La période actuelle est en somme un moyen âge moderne, c’est-à-dire une période
scientifiquement sophistiquée mais humainement retardée dans le sens le plus profond du
terme. La population de la terre est en voie de régression à un rythme que contredisent les
conséquences superficielles de la technologie sur le mode de vie. Tout homme intelligent et
sensible à la qualité de vie réalise avec une tristesse grandissante que l’ère moderne est
engagée dans un processus de dégradation considérable. L’illusion profonde de cette période
dite moderne s’accentue d’année en année et le bilan de son inconscience deviendra de plus en
plus évident vers la fin du cycle. Les statistiques favorables se retourneront alors contre
l’homme et les défavorables créeront un climat d’amertume et de mélancolie.
Les temps représentent le dernier stade de l’involution de la race humaine. Au-delà de
ce cycle, l’homme devra passer à un autre niveau de conscience, car les forces de la nouvelle
époque seront trop puissantes pour le maintien du statu quo psychologique de la race actuelle.
Le mental humain involutif est extrêmement vulnérable à tout changement radical dans la
conscience de la vie face aux événements cosmiques de la terre. Il n’a aucune protection contre
ces changements, car la nouvelle lumière l’aveugle et le rend impuissant à changer son ancien
mode de vie. La télévision a fait de la terre un immense village et la nouvelle conscience fera
d’elle une planète renouvelée. L’homme involutif est extrêmement faible malgré sa force
apparente, lorsqu’il fait face à des dimensions de la réalité sur lesquelles il ne peut exercer
aucun pouvoir, ni psychologique, ni technologique.
L’ère moderne est le résultat de l’évolution psychologique du mental humain. Elle
représente la dernière phase évolutive de l’homme avant son contact avec les mondes
parallèles. Cette période est à la fois la marque du pouvoir de l’homme sur la matière et
l’antithèse même de sa conscience supérieure et universelle. Autant elle représenta, il ya
quelques générations, un espoir sans bornes, autant elle révélera ses traits apocalyptiques aux
derniers membres de ses générations.L’ambition de l’homme moderne est sans bornes, car celui-ci a découvert que la matière qu’il a rendu sophistiquée peut lui faciliter la vie. Mais comme il n’a encore réalisé ni la polarité
de son intelligence ni l’aspect émotif de son comportement égoïque, il se verra obligé de vivre
les perturbations psychologiques de son moi et les tremblements psychiques de son être. Il les
devra à l’application abusive de son intelligence à la poursuite d’intérêts qui demain seront sans
valeur réelle, car les dégâts de sa science auront été trop menaçants pour la survie de la
planète et de sa race.
Le caractère moyenâgeux de la période moderne se manifeste clairement dans
l’inhabilité que connaît l’homme à unifier ses forces contre les assauts perturbants de l’astral à
son égard. Cette condition s’aggravera jusqu’à la fin du cycle présent et donnera naissance à
une nouvelle conscience sur le globe, qui renversera au cours des prochains siècles le pouvoir
des forces de l’astral. La période moderne est dans une phase de déclin inévitable, mais
pourtant non apparente sur certains plans de la vie à cause de l’éminence de la technologie
matérielle. Cette dernière illusionne l’homme, car tout ce qui est en voie d’évolution régressive
sur un globe peut être arrêté dans son mouvement par des événements clés reliés aux pouvoirs
des forces de l’invisible, qui oeuvrent derrière l’écran de l’espace et du temps...
Ce qui donne à l’homme l’impression que les temps modernes peuvent échapper à une
décadence illimitée, c’est son sens de la conquête qu’il exerce sur terre. L’homme s’est toujours
relevé de ses faillites. Mais les faillites du passé n’étaient pas de l’ordre des faillites futures, car
le passé n’était pas aussi dévastateur que le présent. L’homme d’aujourd’hui ne peut plus se
donner le luxe d’attendre trop longtemps avant de prendre des décisions intelligentes pour
renverser le pouvoir des forces astrales qui minent son existence et font de lui un être de
second ordre. La période moderne est moyenâgeuse si nous la comparons à celle qui suivra ;
ceci est difficile à appréhender lorsque nous observons ce que la science a inventé jusqu’à nos
jours. Et pourtant la science technologique n’est vieillie que de quelques générations. Il ne
faudrait pas perdre de vue que le cosmos et toutes ses hiérarchies, à différents niveaux de
l’évolution, remplissent tout le calendrier de la création des univers matériels et immatériels.
