Platon
***Platon***
***La pauvreté ne vient pas de la diminution des richesses mais de la multiplication des désirs***
Platon est un philosophe grec connu et reconnu pour avoir notamment laissé une œuvre philosophique considérable, sous formes de dialogues. Le monde sensible est, aux yeux de Platon, subordonné aux Essences ou Idées, formes intelligibles, modèles de toutes choses, qui sauvent les phénomènes et leur donnent sens.Au sommet des Essences se trouve l’idée du Bien, qui les dépasse en dignité et en puissance : ce principe suprême se confond avec le divin...
Platon naquit probablement en 427 avant J.-C. et mourut aux alentours de 347 avant J. C. à l'âge d'environ 80 ans,il est un philosophe grec d’Athènes. Disciple de Socrate, il rédige une série de dialogues mettant en scène celui-ci. On trouve dans les dialogues tardifs tels que la République la célèbre doctrine platonicienne des Idées, qui distingue deux réalités, le monde sensible, celui que nous voyons et le monde intelligible, ou monde des Idées. Il fut vendu comme esclave par le tyran Denys de Syracuse, puis libéré. Il fonda une école, l’Académie, et Aristote fut son disciple...Mais les plus anciennes biographies de lui qui nous restent datent de plusieurs siècles après sa mort : celle d'Apulée fut sans doute écrite au second siècle de notre ère et celle de Diogène Lærce, dans ses Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, pas avant le troisième siècle.
Et ces ouvrages n'ont pas grand chose à voir avec ce que nous attendons de nos jours d'une biographie. Pour tout arranger, Platon ne parle pratiquement jamais de lui dans ses dialogues (il ne le fait que deux fois, l'une dans l'Apologie et l'autre dans le Phédon, chaque fois en lien avec le procès et la mort de Socrate). Mais, si nous acceptons l'authenticité de la Lettre VII (ce qui est mon cas), nous y trouvons ce qui s'approche le plus d'une autobiographie, compte tenu de la pauvreté de nos sources, bien qu'elle ne concerne que certains aspects de la vie de Platon, malgré sa date tardive (elle n'a en effet pu être écrite avant l'assassinat de Dion en -354, auquel elle fait allusion, c'est à dire à une date où Platon avait plus de 70 ans.) »
Il n'y aura de cesse aux maux de l'espèce humaine, avant que, soit l'espèce de ceux qui philosophent droitement et en vérité n'accède au pouvoir politique, soit ceux qui sont puissants dans les cités, par quelque grâce divine, ne se mettent réellement à philosopher." ( Lettre VII, 326a-b)
Platon naquit probablement en 427 avant J. C. et mourut aux alentours de 347 avant J. C. à l'âge d'environ 80 ans. Mais les plus anciennes biographies de lui qui nous restent datent de plusieurs siècles après sa mort : celle d'Apulée fut sans doute écrite au second siècle de notre ère et celle de Diogène Lærce, dans ses Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, pas avant le troisième siècle. Et ces ouvrages n'ont pas grand chose à voir avec ce que nous attendons de nos jours d'une biographie. Pour tout arranger, Platon ne parle pratiquement jamais de lui dans ses dialogues (il ne le fait que deux fois, l'une dans l'Apologie et l'autre dans le Phédon, chaque fois en lien avec le procès et la mort de Socrate). Mais, si nous acceptons l'authenticité de la Lettre VII (ce qui est mon cas), nous y trouvons ce qui s'approche le plus d'une autobiographie, compte tenu de la pauvreté de nos sources, bien qu'elle ne concerne que certains aspects de la vie de Platon, malgré sa date tardive (elle n'a en effet pu être écrite avant l'assassinat de Dion en -354, auquel elle fait allusion, c'est à dire à une date où Platon avait plus de 70 ans.)
Dans ces conditions, nous ne devons jamais perdre de vue que presque tout ce que nous lisons concernant la vie et la chronologie de Platon n'est le plus souvent que suppositions, hypothèses empilées sur d'autres hypothèses par des générations de commentateurs, à commencer par les anciens dont les œuvres qui subsistent sont nos sources principales.
