***La Médiumnité et le monde de la mort/Extraits du livre « La genèse du réel » de Bernard de Montréal (1988)***
La médiumnité a toujours été utilisée par l’homme pour accéder à une autre dimension de savoir, qui apportait de la clarté sur sa vie et la vie en général. Alors que cette intention humaine était louable en soi, de grands dangers le menaçaient alors, car le contact télépathique entre l’homme et les plans subtils de la vie invisible s’effectua toujours à son détriment à long terme. Tout contact avec les plans subtils de l’astral force l’homme à demeurer à l’écoute de ces communications intérieures, alors que ces mêmes communications demeurent sous le rigide contrôle de l’astral et de ses entités, sans qu’il puisse en déterminer le contenu. Cette condition est à la base même des grandes superstitions, qui marquèrent l’ésotérisme et les sciences occultes en général à travers toute l’histoire de l’humanité.
Ainsi la science de l’homme n’a jamais pu bénéficier de ces communications, car les lois de l’astral ne sont pas celles de l’homme, et tant que ce dernier est influencé par l’astral, ces sciences et leurs données ne peuvent jamais servir intégralement la science de l’homme. Mais la prochaine époque lui permettra de trier le matériel médiumnique communiqué par les sphères, et de se dépouiller des contrôles imposés sur sa conscience par son ignorance et son impuissance à comprendre qu’il possède les outils nécessaire à l’investigation mentale objective de tout ce qui lui est communiqué par l’invisible. L’homme saura se protéger contre les affabulations inconditionnelles que peut lui imposer le plan de la mort, à travers diverses communications avec ses entités.
La fusion de l’homme avec son double deviendra sa sécurité contre toute forme de communication directe ou indirecte avec les plans où sa mémoire serait utilisée pour le maintenir dans une forme quelconque d’ignorance et de superstition. Grâce à la fusion, l’être nouveau disposera d’une source de savoir avec laquelle il pourra évaluer ce qui ne s’évalue pas à travers la foi ou la croyance aveugle. L’église de Rome a toujours été consciente des dangers que comportaient la médiumnité, et cette retenue qu’elle a maintenue à cet égard pendant des siècles la dignifie. La spiritualité naïve de l’homme involutif l’a empêché de réaliser les dangers de la médiumnité et de ses mensonges subtils. L’homme nouveau ne vivra pas de vérité ou de mensonge voilé, mais de savoir. Sa fusion lui permettra de contester les entités et de neutraliser les aberrations de leurs communications. Il sera libre en intelligence, et aura accès à tout ce qu’il doit connaître, car le double sera en liaison avec son plan mental supérieur. Sa conscience universelle rendra possible le contrôle parfait de la nature des informations dites ésotériques ou occultes, car sa lumière ne pourra être diminuée. L’astral ne pourra lui mentir ; sa science de l’invisible sera totale et parfaite.
Le phénomène de la médiumnité est fondé sur la sympathie vibratoire de l’homme avec certaines entités sur les plans parallèles. Même si la médiumnité n’est pas mauvaise en soi, toute médiumnité fausse à long terme la relation entre l’homme et le réel, car les entités ne font pas partie du réel, et leurs notions du réel sont conditionnées par les lois du mensonge cosmique contre lesquelles elles sont impuissantes. Seul l’homme intégral reconnaîtra le mensonge cosmique, dévoilé par sa fusion avec le double. Les entités savent ceci, mais ne l’admettront pas à l’homme, à moins d’y être forcées par sa lumière. L’homme involutif n’a pas encore réalisé que l’astral ne livrera jamais les secrets de la vie, sauf s’il en est contraint par l’homme, car seul l’être conscient aura le pouvoir sur l’astral.