L’homme moderne est mystifié par sa technologie, car il n’a pas encore été témoin
d’autres technologies. Il n’a pas encore réalisé le gouffre entre la sienne, dont il est fier, et
d’autres en voie d’évolution et de perfectionnement depuis des milliers d’années de notre
temps. Sa surprise, mélangée de terreur, lui fera réaliser que les contacts extraterrestres ne
sont pas sous le contrôle des agents d’information des services d’intelligence des grandes
puissances, mais bien sous celui des civilisations parallèles qui ont le pouvoir de mettre en
branle tout un arsenal de forces ; celles-ci peuvent alerter l’humanité, car un nouveau cycle
d’évolution est en voie de débrayage sur une terre en quarantaine. L’ère moderne est
moyenâgeuse par rapport à l’histoire d’autres hommes en évolution systémique dans l’univers
galactique.
Ces temps viendront et rien ne peut les faire avancer ou reculer, car l’évolution des
races est régie par des lois draconiennes et absolues. Il sera impossible à un système de vie
inférieur tel que le nôtre de supporter de tels événements sans que l’homme n’en soit d’abord
prévenu. C’est à travers les médias modernes de la télécommunication que sera préparée
l’humanité. La période moderne remplie très bien son rôle, celui de faire reconnaître à l’homme
que son niveau de conscience n’est pas en évolution à un rythme qui coïncide avec sa
technologie. Ceci représente pour l’humanité un grave danger car elle ne connaît pas les lois
des conséquences reliées à ses actions arbitraires...
L’esprit de l’homme est empreint d’un vice fondamental, celui de ne chercher qu’à
assouvir ses désirs matériels. Ceux-ci servent les intérêts des forces puissantes de la terre, qui
tirent de cet appétit inassouvissable des profits énormes et font de l’humanité une masse
inconsciente à la remorque du pouvoir financier.
L’ère moderne transige tellement avec les forces de l’astral que les hommes ne voient
plus la direction de leurs actions. Ils sont en mouvement et ce mouvement ne mène qu’à un
autre, et l’enchaînement devient de plus en plus irréductible. Viendra le jour où les
gouvernements ne sauront plus comment neutraliser les forces qui se seront déchaînées contre
l’homme, et ce jour n’est pas loin. Alors les hommes verront venir vers eux des forces dont les
pouvoirs les émerveilleront. Mais l’homme conscient ne devra pas être fasciné par ce pouvoir,
car il risquera d’être englobé par lui comme le seront des millions d’êtres sur terre. Voilà
d’ailleurs pourquoi l’humanité devra connaître les grandes lignes de son avenir, afin qu’un
certain nombre d’êtres puissent maintenir leur individualité face à ces grands changements, liés
à la révélation de cette période apocalyptique qui renversera les fondements actuels de la
conscience de l’homme.
L’ère moderne conquerra les sommets de la science mécaniste et sombrera dans les
plus bas fonds de la velléité de l’inconscience, à cause de la disparité qui existe entre
l’intelligence raisonnable et l’intelligence astralisée de l’homme involutif. Cette disparité mettra
en relief la nature involutive de l’homme et lui fera réaliser la grande et profonde différence
entre l’intelligence inférieure et celle du mental supérieur. La civilisation n’est pas aussi libre
dans son mouvement qu’elle le croit. Lorsque des changements profonds s’amènent pour
corriger ou élever le niveau de la conscience de l’humanité, les forces de la vie pénètrent
profondément dans la fabrique de la conscience planétaire, brisant ainsi les racines qui l’ont
empoisonnée au cours d’un cycle qui doit donner naissance à une nouvelle époque...
