***Les Quatres Choses Peter Deunov***
II y a quatre choses qui doivent constamment occuper la pensée de l'homme :
Dieu créa la terre pour que L'homme fût bon.
Dieu créa l'eau pour que l'homme fût pur.
Dieu créa l'air pour que l'homme pensât bien.
Dieu créa la lumière pour que l'homme suivît le bon chemin.
L'homme arrive à la vraie vie par quatre chemins ; par le chemin de la terre, par le chemin de l'eau, par le chemin de l'air et par le chemin de la lumière.
L'homme ne peut arriver à la vraie vie s'il n'est pas bon. Vous direz : "Comment devenir bon ? En faisant le bien ?"
- Le bien ne se fait pas. L'homme doit marcher dans le chemin du bien, y marcher toujours.
L'homme ne peut arriver à la vraie vie s'il n'est pas pur.L'eau le rendra pur ; l'eau, qui est un bon conducteur de la vie. En aspirant l'air, en respirant, il apprendra à penser juste. En suivant le chemin de la lumière il apprendra à lire le grand livre de Dieu. Aussi ne suffit-il pas à l'homme de marcher. Il faut qu'il apprenne en même temps à lire ; il faut qu'il sache ce que lui apporte la lumière.
La lumière, c'est une lettre que Dieu nous envoie.
Les gens regardent le monde, mais ils n'y comprennent rien. '
Le monde, c'est une lettre. Il y a de quoi y lire chaque jour. Et celui qui ne lit pas reste borné.
Une âme avancée est une âme qui est bonne. Elle sait pourquoi la terre a été créée. Une âme avancée est une âme qui est pure. Elle sait pourquoi l'eau a été créée. Une âme avancée est une âme dont la pensée est juste. Elle sait pourquoi l'air a été créé. Une âme avancée est une âme qui suit le bon chemin. Elle sait pourquoi la lumière a été créée. Et si les gens sont mauvais, c'est parce qu'ils ne savent pas pourquoi la terre a été créée. Ils sont mauvais parce qu'ils ne savent pas pourquoi l'eau a été créée. Ils sont mauvais parce qu'ils ne savent pas pourquoi l'air a été créé. Ils sont mauvais parce qu'ils ne savent pas pourquoi la lumière a été créée. Ils vivent sur la terre, mais ils ne sont pas bons. Ils boivent de l'eau, mais ils ne sont pas purs. Ils respirent l'air, mais leur pensée n'est pas juste. Ils ont la lumière, mais ils ne suivent pas le bon chemin. Et les gens demandent alors : "Pourquoi Dieu a-t-il créé l'e monde ?» ou "Que devons-nous faire ?
Si quelqu'un te pose ces questions, dis-lui : "Sois bon !» - Et après ? "Sois pur !" Et après cela ? - "Pense bien !" Et enfin : "Suis le bon chemin et apprends à lire !" Si tu es bon, la terre est à toi. Si tu es pur, l'eau est à toi. Si tu penses bien, l'air est à toi. Si tu suis le bon chemin, la lumière est à toi. Eh bien, l'homme qui possède toutes ces choses, peut-il être pauvre ?
La terre restera seulement aux bons. Les méchants perdront courage et s'épuiseront. Ils ne pourront tirer profit ni de la terre, ni de l'eau, ni de l'air, ni de la lumière. D'ailleurs, un malade, un infirme est-il en état de travailler ?
Pour le moment, ce sont encore les méchants qui gouvernent la terre ; mais cela ne durera qu'un certain temps. Il fut un temps où les animaux étaient les dominateurs et gouvernaient la terre. Maintenant c'est l'homme-animal qui la gouverne. Mais le temps vient, et il est venu, où "les débonnaires hériteront de la terre" et la gouverneront.
Le véritable homme est l'homme bon. Et l'homme bon, l'homme pur, l'homme qui pense bien et suit le bon chemin est l'homme fort. C'est l'homme né de Dieu. Et l'homme né de Dieu et vivant en Lui, peut-il être faible ?
Il faut que l'homme soit né de Dieu. Il ne lui suffit pas de croire en Lui. La foi n'est qu'un chemin vers l'amour. Et l'amour est le lien intérieur qui unit l'homme à celui dont il est né.
Tu veux devenir fort. Tu n'as qu'à servir Dieu. C'est en servant Dieu que l'homme acquiert la force dans la vie. C'est par ce moyen seulement que tu deviendras un homme vraiment fort dans le monde. Et l'on demande : "Y a-t-il un Dieu ou n'y en a-t-il pas ? Du moment que tu manges du pain, il y a un Dieu : Dieu est au dedans du pain. Du moment que tu bois de l'eau, il y a un Dieu : Dieu est au dedans de l'eau. Du moment que tu respires l'air, il y a un Dieu : Dieu est au dedans de l'air. Du moment que tu jouis de la lumière, il y a un Dieu : Dieu est au dedans de la lumière. Si tu ne crois pas au divin qui se trouve dans ces choses auxquelles tu es lié, comment trouveras-tu Dieu ailleurs ?
Rappelle-toi ceci : si tu cherches Dieu au dehors, tu trouveras la terre. Si tu cherches Dieu au dehors, tu trouveras l'eau, l'air, la lumière. Et si tu ne manges pas du pain que la terre te donne, c'est la mort qui t'attend. Si tu ne bois pas l'eau, tu mourras de soif. Si tu ne respires pas l'air, tu étoufferas. Si tu ne perçois pas la lumière, tu deviendras aveugle et tu broncheras à chaque pas dans la vie.