Au cours de l’involution, l’homme ne possédait pas ce pouvoir puisque sa spiritualité subjective l’aveuglait. Sa foi et sa croyance étaient plus grandes que son intelligence, il ne pouvait voir à travers le jeu de l’astral. Comme la prochaine évolution transmutera cette condition spirituelle, l’homme pourra dorénavant affronter ces entités, qui se servirent de lui comme cobaye afin de maintenir leur pouvoir sur son évolution psychologique et psychique. La fusion de l’homme élèvera son mental au-dessus du monde de la mort ; sa conscience créative possédera la puissance vibratoire instantanée pour évaluer tout ce qui peut lui être transmis à partir de l’astral et de ses entités captives.
Toute forme de communication avec le plan astral doit être évaluée par l’homme lui- même, car l’astral n’a aucun sentiment pour l’homme ; l’amour pour l’humanité n’existe pas dans l’astral, et c’est à cause de cette condition voilée qu’il devra reconnaître que son privilège de vie, sur le plan matériel, au lieu d’être conditionné par l’astral, doit être élevée à une plus grande évidence grâce au savoir qu’il aura développé par son contact avec le double. Il créera un nouvel équilibre dans sa vie mentale lorsqu’il aura compris que sa science intérieure ne peut être contaminée à aucun niveau, s’il veut parvenir un jour à un équilibre parfait de ses centres d’énergie.
Si la communication avec l’astral avait été un avantage réel pour l’homme, ce dernier ne serait pas rendu où il en est aujourd’hui. Sa science serait très avancée, et déjà il aurait fait d’énormes progrès pour se libérer de son inconscience. Ce ne fut pas le cas, et ne le sera jamais tant que l’astral se servira de lui pour ses propres besoins au-delà de la vie. Toute forme de médiumnité conditionnée contamine l’intelligence de l’homme, à court ou à long terme, pour lui faire croire à la vérité. L’homme nouveau découvrira que la vérité est l’envers du mensonge, et que les deux aspects du principe font partie du mensonge cosmique, connaissance qui ne présente rien de réel et se caractérise par un grand pouvoir de manipulation. L’astral est le monde des âmes en voie d’évolution. Ces âmes fusionneront avec la lumière un jour, et passeront du stade de l’âme au stade de l’esprit, afin que l’homme soit libre de toute mémoire involutive. Lorsque l’âme de l’homme aura été transmutée, ce dernier connaîtra la fusion avec son énergie pure et sans condition. Le savoir fera alors partie de sa réalité, et la mémoire subjective ne servira plus à conditionner son mental.
L’être nouveau sera consciemment en contact avec le double ; cette conscience de la source de son intelligence créative créera un lien entre le moi et sa partie lumière, lien dont la conscience et la clarté prospective préviendront l’homme contre toute communication médiumnique avec le plan astral. Le lien avec le double deviendra, avec le temps, de plus en plus étroit, de sorte que la pensée humaine sera elle aussi plus créative. Au cours de l’évolution, l’homme aura une conscience double de la vie : un premier plan servant à son actualisation sur le plan matériel, et un second à son actualisation sur le plan éthérique. Cette conscience double l’investira d’une capacité de détecter la déformation occulte de la communication télépathique avec l’astral. Viendra le jour où il sera suffisamment ajusté dans le mental de son esprit pour ne plus pouvoir recevoir de pensées médiumniques et astralisées sans les corriger lui-même à partir de ce qu’il saura.
Les entités qui communiquent avec l’homme perçoivent le taux vibratoire de sa lumière, et c’est de cette perception qu’elles peuvent mesurer le niveau d’intelligence à laquelle l’humain a accès sur le plan matériel. Dès que ces entités percevront la puissante lumière de l’homme nouveau, elles seront forcées de dévoiler leur jeu, et de lui parler avec intelligence, en couvrant le moins possible leurs communications d’informations mensongères.