Les prochaines générations verront surgir, des décombres psychologiques d’une ère
maudite où la vie ne possède plus de sens valable, le spectre de la psychose collective. Celui-ci
entraînera une multitude dans les profondeurs de la crainte et de l’angoisse, car les forces au
pouvoir n’auront pas réussi à mater le plus terrible des ennemis de l’homme et de sa société : la
drogue. La drogue représente beaucoup plus qu’une matière affaiblissant la volonté de
l’homme et faisant obstacle à son épanouissement personnel. Elle représente une des grandes
forces motrices qui active secrètement la destruction de la civilisation occidentale par son
pouvoir d’intoxication psychologique et psychique. La drogue représente le plus grand danger
auquel fait face l’humanité, car elle est répandue dans le monde avec une force de pénétration
sans égale depuis le début de l’évolution des sociétés. Tant et aussi longtemps que les
gouvernements ne feront une guerre sans merci à ces substances, le monde dans lequel nous
vivons sera à la merci de forces astrales; celles-ci se déchaîneront contre l’homme et sa société
et rien ne pourra empêcher le déclin rapide de la conscience sociale.
L’ère moderne est de plus en plus en contact avec ce fléau et nulle nation ne pourra se
sentir en sécurité tant qu’il ne se sera pas combattu avec les armes les plus sophistiquée
disponibles actuellement. Les prochaines générations témoigneront du mal mondial que fut la
drogue et les peuples en seront tristes devant l’impuissance de leurs chefs à l’enrayer...
Les nations qui exportent la drogue seront reconnues coupables d’une grande infraction
contre le bien-être de l’humanité. Mais les peuples importateurs, qui n’auront pas agi avec la
pleine force de leur pouvoir pour l’enrayer de leur territoire, ou n’auront pas user de leur
diplomatie pour contrecarrer son mouvement à partir de pays sous-développés et contrôlés par
ce fléau jusque dans les sphères les plus hautes de leur arène politique, paieront cher le prix de
leur tolérance. Le problème de la drogue n’est pas simplement un problème d’ordre politique, il
est aussi d’ordre policier et même militaire. Puisque les politiciens, dans certains pays, ne
peuvent trop agir contre ce fléau à cause des avantages qu’il leur rapporte, c’est aux états
policiers ou militaires qu’incombe la tâche d’éradication. L’ère moderne ne pourra continuer
indéfiniment sa descente dans les enfers de la drogue, car les nations perdront graduellement
le sens de l’ordre ; le chaos sous toutes ses formes s’installera à l’insu de la conscience sociale
et de ses mécanismes de protection contre la détérioration de sa fabrique sociale. la vie sera
polarisée comme jamais auparavant et l’homme sera prisonnier de ces deux aspects d’une
société qui se meut à un rythme de plus en plus accéléré.
De ces décombres naîtra l’homme nouveau. Sa sensibilité lui refusera tout partage avec
une société qui ne peut plus relever le défi contre le mal sous toutes ses formes, qui la défigure
et lui enlève son droit à la vie réelle. Il sera forcé de prendre le contrôle de sa propre conscience
et de créer ses propres points de références intérieures, afin de traverser cet enfer moderne
nourri par une psychologie démente et sans direction.
Il ne cherchera plus dans les cathédrales ou les temples de la connaissance, car il aura
reconnu, à travers la défiguration de sa civilisation, le meurtre de l’homme et de son esprit. Il
plongera alors dans les grandes profondeurs de sa réalité et verra qu’en effet la vie réelle se
situe au-delà de la conscience collective. Il verra que sa conscience personnelle, individualisée,
demeure et demeurera pour toujours le seul centre réel de sa vie.
Les illusions de l’ère moderne seront repoussées intégralement par l’homme nouveau ;
sa conscience lui servira de seul point de référence devant la décoloration de plus en plus
rapide de la vie. Une tristesse se fera sentir en lui, car il ne pourra plus partager la vie sociale
comme il l’avait fait avant le début de la grande déchéance ; il comprendra par contre que
l’humanité doit vivre le dernier souffle d’une civilisation fondée sur une conscience extérieure à
l’homme et impuissante à lui rendre la lumière essentielle à l’expression de ses besoins créatifs.
Sa compassion pour l’humanité diminuera à mesure qu’il en comprendra les mécanismes
involutifs. Il saura que ceux qui ont la force de passer de l’autre côté de la montagne sont en
réalité les seuls à qui la terre nouvelle appartiendra ; les fils bâtards d’une civilisation consumée
devront payer de leur vie morte le prix de la décadence à laquelle ils n’auront pu se soustraire,
car le niveau d’évolution de leur esprit n’aura pas encore atteint les étapes nécessaires pour
faire face au nihilisme social de l’ère moderne, engloutie sous les flots de l’inconscience
collective.
