***Il faut être illuminer de l'intérieur pour éclairer à l'extérieur***
François Garagnon, né le 16 août 1957 à Neuilly-sur-Seine (France), est un écrivain et éditeur français. Il est connu en particulier grâce à son livre Jade et les sacrés mystères de la vie (1991), un conte philosophique et mystique qui a obtenu un succès vaste et durable en France[réf. nécessaire] et a été traduit dans de nombreux pays[réf. nécessaire]. Il a écrit une trentaine d’ouvrages ayant trait au sens de la vie et à la quête spirituelle. Il est par ailleurs fondateur et directeur des Éditions Monte-Cristo, et l’initiateur du Mouvement des Réenchanteurs Associés.
François Garagnon est d’origine haut-alpine par son père, savoyarde par sa mère. Il a été élevé dans un milieu catholique pratiquant, et a vécu à Paris, à Cherbourg, à Indret (Loire-Atlantique), à Grenoble, avant de s’installer à Annecy1.Il est diplômé de l’Institut d'études politiques de Grenoble en 1980. François Garagnon s’installe à son compte dès ses débuts professionnels.Il est consultant en image de marque, créativité et concepts nouveaux durant une douzaine d’années (1982-1994)[réf. nécessaire]. Son premier livre est issu de son mémoire de fin d’études consacré à l’éthique chevaleresque dans la civilisation japonaise2. C’est en 1991 que paraît son livre Jade et les sacrés mystères de la vie3. Le succès immédiat de ce livre 4 l’incitera à abandonner toute autre activité pour se consacrer à la jeune maison d’édition qu’il vient de fonder, les Éditions Monte-Cristo. FrançoisGaragnon a créé le Mouvement des Réenchanteurs Associés, inauguré par une collection de petits livrets de réflexion sur la vie spirituelle. François Garagnon est marié à une Hongroise5 et est père de quatre enfants.
François Garagnon allie mystique, poésie et philosophie, avec quelques accents moralistes6 ou lyriques. Il entretient des affinités avec la spiritualité franciscaine, fasciné par l’humilité radieuse de François d’Assise et son retour à la ferveur et la simplicité originelles, qui inspireront sa notion de réenchantement7, omniprésente dans ses livres. Son style est tourné vers le désir d’émerveillement, le pouvoir transfigurateur de l’enfance et du rêve, et la conviction que « ce que l’on peut apporter de meilleur aux autres, c’est de les révéler à eux-mêmes »8. Ses livres délivrent des moralités existentielles, comme cette exhortation : « ose vivre ton rêve au lieu de rêver ta vie...
Source... https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Garagnon
***Citation Célèbre***
*L’homme médit au lieu de méditer. C’est le premier mal : ne pas prendre le temps de voir le bien où il se trouve.
*Une des grandes vulgarités de l’esprit, est sans doute la plus fatale, consiste à tourner en dérision la pureté et la beauté.
*Quand tu prendras la vie comme un fruit, tu sauras que l’amour en est le suc et la beauté le noyau.
*L’homme le plus riche du monde n’est pas celui qui a amassé la plus grosse fortune, mais celui dont le goût de vivre s’exprime avec le plus de ferveur. Il est milliardaire en sentiment et s’enrichit pour l’éternité de tout ce qu’il donne.
*Toute la valeur de la vie est dans sa saveur. N’en perds pas le goût. Convie à ta table Bel Amour et Sainte Espérance : ces hôtes délicats sauront te parler mieux que quiconque d’arômes, nectars et délices.
*Voici mon énigme, dit Bel Amour : cherche l’originelle graine d’éternité dans le bouquet des instants inoubliables.
*Voici la mienne dit Sainte Espérance : cherche la fine fleur du temps qui dure dans les vastes champs du temps qui passe.
***Citations extraites de Bel Amour et Sainte Espérance François Garagnon***
*L’utopie des hommes est de vouloir abolir le mal au lieu d’accomplir ce qui est en leur pouvoir : faire surabonder le bien pour que les graines l’emportent sur les mauvaises pousses, et libérer ainsi la moisson surnaturelle qui lève en l’homme qui croit.
*Homme, plus libre de mouvement que les sphères étoilées, si seulement tu comprenais la source infinie de ta capacité d’aimer !