Le point faible de l’homme vient de sa recherche de la vérité. Lorsqu’on lui présente la vérité, il y croit, car elle vient de plus haut que lui. Cette illusion l’a maintenu dans l’ignorance grossière depuis des millénaires. Les entités sont très conscientes que leurs communications subordonnent l’homme, mais elles savent également qu’un nouveau cycle arrive où l’homme en fusion sera libre de leur influence, et que leur devenir évolutif est lié à sa propre évolution. Les entités savent que le nouveau cycle libérera l’homme de leur emprise involutive ; elles sont troublées, car elles ne savent pas ce qui leur adviendra lorsque l’humanité entière aura été libérée de leur influence. Les forces spirituelles de l’astral feront tout en leur pouvoir pour retarder cette échéance. Le mouvement des groupes spirituels se développera jusqu’à ce que de nouvelles connaissances provenant de l’homme-lumière fassent éclater le vieux vase de la connaissance antique, chez tous les peuples et toutes les races de la terre.
Les hommes nouveaux apporteront des réponses à toutes les questions auxquelles les anciens n’ont pu répondre parfaitement, et comme le lien avec l’astral s’en fracturera, l’être nouveau deviendra de plus en plus libre en esprit. La médiumnité sous toutes ses formes sera filtrée par sa conscience supramentale, et rien de ce qui fut dit ne demeurera sans explication, sur la vie ou sur la mort. Mais tant et aussi longtemps que l’homme aura besoin de croire pour se sécuriser, l’astral aura le pouvoir sur lui. Ceux qui dépasseront cette condition involutive et malsaine puiseront dans leur propre centre les réponses et auront l’autorité de les assumer selon leurs besoins, car chaque être conscientisé recevra les réponses qui correspondent à ses besoins.
Lorsque l’homme nouveau sera plus grand en intelligence que l’astral, sa fusion deviendra la mesure de la transformation des sphères. Alors il ne parlera plus de vérité mais de science, dans le sens le plus avancé du terme. L’occulte n’existera plus comme nous le concevons aujourd’hui, puisque la lumière aura percé les voiles de l’involution. Ce qui fut occulte et caché deviendra public et découvert, et ce qui sera nouvellement dévoilé appartiendra à la grande science occulte de l’évolution, science évidente pour l’homme nouveau, mais très mystérieuse pour l’homme ancien encore attaché au passé involutif.
Lorsque l’homme nouveau aura découvert les mécanismes lui permettant d’éprouver le mensonge cosmique, il sera surpris de la facilité avec laquelle le plan astral, à travers la médiumnité, peut être coincé dans son propre jeu. Nous verrons donc les différentes églises de l’ésotérisme et de l’occultisme s’effondrer comme des châteaux de cartes. La fusion de l’homme avec son double est un des grands événements de l’évolution. L’homme de la terre sera seul à en comprendre tous les aspects, car l’évolution ne se réalisera jamais dans le monde de la mort mais bien sur le plan matériel, afin que le mortel devienne homme-lumière.
Comme l’homme nouveau sera naturellement médium, sa médiumnité ne sera pas un acte de possession psychique mais le résultat de la fusion de l’esprit avec le plan mental supérieur de sa conscience. La médiumnité inconsciente sera enfin délaissée. L’homme ne connaît pas les lois du mensonge cosmique qui conditionne le savoir. Tant qu’il n’aura pas pris conscience absolue de son être, la médiumnité sera sujette à la coloration du plan astral auquel il est karmiquement rattaché par le phénomène de la conscience humaine, la médiumnité aura été remplacée par la fusion avec son intelligence créative. L’être n’aura plus à subir l’information, il sera à la fois l’informateur et l’informé.
Pour que l’homme passe à ce nouveau stade de la conscience, son principe mental doit être libéré des forces astrales qui le conditionnent. Il doit être vide des formes-pensées astralisées qui appartiennent au conditionnement de la vie mentale humaine involutive. La médiumnité sera libre du monde de la mort et elle sera créative dans le sens réel du terme ; elle servira l’homme plutôt que les forces occultes de la mort, qui utilisent ces canaux psychiques pour conditionner le mental et le garder dans une forme de domination. L’ignorance de l’homme inconscient face aux dimensions psychiques de son être est absolue, car la nature de l’intelligence, telle que la connaît l’homme, est étrangère à la conscience cosmique de l’être intégral. La médiumnité est un moyen efficace qu’emploie le monde de la mort pour conditionner le mental humain dans sa relation avec l’invisible. L’être planétaire inconscient ne peut réaliser, à ce stade-ci de l’évolution, que la médiumnité est une voie d’accès utilisée par le plan de la mort à travers le mental involutif, et que cette voie devra être un jour transférée à un plan supérieur de sa conscience, afin qu’il puisse l’utiliser de façon créative, c’est-à-dire en fonction de ses réels besoins au lieu de ses liens karmique avec la mémoire de son âme.