L’homme nouveau regardera s’effondrer la vie moderne et observera la confusion
collective sans le moindre remords et sans la moindre culpabilité, car la lumière de sa
conscience le libérera des fausses valeurs qui avaient fait de la conscience involutive une
conscience éponge. Comme il n’épongera pas les traces souillées de la civilisation, il
comprendra que ce qui est doit être, et que ce qui fut depuis le début des siècles, prophétisé
par quelques rares esprits dont la lumière dépassait les bornes du temps historique pour
pénétrer profondément dans la conscience future d’une humanité qui devait être clouée à la
croix de sa propre initiation astrale. Aucune idéologie politique, religieuse ou philosophique,
n’aura sur lui d’emprise ; il puisera toute notion du réel dans son lien universel avec le double,
sa contrepartie cosmique et parfaite, avec laquelle il entretiendra un lien télépathique de plus
en plus perfectionné à mesure qu’il aura appris les lois du mental supérieur. Plus l’ère moderne
voudra le récupérer, plus il s’éloignera de son temps pour entrer dans un autre, qui
n’appartiendra qu’à ceux dont la destinée sera de vivre en étroite relation avec des plans de vie
inconnus de l’homme de la terre. Plus le moderne moyenâgeux s’effondrera, plus les temps
nouveaux feront partie de sa conscience nouvelle. Il ne se sentira pas trahi par sa civilisation,
comme le seront les millions d’êtres sans maturité, sans lucidité, qui auront cru pendant toute
une vie que la société leur doit quelque chose. Par sa volonté, son intelligence et son effort,
l’homme se donne à lui-même et la société en bénéficie en retour ; les hommes de la terre
grandissent avec elle, des efforts généreux de ces êtres puissants. Mais lorsque l’homme
commence à croire que la société lui doit quelque chose, il perd ses forces et devient un être de
service et non un être créatif.
L’homme nouveau prendra de plus en plus de distance envers la société moderne. Il
développera sa vision de la vie au-delà des artifices de ce monde particulièrement grossier dans
ses formes et ses valeurs, et il commencera à se retirer psychologiquement et psychiquement
de ses influences abondantes. Il découvrira les mécanismes qui le retiennent encore à elle, et
graduellement il s’en détachera. De grandes choses se produiront alors dans la vie de l’homme
conscient, qui lui feront réaliser qu’enfin la voie est libre pour tout vivre et tout connaître. Il
verra enfin que son passage à travers la jungle mécanisée faisait simplement partie de son
besoin intérieur, en lui permettant de récapituler tout son savoir pour le mettre en oeuvre dans
la nouvelle dimension de vie qui, jusqu’à la fin du vingtième siècle, n’avait représenté qu’une
douce vision à ceux qui avaient perçu de loin les secrets de l’avenir...
Les traces profondes que la civilisation moderne aura laissées dans la conscience
involutive de l’homme mécanique disparaîtront de son corps mental, et ce dernier ne sera plus
que lumière. Il découvrira, à mesure que se fera sentir en lui la présence du double, que la vie
moderne n’est ni mieux ni pire que les autres périodes où les souffrances de l’humanité
faisaient partie de l’expérience de l’homme planétaire au stade où il en était rendu. Avec cette
différence toutefois que l’espoir d’antan aura été de plus en plus dilué dans la confusion
moderne et l’apothéose d’une masse sans esprit, manipulée à outrance par les vendeurs du
temple qui se moquent de la naïveté des hommes mais bénéficient de leur ignorance.