Ceci étant, que peut-on dire de la vie de Platon ? Nous sommes à peu près sûrs qu'il naquit peu après la mort de Périclès, dans l'une des plus nobles familles d'Athènes. Il était censé descendre des rois légendaires d'Athènes par son père, et était apparenté à Solon par sa mère. Parmi ses proches parents figuraient Critias et Charmide, qui se rendirent tristement célèbres par leur participation à la tyrannie des Trente en -404.
Un des événements qui a le plus profondément marqué sa vie est sans aucun doute sa rencontre avec Socrate, à un moment donné de son adolescence, sans que nous puissions savoir exactement quand ; il devint l'un de ses familiers jusqu'au procès et à la mort de ce dernier en -399. S'il a eu d'autres maîtres dans sa jeunesse, qui ils furent et ce qu'ils lui enseignèrent, nous n'en savons à peu près rien. Mais ce qui est évident à la lecture de ses dialogues, c'est qu'il était parfaitement au courant des doctrines de la plupart des philosophes qui l'avaient précédé (ceux que nous appelons aujourd'hui les "présocratiques" et les sophistes) et avait un niveau de connaissance scientifique exceptionnel pour l'époque, particulièment dans le domaine des mathématiques.
Du fait de ses origines, il aurait dû se lancer dans la politique, mais, comme il nous le raconte lui-même dans la Lettre VII (1), sous l'influence de Socrate et désabusé par ce qu'il vit de la politique Athénienne durant sa jeunesse, notamment la tyrannie des Trente conduite par plusieurs membres de sa propre famille, et pour couronner le tout, la condamnation et l'exécution de Socrate, il en arriva à la conclusion que le sort de l'humanité était sans espoir si l'on ne commençait pas par réformer de fond en comble l'éducation des hommes, en particulier de ceux qui se destinaient à la politique, et que seule ce qu'il appelait la "philosophie" (étymologiquement, l'amitié pour la sagesse) pourrait les rendre aptes à cette tâche. En conséquence, plutôt que de risquer sa vie dans la politique active, probablement aux alentours de la quarantaine, après un premier voyage en Sicile et en Italie (où il rencontra très probablement des pythagoriciens et se lia d'amitié avec Archytas de Tarente), Platon décida d'ouvrir à Athènes une école où il se proposait de former de futurs dirigeants. Cette école prit le nom d'Académie, du nom du jardin près duquel elle était située.
À partir de ce moment, l'essentiel de la vie de Platon fut consacré à l'enseignement et à la direction de son école, si ce n'est pour deux autres voyages en Sicile, à la cour de Denys le Jeune, tyran de Syracuse, le fils du Denys dont il avait fait la connaissance lors de son premier voyage, qui était mort entre-temps. Il y fut appelé à chaque fois par des amis, au premier chef Dion, le beau-frère de Denys, pour tenter d'y mettre en pratique ses théories politiques (les deux voyages furent des échecs).
À la mort de Platon, son successeur à la tête de l'Académie fut, non pas Aristote, qui, à ce moment-là, avait été pendant près de vingt ans élève, puis professeur à l'Académie, mais Speusippe, neveu de Platon. L'Académie continua à fonctionner, sous une forme ou sous une autre, pendant près de dix siècles après la mort de Platon.
Mais il est une chose à propos de laquelle nous n'avons pas la moindre donnée objective : c'est l'histoire de la composition des dialogues et leur chronologie. Quand Platon écrivit-il chacun de ses dialogues ? Tous, ou même certains d'entre eux, furent-ils "publiés" de son vivant ? Malgré les affirmations véhémentes de la plupart des spécialistes qui tendraient à faire croire le contraire, nous devons nous résoudre à admettre que nous n'en avons pas la moindre idée !...
Pour une approche plus "classique" de la vie et des œuvres de Platon, vous pouvez consulter la notice (en anglais) sur Platon dans l'encyclopédie Perseus. Une biographie détaillée de Platon d'un point de vue plus spécifiquement historique est disponible dans les pages sur Platon de Christopher Planeaux (aussi en anglais). En lisant ces pages, vous devrez garder présent à l'esprit que presque tout ce qui y est présenté comme "faits" (avec, il faut le reconnaître, des références aux sources dans la plupart des cas) est loin d'avoir le degré de certitude que la formulation pourrait laisser supposer...Auteur/Bernard Suzanne
Source...http://plato-dialogues.org/fr/life.htm
Le dialogue au coeur de sa conception de la philosophie :
Socrate occupait une place plus que prédominante. En effet, Socrate était le maitre du philosophe, il incarnait, en quelques sorte, le « meneur de jeu », le “taon”, l’accoucheur des âmes, l’empêcheur de tourner en rond.En rédigeant son œuvre de manière dialoguée, Platon a ainsi mis en évidence une dimension importante inhérente à la recherche du vrai : la connaissance ne s’acquiert qu’à deux (ou à plusieurs) et cette médiation du dialogue est seule en mesure de nous faire dépasser les opinions particulières pour nous faire accéder à l’universel.
