers les rites, ni à travers la théologie,ni à travers les psaumes, ni à travers les motets.Il fallut que cet archaïsme s'effondrât, que je perdisse la foi enfantine, que mon âme fût mise en jachère et qu'en mon coeur tout fût oblitéré pour que le Divin se révélât. Je n'osais pas encore aller à sa rencontre mais lui venait à la mienne.Il attendit patiemment, calmement, infailliblement son heure. Après m'avoir laissé patauger toute une vie, je crus qu'il faisait enfin le premier pas. Il ne vint pas du côté où je l'attendais.Il me sembla s'introduire en moi comme la foudre.Ou plutôt l'illumination éblouissante m'avertit qu'il était là.En réalité il n'avait jamais cessé d'être présent et, toujours, je l'avais porté en moi-même sans deviner la Force dont j'étais gros. En réalité je n'avais jamais cessé d'être en Lui et il m'avait porté en lui-même, attendant que je fusse informé de sa Présence et que mes yeux fussent ouverts,Cette heure vient pour tous comme pour moi, tantôt au début, tantôt au milieu, tantôt à la fin de la vie. Bienheureux ceux qui ont la lumière dès leur entrée dans le stade !Bienheureux ceux qui voient clair à mi-course ! Bienheureux les ouvriers de la onzième heure dont la lampe s'allume au dernier moment...
LE ROYAUME EST AUSSI DE CE MONDE...
Les hommes de notre ère n'étaient pourtant pas aussi dénués que ceux des ères précédentes.Nous sommes, en effet, les héritiers du message de Jésus. L'Envoyé du plus Grand Amour avait Jeté la Divine semence sur terre et en dépit des souffles de haine, tous les hommes en furent imprégnés.Le Christ, avant de mourir à l'existence cellulaire, avait prêché l'entrée, dès ce monde,dans le Royaume de Dieu. Il n'y a pas incompatibilité entre ceci et la phrase : « MonRoyaume n'est pas de ce monde », car nous savons par lui que, dans cette vie, nous pouvons dépasser la chair. Même incarnés par le corps nous pouvons nous désincarner en esprit et vivre intérieurement dans le Royaume, durant que notre matière fonctionne dans le monde matériel.Nous pouvons ainsi satisfaire à nos deux obligations : rendre à César ce qui est à César,rendre à Dieu ce qui est à Dieu, Dès lors, nous sommes, mûrs pour l'unité essentielle : «Le Fils est dans le Père, nous sommes dans le Fils et le Fils est en nous ». Toute la loi est dans cette phrase de Saint-Jean, qui codifie la seconde naissance, celle où l'homme né de
chair naît de nouveau à l'Esprit ( Voir JE ET MOI, ou le dédoublement spirituel (éditions Astra)...
LA DIVINE ABONDANCE...
II me suffisait de lire l'Evangile à livre ouvert pour comprendre l'aide qui m'était offerte et la divine abondance qui coulait en moi.J'étais moi-même le filon. Après la découverte de moi-même il me suffisait d'extraire de leur gangue les pépites d'or pur.D'errant je devenais prospecteur, de prospecteur mineur, de mineur exploitant,d'exploitant vendeur, car plus je creusais le filon plus j'en sortais de richesses, au point d'en avoir infiniment plus que pour mes besoins personnels. Et, tout de suite, je fus à ce point submergé par ma fortune nouvelle que j'éprouvai le besoin de la disperser et d'en faire part. Car les forces intérieures sont pareilles à ces puits de naphte qui, s'il rencontrent la veine profonde, font jaillir leur huile jusqu'au ciel. Et les barils ne suffisent plus à lutter contre l'inépuisable. II faut construire des pipelines à toujours plus grande section, si bien que ce qui sort d’un seul puits suffit à irriguer le reste du monde en énergie, en lumière et en chaleur.Moi aussi j'ai connu — comme vous connaîtrez — ce débordement des forces vives,cette plénitude des richesses qui dépasse l'imagination. Et maintenant encore, je suis confondu de ce qui circule à travers l'humble canal que je suis.On a l'impression d'être inondé, submergé, tant l’Esprit pèse sur le monde et, dès qu'il trouve une issue, la dilate et l'agrandit. On n'est plus maître du débit, ni du courant. Ceuxci croissent d'heure en heure. Si l'Esprit ne fortifiait à mesure les conduites toute la canalisation sauterait. Mais l'Esprit sait ce qu'il fait et proportionne l'effort à la résistance.Il prend soin des vaisseaux qui le distribuent et propagent son effort Divin...