Avec l’évolution de la science intérieure, la médiumnité sera ajustée et ses conséquences souvent troublantes seront éliminées avec le temps, car les lois de l’invisible et de la communication entre les plans auront été parfaitement comprises.
L’invisible est un vaste monde et l’homme n’en sera libre que dans la mesure où son mental supérieur sera suffisamment développé pour prendre le contrôle sur des formes- pensées ; que ces formes soient d’un ordre inférieur et intellectuel ou d’un ordre différent et médiumnique, le problème de la conscience mentale demeure entier chez l’homme, car son être doit s’intégrer éventuellement de façon absolue. C’est ainsi que le savoir viendra vers lui et que l’homme se désengagera des égarements que peut créer une médiumnité possessive. La conscience intégrale de l’homme créera de grands changements dans son comportement intérieur ; la nouvelle race-racine ne parlera plus occultement de l’invisible ainsi que les firent les races involutives. Cette conscience brisera tout lien avec le monde de la mort, et alors les contacts astraux entre son plan et l’homme seront à jamais rompus. La médiumnité telle qu’elle existe aujourd’hui disparaîtra et les circuits universels seront établis entre l’ego et l’esprit ; l’ego ne servira plus de canal inconscient à l’astral, dont l’emprise dépasse l’imagination de l’homme planétaire.
La médiumnité inconsciente a ce désavantage de donner à l’être l’impression d’une science supérieure, alors que la seule et unique science ne peut venir que de sa fusion avec la lumière de son être universel. Les morts ne sont pas au-dessus de l’homme, car l’homme fusionné est bien au-dessus de la mort. Cette différence hiérarchique sera reconnue dans les sphères avancées de la conscience universelle. La médiumnité fut utilisée pendant l’involution pour maintenir un lien astroplanétaire entre l’homme et les sphères de la mort, qui représentaient, pour sa conscience primitive, le plan des dieux. Cette notion de la vie au-delà de la matière sera renversée par l’homme intégral, qui grandira alors en conscience et atteindra sa pleine maturité dans la lumière. La médiumnité n’est qu’un aspect de l’invisible et il doit être compris parfaitement par l’être sensible, sinon celui-ci risque d ‘être piégé dans une forme de conscience suprasensible, dont la seule fonction avec lui sera de le maintenir dans une forme subtile d’ignorance qu’il ne pourra épurer que dans le feu de sa fusion avec le double. La médiumnité sera remplacée intégralement par la conscience de la pensée, réelle communauté d’esprit entre la terre et les plans avancés de la lumière. Cette communauté d’esprit sera équivalente à la fusion du mental humain avec la lumière hiérarchique des sphères créatives, en évolution en dehors du plan de l’âme.
Pour que l’homme bénéficie de la communauté d’esprit, c’est-à-dire du lien commun entre son esprit et son double, il doit y avoir entre eux une parfaite harmonie vibratoire. L’illusion astrale doit être complètement éliminée, car elle constitue une barrière psychique que seul l’être conscientisé peut briser dans son accès à un autre temps de l’esprit. Sinon il demeurera prisonnier du temps de l’âme, et ce temps inférieur donne à l’homme une qualité inférieure à sa pensée, le forçant à vivre une conscience qui n’est plus à la hauteur se sa réalité évolutive et cosmique. Au cours de la prochaine époque, comme l’invisible sera réévalué à la lueur de la conscience intégrale, l’homme découvrira que la médiumnité est impuissante à lui assurer une conscience absolue.