Qu’est ce, en effet, qu’un dialogue ?
– Quand deux individus sont face à face et que deux types de croyances s’affrontent, en un débat organisé, cette discussion porte le nom de dialogue.
–Mais le dialogue lui-même est un aspect rudimentaire de la dialectique qu’il faut maintenant définir et décrire...
Platon, La dialectique, les Essences, le Bien :
La dialectique désigne une démarche et un itinéraire, une montée progressive vers le vrai, loin des illusions et des croyances d’ordre purement sensible ou imaginatif.
– La pensée s’élève ainsi de l’opinion (la « doxa)…
Le vraisemblable est :
► un énoncé non justifié par un raisonnement rigoureux
► un mélange de vérité et d’erreur
► sun orte d’entre-deux intermédiaire entre le néant total et ce qui est … jusqu’à un savoir d’ordre intelligible et justifié en raison
La première étape de la connaissance rationnelle correspond à la saisie des données mathématiques, mais il s’agit de parvenir, au-delà même de ces vérités mathématiques, au terme ultime de la dialectique : les Idées ou Essences et le Bien.
Aux Yeux de Platon, le monde sensible n’est, en effet, qu’apparence par rapport aux idées elles-mêmes, objets de la pensée pure, modèles intelligibles de toutes choses, non perçues par les sens, mais néanmoins beaucoup plus réelles et plus vraies que les objets empiriques en tant que tels.
– Ainsi l’Idée de table, c’est la table idéale, telle que nous la concevons par la pensée, modèle ou paradigme que les tables concrètes imitent et reproduisent.
– En somme, l’Idée ou l’Essence (deux termes ici à la signification voisine) sont « les choses » dans leur état le plus pur, modèles de la pensée et de la réflexion.
► C’est la dialectique, itinéraire réglé et méthodique, qui, de concepts en concepts et de propositions en propositions, permet d’atteindre ces Essences idéales ainsi que le Bien, terme ultime de la démarche rationnelle.
► Le Bien désigne ainsi, aux yeux de Platon, le Divin : qui n’est, à proprement parler, ni une notion ni un concept, mais un principe suprême, supérieur et à l’existence et à l’essence, les dépassant de loin en dignité et en puissance...
Platon, L’Amour et la Beauté :
L’itinéraire vers les Essences ne se comprend lui-même que par la dialectique de l’Amour, que Platon nous a si bien décrite dans le Banquet.
– En effet, l’élan amoureux vers la Beauté représente, aux yeux du philosophe, un puissant instrument d’accès au vrai.
– Intellectualisé et discipliné, l’Amour se confond avec la Dialectique, dont il incarne le dynamisme et la vie.
Qu’est ce, en effet, que l’Amour ?
– C’est un manque, une pénurie, une pauvreté qui nous signale notre incomplétude et notre vide, un élan vers ce que nous ne possédons pas, une aspiration à la Beauté elle-même.
– Grâce à lui, nous pouvons, à partir des beautés corporelles et sensibles, progresser jusqu’à la Beauté de l’âme, puis jusqu’à celle des occupations et des lois.
Enfin, à l’étape suprême, c’est l’Idée même du Beau, dans sa pureté et son indépendance, que pourra atteindre le philosophe.
Il est difficile de définir cette Idée de Beau.
– Formant une unité en elle-même, échappant à la génération et à la corruption, elle se caractérise par la pureté absolue, la transcendance par rapport au sensible et autres « sornettes mortelles »…
– La Beauté, c’est la désincarnation ultime, l’éclat et la splendeur de ce qui transcende absolument l’empirique et le concret...
La Maïeutique :
– Elle désigne cet art d’accoucher les esprits :
► Art par lequel Socrate conduisait ses interlocuteurs à se découvrir eux-mêmes, à prendre conscience de leurs richesses implicites.