Il y a des gens qui se plaignent de ce que leurs frères ne les reçoivent pas. Mais il faut que vous sachiez qu'il y a, au monde, des frères qui représentent le bien. Si tu n'es pas bon, ils ne te recevront pas. Il y a des frères qui représentent la pureté. Si tu n'es pas pur, ils ne te recevront pas. II y a des frères à la pensée juste. Si tu ne penses pas de cette manière, ils ne te recevront pas. Il y a des frères de la lumière. Si tu n'apprends pas, ces frères-là ne te recevront pas non plus.
Voilà pourquoi je dis : "Deviens bon, et ils te recevront. Deviens pur, et ils te recevront. Commence à bien penser, et ils te recevront. Commence à apprendre, et ils te recevront. Qui est-ce qui ne recevrait pas l'homme riche dont la bourse est pleine ? Quant à celui qui va mendier par-ci par-là, on lui donnera quelque croûte de pain et on le chassera. Ne demande pas si les gens sont bons. L'important est que toi, tu sois bon. Il importe de savoir si les œuvres de Dieu sont bonnes, si ce que Dieu a créé est bon. Et cela est bon !
Ne demande pas si les gens sont purs. L'important est que tu sois pur toi-même. L'important est que l'eau, que Dieu a créée, soit pure. Je parle de la terre vivante, de l'eau vivante - non de la terre ordinaire, de l'eau ordinaire. Ne demande pas si les pensées des gens sont justes.
L'important est de savoir si l'air que tu respires, peut exprimer la pensée divine. Peu importe si les gens suivent le bon chemin. L'important est que toi, dans la lumière, tu suives le bon chemin.
Puisque nous nous mouvons et vivons en Dieu, II nous observe continuellement. Il nous observe secrètement et remarque jusqu'à quel point nous sommes bons, purs, jusqu'à quel point nous pouvons penser juste et marcher dans le droit chemin. Rien ne peut se soustraire à son regard, mais II se tait. Et quand Dieu se tait II nous donne à souffrir. Quand Dieu parle, II nous suscite des joies. Dès que tu souffres, c'est que Dieu se tait. Dès que tu éprouves de la joie, c'est que Dieu parle.Celui qui veut servir Dieu, celui qui veut Le voir sur la terre, doit savoir qu'il se trouve en Sa présence lorsqu'il prend le pain pour s'en nourrir. Il faut qu'il soit saisi d'un saint tressaillement en voyant que le pain a paru sur sa table.
Il n'y a que l'homme bon qui ait le droit de manger. Il n'y a que l'homme qui pense, qui ait le droit de respirer. Et il n'y a que l'homme qui suit le bon chemin, qui ait le droit de jouir de la lumière.
Dès qu'il peut jouir de toutes ces choses, il verra que tout ce que Dieu a fait est bon, et son âme se remplira de joie. Et dès que l'âme de l'homme se remplit de joie, c'est qu'il comprend Dieu déjà : il est en relation avec Lui. Il faut que les âmes éveillées travaillent et qu'elles aient la ferme conviction que Dieu bénira le bien qu'elles font sur la terre où elles vivent. Que les hommes boivent de l'eau et qu'ils sachent que Dieu leur donnera cette pureté que recèle en soi l'eau vivante, parce que l'eau ordinaire n'est que le véhicule de l'eau vivante.
Nous sommes venus sur la terre pour déclarer avec certitude que Dieu est toujours doux et bon, et que nous devons être comme Lui ; qu'il est pur et saint, et que nous devons être comme Lui ; que Sa pensée est toujours juste, et que nous devons penser comme Lui ; qu'il s'exprime continuellement par la Lumière, pour que nous suivions le bon chemin.Soyez bons, soyez purs, pensez en homme droit, gardez le bon chemin, étudiez les voies de Dieu et vous aurez Sa bénédiction...Peter Deunov
***La nature Vivante Peter Deunov***
La Nature Vivante, dans sa totalité, est la manifestation de forces intelligentes, d'êtres très raisonnables de divers degrés, vivant en pleine harmonie, dans les meilleurs rapports et dans une union parfaite. Ils ont tous un but auguste, que nous appelons Dieu, - Raison Suprême - c'est-à-dire ce qui est sans limites, sans commencement, ce en quoi tout existe, se meut et se développe. Il est évident que lorsque je parle de la «Nature Vivante» je n'entends pas ce que les naturalistes contemporains désignent sous ce nom. Pour nous, la Nature est quelque chose de sublime, non seulement par son organisation mais aussi par son intelligence, par cette raison suprême qu'elle manifeste.
La Nature Vivante est l'ensemble des êtres pensants qui représentent les "atomes" du grand, de l'auguste monde. Tout l'espace dans lequel nous vivons et nous nous mouvons, est rempli d'êtres de catégories et de cultures différentes. De sorte que lorsque nous parlons de l'univers, nous comprenons la totalité des êtres intelligents ayant entre eux des rapports d'une harmonie absolue. Ce sont précisément ces êtres vivants qui donnent un si grand prix à tout le cosmos. Et voilà pourquoi, pour ceux qui ont la conscience cosmique, le cosmos tout entier avec sa nature est un être vivant dans lequel tout s'unit. Et ce cosmos peut être "illimité" et "limité", grand et petit : un admirable attribut de l'Eternel est de pouvoir prendre les formes qu'il veut. Devant le regard spirituel des grands Initiés de tous les temps et de toutes les époques, l'univers entier ou,comme on l'appelait dans l'antiquité, tout le "macrocosme" a la forme de l'homme le Grand Homme Céleste. En contemplant l'image de cet Homme Cosmique, ils ont saisi les correspondances qui existaient entre lui et l'homme ordinaire, le petit homme, "le microcosme".