Tant que la conscience humaine ne pourra contester avec une parfaite autorité toute information médiumnique provenant des plans astraux, l’intelligence créative ne pourra être activée et l’homme demeurera un pion du jeu occulte des communications intérieures. La médiumnité équivaut, en réalité, à une communication avec des êtres dont le rôle voilé est de retarder par tous les moyens, bons ou mauvais, l’évolution de la conscience humaine. Ce n’est pas dans le phénomène de la communication que se situe un danger pour la sauvegarde de l’identité humaine, mais dans l’attitude spirituelle qu’il vit et développe au cours de ces communications. L’homme involutif est forcément naïf face à l’invisible. Par contre, la conscience intégrale de l’homme-lumière fera éclater la forme de cette conscience spirituelle. Tous les aspects de la vie seront réévalués, et ce n’est qu’à travers sa fusion complète que l’homme sera en mesure de bénéficier universellement de ce qu’il sait. En dehors de cette condition, il ne pourra connaître que ce que l’on voudra bien qu’il sache. Le réel est au-delà du bien et du mal, alors que toute forme de connaissance provenant des plans astraux utilise le vrai ou le faux dans le but de freiner le mouvement de la lumière chez l’homme selon son état intérieur, sa sensibilité, sa mémoire personnelle et celle de sa race. Le réel fait partie des conditions absolues de la vie dans l’univers. Il ne peut être conditionné par aucune mémoire.
La médiumnité confère à l’homme involutif un accès conditionné à des plans de vie et d’intelligence hors de son contrôle mental. La valeur réelle de ces communications extrasensorielles dépend toujours de la volonté des forces occultes dans l’homme. Un tel conditionnement ne peut suffire à une conscience humaine développée, puisqu’elle doit fonder sa réalité extrasensorielle sur le lien universel entre elle et le double, dont elle est l’expression matérielle. Le monde astral tire profit de sa communication avec l’homme en l’informant de façon à le lier à des formes-pensées qui ne sont pas absolues en elles-mêmes, alors que la pensée créative de l’homme nouveau doit s’étendre sur une échelle de temps qui dépasse les limites du mensonge cosmique. Le savoir fait partie de la liaison entre la lumière et l’ego. Il s’appuie sur la relation étroite entre l’homme et sa partie éternelle, son double, et non sur une liaison karmique entre une entité de la mort et le plan matériel. L’homme ne connaît pas suffisamment les lois de la mort, qui en elle-même représente un niveau d’expérience fondée sur celle de la terre, alors que l’éther représente un niveau de vie fondé sur l’alliance entre la lumière et l’homme. Tant que l’être n’aura pas réalisé la nature cosmique de la communication avec son lien universel, la médiumnité lui paraîtra la forme ultime de communication extrasensorielle.
L’homme futur développera une telle relation psychique avec la lumière que toute communication extrasensorielle conscientisée, remplacera la formulation naïve de son intelligence terrestre et involutive. Il comprendra que la lumière ne fait pas partie de la mort mais de dimensions au-delà de ses limites, auxquelles l’homme a accès quand son plan mental peut enfin s’étendre au-delà des normes psychologiques de la vérité imposées par les entités qui soutiennent la médiumnité. L’homme spirituel, dans sa naïveté et son ignorance, a tendance à donner crédit aux forces occultes et médiumniques qui dérivent de ses expériences antérieures. Processus dangereux à long terme, car les forces de la mort œuvrent pour le maintien de l’ignorance, à cause du besoin qu’elles ont de la pensée astralisée de l’être en voie d’évolution de conscience expérimentale. Mais cette dernière cessera afin que l’homme et la lumière s’unissent dans une finalité absolue. La vie procède selon des cycles qui amèneront l’être à vibrer à sa réelle nature. Pour qu’il gravisse ce sentier ardu de la conscience universelle, son temps doit être arrivé : il doit être marqué par la lumière.