► Ainsi, dans le dialogue le Ménon, le petit esclave ignorant découvre-t-il lui-même, par les vertus de sa propre intelligence, comment construire un carré double d’un carré donné.
– Si chacun de nous peut ainsi, par le dialogue et la maïeutique, naître à lui-même et ressaisir des vérités (cachées), ne serait-ce pas parce qu’il se souvient alors d’une vérité jadis contemplée ?
► Telle est la doctrine de la Réminiscence
La Réminiscence :
– Nous avons, durant nos existences antérieures, contemplé les Idées, lesquelles ne constituent, dès lors, que des ressouvenirs.
– Apprendre, c’est se remémorer à la vérité jadis aperçue.
– Tout l’exercice philosophique vise à maîtriser et à organiser ce contenu secret, caché, fruit d’une lointaine contemplation.
Platon, la Morale et la politique:
Ainsi, la réponse apportée au problème spéculatif et la constitution d’une dialectique s’appuyant sur la réminiscence permet aussi àPlaton de résoudre le problème moral et politique.
Les Sophistes, ces maîtres de rhétorique et d’éloquence, critiqués par Platon qui voyait en eux de simples producteurs de mensonges, de faux prestiges et d’illusions (la sophistique étant définie par lui comme négoce et trafic de discours), avaient, en effet, sapé la croyance en un Absolu permettant à la morale de s’édifier :
– La vérité, pensaient-ils, n’est rien d’autre que la subjectivité.
– Leur doctrine relativiste conduisait souvent au pur immoralisme.
Avec Platon, la morale redevient, bien au contraire, possible…
– Quand, après avoir contemplé les Idées, le philosophe redescend dans la « caverne », il est désormais en mesure d’édifier une morale et une politique.
– La fameuse Allégorie de la Caverne désigne, en effet, ce récit par lequel Platon peint notre condition :
► Les hommes sont semblables à des prisonniers qui prennent les ombres projetées devant eux sur la paroi de la caverne pour la vérité.
► Le prisonnier que l’on détache et qui sort au dehors symbolise le philosophe accédant aux Essences.
La vertu dans cette perspective, désigne la participation aux Essences et à la véritable connaissance, une science du Bien et du Mal inséparable de la dialectique.
Chez Platon, et d’une manière générale dans toute la pensée hellénique, vertu et morale sont, en effet, de l’ordre du savoir.
– Nul n’est méchant volontairement.
– Etre courageux, c’est posséder la science de ce qui est redoutable ?
– Etre juste, c’est accéder à la connaissance de l’harmonie de nos forces intérieures.
– La justice (individuelle) représente donc un savoir juste. Dans l’âme juste, la partie raisonnante (l’esprit) connaît et commande, maitrisant :
► le désir, sauvage et irréfléchi (la concupiscence)
► La colère, partie impétueuse qui peut, parfois, devenir l’alliée de la raison
– La justice désigne, dans cette perspective, la vertu assurant sa fonction à chaque partie de l’âme.
Dans l’Etat, la justice représente une harmonie et un équilibre :
– Les artisans et travailleurs divers obéissent
– Les guerriers défendent la cité
– Les magistrats commandent à ces deux classes subalternes.
La justice individuelle représente l’équilibre d’une âme saine où chaque partie joue son rôle et obéit à sa fonction. La justicepolitique, quant à elle, désigne l’équilibre de la cité où le « philosophe-magistrat » commande :
– Chaque classe exécute la fonction qui lui est propre
– Au sommet de la hiérarchie, se trouve celui qui « sait », qui a contemplé les Essences, le Bien : Le Philosophe.
Telle est la solution que Platon apporte au problème politique : « le philosophe-roi ». Ainsi, pour réaliser la justice dans la cité, il faut donc que les rois deviennent philosophes, ou que les philosophes deviennent rois.
Telle est cette philosophie qui a tant marqué la réflexion occidentale, aussi bien dans l’analyse de l’amour et du désir que par celle de la dialectique spéculative.
Conclusion du cours sur Platon...
Platon, mort il y a plus de 23 siècles, a dessiné des chemins qui continuent de fasciner toute notre civilisation et notre culture.