C'est pourquoi je vous dis que l'homme, en qui chaque cellule du corps est éveillée et consciente, peut entrer consciemment en communication avec toute la Nature Vivante.En regardant le ciel vous y voyez les étoiles comme des points lointains et brillants. Mais chaque étoile de la voie lactée ou de n'importe quel système galactique a ses centres réceptifs dans le cerveau humain. L'homme peut recevoir instantanément les vibrations qui viennent des différentes étoiles. C'est dans ce sens que je dis que l'homme peut s'entretenir avec tout le cosmos. Si pour les habitants de la terre les étoiles ne sont que des points brillants, pour un ange ce sont des mondes immenses habités par des millions et des millions d'êtres. Et ces millions d'êtres qui y vivent ont une culture de beaucoup supérieure à la nôtre.
Retenez donc que ce qui est manifesté, nous l'appelons la Nature Vivante intelligente. Et ce qui n'est pas manifesté, nous l'appelons l'Ame-Idéatrice de l'être. L'éternel, le sacré, le non-manifeste, c'est cela qui est Dieu, c'est cela l'auguste Principe de la Vie. Il est lié à ce qui est manifesté. Aussi appelle-t-on parfois la Nature lecorps de Dieu. Cependant ceci n'est qu'une métaphore. Mais beaucoup d'hommes sont tellement fascinés par cette métaphore qu'ils vont jusqu'à soutenir que la Nature et Dieu sont une et même chose. Mais si la Nature et Dieu sont une seule et même chose, alors Dieu est un être limité. Nous savons positivement que la Nature est "le manifesté" et Dieu est "le non- manifesté", l'illimité, qui éternellement se manifeste et reste toujours non-manifesté. Les gens ordinaires, qui voient un petit coin du monde, pensent que la Nature est quelque chose de mécanique, quelque chose qui est entièrement dépourvu de raison et où règne l'imprévu, le hasard. Il est évident qu'ils se projettent eux-mêmes dans la Nature. De fait, dans la Nature il n'y a rien d'accidentel ; rien n'y est arbitraire : tout s'y édifie et s'organise selon l'immuable mathématique divine. Et ainsi, tout ce que la Nature fait est strictement et intelligemment déterminé.
Cette haute raison se remarque partout dans la Nature Vivante. Quel que soit l'organisme que nous considérions, si nous le soumettons à un examen approfondi, si d'un clair et pénétrant regard nous pouvons saisir le côté merveilleux de son organisation, de ses fonctions où tout se fait conformément au but poursuivi nous resterons éblouis devant cette suprême Sagesse de la Nature qui dirige si admirablement toutes choses.
Il va sans dire qu'il faut à l'homme un esprit clair et perspicace, des capacités bien développées et ce don de fine et pénétrante observation pour qu'il soit à même de saisir les subtilités de la souveraine Raison qui se manifeste dans la Nature.
La Nature Vivante a une langue qui lui est propre, et celui qui veut bien la comprendre doit s'efforcer d'apprendre sa langue. La Nature se sert toujours d'images. Elle parle par images, par symboles. Sa langue ne ressemble en rien à notre langue contemporaine conceptions sèches, pauvres formes logiques de l'intellect analytique. Sa langue est vivante, imagée, symbolique ; c'est la langue de la grandiose et magnifique diversité. En général la Nature ne tolère pas l'uniformité ; elle ne se répète pas. Elle aime la diversité dans sa marche progressive et ascendante. Aussi produisent-ils le mal ceux qui, dans la vie, veulent tout réduire à une uniformité mécanique. Tandis que ceux qui créent selon les lois de la diversité et de l'harmonie, comme le fait la Nature, font le bien.
La Nature Vivante aime la diversité et l'abondance, mais elle ne tolère rien de superflu. Et elle réagit dès que ses énergies ne sont pas raisonnablement utilisées, dès qu'on les arrête dans leurs cours continu et leurs transformations, ou lorsqu'on les enserre dans le cercle sans issue de l'uniformité. Dans la Nature il n'y a jamais d'arrêt. Il y a en elle un éternel mouvement, une création éternelle réglée par de sages lois. Dans ces lois nous remarquons un rythme constant, une périodicité qui se trouve au plus profond de l'essence même de l'Etre, dans les lois de sa manifestation. C'est sur ce rythme cosmique que reposent les deux grands processus de la Nature Vivante - l'involution où nous avons un mouvement du centre vers la périphérie, et l'évolution qui représente le mouvement de la vie de la périphérie vers le centre. Dans ces deux processus s'éveille l'énergie indispensable à la création de toutes les conditions dans lesquelles la vie universelle peut se manifester.
Il y a deux grands courants - l'un de l'infini, qui diminue graduellement et descend vers l'infiniment petit, vers la cellule ; l'autre qui grandit constamment allant de l'infiniment petit, de la cellule vers l'incommensurable, l'infini. Et c'est lorsque ces deux courants cosmiques se rencontrent chez l'homme que d'admirables capacités et vertus naissent dans son âme. Tout ce qui existe dans le monde, la Nature Vivante l'enveloppe de son aura. Elle est claire, pure, pleine de raison et de douce bonté. La Nature Vivante a tout déposé en l'homme et elle travaille continuellement au développement des germes semés dans son âme. Comme une mère pleine de sollicitude, elle tient à chaque instant sa conscience en éveil, et par toutes sortes de voies et manières, elle attire son attention sur tout ce qui se passe autour de lui.