Les fils de la lumière connaîtront des choses qui, au début de l’évolution, créeront un choc dans le principe mental, et ce choc mettra en branle le mouvement évolutif de la fusion et de l’intégration. Ces êtres reconnaîtront la différence entre le savoir et la connaissance, entre ce qu’ils sauront d’eux-mêmes et ce qui leur aura été communiqué de l’astral par voie médiumnique.
Les médiums doivent reconnaître la différence entre la forme de l’information communiquée et la lumière présente derrière cette forme, sinon ils seront voués à une croyance spirituelle qui ne fait qu’entretenir l’expérience. La vie va au-delà de la connaissance des plans astraux ; elle est le produit de l’énergie créative de la lumière à travers les plans, et non simplement le produit de la diffusion et de la coloration de la lumière à travers le plan astral. La connaissance demeurera toujours le produit de la réflection, alors que le savoir deviendra la manifestation de la lumière à travers le mental supérieur de l’homme libre du passé. Le savoir fait partie de l’éternelle relation entre l’ego et la lumière, alors que la connaissance fait partie de l’expérience de l’ego avec la forme qu’elle suscite dans son mental inférieur. Les médiums son esclaves de l’astral, même s’ils peuvent manifester sur le plan matériel une certaine connaissance utile à l’humanité. Ils ne sont donc jamais parfaitement à l’abri de la désinformation que leur fournit l’astral. Cette condition limite leur intelligence du réel et les empêche d’aller au-delà des voiles de la conscience planétaire. L’homme futur reconnaîtra que l’organisation de l’univers invisible est politique, dans un sens parallèle à ce qu’il connaît sur le plan matériel. Une telle organisation fait partie à la fois de l’activité des forces constructives et destructives de la vie, à travers les différents plans d’expérience. Lorsque l’être en fusion aura enfin mis le doigt sur la nature du réel, sa relation avec les forces de vie œuvrant à travers lui, tant sur le plan intuitif que sur le plan médiumnique, lui fera découvrir la grandeur de l’univers dans sa forme organisée ; il comprendra aussi pourquoi il lui est difficile de vivre sur le plan matériel en fonction d’une conscience parfaitement éveillée à la réalité totale de ce plan et des autres. Pour cette raison, l’évolution de la prochaine race-racine se fera à long terme, et les deux derniers cycles d’évolution de l’humanité se feront dans un cadre temporel libre de l’assujettissement subtil aux sphères astrales.
L’évolution de l’intelligence extrasensorielle demandera que les médiums cessent de spiritualiser leurs liens avec l’astral ; au cours de ce processus, l’intelligence de la lumière passera à travers la pollution astrale et libérera les êtres sensibles doués et sensibilisés par les voiles karmiques de la médiumnité. L’astral n’instruira jamais l’homme dans la science de la lumière, puisqu’il n’y a pas accès. L’être médiumnique abolira son allégeance naïve avec les plans astraux, et il apprendra à se faire l’avocat de sa propre défense. Mais il n’y accédera que dans la mesure où il aura accepté le fait cosmique du mensonge astral, imposé à l’humanité par les plans qu’il glorifie dans son ignorance profonde et ses superstitions aveugles. L’univers local est en voie de rapprochement avec l’homme, mais ce rapprochement ne pourra s’actualiser que dans la rupture du cercle vicieux des influences qui limitent sa vision des choses. Les médiums sont des êtres dont le potentiel, qui est élevé au-delà de leurs expériences actuelles, doit coïncider avec la puissance réelle de l’être au lieu de ne représenter qu’un aspect de leur lien karmique avec l’astral. Celui-ci est un monde qui vacille constamment entre la vérité et le mensonge ; même les morts sont impuissants à changer cette condition, car ils ne gouvernent pas leur monde, n’étant pas les entités politiques de leurs univers. Ils subissent comme l’homme inconscient des lois systémiques qui ne seront changées que lorsque l’homme de la terre passera de l’involution à l’évolution, de la mort à la vie réelle.