*Pourquoi vivre au petit bonheur la chance quand on peut vivre au grand bonheur la foi ? »
*L’important, ce n’est pas d’avoir tout pour être heureux, c’est d’être tout heureux sans raison. »
*Rien n’a d’importance, sauf ce que nous aimons. L’amour révèle la valeur des êtres et des choses comme la lumière révèle leur contour et leur éclat.
*Toujours l’amour te porteras plus loin que l’ambition. Car l’ambition a les limites de la volonté et des affaires humaines, tandis que l’amour est porté bien au-delà de lui-même.
*Si la plupart des jeunes gens sont peu doués pour l’amour durable, c’est qu’ils n’en veulent voir que la brillance, alors que c’est dans le clair-obscur de la patience et de l’attention constante que se lovent secrètement les plus beaux sentiments.
*Sans la fidélité, l’amour est perpétuellement menacé. C’en est le garde du cœur et l’assurance vie.
*Je crois qu’il n’est pas de plus grand bonheur que de se sentir à l’origine du bonheur de la personne qu’on aime.
*La prière doit être une adoration désirante. Que tout homme entre dans cette adoration comme dans une irrésistible zone d’amour, comme aimanté, telle est la mission.
*Aimer est un acte de foi, un engagement sur ce qu’on ne connaît pas, un pressentiment dont on fait un serment. »
*L’infini est au-dedans de toi. Chacun trouve son salut au sanctuaire de son âme. »
*Les choses et les évènements ont leur nature secrète. A travers eux, souvent l’homme trouve un sens et une direction.
*L’homme d’action parle de persévérance Le sage parle de constance. Le poète parle du dur désir de durer.
*Le contemplatif parle de Sainte Espérance.
*Moi, dit Bel Amour, je te parlerai de tout cela sous ce seul vocable qui en exprime bien d’autres : la fidélité.
*L’amour, dans ce qu’il a tout à la fois d’universel et d’intemporel, est une graine divine qui fait fleurir la vie depuis toujours et à jamais. Il est la preuve immanente que chaque homme est dépositaire dune parcelle du tout.
*Si les graines de désir ne donnent pas de floraison, c’est que ton moi les étouffe.
*Aimer n’est pas vouloir rendre l’autre heureux. C’est d’être heureux, et offrir son bonheur à l’autre.
*On reconnait l’amour véritable à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir mais une complicité à respecter.
*La vie est minuscule quand l’amour n’est pas considéré comme capital.
*L’amour est toujours affaire de cœur, mieux : l’amour est au cœur de la vie.
*La noblesse de l’amour consiste à respecter l’autre jusque dans ses misères, parce que si l’on considère sa valeur sacrée, on peut dire que ses misères sont un autre nom de sa noblesse.
*L’amour, pour être complet, doit être à la fois de passion et de compassion.
*Il y a une bonne manière d’entretenir un esprit heureux : c’est ne pas s’attacher à rapporter les petits incidents de la vie dont nous sommes témoins ou victimes. En les considérant somme toute comme des évènements inconséquents qui ne vont pas changer l’avenir de l’humanité.
*Une de perdue, dix de retrouvées » Fanfaronnade de séducteur délaissé.Car, en la matière, l’unité est toujours supérieure à la dizaine.
*Le doute n’est pas un mépris de la foi, pas plus que le désespoir n’est reniement de l’émerveillement. Il faut, parfois, transiter par l’un pour être assuré d’entrer dans la plénitude de l’autre.
*L’amour a ses chemins de ronde et ses tours de guêt. Il livre des batailles et compose des poèmes. Il a des cachots obscurs et des nuits à étoiles, des espérances sans fin et des embrassements subits. Il est l’alliance miraculeuse de l’infime et de l’infini, de l’instant et de l’éternité. Il est la clé du céleste empire.
*Avec grand amour, toute chose est possible car l’amour va bien au-delà de ce qui se peut et de ce qui ne se peut pas.
*Les hommes me cherchent derrière des mots, dit Bel Amour, mais je me cache entre les lignes, dans la transparence de l’inexprimé.
*J’aime me tenir à l’orée, dans le souffle léger d’un soupir, en suspens derrière le geste qui effleure en tremblant, à l’extrême bord d’un sourire lointain où flotte la rémanence de l’ineffable langueur.