Les hommes contemporains font fausse route en pensant qu'ils peuvent se rendre maîtres de la Nature. Et si vraiment ils avaient réussi dans leur dessein, toute la terre eût été détruite et pas un seul être vivant n'eût pu y rester. Mais la Nature Vivante ne se laisse pas conquérir. L'unique chose qu'elle permette à l'homme, c'est d'atteler les forces naturelles à son char de travail. Mais il n'y a que l'homme intelligent, celui qui se conforme à ses lois qui puisse faire un emploi judicieux de ces forces. Tout être qui n'agit pas conformément à ses lois est anéanti. Et l'expérience a démontré que ceux qui ont vécu avec l'illusion d'avoir dominé la Nature, se sont enfin trouvés ensevelis sous les débris de leurs rêves écroulés. Bien des gens s'imaginent qu'ils doivent lutter contre la nature afin de la subjuguer. Cependant on a toujours constaté qu'ils ont été cruellement déçus dans leurs espérances juste au moment où ils étaient arrivés au faîte de leur entreprise et se préparaient à en goûter les fruits. Au dernier instant la Nature les a privés du fruit de leurs efforts et les a mis en devoir de recommencer à travailler et à peiner afin de réparer toutes leurs fautes et de revenir de leurs erreurs.
L'homme ne doit pas lutter contre la Nature car le résultat est infailliblement la défaite. Et savez-vous ce qu'est cette défaite ? - La mort. La cause de la mort de l'homme réside dans le fait qu'il se trouve en lutte continuelle contre la Nature vivante, qu'il s'efforce de soumettre. Car retenez bien que la Nature ne pardonne pas très facilement. Vous pouvez vous repentir bien des fois sans que pourtant elle vous pardonne vos fautes. La Nature ne pardonne à l'homme que lorsque celui-ci se conforme à ses lois, à la volonté de Dieu, et pas seulement d'une manière extérieure, mécanique, mais consciemment. Tous ceux qui s'efforcent de soumettre la Nature, tous ceux qui luttent contre elle, tous ceux qui lui résistent sont, si l'on y regarde plus profondément, au "dehors" d'elle. Je parle allégoriquement. La Nature leur a fermé sa porte ; elle reste pour eux un monde inconnu. Et voyez-vous (quelles beautés renferme ce monde, quels êtres y habitent ?
Les hommes qui rampent aujourd'hui sur la terre peuvent être appelés "les élèves renvoyés de la Nature des prisonniers. C'est dans ce sens que l'on peut dire qu'ils sont "hors" d'elle.Pour ceux-là, la Nature a ses "maisons de correction " où elle entre souvent elle-même armée de sa verge !Mais pour les hommes raisonnables, la Nature Vivante est un monde admirablement ordonné. C'est le monde de l'harmonie, de la musique, de la beauté.Et lorsqu'un jour les yeux des hommes s'ouvriront ils entendront de partout dans le monde la sublime musique de la Nature. Il y a une musique toute particulière dans la Nature Vivante. Parce qu'elle ne chante pas non plus toujours. Il arrive qu'elle se taise. Un silence indicible règne alors dans son sein. Mais ce silence a un sens intérieur imposant : au plus profond de son sein germe une idée grandiose, et jusqu'à ce que cette idée prenne forme et naisse, l'auguste Nature se tait. Mais à peine est-elle née que la Nature entonne un chant nouveau.
Et si vous vivez d'une vie consciente, si votre âme est toujours en éveil et disposée à aimer tous les êtres vivants vous percevrez la divine musique de la Nature comme un tressaillement intense dans tout votre être. Par cette musique vous seront transmises les pensées de toutes les hautes Intelligences. La vie de tous les êtres supérieurement intelligents de la Nature Vivante vous parviendra avec une rapidité dépassant de beaucoup celle de la lumière, et vous éprouverez l'indicible joie de vous sentir citoyen de son royaume souverain...Peter Deunov
***Le pouvoir de la pensée***
Ce que les humains ont l’habitude d’appeler « pensée » n’est le plus souvent qu’une agitation de l’intellect ; les calculs, les ruminations, les discussions, les controverses… Mais ce n’est pas ainsi que la pensée se développe ! Il y a certainement quelque chose qui se développe, mais en tout cas pas la pensée pure. Et si, pour beaucoup de ceux qui commencent à la pratiquer, la méditation est un exercice tellement difficile, c’est qu’ils ne connaissent pas la nature de la pensée ni comment se servir d’elle.La région de la véritable pensée est le plan causal, le plan mental supérieur. Mais pour faire face à tous les problèmes de la vie quotidienne auxquels l’homme est confronté, sa pensée est obligée de descendre ; et plus elle descend et s’éloigne de ces hauteurs, plus elle est entravée, détournée. Dès qu’elle descend dans les régions de l’intellect (plan mental inférieur) et du cœur (plan astral), elle s’affaiblit et perd sa force de pénétration. Or, la pensée qui nous permet de comprendre, nous permet aussi d’agir. Elle est quelque chose de plus qu’une simple faculté ayant pour but la connaissance. La pensée, c’est la baguette magique, l’instrument de notre toute-puissance, mais à condition que nous parvenions à nous élever jusqu’à la région qui est la sienne, le plan causal.
Le plan causal représente en nous ce « roc » que mentionne Jésus dans les Evangiles :« Quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison ; elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison ; elle est tombée, et sa ruine a été grande ».Celui qui veut construire une maison doit d’abord s’assurer de la solidité du terrain, sinon elle va s’enfoncer dans le sol, les murs se fissurer et le toit tomber sur la tête de ses occupants. La maison de la parabole est une image de l’homme lui-même ; s’il fonde son existence sur le sable, c'est-à-dire un sol instable que viendront ébranler des sentiments (la pluie, les torrents) et des pensées (le vent) chaotiques, il ne cessera de vaciller et finira par s’écrouler. Pour résister à toutes les intempéries, celles du dehors comme celles du dedans, il doit fonder son existence sur ce roc que représente le plan causal, le mental supérieur.