LA LUNE DE MIEL AVEC L'ESPRIT...
Toute ma vie j'avais cherché une profession qui m'assurât l'indépendance et toute ma vie j'avais été ligoté par ce que je croyais être la chaîne des hommes et des événements. Or je me trompais lourdement car je n'étais enchaîné que par moi-même et si je m'en étais avisé plus tôt j'aurais été libre dans n'importe quelle condition.Si je dis ceci c'est pour informer ceux qui se croient esclaves d'autrui qu'ils ne sont esclaves que d'eux-mêmes et qu'il dépend d'eux seuls de se libérer.Etre asservi, c'est besogner contre son consentement, c'est se mouvoir sans son libre arbitre.Etre asservi c'est agir sans l'avoir soi-même délibéré.Les amoureux ne sont pas asservis puisqu'ils se donnent à l'être qu'ils aiment et considèrent avec joie les liens qu'ils se sont eux-mêmes donnés. La liberté ne leur fait pas défaut puisqu'ils chérissent leur servage. Ce qui leur coûterait envers un autre homme ou une autre femme les comble de joie avec celui-ci ou celle-ci. Ils servent avec dévotion, leur ambition est de plaire. C'est de l'octroi de leur personne qu'est faite leur félicité.II en est de même de celui qui entre au service de l'Esprit. Dès qu'il a trouvé ce Divin Maître, il en devient merveilleusement épris...
Et, dès lors, commence une lune de miel dont aucun amour humain ne peut donner l'idée, car celle-ci est sans limite dans l'espace et dans le temps. Se fiancer à l'Esprit, épouser l'Esprit constitue l'alliance éternelle qui, à la vérité, n'a pas de commencement puisque de toute éternité, elle devait être et qui, de toute éternité, devant être, ne finira jamais plus. Au contraire, la mort même ouvre aux époux de l'Esprit la grande porte de la Vie et leur permet de contempler en face le Bien-Aimé.Je suis donc devenu l'esclave et le serviteur du plus grand Maître du Monde et jamais je ne me suis senti plus libre que depuis que je suis enchaîné et asservi. C'est qu'en effet mon Maître Divin est le plus doux et le plus compréhensif des maîtres. Il m'aide, m'épaule, me guide, me protège et me sourit. Comme ses buts sont les miens et que mes affaires sont les siennes, nous sommes, lui et moi, toujours parfaitement d'accord. Mon amour-propre n'a pas à souffrir de cette association car avec lui je n'ai jamais d'amour-propre, mais uniquement de l'Amour...
Je sais qu'il ne peut rien me suggérer ou me proposer car sa voix n'est pas impérieuse qui ne soit pour le bien de tous les êtres en même temps que pour mon propre bien. D'avance je souscris à ce qu'il dit, à ce qu'il veut, à ce qu'il souhaite et, s'il m'arrive d'aller contre ses vues, c'est par faiblesse, par ignorance et à cause de mon imperfection. Mais toujours je reviens à lui comme à la Force tutélaire sans craindre un reproche ou une admonestation. Bien loin de là, si je tombe, c'est l'Esprit qui me relève,panse mes plaies, me berce, me guérit.J'aime à m'endormir en lui, à m'éveiller en lui, à le prendre à témoin toute la journée sans risquer jamais de l'importuner ou de le décevoir.Où trouver un Maître pareil qui vous rémunère au centuple, augmente constamment vos gages et vous traite en associé ?Où trouver un Amour si intelligent, une amitié si fidèle, un si ardent intérêt ?Car mon Maître aime aussi à me servir, me donner à manger et à boire, à laver mes mains et mes pieds. Rien ne le rebute, ni mes erreurs, ni mes défaillances, ni mes petitesses, ni mes pauvretés. En même temps que je me donnais à lui, il se donnait à moi et je lui ai d'autant plus de gratitude qu'il n'y avait aucune commune mesure entre nos apports relatifs. Il a tout et moi je n'ai rien sinon la bonne volonté et ma gratitude et je sais que cette contribution lui suffit. Je tâche seulement de lui apporter un peu d'initiative et d'intelligence pour l'aider à réaliser sa tâche universelle, qui est de rendre le monde heureux...