*Un beau jour, les hommes cesseront d’aligner des mots en guise de justification d’existence. Ils se regarderont avec un léger sourire de connivence. Parfois, ils se tendront la main. Ils interrogeront le silence et, dans le vide fécond de la méditation solitaire, exerceront leur cœur à l’Amour. Ils y découvriront un monde infini, des richesses inépuisables et se mettront à vivre une vie dont ils auront enfin compris l’intérieur.
*Si la tentation s’infiltre en nous si facilement, c’est parce que nous espérons toujours mériter plus que ce que nous avons et être plus heureux que ce que nous sommes.
*La difficulté n’est pas tant de vivre que de coexister. Exister avec les autres, avec le monde, avec Dieu.
*L’Esprit de communion, c’est le salut du monde.
*L’intérêt personnel, c’en est la chute.
*La défaillance d’amour, c’en est la décadence.
*Si tu veux rafraîchir ta vie au Bel Amour, sois comme un arbre au bord de l’eau, comme un puits dans le désert ou comme une goutte dans l’eau vive du torrent. En puisant ainsi à l’une des sources les plus salvatrices qui soient pour l’homme, tu seras le repos, l’oasis ou le chant. Et cette transfiguration toujours possible te sera précieuse aux heures d’aridité et de nuit.
*L’amour ne se résume pas à la délicieuse seconde du "Je t’aime", mais à la fidélité, parfois douloureuse, qui se déploie au fil du temps. Le romantisme du coup de foudre est finalement moins extraordinaire que ce sentimentalisme tantôt éclatant et tantôt ténébreux qui se joue à l’épreuve du temps.
*Courage, ô cœur blessé, courage ô âme douloureuse ! Courage dans la tourmente ! Les paysages d’après tempête, toujours sont d’une sublime beauté et d’une pure transparence.
*Faire en sorte que les actions de la journée constituent la réjouissance du soir. Et ne jamais s’endormir sur un ressentiment.
*Aimons les évènements ordinaires comme des gens qu’on ne remarque pas d’abord et qui, cependant, peuvent finir par devenir des amis.
*Ne remercie pas Dieu dans la joie ; la joie est en soi une action de grâce. Honore Dieu dans la souffrance ; c’est un acte de beauté qui rejaillira sur toi comme un arc-en-ciel un jour de pluie.
* La vie est une chose étrange qui toujours se meut entre le oui, le nom et le peut-être. C’est pourquoi pour l’aborder, trois qualités sont requises spécialement : l’esprit de décision, la faculté d’adaptation, l’espérance haut portée
*Sois plus respectueux de geste et moins impétueux de parole, pour être plus aimant de cœur.
*N’agite pas trop la surface si tu veux que ton regard perce les profondeurs. Sois attentif à ne pas troubler la transparence si tu veux percevoir les trésors cachés
*Le trouble est le fruit amer de la tiédeur.La grâce est le fruit succulent de la ferveur.
*Il est une vertu sans laquelle notre vie est nécessairement en proie au doute, à la discorde, à la perdition. On la croit vulnérable, elle est force supérieure. On la confond parfois avec le renoncement, elle est tout le contraire : elle est l’amour fasciné, comblé, oublieux de lui-même. Elle est révérence. Cette vertu oubliée jusque dans les églises, c’est l’effacement. Le contraire de l’affirmation de soi et, cependant, la plus belle manière d’être témoin tout à la fois du bonheur humain et de la grâce. De la grâce.
*La vie est pareil à un vitrail. Du dehors c’est une tâche sombre et laide. Du dedans, c’est un prodige de beauté et de lumière. Il s’agit pourtant du même ouvrage, de la même transparence. Ainsi, sans le savoir, nous pouvons manquer le chef d’œuvre de notre vie, simplement parce que nous n’avons pas su passer de l’envers à l’endroit, du monde extérieur à la force du dedans.
*Ma force réside toujours dans la faiblesse, dit Dieu, car ma puissance est de conversion*
Confiez-moi le mal, je réveillerai le pardon.
Confiez-moi l’injustice, j’irai chercher la miséricorde
Confiez-moi la crainte, je la lierai d’amitié avec l’espérance.
Confiez-moi l’insensé, sur ses contreforts, je bâtirai ma sagesse.