C’est dans le plan causal qu’agissent les puissances spirituelles ; comme son nom l’indique, « causal » de lui dépendent les courants qui influencent les plans mental, astral et physique. Les efforts que nous faisons pour nous élever jusqu’à ce sommet ont donc des répercussions sur nos pensées, nos sentiments, notre comportement quotidien, et même sur notre santé ; comme si des ordres étaient donnés de là-haut pour tout organiser et harmoniser en nous. Voilà ce que l’Eglise aurait dû enseigner aux chrétiens au lieu de leur faire toujours les mêmes sermons sur la foi.Oui, depuis deux mille ans l’Eglise n’a cessé de répéter aux chrétiens que l’essentiel est de croire, que le salut est dans la foi, que la foi fait des miracles ; alors ils ont cru, ils ont eu la foi, mais comme le vrai savoir manquait, cette foi ne leur a pas apporté grand-chose et ils ont fini par la perdre. Vous avez la foi ? C’est très bien, mais par votre foi vous n’avez fait en réalité qu’ouvrir une porte ; si vous n’avez pas projeté votre pensée jusqu’au plan causal, vous n’avez rien déclenché, donc aucun courant ne passe par cette porte, et il ne se produit rien. Parce qu’aux malades qui lui demandaient la guérison Jésus disait : « qu’il te soit fait d’après ta foi » ou bien « ta foi t’a sauvé », beaucoup de chrétiens ont compris que la foi fait des miracles ; eh non, la foi ne fait pas de miracles, ou en tout cas pas dans le sens où on se l’imagine. Ce que l’on appelle miracle est provoqué par une autre puissance que la foi.
La pensée est avant tout efficace pour réparer les dégâts du plan psychique, mais pas ceux du corps physique. Même si les résultats se font attendre, celui qui sait comment travailler avec la pensée finit par triompher de ses chagrins, de ses troubles, de ses angoisses. Mais pour réussir à toucher le corps physique, c’est une autre affaire ; il faut être capable de matérialiser sa pensée, ce qui exige des qualités et un savoir exceptionnels. La pensée ne peut toucher la matière que si elle est fortement concentrée, condensée, et avant d’y parvenir, celui qui veut agir par la pensée sur le corps physique, le sien ou celui d’un malade, s’expose aux pires désillusions. Combien de gens sont venus me dire qu’ayant essayé de se guérir par la concentration, la visualisation, ils n’étaient arrivés à rien ! Evidemment. Pour pouvoir se guérir par la pensée, il faut avoir très longtemps travaillé sur les intermédiaires qui existent entre le plan mental supérieur et le plan physique ; et en attendant, il faut accepter le fait que les maladies physiques ne sont combattues efficacement que par des moyens physiques.
Bien sûr, avoir la foi, c’est croire au pouvoir de l’esprit sur la matière, il n’est pas question de revenir là-dessus. Dans la mesure où le psychisme exerce une influence sur le physique, on peut donc se guérir par la foi ; mais je le répète, la foi seule ne suffit pas ; il ne faut pas attendre que la guérison tombe du ciel, mais accompagner l’acte de foi d’un véritable travail psychique ; parce qu’ils ont souvent des causes psychiques (colère, angoisse, désespoir…) certains troubles, comme par exemple les maux de tête, d’estomac ou les crises de foie ... Peuvent être guéris par des exercices de la pensée ; mais d’une façon générale une maladie physique doit être soignée par des moyens physiques. Il ne faut pas se contenter de croire et attendre que le miracle se produise...Oma
Ce présent est la conséquence de votre passé.Pour porter des jugements et tirer des conclusions, l’intellect se base sur l’apparence des êtres et des choses et sur la vision partielle qu’il en a ; il ne peut donc pas en obtenir une vision synthétique, pas plus qu’une connaissance de l’intérieur. C’est pourquoi il ne permet pas à l’homme de se prononcer correctement sur la réalité. Bien sûr, en accumulant une multitude de données on peut finir par avoir approximativement un aperçu de la totalité, mais combien de temps cela prendra-t-il ? D’ici là, on ne manquera aucune occasion de commettre des erreurs ; et surtout il y a des éléments subtils, impalpables, que l’intellect ne pourra jamais saisir.
Quand vous rencontrez quelqu’un, vous ne pouvez pas le connaître d’un seul coup ; il faut le fréquenter longtemps pour avoir une idée de son caractère, de ses facultés, de ses qualités, de ses faiblesses. Seule l’intuition permet de le découvrir instantanément dans sa totalité, car l’intuition n’a pas besoin d’étudier et d’observer pour juger ; elle pénètre immédiatement au cœur des êtres et des choses, et elle se prononce impeccablement. Pourquoi ? Parce que l’intuition, qui est une faculté du plan causal (plan mental supérieur), possède l’extraordinaire pouvoir de réaliser des synthèses, alors que l’intellect, faculté du plan mental inférieur, n’est capable que de faire des analyses.
Pour avoir une idée exacte d’un édifice, on doit non seulement en faire le tour, mais aussi en avoir un aperçu de l’intérieur. Or, que fait l’intellect ? Il reste fixé sur les quelques éléments extérieurs, matériels qu’il a sous les yeux en répétant ; « c’est moi qui ai raison, c’st moi qui suis dans le vrai ». Non, l’intellect est loin de la vérité, parce que dans l’espace comme dans le temps il se limite à quelques aspects de la réalité. Il découvrir la vérité, il ne faut jamais étudier les êtres et les choses en les isolant de l’étendue et de la durée. Si on raisonne sur une courte période de temps, une vie humaine par exemple, on ne comprendra pas grand-chose aux événements qui s’y produisent, car cette vie n’est qu’un maillon d’une longue chaîne. Pour comprendre ce qu’un être vit au cours d’une de ses incarnations, il ne faut pas considérer cette incarnation isolément, mais dans la continuité, en la reliant à toutes les incarnations passées depuis des siècles et des millénaires, et en même temps a savoir que cette existence se poursuivra dans le futur. On se trompe toujours sur la signification à donner au présent si on ne le replace pas dans cette continuité qui y a du passé au futur, car rien ne se produit par hasard et sans cause.