MON AMI,LE ROI...
Et vous, qu'attendez-vous pour en faire autant ? Etes-vous si heureux dans vos positions logiciennes que vous ne désiriez changer votre sort pour aucun autre, fût-ce celui d'ami d'un roi ?Votre condition, vos moyens, vos ressources spirituelles et matérielles, votre famille,votre santé, vos réalisations sont-elles à ce point excellentes qu'elles vous donnent pleine et entière satisfaction ?Osez-vous prétendre que vos nuits valent mes nuits, que vos jours valent mes jours, que votre sécurité et votre abondance valent les miennes ?Regardez-vous dans un miroir et dites que celui qui s'y réfléchit n'est ni hésitant,ni découragé et qu'il brave le doute et la peur.Si vous pouvez répondre victorieusement à tout cela c'est que, sans le savoir, vous êtes déjà d'accord avec l'Esprit.Car il existe, en effet, des âmes d'enfants et des êtres simples qui, naturellement,congénitalement et sans l'avoir apprise, parlent la langue de l'Esprit. Mieux : qui agissent dans le sens de l'Esprit et se tournent instinctivement vers la lumière spirituelle, comme la pensée et le tournesol s'orientent automatiquement vers le soleil.Je souhaite pour vous d'être parmi ceux-là, car alors vous n'avez que faire de ce qui précède. Tout ce que je viens de dire, vous le saviez de naissance avant moi.Mais si vous êtes un homme ou une femme ordinaire, né dans l'ignorance et le scepticisme, si vous devez chercher votre voie, tâtonner dans le monde et ses tunnels, si vous êtes un balbutiant et un pataugeant, n'hésitez pas et suivez le guide qui, lui, connaît le chemin.Vous ne serez pas à l'abri des faux-pas, ni des chocs contre la muraille, vous mettiez le pied dans des flaques, peut-être même tomberez-vous. Mais la Main Puissante vous prémunira, vous détournera, vous soulèvera, vous relèvera, et vous trouverez la Vie plus riche et plus ample à mesure que vous vous abandonnerez davantage à l'Ami Secret, votre AMI...
VIVRE DIVINEMENT...
On peut vivre Divinement partout, même dans un arrondissement parisien ou un faubourg londonien, même dans une banque ou une usine, même dans une loge de concierge ou un ministère, même dans une maison mal famée ou un centre de redressement.Jésus, qui est le prototype de la vie divine dans l'humain, ne répugnait pas au voisinage de la courtisane et de la femme adultère, du pêcheur et du publicain. Sa démonstration était aussi valable à Jérusalem qu'à Nazareth, au Jourdain qu'au lac de Tibériade, auTemple qu'au désert. Il était, en effet, devenu une vivante et incessante prière à laquelle s'associait, volontairement ou non, son entourage, parce que la prière d'un Grand Etre faitlever les prières autour de lui.On peut vivre divinement dans un ghetto ou un lazaret, dans un hôpital ou une léproserie, en prison ou au fond d'une mine de sel. Ces derniers lieux sont peut-être même ceux où il est le plus aisé de vivre divinement parce qu'on y est retranché humainement et exclu de la vie des autres hommes. On nous cite d'admirables expériences réalisées de la sorte dans les « abattoirs » d'Auswitz, Dachau, Monthausen.Mais imaginez la torture sans nom de ceux qui n'avaient pas d'armature spirituelle ou dont celle-ci manquait de solidité...