Confiez-moi un monde en ruine, je le ferai renaître de ses cendres.
Confiez-moi un manque, j’en ferai un plein, peut même une plénitude.
Confiez-moi du fumier, j’y ferai s’épanouir une rose.
Confiez-moi votre vie fragile, je vous donnerai la joie complète...
*La plénitude est à Bel Amour ce que l’inespéré est à Sainte Espérance. Un surcroit inattendu et bienfaisant de l’ordre du mystère. Comme un irrépressible mouvement de tendresse de la Providence.
*Souvent, on passe tout près de Bel Amour ou de Sainte Espérance, sans voir l’un, sans voir l’autre. Et sais-tu pourquoi ? Ils ont transparents comme la lumière. Et comme la lumière, on ne peut les saisir, mais on voit tout ce qu’ils éclairent. L’invisible où ils se lovent fait naître en nous un très pur et très fervent désir d’éternité.
*La foi ne nous donne pas de réponses, mais des élans vers quelque chose que l’on ne connaît pas encore.
*Là où les choses les plus concrètes n’ont pas de solution, là où la volonté se montre impuissante, l’invisible est doué d’une force souverainement active.
*La grâce nous touche là où l’on est vulnérable.
Comment pourrait-elle s’infiltrer en nous quand nous sommes caparaçonnés de certitudes?
***Jade et les Sacrés Mystères de la Vie***
Extrait Du Livre....Jade est une petite fille qui se passionne pour les choses spirituelles (au sens à la fois mystique et humoristique du mot). Jade s’est mise dans la tête qu’il fallait sauver le monde dans sa saveur. Aussi met-elle tant de cœur à chercher le lien entre sa petite graine de vie et le grand bouquet de l’infini. Elle est irrésistible par sa fraîcheur inventive et son esprit d’émerveillement. Elle est inoubliable.Voici quelques extraits, que j’ai retenus, tout est tellement beau, que j’aurais pu transmettre le livre en entier...Mais je préfère vous donner le goût de le découvrir.
Depuis que je connais Dieu, j'ai beaucoup Changé. Oh ! de l'extérieur je n'ai pris que quelques centimètres, mais j'ai peuplé mon royaume intérieur de plusieurs milliers de sujets d'intérêt, et je suis bien décidée à ne pas en rester là ! Avant, je n'étais qu'un petit bout de femme de rien du tout; maintenant, je suis une créature unique, parmi des milliers de milliers. C'est une sacrée métamorphose qui est à la portée de tout le monde, à une condition : aimer et se sentir aimé. Pour de vrai, et pour toujours.
Dieu ne force jamais ton cœur : tu peux lui faire la tête un jour, il ne t’en voudra pas le lendemain. C’est un sacré chic type, au fond. Il est là pas seulement quand il a envie d’être là, mais quand on a besoin de lui, même dans les pires moments. Et ça, c’est drôlement rare. Quand il dit je t’aime, ce n’est jamais du bout des lèvres, c’est à pleine tendresse, avec de l’amour du monde et puis aussi sa manière de fabriquer en un clin-Dieu des instants d’éternité.
Dieu, c'est difficile à expliquer, c'est quelqu'un qui ressemble à personne, on ne l'entend pas avec les oreilles et on le voit pas avec les yeux. On le sent, c'est tout. Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé de le rencontrer, mais c'est un peu comme un tour de magie ; en apparence, c'est simple comme bonjour, et pourtant il y a toujours une énigme qui plane, comme un oiseau invisible dans un espace inconnu. Il paraît que cet oiseau invisible s'appelle l'Esprit, il est même tellement pur qu'on l'appelle parfois l'Esprit saint. Quand il plane au-dessus d'un paysage, le paysage devient beau et lumineux. Quand il plane au-dessus de quelqu'un, le quelqu'un est aussitôt éclairé. Monsieur Saint-Esprit, c'est un peu comme un allumeur de réverbères, il illumine tout ce qu'il approche. Donc, la présence de l'Esprit, c'est facile à reconnaître : on respire un parfum d'harmonie, d'équilibre et de transparence. C'est simple, c'est comme si l'homme ressentait une connivence. Une connivence entre sa petite graine de vie et le grand bouquet de l'infini, entre le visible et l’invisible. Comme si Monsieur Saint Esprit serrait la main de Monsieur Homme.