Chaque événement étant la conséquence d’un événement antérieur, vous ne saurez pas interpréter correctement le présent si vous ne jetez pas un regard sur le passé. Et ce n’est pas tout ; ce présent qui est la conséquence du passé, il est possible de travailler sur lui pour que l’avenir soit meilleur, plus beau, plus lumineux. Donc, pour bien comprendre le présent d’un homme, non seulement il faut le considérer comme la conséquence d’un passé lointain, mais aussi comme le point de départ pour une nouvelle existence. Celui qui étudie une vie humaine sans tenir compte du fait qu’elle est reliées à des vies passées et à des vies futures ne peut pas en avoir une appréciation exacte. Et cette règle n’est pas seulement valable pour le temps, elle est aussi valable pour l’espace. Depuis l’endroit où vous vous trouvez sur la terre, vous ne pouvez voir qu’un tout petit espace avec quelques maisons, quelques arbres, et peut-être quelques sommets au loin. Mais prenez l’avion : de là-haut vous apercevez des villes entières, des fleuves, des chaînes de montagnes plus vous vous élevez, plus s’élargit l’espace que vous pouvez embrasser du regard. Le même phénomène se produit dans la vie intérieure ; alors quelle vision des choses allez-vous choisir ?
Tous ceux qui étudient les objets ou les créatures sans les replacer dans l’ensemble de la vie, ne peuvent pas trouver la vérité. Voilà un sujet de réflexion pour les scientifiques et les chercheurs, quel que soit leur domaine, car tous ont trop tendance à se spécialiser. Evidemment, ce qui est bon chez les spécialiste, c’est qu’ils sont très compétents dans leur domaine ; mais ils connaissent rarement le domaine du spécialiste voisin. C’est surtout frappant en médecine où il y a de plus en plus de spécialistes et de moins en moins de généralistes. Vous direz que ces spécialisations correspondent à celles que l’on trouve dans l’organisme, où chaque organe (foie, rate cœur, poumons, reins etc…) a une fonction déterminée. Bien sûr, mais ces spécialistes-là, que sont les organes ont tous des liens les uns avec les autres, ils communiquent entre eux, ils forment une vraie fraternité en travaillant pour cette unité qu’est l’homme.
On ne peut nier que la spécialisation soir à l’origine de progrès fantastiques. Pour approfondir leurs connaissances dans un domaine, les scientifiques doivent limiter leur champ d’investigation. Oui, mais ensuite il est important qu’ils sachent voir les liens qui unissent le sujet qu’ils étudient avec la totalité des existences. Or, que font-ils ? Ils détachent une petite écorce de l’arbre cosmique, et quand ils l’ont bien pesée, bien épluchée, ils écrivent des livres ou rassemblent quelques centaines de personnes, leurs collègues, leurs étudiants pour leur présenter les résultats de leurs recherches. Et c’est cela qu’ils appellent « science ». Mais une fois que ce morceau est occupé, d’une certaine façon il est mort ! Puisqu’il est retranché de la vie universelle, il est mort. Il n’est peut-être pas mort physiquement, mais il est mort du point de vue de la vie cosmique.
C’est pourquoi, un jour, les scientifiques seront obligés d’admettre que, par leur manière de procéder, ils ont énormément contribué à la mauvaise compréhension de cet ensemble qu’est la vie, et ils seront penauds. Bien sûr, quand ils énumèrent les particularités d’un minéral, d’une plante ou d’un animal, il n’y a rien à leur reprocher ; mais si ce qu’ils disent est exact, cela ne représente qu’un fragment de la réalité. Pour avoir une vision complète, il faut qu’ils relient l’objet de leur étude à la vie cosmique qui jaillit, qui vivre, qui rayonne. Détachés de cette vie, la plante, la pierre, l’animal, l’homme ont perdu l’essentiel. C’est pourquoi tant que les spécialistes des différentes disciplines continueront dans cette voie, ce qu’ils appelle vérité scientifique sera une vérité incomplète, mutilée. Comprenez-moi bien, il ne s’agit pas de critiquer ou de nier les découvertes scientifiques ; le problème est ailleurs, dans la tête des chercheurs, dans leur attitude envers la vie, dans leur incapacité à relier les objets et leur étude à l’ensemble de la vie ; ils mettent trop l’accent sur l’analyse et négligent l synthèse. Or, qu’est ce que l’analyse ? Une descente dans la matière. Et la synthèse ? Une montée vers l’esprit ; plus on s’élève, plus on perd le détail des êtres et des choses, mais on découvre les relations qui existent entre eux et on marche ainsi vers le savoir véritable. Le savoir, c’est de regarder du point le plus élevé afin d’avoir une vision de la totalité.