Même si la science a donné à l’homme l’impression d’un haut niveau d’évolution, celui-ci
participe du développement du corps mental inférieur de sa conscience planétaire. L’homme
moderne est encore une proie de la conscience involutive et la science matérielle est
l’expression de ce mouvement astroplanétaire, qui agit par le biais de l’énergie de sa mémoire
grandement développée. La mémoire ne correspond pas à l’intelligence de son esprit mais au
développement de l’âme ; ce dernier permet à l’homme de bénéficier d’une mémoire
suffisamment évoluée, qui lui donne l’impression de savoir beaucoup. Voilà pour la
connaissance. Mais elle ne fait pas partie de l’esprit, car celui-ci est lumière et non réflection
astrale de la conscience égoïque. L’homme intégral réalisera que la mémoire s’estompe
graduellement dans sa forme actuelle lorsque l’esprit pénètre le mental humain, car la lumière
élimine les ombres de l’ego pour faire vibrer dans La conscience mentale supérieure, une
énergie non colorée par l’expérience de l’âme. L’âme et l’esprit sont en opposition, même s’ils
doivent s’unifier pour la manifestation de la personnalité. Bien que l’esprit ne porte aucun
intérêt à la personnalité de l’homme, l’âme doit s’estomper lorsque l’esprit ou la lumière de
l’homme s’intègre aux plans mentaux de sa conscience cosmique à devenir.
L’âge moderne est moyenâgeuse car l’ego intellectualisé n’a aucune notion de la
constitution de son mental. La logique, bien qu’elle apparaisse à l’homme comme une forme
ultimement objective de connaissance, ne représente que l’aspect astralisé de la lumière
universelle. Même si cet aspect intérieur et involutif de la lumière a un rôle à jouer dans
l’évolution de la science, il n’en a aucun à jouer dans la conscience humaine qui doit créer, à
long terme, une science supérieure fondée sur le pouvoir de l’esprit par rapport à la matière. La
science matérielle éloigne l’homme de lui-même et ne fait que projeter l’impression de l’infinité
alors qu’elle n’a aucune valeur rationnelle pour l’esprit de l’homme puisqu’elle représente la
limite de sa raison. L’esprit est en dehors du temps de l’âme ; il ne peut faire vibrer dans la
conscience humaine une affinité pour la connaissance, ou le besoin subjectif de cerner l’infini.
L’esprit est l’état mental de l’homme en tant que tel, il ne représente que le moyen mental que
possède l’être physique de reconnaître en lui-même une forme d’intelligence en constante
évolution, qui l’enjoindra graduellement à faire éclater le mythe égoïque. Ainsi la conscience de
l’ego s’universalisera et apportera à l’humanité de nouvelles formes de connaissances, axées
non pas sur la pensée humaine subjective et logique mais sur la manifestation cosmique et
créative de l’ego transmuté mentalement.
Même si l’âge moderne a ses bons côtés, ceux-ci demeurent insuffisants à long terme,
car la nature du mental inférieur est trop empreinte de mémoires pour que l’homme bénéficie
de la lumière des plans parallèles et éthériques de sa conscience universelle. L’universalité de la
conscience de l’ego n’est pas un état spirituel mais un état absolu de la relation entre l’énergie
mentale supérieure et sa manifestation à travers l’ego conscientisé, capable de la supporter
sans coloration. Comme l’homme intégral manifestera une telle objectivité de conscience, la
race involutive ne saura que penser d’un tel être puisque sa personnalité aura été remplacée
par sa personne ; celle-ci est la partie non cultivée et supramentale de l’énergie rayonnante de
l’être lumière, cachée derrière la façade matérielle de l’être planétaire. La manifestation de
l’homme intégral sur terre fera éclater le mythe de l’homme, celui qui fait de lui un être réduit à
l’expérience logique de la pensée, d’où provient la science...
Ce mythe de l’involution sera remplacé par une élévation extraordinaire du mental
humain. La science moderne se verra forcée de réagir à ce qui a été considéré auparavant non
scientifique, donc impropre à son investigation méthodologique. Même si la méthode
scientifique ne sert point les intérêts d’une science venue d’ailleurs, elle bénéficiera d’une
nouvelle approche de la conscience, qui fera de l’homme nouveau un pionnier de l’impossible.
Le temps de l’homme de la terre n’est pas le temps de l’homme réel, de l’homme libéré du
fardeau de la connaissance subjective et rationnelle. Ce temps coïncide avec le pouvoir de
l’esprit et non celui de la mémoire. L’homme intégral permettra à la science moderne de
pénétrer dans le sanctuaire de l’impossible et de comprendre que le rapport entre l’atome et la
conscience est un rapport d’esprit. L’évolution de l’atome ne fait pas partie des lois de la terre
mais des lois de la lumière à travers la conscience de la terre. En réalité, la terre ne représente
que l’arrêt temporaire de la lumière sur un plan de vie constituant, à lui seul, un plan
d’expériences matérielles parfaitement adapté pour que l’esprit puisse s’identifier à un corps
de densité équivalente au besoin qu’il a d’évaluer la conscience de l’atome, active sur différents
paliers de l’évolution.