« Ce qui est bien avec maman, c’est qu’elle apprend à contempler la beauté même quand il fait pas beau : j’ai compris comme ça qu’une personne, c’est un peu comme un paysage. Si vous l’aimez vraiment, vous n’avez pas besoin qu’elle soit tout le temps au beau fixe pour l’aimer. »
Tu sais, ça m'est déjà arrivé d'être hier malheureuse. Eh bien, je me suis aperçue que la seule façon de chasser le brouillard qui plane à l’intérieur c'est de faire briller un moment des rayons de sourire. Tu me diras : c’est difficile de sourire quand on est malheureux. En fait, on apprend. Et on s'aperçoit vite qu'il est encore plus difficile d'être malheureux quand on sourit.
Tout est finalement, est une question d’état d’âme ; la confiance en soi amène le succès, l’illusion crée la déception, la crainte systématique entraîne l’échec, l’amour suscite l’espérance…. Tous les événements que nous vivons trouvent leurs racines en nous, dans nos prédispositions conscientes ou inconscientes.
C’est toi qui change tes climats intérieurs, par exemple quand tu es très chagrin et qu’il pleure très fort dans ton cœur, tu penses à Dieu et qu’il te vient un petit rayon de sourire, eh bien tu sais ce qu’il fait Dieu ? Ce rayon il le transforme en plein soleil, qui t’illumine de l’intérieur. Le sourire, c’est un clin-Dieu, alors normal : ça permet les miracles. Les nuages gris foncés disparaissent comme par enchantement dans le grand bleu de l’éternelle harmonie...
« Moi, j'ai compris un grand secret... approche-toi, je vais te le glisser dans le creux de l'oreille... là où il y a de l'abandon, il y a de l'amour, et là où il y a de l'amour, il y a Dieu. Voilà, voilà. Il faut savoir choisir, et puis tout donner, sans se retenir, s'abandonner au courant après s'être assuré de la pureté de sa source, se laisser porter par son propre élan, sentir le rythme, l'équilibre et l'harmonie, savourer le goût de la vie, et dans un grand soleil de tendresse, dire merci à Dieu, merci de nous guider vers des mondes inconnus et de nous porter sans se lasser, sans se fatiguer, sans ralentir sa course, loin, loin, loin... Laisser Dieu couler en nous comme une source. Tout simplement. Quand tu auras compris ça, tu verras : la vie, ça coule de source... »
Le bonheur, c’est tellement grand, c’est tellement absorbant, qu’on ne peut pas le garder rien que pour soir tout seul ; ou alors, ce n’est pas du cent pour cent pur bonheur : c’est un mélange de plaisir, d’égoïsme, d’émoustillement, un tralala qui n’a rien à voir avec Alléluia.
"Si vous attendez que vos rêves prennent la poussière, eh bien vous serez bientôt un viel épouvantail plein de toiles d'araignée !"
Si vous ne réalisez pas vos projets maintenant, c'est que se sont des ballons de baudruche, ou bien c'est que vous n'êtes pas chiche.
C’est vrai qu’on peut faire des choses pour son bon plaisir. Mais le plus grand plaisir c’est le plaisir de faire plaisir. Au plaisir de Dieu ! Raph appelle ça « la sublime gratuité
Dieu créé l’homme libre. Il ne veut pas avoir l’air de s’occuper de ce qui ne le regarde pas... Alors peut être bien qu’il donne des rendez-vous à l’homme en cours de route, au cours de la vie, à travers ce qu’on appelle des hasards ou des coïncidences.
« Dans la vie, les jeux sont donnés, mais avec un jeu donné chacun peut faire une partie différente. » Ce qui veut dire que devant le jeu de la vie, nous avons tous des cartes, des atouts, mais que le déroulement de la partie dépend de nous, de notre talent, de notre aptitude à nous adapter, et de notre brio à maîtriser l’instant dans son ensemble. Il y en qui gâchent leurs atouts, et d’autres qui gagnent la partie en partant avec de sérieux handicaps. Rien n’est joué d’avance.