Pour pouvoir analyser les choses, il faut s’approcher d’elles et les séparer, mais peu à peu, cette séparation des éléments finit par produire la mort. La mort n’est rien d’autre que l’analyse parfaite. Oui, et on peut donc dire que l’analyse conduit à la mort, alors que la synthèse tend vers la vie. Une preuve : pour former son enfant, que fait la mère ? Elle rassemble des milliards d’éléments. L’enfant, c’est cette synthèse vivante qui respire, qui bouge, qui mange, qui parle. Des années plus tard, quand l’heure de l’analyse a sonné, chaque particule du corps s’en va rejoindre la région d’où elle est venue ; la terre, l’eau, l’air ou le feu exactement comme les lettres retournent dans les casiers du typographe. Celui qui a choisi l’analyse comme méthode exclusive de connaissance marche vers la mort, la mort spirituelle ; or, que fait la science ? Elle travaille de plus en plus dans le sens de l’analyse ; elle découvre des particules toujours plus minuscules de la matière ; elle décompose, disloque, désintègre mais le plus grave, c’est que ces méthodes d’investigation qu’ils emploient pour étudier la matière, les chercheurs ont fini par les appliquer à l’être humain. Lui aussi, ils essaient de le connaître en le déchirant, en le coupant en morceaux. Et cette tendance à la dissection s’est maintenant tellement affirmée, renforcée et soulignée partout dans les sciences quelle a fini par influencer aussi la vie sociale, morale, spirituelle ; tous sont pour l’analyse ; diviser, séparer, disloquer, déchirer. Même dans les familles, chacun est devenu tellement analyste qu’on ne se supporte plus ; pour un rien, on se sépare.
L’analyse et la synthèse si vous vous observez, vous constaterez l’importance que prennent ces deux opérations mentales dans vos réactions vis-à-vis des êtres humains. Vous rencontrez un inconnu, vous commencez par l’analyser ; son nez, sa bouche, ses gestes ses qualités, ses défauts, sa profession, combien d’argent il gagne.Maintenant vous rencontrez un ami : vous ne vous préoccupez pas de ces détails, vous l’acceptez tel qu’il est, vous vibrez à l’unisson avec son être entier. Mais s’il vous arrive à un moment d’être irrité contre, immédiatement, voilà l’analyse, et vous le coupez en morceaux. Puis, de nouveau, quand vous retrouvez votre affection pour lui, vous lui pardonnez, parce que vous voyez l’ensemble et que vous oubliez les détails, c'est-à-dire les gestes, les paroles qui vous ont irrité. La synthèse ne s’arrête pas sur les petites choses, au contraire de l’analyse qui, non seulement s’arrête dessus, mais les grossit tellement que pour une puce, on brûle toute la couverture. Pour la plus petite erreur, celui qui analyse est capable de massacrer quelqu’un. En réalité cet être, comme lui, est un fils de dieu, mais ce n’est pas cela qu’il voit, il voit la faute et la vision de cette faute obscurcit tout le ciel.
L’hostilité, les parties pris, la guerre voilà les résultats de l’analyse. Et si on considère les états, très souvent le patriotisme, le nationalisme, par exemple, ne sont que des manifestations de cette philosophie de la séparativité universelle. Je n’en nommerai aucun, parce qu’il n’est pas dans ma mission de m’occuper de politique ; je ne fais qu’observer les événements et je les explique à la lumière de la science initiatique. Dans le monde entier, et même dans les pays occidentaux, apparaissent toutes sortes de mouvements qui prêchent la séparation, le rejet. De plus en plus les gens deviennent analystes, et si ça continue, vous verrez, d’ici quelque temps le monde entier sera tout à fait bien « analysé ». Alors là, en morceaux !Je ne veux pas dire que les pays doivent cesser d’être libres ou autonomes, mais seulement qu’ils ont des efforts à faire pour se sentir membres d’un même organisme, d’un ensemble, d’une unité plus vaste, afin que la vie circule harmonieusement entre eux. Il faut maintenant se préoccuper de la synthèse, parce que la synthèse c’est la vie...Omraam Mikhaël Aïvanhov
***Les activités de l’âme pendant le sommeil***
Comme la respiration et la nutrition, le sommeil est une fonction vitale ; privé de sommeil, l’homme meurt. Mais comme respirer et se nourrir, pour un spiritualiste dormir ne se limite pas à une activité physiologique destinée à réparer et rétablir le corps physique. « Que de temps perdu passé à dormir », se plaignent certaines personnes. Eh bien, il dépend d’elles que ce temps ne soit pas perdu.
Pour celui qui s’endort avec la conviction qu’il peut étudier dans l’autre monde, le sommeil devient un acte sacré, et c’est même là qu’il reçoit la véritable Initiation. Il sait qu’il quitte son corps pour continuer à s’instruire auprès de son Maître ou des entités lumineuses du monde invisible. Quand il se réveille, le matin, il ne se souvient peut-être pas exactement de ce qu’il a ainsi vu et compris, mais il garde la sensation de quelque chose de beau, de lumineux, de profond, qui l’accompagne toute la journée. Et comme tout cela reste gravé en lui, un jour il est étonné de constater que beaucoup de choses sont en train de s’éclaircir.
La vie mentale ne s’arrête pas lorsqu’on entre dans le sommeil. Et un Maître spirituel qui est conscient de son rôle et de ses responsabilités parle la nuit à ses disciples ; à travers le sommeil aussi il cherche à les atteindre. Et que leur dit-il, qu’il ne puisse leur révéler à l’état de veille ?... Beaucoup de choses qu’ils ne parviendraient pas encore à saisir avec leurs facultés conscientes et dont ils ne sauraient que faire. Ces vérités qu’il leur transmet par la pensée pendant le sommeil commencent à agir dans leur subconscient, et le jour où ils seront capables de les comprendre et de travailler avec elles, elles se révéleront clairement à leur conscience. Vous vous demandez : « Mais le Maître lui-même, à ce moment-là, est-il éveillé ou endormi ? » Il peut être éveillé, mais il peut être aussi endormi, car il a appris comment garder sa pensée active même pendant le sommeil.