La science réelle va beaucoup plus loin que l’investigation analytique des paliers
inférieurs de la réalité, où l’esprit se manifeste sous des formes coïncidant avec ses principes
évolutifs. L’homme intégral découvrira que l’esprit est en fait la partie cosmique de l’homme, il
n’a jamais pu cohabiter parfaitement avec la matière comme ce fut le cas pour l’âme. L’homme
découvrira son propre mythe, le mythe de la matière dense et , naturellement le mythe de ses
sens qui veut qu’il pense en fonction de ce qu’il touche et voit. Le toucher est en fait un voile
très efficace contre l’esprit puisqu’il permet à l’ego de s’entretenir d’une conscience qui n’a pas
encore atteint le plein niveau de son développement. Il n’est pas surprenant que l’homme ait
peur de la mort et que la mort ait le pouvoir sur lui. Il est trop lié à la connaissance, à la
mémoire, et trop éloigné de lui-même, du savoir, source ultime de la science. La pensée
involutive a tellement voulu comprendre l’infinité qu’elle a manqué d’en faire éclater le mythe,
d’où serait apparue la réalité profonde de la conscience absolue et indivisible de l’ego-lumière,
de l’homme-esprit...
Les religions ont commis une erreur similaire : elles ont transposé l’infinité et lui ont
donné la qualité d’un dieu, ce qui a rendu l’homme inférieur à lui-même. Ceci créa le mythe de
la réalité humaine et força l’être à dépendre psychiquement de valeurs estimées au-dessus de
lui, responsables en fait de la perte de sa volonté créative universelle. Même si l’âge moderne
se félicite d’avoir mis Dieu de côté, il continue à perpétuer le mythe de l’homme en faisant de
lui un être secondaire face à l’infinie grandeur de la matière en évolution. Si l’univers est grand
et laisse entrevoir une vaste gamme de possibilités transformationnelles, ceci ne signifie
aucunement que l’homme, partie encore insaisissable de l’agrégat matério-psychique, soit régi
par les mêmes lois une fois qu’il est fusionné à la lumière. L’homme intégral sera grand non pas
parce qu’il aura accès à une science nouvelle, mais parce qu’il aura déplacé le mythe de sa
propre conscience planétaire. Ceci exigera une réévaluation de son potentiel psychique, ce qui
créera dans son ego une nouvelle fondation, une nouvelle façon de voir et de comprendre les
choses au-delà de l’organisation logique de la matière et de l’invisible spiritualisé, maintenu
dans sa forme stable par l’esprit, la lumière ou le magnétisme, qui représente ultimement le
mouvement de la lumière sur elle-même.
L’homme intégral apportera à la conscience humaine les clés nécessaires à l’ablation
finale de l’involution. Le moyen âge moderne sera remplacé par un âge de lumière où l’homme
se fixera dans l’action créative, au lieu de se diffuser à travers une myriade de processus
réflectifs qui dissolvent l’esprit et forcent l’homme à demeurer esclave de son âme. La
puissance créative du mental nouveau instruira l’homme de l’être en lui ; il sera libéré alors de
l’assimilation lente et graduelle par différentes couches de mensonges, nécessaires à la survie
psychologique de l’ego involutif mais rendues inutiles et antilumière par la fusion intégrale.
Le moyen âge de l’homme moderne fait partie de sa façon de penser face à ce qu’il ne
voit pas. Il n’a pas tellement changé au cours de l’involution, sauf qu’il a développé des
arguments scientifiques sur ce qu’il ne comprend pas parfaitement. La conscience intégrale,
ultime définition de l’homme envers l’énergie universelle de sa conscience désastralisée,
permettra à l’être de s’aérer l’esprit, et ce dernier fera son entrée sur le plan de la matière par
le relais de l’être dépouillé de sa vanité. L’homme calcule mais l’esprit brûle ce qu’il a calculé...