Rien ne pouvait combler l'abîme de leur désespérance ou contrebalancer la détresse de leur corps. Ceux, au contraire, qui vivaient spirituellement n'avaient presque rien à faire pour passer du plan humain dans le plan Divin. Les bourreaux faisaient la besogne pour eux en brisant leur condition d'homme eten les rayant de la société. Alors Dieu s'offrait naturellement comme le seul abri, le seul gîte, le seul visage d'Amour.Ainsi faisaient les martyrs chrétiens, noués au chevalet ou jetés au cirque, et qui entraient tout vifs au Royaume de l'Esprit...
LES PRIERES VIVANTES...
On aperçoit d'ici la prodigieuse valeur de la prière vivante, qui transforme chaque instant de la journée en un acte de foi et d'Amour.Nul besoin de prier expressément, votre vie prie toute seule. Inutile de chanter des hymnes, votre existence est un continuel cantique et un perpétuel hosanna.Consacrez votre jour, dès le matin, et faites-en une activité Divine. Consacrez votre nuit, le soir, et faites-en un sommeil Divin.Pour commencer vous perdrez de vue cette consécration dans le cours des heures conscientes, mais si vous l'avez faite avec force, le souvenir en affleurera de temps en temps. Profitez-en pour la renforcer par des affirmations réitérées et vous verrez. en quelques semaines, votre esprit s'y maintenir.De la sorte il arrivera que votre existence tout entière sera richesse dans la Vie-Prière, et que tout acte, même machinal, priera Dieu expressément pour vous.Ne croyez-vous pas, vous qui n'êtes ni au Tibet, ni dans un cloître, que cette prièrevivante, donc idéalement adaptée vaut bien la rotation des mantras et le dévidage des chapelets ?Ce que je vous propose là n'est ni plus ni moins que l'attitude empirique de la sainteté,qui ne s'embarrasse pas de prescriptions et de formules et, par les voies les plus simples,rejoint l'Eprit directement...
Cette sainteté n'est pas celle des apôtres célèbres ni celles des saints retentissants, mais celle des humbles bienheureux qui ont passé sans bruit sur la terre, ne laissant de leur vie qu'un sillage invisible et un insensible parfum.Cela exclut toutes les macérations physiques et formelles. Inutile de porter un cilice, de vous mettre des cendres sur la tête, de jeûner pendant une semaine, de fustiger votre corps.En prenant une à une chacune de vos paroles, un à un chacun de vos gestes, vous pouvez leur conférer une vertu d'ascèse supérieure à toutes le mortifications...
L'UNITE PAR LE DEDANS...
Une telle méthode nous permet l'utilisation maxima de nos infériorités et de nos faiblesses. Si, nous autres, hommes blancs, avons l'esprit mobile de la linotte et si notre cerveau est un champ de foire où tout nous sollicite, c'est que la civilisation d'Occident a mille facettes et que la multiplication des sons et des images nous rive au monde apparent.Nous extraire radicalement de nos habitudes et de notre milieu c'est nous contraindre à une métamorphose si brutale que nul être moyen n'est capable de la supporter.Renversons le problème et prenons sans la modifier l'apparence où l'homme blanc opère. Faisons-en le thème de notre prière et transformons par la pensée chaque acte en méditation. Ainsi réalise-ton, par le dedans, cette unité qui, du dehors, nous paraissait impossible. Ainsi notre journée entière devient-elle une longue concentration...
JOURNALIERS DE L'ESPRIT...