Ce qu’un Maître spirituel ne peut pas faire pendant le jour, il peut le faire pendant la nuit, car là il n’y a plus de limites. Pendant le jour il ne dispose que d’un petit nombre d’heures pour recevoir les personnes qui viennent lui demander de l’aide et des conseils. Toutes ces personnes accablées, tourmentées, il n’a pas tellement de temps à consacrer à chacune d’elles pour leur parler. Par contre, durant la nuit, il peut se projeter en plusieurs endroits à la fois pour venir en aide à ceux qui ont besoin de lui. Son corps physique est là, allongé, immobile, endormi, mais son esprit va partout pour soulager et éclairer les créatures. Son esprit ne dot pas, il reste actif.
Et vous aussi, vous pouvez commencer à envisager ce travail. Pensez à toutes les créatures sur la terre qui sont malheureuses, qui souffrent, qui sont dans les ténèbres. Pendant la nuit, vous pouvez les aider, mais à condition d’apprendre à vous préparer au sommeil. Avant de vous endormir, dites-vous : « Voilà, je vais quitter mon corps cette nuit pour aller m’instruire dans le monde invisible et essayer d’aider ceux qui en ont besoin ». N’oubliez jamais de vous endormir avec cette pensée que vous pourrez aller faire un travail sur les âmes. Mais pour que ces conseils et ces méthodes soient efficaces, il faut évidemment que pendant la journée, déjà vous vous soyez efforcé de vivre raisonnablement, avec la conscience que non seulement vos actes, mais aussi vos pensées et vos sentiments ont des conséquences dans les plans subtils. Il ne suffit donc pas de balbutier quelques mots d’une prière avant de vous endormir ; si votre journée s’es passée dans l’agitation intérieure, les émotions, les ruminations contre les gens ou les choses, vous ne devez pas vous attendre à avoir une activité bénéfique pendant le sommeil.
Et quand vous avez des problèmes, des questions qui vous préoccupent, vous pouvez aussi essayer de les résoudre pendant le sommeil, en les inscrivant même sur une feuille de papier que vous placerez sous votre oreiller. Bien sûr, un ange ne viendra pas pendant la nuit se présenter à vous pour vous donner des explications détaillées comme pourrait le faire un être humain, mais vous aurez certainement une réponse sous la forme d’une sensation, d’une pensée qui, au réveil ou pendant la journée, vous traversera l’esprit. Il faut comprendre que ces explications et ces exercices que je vous donne correspondent à une connaissance du psychisme humain et de son fonctionnement. Le fait de s’endormir avec une préoccupation bien précise déclenche dans le subconscient certains mécanismes psychiques.
Beaucoup de chercheurs reconnaissent avoir trouvé pendant leur sommeil la solution de problèmes qui les préoccupaient car l’âme voyage, et à leur insu elle entre en contact avec d’autres mondes. Lorsqu’on entend parler des recherches des scientifiques on imagine seulement des gens, dans des laboratoires, occupés à manipuler des appareils et à couvrir des pages entières de calcul. C’est vrai qu’ils manipulent des appareils et font des calculs, mais si on étudiait bien leur cas, on apprendrait que souvent leur inconscient a une grande part dans leurs découvertes. La constance, l’intensité des efforts qu’ils font pour trouver, arrivent parfois à les mettre dans des états proches du dédoublement : ils sont projetés dans des régions inconnues qu’ils ne soupçonnaient même pas, c’est pourquoi au moment où ils s’y attendent le moins, comme un éclair la solution leur apparaît. Et cela peut se produire pendant le sommeil ; soudain ils se réveillent, notent rapidement quelque chose, puis se rendorment et c’est à peine qu’ils se souviennent le lendemain de ce qui leur est arrivé.
Le travail subconscient qui se fait pendant le sommeil peut toujours être utilisé par chacun pour la réalisation de ses souhaits ou projets les meilleurs. Vous voulez vous corriger d’un défaut, acquérir une qualité ? Méditez longuement et puis endormez-vous en gardant présente cette pensée ; elle continuera à travailler pendant votre sommeil. Un autre exemple ; vous savez que quelqu’un ne vous aime pas et cherche à vous nuire. Il est peut-être difficile de le rencontrer pour vous expliquer de vive voix avec lui. Endormez-vous avec la pensée que vous irez le voir pendant la nuit pour lui dire : « Ecoute, mon vieux, même situ réussis à me faire du mal, qu’est-ce que tu y gagneras ? Tu te réjouiras un moment, moi je souffrirai un peu, mais cette souffrance me renforcera. Alors, c’est toi qui y perdras et en plus tu auras un karma à payer. Donc, arrête cette affaire, elle n’est pas avantageuse pour toi. » En agissant ainsi, vous exercez une influence sur son subconscient et il se peut qu’il change ; mais en admettant qu’il ne change pas, c’est au moins vous qui aurez appris à faire encore un travail par la pensée.Et il y a tellement d’autres circonstances où vous pouvez utiliser le sommeil pour faire un travail ! A partir de ce que je viens de vous expliquer, c’est à vous de les découvrir, à vous de trouver comment toutes ces heures que vous êtes obligé de passer à dormir peuvent ne pas être entièrement perdues, mais servir à des activités pour lesquelles vous n’avez pas le temps dans la journée. Oui, vous voyez, le champ des activités spirituelles est immense, il va jusqu’à l’infini...Omraam Mikhaël Aïvanhov
Source...Pour feuilleter ou acheter le livre....https://www.prosveta.fr/puissances-de-la-pens%C3%A9e
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Vidéo....Toutes nos pensées et nos paroles s'enregistrent...Omraam Mikhaël Aïvanhov Durée:19:56
Publé Par Cristalyne 05 Décembre 2018
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