Les forces actives derrière la matière sont plus grandes que la matière elle-même, car
elle est issue de leur manifestation. Lorsque le mental supérieur aura été élevé en puissance
créative sur terre, la conscience des cellules renversera les plus grands piliers de la science
moderne et fera reconnaître à l’homme qu’il vit dans des univers parallèles. Les scientifiques
hardis aiment parler d’univers parallèles par projection mais n’aiment pas que l’on parle
d’esprit. Le mot esprit ne remplit pas les critères rigoureux de ce qu’ils reconnaissent comme
étant véritable. Et pourtant l’esprit est suffisamment grand en intelligence pour donner à ses
critères une nouvelle définition, qui permettra à la science d’objectiver sa compréhension de
l’invisible et des univers parallèles, où le mot esprit n’a plus la même définition, puisqu’il n’est
plus relié à l’émotivité de l’intelligence involutive. Si l’esprit est en mesure de fusionner avec
l’homme et de lui donner une nouvelle définition de lui-même, c’est que l’homme est prêt à en
supporter l’éclatement dans le mental. Voilà ce qui le sortira du moyen âge moderne pour le
projeter dans la période éclatante du nouvel âge dont il sera le maître. Le mot esprit sera alors
remplacé par un autre terme, et l’être conscient fera éclater toute forme mentale inférieure
reliée à l’involution de sa conscience astralisée.
Ce n’est pas le mot esprit qui est le problème de la science, mais la science elle-même
qui est trop matérielle pour le définir, trop myope pour le voir, trop restreinte en puissance
mentale et créative pour l’intégrer et en faire bénéficier toute une planète. Les mots sont des
chaînes lorsqu’ils ont des limites. Mais les limites des mots ce sont les limites de l’homme et
non celles de l’esprit ou du savoir en tant que mouvement de l’intelligence à travers le mental
libéré du connu.
Le modernisme a donné naissance à la science de l’atome. L’âge nouveau donnera
naissance à la science de l’éther atomique. Il découvrira que toute forme de perfection
extrasensorielle fait partie des éthers de vie au-delà de la matière, et que ces éthers ne
dépendent nullement de la matière pour assurer leur existence. Il découvrira par contre que la
matière, dans sa forme organisée à l’échelle humaine dépend des éthers de vie pour sa
substance mentale et émotive. Il verra aussi que ces deux substances sont indépendantes de la
matière et que la seule connexion avec elle se fait par le biais du monde des sens...
Si on enlève à l’homme ses sens, il sera libéré de la matière. Si l’on ajoute à sa vitalité
éthérique et astrale des sens, il deviendra un être qui pense et qui connaît la joie ou la
souffrance. Sans ces deux ingrédients, l’homme n’a plus de fonction évolutive sur le plan
physique. Il doit alors être retiré du plan matériel par les forces psychiques qui nécessitent
constamment un échange d’énergie avec lui pour permettre l’évolution de sa conscience.
L’homme moderne est devenu tellement sensoriel qu’il a perdu l’extrasensorialité nécessaire
pour accéder à l’aspect interne de sa conscience, que seul l’esprit peut éclairer. Il n’est pas
surprenant que l’homme moderne, malgré sa science, soit plus moyenâgeux que l’homme du
passé. Comme les dieux n’ont pas été remplacés par sa réalité moderne, l’homme est sans
source et sans identité, limité à sa vie matérielle et la mort qui l’achève.
La mythologie a été remplacée par la science alors que l’esprit se doit de rendre
scientifique sa relation avec l’être pour que ce dernier puisse finalement réaliser qu’il est
multidimensionnel. C’est ici qu’interviendra l’esprit dans l’évolution et que son rayonnement
éclairera le mental. L’homme pourra comprendre que l’atome doit être élevé en vibration pour
que l’homme passe du matériel à l’éthérique, espace vital des corps subtils libérés de la
mémoire. Mais seul l’esprit de l’homme peut élever le taux vibratoire de l’atome, car lui seul
peut changer son mouvement sur lui-même pour créer une nouvelle conscience de l’énergie.
Celle-ci permettra à l’être conscient d’entrer dans un nouveau corridor de temps, où le contact
avec des êtres évolués lui fera reconnaître que l’esprit n’est pas quelque chose d’intangible en
lui, mais sa propre réalité évoluant dans des univers parallèles, dont le plan mental est le plus
représentatif de l’intelligence de la conscience.