Cette adhésion constante à Dieu et même cette spirituelle adhérence est la justification de tous les incidents de votre vie, des plus considérables aux plus menus.Vous êtes en état d'idéale adaptation à l'Esprit par harmonisation de vos pensées,chacune étant considérée comme une offrande à lui.Vous apercevez les immenses conséquences d une telle attitude. Les plus infimes de vos actes et de vos paroles vous lient à l'Esprit de Dieu. Comment, dès lors, oserait-on mal faire, mal parler, mal penser quand tout cela est pour le Père ? A qui viendrait l'idée de mettre des orties et des épines dans la gerbe offerte à son Bienfaiteur ?Quel immense scrupule nous envahit lorsqu'à la fin de la journée, dénombrant nos faits et nos gestes, nous n'y trouvons rien qui mérite d'être offert ! Mais quelle joie et quelle fierté quand, passant nos actions au crible, nous relevons un rubis ou une émeraude dans le champ aveugle des cailloux.On acquiert, à ce moment, l'état d'âme d'un journalier de l'Esprit à qui l'Esprit fait confiance et qui est libre de travailler ou de ne rien faire, d'être utile ou inutile, ce qui accroît toute notre responsabilité.L'Esprit n'est pas un contremaître qui nous épie, ni un adjudant en colère, ni un pion en surveillance, ni un contrôleur en faction.Vous êtes libre absolument d'agir et de penser comme il vous plaît, d'errer, de paresser,de récriminer, de dire et de commettre des sottises. Mais précisément par ce que vous êtes libres vous faites votre tâche le mieux possible, avec intelligence, désintéressement et fierté. Vous êtes votre propre garde-fou, votre propre tremplin et vous n'obéissez qu'à vous-même. Votre discipline, vous vous l'êtes imposée. Votre consigne vient de vous.L'Esprit, Lui, ne vous perd pas de vue un instant, mais il se garde de léser votre libre arbitre.Dès qu'il sort de vous une bonne action, une bonne parole ou une bonne pensée,il l'harmonise et la développe à l'infini. Vous croyez avoir obtenu 15 ou 20, mais ceci est une note d'homme. Le Divin la coefficiente par un exposant inconnu. Et vous êtes tout surpris de constater, par la suite, qu'une de vos pensées ou qu'une de vos paroles a fait un grand sillon dans le ciel...
AVOIR SON EGLISE EN SOI...
On peut, de cette manière, s'emplir de chaude musique là où ne régnait auparavant que le silence et le froid.On peut jouer sans orgues, à conscience fermée, chanter sans hymnes sur un clavier d'espérance, pincer invisiblement les cordes de la foi.N'importe qui peut, à tout moment, transformer son coeur en basilique et s'entourer de cires ardentes et de vitraux illuminés. Tout peut servir de nappe d'autel, de prie-Dieu et d'iconostase à qui porte son église en soi.La nef intérieure n'a pas de limites et ne s'arrête même pas aux voûtes du ciel. Car les fidèles de l'Esprit sont des temples faits à son image et, comme tels, échappent aux mesures d'Espace et de Temps.Chacun de vous est un tabernacle auguste sans porte et sans fond. Dieu n'y apparaît pas en vertu d opérations magiques mais y habite continuellement.Si vous prenez seulement conscience de votre consanguinité avec le Père vous réaliserez vous-même la communion Angélique qu'il attend de vous. Car nul n'est plus désireux que Dieu de vous baiser aux lèvres comme le plus aimé de ses fils...
TOUT CE QUE NOUS FAISONS EST UN DIAMANT EN PUISSANCE...
Si vous ne deviez trouver Dieu qu'à travers l'illumination majeure, s'il ne vous était donné de communier avec lui que par l'extase vous risqueriez de ne jamais accéder à lui.Que serait, dès lors, la pêche de Dieu et que ramènerait-il, à chaque lune, dans les mailles des filets Divins ? Les grands poissons sont rares dans la mer immense des hommes et les sardines plus nombreuses que les thons. Mais le Pêcheur Céleste ne dédaigne rien et le fretin lui est aussi cher que les prises gigantesques. Faute de pouvoir être une proie quantitative soyez une proie de qualité.J'ai eu longtemps comme vous le sentiment quel je n'étais rien dans la vie qu'un fétu abandonné à lui-même et que se disputaient les eaux et les vents. Mon existence ne me semblait pas avoir de sens. Je me sentais le jouet de forces toutes puissantes qui disposaient de moi, comme de mes semblables, sans mon consentement.Pourquoi faisais-je ceci ou cela ? Pourquoi allais-je ici ou là ? Questions vides et sans réponses.La grande majorité de mes pensées me paraissaient vaines, le plus grand nombre de mes actes inutiles. Déroulé de la sorte le film de ma vie était sans saveur. Je portais le corset des lois, le harnais de la morale, les oeillères philosophiques et j'évoluais dans le gabarit des traditions. Il n'y avait place pour rien d'exaltant dans cette existence comprimée et dont j'exprimais le suc au profit de qui et de quoi.Rien n'est aussi débilitant que d'oeuvrer dans l'anonymat, sans savoir à quelle tâche on collabore et pourquoi l'on marche et l'on vit.Je ne le sus que bien plus tard, en salaire d'une longue expérience. Mais rien ne vous empêche de bénéficier de la mienne, sans attendre la sénilité.Je vis un jour que j'était administrateur de biens nombreux, détenteur de ressources considérables, possesseur de joyaux précieux. Je les avais toujours eus sans m'en aviser...