Dieu a laissé l’homme libre de conduire sa vie comme il l’entend. Dieu a mis en lui quelques graines, et il attend qu’il les cultive, qu’il en prenne soin. Libre à lui de faire mûrir ou de les laisser mourir ! Il y a comme ça de nombreuses graines étouffées dans leur germe. C’’est çà la liberté de l’homme : le pouvoir de dire oui ou non, d’entretenir ou de laisser périr, de faire fructifier ou de massacrer.
« Tu es née au milieu d’un champ de possibles, avec un certain nombre de talents : tu ne peux pas tout faire, il y a même des choses que tu ne sauras jamais faire. Mais il y a beaucoup d’autres choses que tu peux faire, et c’est à toi de choisir parmi ces possibilités, et de faire fructifier son talent au mieux. »
Ton champ de possibles, ça veut dire : le domaine de ta liberté, l’espace où tu peux faire de tes désirs des réalités, bref l’endroit où les choses sont accessibles, ou des possibilités te sont offertes.
« Carpe Diem, en latin, cela veut dire : « Mets à profit le jour présent. » C’est Horace qui disait ce mot, pour rappeler que la vie est courte et fugitive, et qu’il ne faut pas la gâcher. »
La vie est trop courte pour la perdre à moitié.. Il faut vivre pleinement les heures de ton existence. Toutes ne seront pas intenses, bien sûr, car la vie est faite de contrastes. Mais il faut que tu n’en renies aucune.
« Le sens de ta vie, voici le secret : « Fais de ton mieux. Puis laisse faire Dieu. » N’écoute pas ceux qui veulent t’éloigner de tes rêves, ceux qui veulent te décourager en chemin, ceux qui n’y croient plus. Que connaissent-ils de ton mystère ? C’est à toi de l’exprimer pleinement de toutes les forces de ton amour. Il faut être amoureux fou de la vie ! Il faut oser risquer ! Même quand tu crois oser, tu n’oses jamais assez. Dis-toi bien que quand on se donne, ce n’est jamais « trop ». On ne peut se tromper, on peut aimer mal, mais on n’aime jamais assez. Tu sais : le mal, on le fait si bien, et le bien, on le fait si mal… Fais de ton mieux ! Et quand tu auras fait tout ce qu’il t’est possible de faire, n’oublie pas de lâcher prise, et de t’abandonner à la volonté de Dieu. Parce que si tu n’as pas la foi, la vraie, eh bien tes rêves seront emportés comme des feuilles mortes au premier souffle de vent.
Lorsque tu t'éveilles le matin, songe que tu n'as aucune certitude d'être vivante au coucher du soleil... N'est-ce pas la meilleure des raisons pour dire chaque jour merci à Celui-quî-meut-l'univers et-ordonne-toute-chose, merci de faire que la Terre est parfois si jolie ? N'est-ce pas une raison pour t'émerveiller de la Vie, sous quelque forme qu'elle s'exprime — fût-ce l'imperceptible frémissement du brin d'herbe dans la brise du soir ? N'est-ce pas une raison pour rechercher les grandes occasions, les personnes de valeur et tout ce qui est digne d'espoir ? N'est-ce pas une raison pour vivre pleinement tes joies et supporter dignement tes peines ? N'oublie jamais de respirer le parfum de la vie, d'entretenir la flamme de l'allégresse intérieure, d'être sensible à la caresse de l'air lorsque tu te déplaces, et d'emplir tous tes sens des images, des senteurs et des mélodies du monde. Oui, n'oublie pas de savourer le goût de la vie, son royal nectar butiné sur des fleurs à la splendeur intacte, ce miel à la tiédeur exquise, aux virtualités secrètes et magiques. »
On reconnaît l’amour véritable à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter.
Quand on aime quelqu’un, hé bien le quelqu’un qu’on aime : c’est un quelqu’un qui ressemble à personne, qui n’a pas besoin de parler pour être présent, qui est incapable de vous fabriquer de l’infini en un sourire et, quand vous pensez à lui très fort, de vous transporter dans un monde qui n’existe pas – ou qui existe seulement quelque part ailleurs.
Il t’arrive d’aider les gens et, en échange, tu ne reçois au bout de tes peines que de l’indifférence ou de l’ingratitude ; à l’inverse, parce ce que tu as écouté quelqu’un qui avait besoin de parler, tu entends dire merci, comme si tu venais d’accomplir un miracle, alors que tu n’as rien dit, tu n’as pas fait autre chose qu’écouter.