L’âge moderne a interprété le phénomène humain à la lumière de la raison et de la
science. La conscience intégrale de l’homme nouveau défera son interprétation ; la conscience
du réel sera élevée au niveau nécessaire à la compréhension des forces qui régissent le plan
matériel, afin que se perfectionne la science de la vie, science dont l’aventure dans l’univers ne
se limite pas à la conscience planétaire mais s’étend à la conscience universelle...
La conscience de l’univers fait partie de la réalité libérée de ses plans myopiques, où les
sens seuls interviennent dans l’impression du réel. Par la puissance de son esprit, l’homme
nouveau établira une nouvelle science qui libérera la terre et invitera l’humanité à dépasser les
limites du connu involutif. Les frontières spatiales seront abolies par le dédoublement
éthérique et la conscience découvrira une nouvelle orientation, au-delà du temps et de l’espace
de la conscience planétaire. Pour que l’homme atteigne ce stade essentiel au fondement de la
prochaine époque, une nouvelle façon de penser sera inévitablement nécessaire. L’expérience
des mondes parallèles transférera dans la conscience humaine une énergie qui se substituera à
celle qu’il aura connue. La connexion directe entre le mental et les sphères parallèles permettra
à l’être de pouvoir enfin vivre et créer sans le support mécanique de sa mémoire inférieure.
Tant que l’âme n’aura pas été matée, elle demeurera la force majeure qui manipule ses centres
psychiques.
L’existence des mondes parallèles ne peut être confirmée par la science, car celle-ci ne
possède pas la technologie nécessaire à l’atomisation de l’homme. Ses projections les plus
avant-gardistes représentent seulement l’intuition voilée de ses capacités futures, qui se
manifesteront lorsque le rayonnement de la conscience aura été altéré par la fusion du double
avec l’ego. Le moyen âge moderne convient parfaitement à la conscience actuelle, car il
représente le statut psychique de la conscience de la civilisation en général. Ce que les êtres
peuvent savoir du réel est sans importance à l’heure actuelle dans le monde, puisque la masse
psychique mondiale doit être transformée avant que la science puisse être libérée de la torpeur
mentale de l’involution. Cependant, en parallèle avec l’involution, le mouvement universel de
l’énergie de la conscience supramentale est en train de s’établir dans le monde. L’homme
pourra absorber, à la fin du cycle, le choc que créera l’entrée, dans la matière éthérique de la
terre, du nouveau principe humain. Quelque soit le stade scientifique du moyen âge moderne,
rien ne peut se manifester dans le domaine de la science qui puisse être reconnu comme
appartenant à un autre temps si cet autre temps n’est pas encore manifesté sur le globe...
Le moyen âge moderne fait partie de l’expérience de l’âme individuelle de l’homme et
des forces collectives et psychiques des nations. Tant que la conscience n’aura pas éclaté en
plein jour, la vie sur terre, malgré les développements de la science, ne correspondra nullement
à ce que l’homme nouveau connaîtra. La terre doit vivre jusqu’à la fin du cycle son processus
désordonné créé par l’inconscience des individus. La masse psychique mondiale doit être
élevée en vibration pour que l’homme réalise le grand besoin de développer sa conscience audelà
des conditions historiques imposées par une programmation planétaire opposée à l’intérêt
de l’homme et de l’humanité en général. Tant que la conscience universelle n’aura pas créé
dans le monde une présence suffisante, les peuples vivront sous le parapluie de l’instabilité
psychologique et psychique. C’est dans ce cadre que l’homme nouveau devra se dissocier de la
conscience sociale et intervenir dans l’évolution, à partir d’un plan de vie ne participant plus de
la conscience actuelle. La descente de l’énergie cosmique sur terre assurera le lien absolu avec
les mondes parallèles et l’homme intégral commencera l’actualisation du rayonnement de son
éther mental. Ceci élèvera la vibration de la masse psychique mondiale et introduira l’homme à
de nouvelles perceptions du réel, enfin démystifié par la reconnaissance scientifique de
l’invisible rendue possible par l’atomisation du corps humain...Vidéo..Duré: 20:36 Lecture Audio Bernard de Montréal ''Les Forces Politiques et la Fin du Cycle/La Genèse du Réel'' (1)
Publié Par Cristalyne le 08/10/2020