Je les avais toujours possédés sans en tirer de bénéfice. Ils étaient, dès l'âge de raison, à ma disposition comme à celle de tous les hommes et n'attendaient que mon bon plaisir.Un lot de diamants bruts entre les mains d'un charbonnier n'est qu'un tas de pierres quelconques. Il faut, avant de dégager leur lumière, en connaître la valeur.Or voici, en quelques mots, la découverte surprenante : Tout ce que nous faisons,disons, pensons, est un diamant en puissance qu'il nous appartient de polir.Nous pouvons en faire une source de feux, un noeud de facettes éblouissantes, aussi une dure arête qui coupera les verres les plus forts, aussi une parure fastueuse ou un ornement d'église, mais aussi un objet de luxe et même d'impureté.Si nous consacrons nos diamants au Joaillier de la Vie, qu'ils soient bruts ou travaillés,alors ces actions ou sentiments que nous accumulions, sans savoir, comme un gravier inutile deviendront autant de pensées constructives et d'actes fécondants.Tout sera transformé d'un coup par une baguette idéale. Le banal sera transmué en chose rare et le terne en étincelant...C'est que l'intention est tout et que la pensée est créatrice dans le bien comme dans le mal. Le miracle n'est pas extérieur puisque les occupations ou les objets auxquels il s'applique n'ont pas changé de forme. Et c'est précisément cela qui importe puisque le seul miracle valable est celui qui s'opère en nous...
EXERCEZ VOTRE POUVOIR D'ENCHANTEMENT...
N’hésitez donc pas à exercer votre pouvoir d'enchantement sur les besognes les plus ordinaires. Ce n'est pas tous les jours que vous aurez l'occasion d'opérer un acte d'héroïsme ou d'abnégation. Mais c'est chaque jour que vous aurez l'occasion de balayer,de classer, de jardiner, de raboter, de limer, d'écrire etc.. en un mot de vivre votre viematérielle. Or il y a possibilité de transposer cette vie sur un plan supérieur.Vous demeurez surpris du fait que le balayage puisse être promu à l'état de prière. N'en doutez pas cependant, car ce n'est pas l'acte lui-même qui prie mais l'ordre que vous lui donnez de prier.Le balai hors de vous n'est rien, qu'un manche et des crins inutiles. Vous pouvez balayer sans lui, il ne peut balayer sans vous. Mais vous et lui, balayant en vertu d'une consécration intérieure, pouvez faire un acte de foi et d'amour.L'instrument en lui-même n'a aucune signification. Seul son emploi a une âme. Peu importe à cette âme l'enveloppe et son apparente vulgarité.Je prie aussi efficacement avec une bêche ou un râteau qu'un dévot avec ses ablutions ou son rosaire. Quelque chose même dit que ma prière-vivante est plus féconde que la prière en conserve, figée par la soudure des mots.C'est qu'en effet, j'ai beau piocher ou balayer le même coin jamais mes prières ne sont les mêmes et leur élan, comme leur intensité, varient d'une heure à l'autre et de lieu en lieu.D'abord je bénis chaque instrument et, le bénissant, j'en fais une chose animée, un prolongement de moi-même aux subtiles radiations. Au lieu d'un outil inerte, j'ai entre les mains un outil vivant, qui s'adapte à mes propres ondes et m'aide efficacement.Ne connaissez-vous pas d'ouvriers qui maudissent leur scie ou leur truelle ? Ceux-là ne feront jamais qu'un travail maudit. Le bon artisan aime son outil et, sans le bénir expressément, le traite avec bienveillance et collabore avec lui.Mais, vous, consacrez chacun de vos objets et rendez-le propre aux choses Divines, sans quoi il ne sera, pour vous et les autres, qu'un peu de bois et de fer...