L’homme intégral réalisera que les morts n’ont aucun droit, aucune liberté. Seul l’homme conscient a accès à ces droits et à la liberté. Même si les morts connaissent cette loi, ils ne peuvent en informer l’homme, car ils cherchent à l’attirer vers leur plan au terme de la vie matérielle, afin de maintenir leur pouvoir sur terre. Ce sont les pouvoirs psychologique et psychique qui donnent à la mort et à ses entités leur plaisir. Sans ces pouvoirs ils souffrent, car dans la mort la solitude ne peut être compensée que par la communication médiumnique ou intuitive, dont l’influence subtile colore la conscience humaine. Les morts se servent de tout pour influencer l’homme involutif.
La reconnaissance d’un nouveau cycle, où l’homme sera libre, crée dans leur monde un émoi équivalent à ce que nous appellerions sur terre la confusion de la révolution. Toute révolution dans le monde de la mort correspond à une transformation radicale de la pensée humaine sur terre par le biais de la confusion psychologique. Lorsque le monde de la mort se sent menacé à cause de la venue d’un nouveau cycle de vie sur le plan matériel, c’est l’homme inconscient qui en paie le prix. Ceci donne naissance à de grands tremblements dans la conscience sociale, qui mènent toute civilisation à sa fin. L’homme de l’involution fut toujours la victime de la confusion des plans, alors que l’homme nouveau s’en libérera complètement. Sa lumière deviendra la source de sa pensée créative, et sa conscience future lui permettra d’instaurer une condition de vie parfaitement libre des forces périphériques de sa conscience intégrale. Ce sera le signe d’un âge nouveau où les hommes iront dans une direction, alors que d’autres suivront leur chemin diamétralement opposé. La puissance de l’être intégral se fera sentir dans le monde et les sphères astrales perdront graduellement leur pouvoir sur l’humanité. Les médiums doivent devenir intelligents, c’est-à-dire qu’ils doivent prendre sur eux la notion du réel au lieu de se faire imposer des notions qui servent le jeu cosmique de la diminution de leur esprit par d’autres esprits, moins intelligents en potentiel , mais bénéficiant de l’incorporalité.
Tant que les médiums n’auront pas vu que leur communication avec le monde de la mort les conditionne à une façon de penser qui convient à un plan complexe d’influences destinées au contrôle de leur mental et du mental de l’homme, ils seront des grands serviteurs des forces. Ils devront un jour les neutraliser lorsqu’ils seront suffisamment avancés en fusion d’intelligence avec le double, leur source de lumière. L’homme est un être intégral en potentiel. Il n’a pas besoin que l’astral l’aide pour comprendre les mystères de la vie. La structure psychique de l’ego ne pourra être transmutée que lorsque l’être sera prêt à prendre sur lui- même la responsabilité de ce qu’il sait, d’autant plus difficile à supporter qu’il devra la vivre seul ou en parallèle avec d’autres êtres tels que lui ; ceux-ci auront finalement brisé les chaînes de l’astral qui briment la conscience planétaire. L’avenir de l’homme est rattaché à l’identité de sa conscience et non à l’union de sa personnalité inconsciente avec des forces dont il ne connaît ni le pouvoir, ni l’intention à court ou à long terme.
Si le plan astral avait été réel dans ses communications avec l’homme, l’humanité aurait depuis très longtemps dépassé le seuil de l’ignorance, et l’homme voyagerait aujourd’hui parmi les étoiles. Ce n’est qu’au cours de la prochaine époque que l’homme deviendra réel, car sa manipulation par l’astral aura été finalement éliminée. L’être conscient en saura trop pour que se perpétue ce cirque mental qui garde l’humanité prisonnière et impuissante, afin que la mort exerce sa domination à volonté...
Rendez-vous à ce lien...Source...https://archive.org/details/Bernard.de.Montreal.Conferences.avec.Richard.Glenn.audio.Mp3
Autre Source...https://archive.org/details/Bernard_de_Montreal_Conferences_avec_Daniel_Menard
Publié par Cristalyne 22 Avril 2017