Dieu est la lumière, l’homme est le cierge et Monsieur Saint Esprit est la mèche. Tout le mystère de la vie est dans tes yeux. Il suffit de les exercer à percer l’apparence des choses. Et dis-toi bien que lorsque l’univers te paraît s’assombrir, ce n’est pas parce que les portes se ferment devant toi, mais parce que ton regard se dérobe à la lumière.
D’abord, Dieu, on le trouve partout où il y a de la lumière. La lumière est invisible, vous êtes d’accord ; ce que l’on voit, ce sont les choses éclairées. Hé bien Dieu c’est pareil : il est invisible ; ce que l’on voit, ce sont les choses qu’il éclaire. Et pour ce qui est du soleil, vous pouvez lui faire confiance à Dieu, il en connaît un rayon !
C’est par les yeux que tu perçois la lumière qui vient du dehors, c’est par les yeux que tu exprimes la lumière qui vient du dedans. Tu as remarqué : c’est par les yeux que tu reçois et que tu donnes, les yeux s’est fait pour percer l’apparence des choses.
« Je suis sûr que si Dieu faisait notre volonté ce serait catastrophique ! Il réaliserait tous nos caprices, et on s’apercevrait plus tard qu’on s’est trompé. Alors, on se tournerait vers Dieu, et on lui dirait : « Pourquoi tu m’as laissé faire ça ? » Donc il vaut mieux s’abandonner à la volonté de Dieu, rien désirer d’autre que ce qu’il veut lui.
Au lieu de songer à conquérir le monde, l’homme ferait mieux de songer à reconquérir sa souveraineté intérieure ! Il faudrait que vous appreniez à remettre un peu d’ordre dans votre jardin secret, en arrachant les mauvaises herbes l’irrésolution, de l’égoïsme, de la cupidité et de l’orgueil, et en cultivant un peu mieux les graines de certitude, de joie et de partage
Essaie d’imaginer que quand tu prie, tu deviens une lumière pour le monde. Donc, tous les gens qui prient, c’est comme si c’étaient autant de lumières qui montent dans la nuit. Et alors, grâce à Dieu, grâce à Monsieur Esprit Saint, grâce à la communion des saints, le ciel réfléchit cette lumière et éclaire le monde. Et c’est comme ça que le monde va bien. Si personne ne priait, il n’y aurait plus de lumière, et le monde entier sombrerait dans l’obscurité, le chaos, les ténèbres.
Prier ce n’est pas uniquement avec de mots, c’’est en répandant de l’amour tout autour, chaque jour, comme quand on met de la lumière qui diffuse dans une pièce noire. Donc il faut être illuminé de l’intérieur pour éclairer l’extérieur.
Aimer, ce n’est pas vouloir rendre l’autre heureux. C’est être heureux, et offrir son bonheur à l’autre.
« Exister véritablement, c’est « être » de toutes les fibres de son être. Il ne peut y avoir de plénitude sans engagement. Et il ne peut y avoir d’engagement sans foi ni don de soi. C’est cela : croire et Donner. N’est-ce pas la plus authentique façon d’aimer? François Garagnon
Une lecture qui élève l'âme bon du début à la fin...Quelle fraîcheur, quelle pureté dans ce petit livre tout plein de sagesse et de joie. Jade, cette petite fille, cette petite flamme qui nous emporte tout au long de ces pages a toute la gaité et l'innocence de l'enfance et tout la profondeur et tout la maturité de l'intemporalité. Elle nous conduit avec délice au cours de ses réflexions sur sa recherche du sens la Vie, de son lien avec Dieu, avec cette capacité de s'émerveiller, de goûter avec bonheur chaque instant de cette vie si précieuse. Elle nous partage son enthousiasme et ses vérités profondes avec tant de spontanéité et de simplicité que l'on se laisse entraîner par ses mots d'enfants si spirituels et si vrais.
Gratitude Renal pour m'avoir fait découvrir cet auteur exceptionnel...Lien...http://www.philosophie-poeme.com/citations-philosophiques-de-francois-garagnon-c27514968
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Source...http://www.montecristo-editions.com/
Source...http://www.laprocure.com/auteurs/francois-garagnon-0-1232437.html
Publié par Cristalyne 21 Mars 2017