En cette voie, il nous conduit de l’opinion (connaissance inférieure, faculté intermédiaire saisissant les choses qui flottent entre le néant et l’être absolu), jusqu’à la science (connaissance rationnelle permettant d’atteindre l’essence de la vérité ) : Itinéraire qui hante encore notre temps et auquel se réfèrent encore bien des penseurs et des savants contemporains...
Oeuvres de Platon :
– Les dialogues de jeunesse :
- Hippias majeur
- Protagoras
- Gorjas
– Les dialogues de la maturité
– Les dialogues de la vieillesse
- Parménide
- Théétète
- Sophiste
- Politique
- Philèbe
- Les lois
Citations de Platon sur la philosophie :
– “C’est la vraie marque d’un philosophe que le sentiment d’étonnement”
– “Il faut appeler philosophes ceux qui s’attachent en tout à l’essence, et non amis de l’opinion”
– “En s’occupant de philosophie comme il convient, on ne fait pas autre chose que de rechercher la mort et l’état qui la suit”
– “L’homme est la mesure de toute chose”
– “La vie est un court exil”
– “L’essentiel n’est pas de vivre, mais de bien vivre”
– “Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue”
Citations de Platon sur le désir et l’amour :
– “Ce qu’on n’a pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque, voilà les objets de l’amour”
– “Chacun cherche sa moitié”
– “Existe-t-il plaisir plus grand ou plus vif que l’amour physique ? Non, pas plus qu’il n’existe plaisir plus déraisonnable”
– “Touché par l’amour, tout homme devient poète”
Platon sur l’opinion :
– “L’opinion est quelque chose d’intermédiaire entre la connaissance et l’ignorance”
Platon sur la sagesse :
– “Chacun, parce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée”
– “Ce que je sais, c’est que je ne sais rien
Citations de Platon sur le corps :
– “Le corps est le tombeau de l’âme”
Citations de Platon sur la morale :
– “Nul n’est méchant volontairement”
– “C’est cette force qui maintient en tout temps l’opinion juste et légitime sur ce qu’il faut craindre et ne pas craindre que j’appelle et définis courage”
– “Ce n’est pas de vivre selon la science qui procure le bonheur; ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal”
Platon sur la connaissance :
– “Apprendre, c’est se ressouvenir de ce que l’on avait oublié”
– “L’âme ne raisonne jamais mieux que quand elle s’isole le plus complètement en elle-même, en envoyant promener le corps”
– “Homme: animal dépourvu d’ailes, bipède, dont les ongles sont plats; celui qui, seul de tous les êtres, est apte à recevoir une connaissance, laquelle est de forme rationnelle”
Platon sur la justice et la politique :
– “Il y a, selon moi, naissance de société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au contraire besoin d’un grand nombre de gens”
– “Le contraire de cette injustice serait donc la justice, qui consisterait pour chaque classe – celle de l’homme d’affaire, celle du militaire auxiliaire, celle du gardien – à exercer ses propres activités dans la cité ; c’est cela qui rendrait la cité juste. Une cité semblait précisément être juste quand les trois groupes naturels présents en elle exerçaient chacun sa tâche propre, et elle nous semblait modérée, ou encore courageuse et sage, en raison d’affections et de dispositions particulières de ces mêmes groupes”
– “La plupart des hommes au pouvoir deviennent des méchants”
– “Ce qui donne naissance à la société, c’est l’impuissance où chaque homme se trouve de se suffire à lui-même, et le besoin qu’il éprouve de beaucoup de choses. La multiplicité de ses besoins a réuni dans une même habitation plusieurs hommes en vue de s’entraider : et nous avons donné à cette société le nom d’État”
Platon sur les objets de la métaphysique :
– “Le Temps est l’image mobile de l’éternité immobile”
– “L’intellect saisit les vérités et vit ainsi dans l’éternité”
– “Qu’est-ce que craindre la mort sinon s’attribuer un savoir qu’on n’a point?”
Platon sur la maïeutique :
– “Si l’on interroge bien les hommes, en posant bien les questions, ils découvrent d’eux-mêmes la vérité sur chaque chose”
Cette idée du Bien, cause de tout ce qu’il y a de droit et de beau, communique sa vérité et sa vie à tous les objets connaissables...
Source...http://la-philosophie.com/citations-de-platon
Vidéo...Platon : L'immortalité de l'âme (Phédon)
Posté par Cristalyne 02 Mai 206