MA BAGUETTE ENCHANTÉE...
La deuxième découverte que je fis au moyen de ma baguette enchantée, c'est qu'ayant cru modifier les conditions de ma vie intérieure, je transformais aussi celle d'autrui.Les hommes sont une chose et l'humanité en est une autre. Individuellement les hommes ont leur anatomie et forment des organismes séparés. Collectivement ils sont un tout dont les parties sont solidaires, de telle sorte que les actes et les pensées d'un seul homme font vibrer l'humanité.Le libre-arbitre n'est pas un vain mot, même s'il est limité par les circonstances.Toujours, dans une certaine mesure, l'homme est maître de choisir. Et précisément ils'oriente en rejetant ou acceptant les sollicitations extérieures qui pèsent sur sa décision ;les incitations intérieures aussi qui lui viennent de tous les coins de la Pensée, d'en haut comme d'en bas, de l'Est comme de l'Ouest.C'est pourquoi j'imprime tant que je peux mes pensées heureuses sur le monde et cherche à retenir mes pensées mauvaises qui aspirent à se propager.Dès qu'on est pénétré de cette responsabilité on n'a plus les mêmes règles de vie. On revêt l'état d'âme du bactériologue qui dispose des vaccins et du choléra. En prophylaxie de l'Esprit aucune erreur n'est admise. Nul n'a le droit de se tromper de fiole et de libérer des poisons.Mais quand notre émetteur est au point et que nous dispersons nos ondes bienfaisantes,tout ce qui est touché l'enregistre et en fait solitairement son profit...
Les consciences endormies se réveillent, les consciences mortes reprennent vie, les consciences hésitantes s'affermissent, les consciences fortes redoublent de vigueur.Une chaleur heureuse gagne les bêtes, une atmosphère bienfaisante entoure les choses.Les événements eux-mêmes s'imprègnent de clarté.Un nouveau monde est né en vous et autour de vous dont la solidarité est exemplaire,c'est-à-dire déteint et se communique par la contagion de l'amitié.Je souhaite, pour vous aussi, que la scène obscure se change en scène lumineuse et que le décor de la prison devienne celui du jardin ou de la forêt.Pour cela vous n'avez même pas à changer de place. Des machinistes invisibles opéreront la substitution des portants et le remplacement des frises depuis le cinquième dessous jusqu'au septième ciel.Votre unique travail consistera à régler les feux de la rampe car tout sera fonction de l'intensité que vous leur donnerez.Vous utilisiez des quinquets. Faites-vous des âmes de cent mille bougies.Car le Royaume de Dieu est éclairé...Extrait /Lune de Miel avec L'Esprit /Georges Barbarin
Gratitude Infinie...Grâce à toi Georges Barbarin j'ai Trouvé l'Ami qui a Changé ma Vie...Tu Vivras Toujours au Travers tes Écrits,qui pour moi ont été une Source Inépuisable d'Énergie Divine... Cristalyne
Incluant ceux-ci de Georges Barbarin...
*La réhabilitation de Dieu
*L'oeil de la Tempête
*Vivre Divinement
*Dieu est-il tout puissant?
*Les Clés de L'abondance...
*Dieu mon copain...
Vous trouverez ici des téléchargements gratuits de ces livres en PDF....http://www.georgesbarbarin.com/S3%20TELECHARGEMENTS.htm
Source...http://www.georgesbarbarin.com/
Publié Par Cristalyne 14 Octobre 2016