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***Le Pélerin D'émeraude**d’Emeraude. »

Septième Texte : Dieu ?Innommé était toujours très attentif aux questions de Liberté. Celle de Dieu lui semblait particulièrement pertinente. Il lui signifia cette réponse :

« Liberté, ouvre bien ton cœur ! Dieu, que d’inepties entendues à son propos. Voici, je crois bien la plus courante : qu’ai-je pu faire au bon dieu pour mériter cela ? Inconscience, logique perverse du monde de l’esprit où il vous faut un responsable,  quoi de plus commode que de reporter la responsabilité sur celui là-même dont je suis le plus éloigné. Mais Dieu n’est jamais si loin, il attend simplement l’ouverture de votre âme mais vous êtes encore sous l’emprise d’un esprit, celui du monde, qui cherche constamment  à vous détourner de vous-même, et à mettre la responsabilité de l’incohérence et de l’absurdité de votre vie sur Dieu. Vous savez tant que vous ne vous êtes pas trouvé, Dieu n’a que faire de ce que vous faites car vous êtes toujours dans l’illusion de lui. Et Dieu ne revendique pas l’illusion que vous avez sur lui.

Voici s’il me fallait présenter Dieu. Il est celui qui nous attend tout au fond du jardin de notre invisible vivant. Dieu, ce Bien-Aimé de l’âme laquelle dernière est  la méconnue et la mal aimée des hommes.  Si Dieu endure la séparation, jamais  il n’a projeté un quelconque mal sur autrui. L’homme, dans le mensonge de lui-même, sait tellement bien le faire sans son aide, ici nul responsable seulement de l’inconscience de soi.Croire que Dieu puisse nous faire payer nos fautes, illusion suprême, entretenue par les religions. Jadis, elles étaient ses amies, dans un certain « hors du temps », aujourd’hui, elles sont  devenues des leurres du passé pour  asservir l’homme. C’est là toute l’oeuvre de récupération d’un esprit pour lui-même, celui du monde, qui, se faisant passer pour Dieu, a falsifié et détourné son message originel.

Alors pour moi, Dieu serait aussi :« Cet au-delà désir d’en-Vie avec sa Bien-Aimée,Devenu, pour l’ombre que sont les hommes, tel un épouvantail de l’au-delà; quant au mal, ce serpent des origines : menteur, rusé et orgueilleux. Jadis lové autour de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, aujourd’hui, il en a étouffé l’arbre lui-même, en s’en assurant la totale possession. Profitant de l’oubli des hommes, et prenant tout son temps, Il s’est déguisé habilement en science. Il a fait d’elle une déesse qu’ils vénèrent avec crainte. Ainsi, pour la science, Dieu peut se traduire par ces mots : une moquerie pour les hommes sans savoir, un fourre-tout pour le non encore expliqué.Il est très dommageable que l’homme ait pu délaisser à ce point son âme, car cette inconnue est aujourd’hui absente dans la grande équation du mystère de sa vie. Vouloir la résoudre lui est en réalité chose impossible, car, dans ses termes mêmes, celle-ci est fausse pour le plus grand bonheur du malin...

 

Le mal, l’inconnu de Dieu, autrefois reflet de notre liberté en regard du bien, devenu aujourd’hui reflet de notre esclavage inconscient ne sachant plus distinguer notre droite de notre gauche."Souvenirs,… un seul suffit Et d’un seul Être pour s’en souvenir… Alors la Vie advient !"

Il y a bien longtemps, par l’entremise de quelques uns, en ce monde, ils se sont arrangés pour vous rendre amnésique sur vos réelles origines. C’est en parvenant à vous faire nier la partie de vous-même à la fois invisible, essentielle et constitutive de votre être qu’ils sont arrivés à vous dominer. J’oserai presque dire à vous domestiquer tel du bétail. Mais l’ordre de ce monde a été bafoué, renié, perverti.C’est ainsi qu’aujourd’hui, la création tout entière n’en peut plus. Je suis en mesure de vous dire que les pierres crient devant leur imposture, que les arbres sont tristes à mourir de voir l’humanité se dégrader à ce point, que les animaux s’interrogent eux même sur ce qu’elle est devenue. Destructrice, fléau pour cette planète tous s’entendent sur cette question de l’humanité tristement manipulée par quelques uns qui connaissent un secret jalousement gardé et détourné.

 

Voici une histoire qui peut éclairer sous un autre angle ce que je suis entrain de vous décrire :« Dans une contrée très reculée se cache un pays merveilleux. Son nom Anamnésia. Son roi, humble parmi les plus humbles de toute la nation s’appelle : Silence  et pour la reine appelée Sagesse la même règle préside à leur élection, celle de la VIE. De leur union sont nées Gratitude et Connaissance, toutes deux, tout comme leur parent, animées par l’intelligence du cœur laquelle est inconnue de cet autre pays nommé : « Amnésia ». Là-bas, les enfants y sont plutôt « roi », les valeurs humaines sont inversées et en leur lieu règne la désolation de la vie.

Un jour, les anamnésiens nommèrent en secret leurs habitants  par ce diminutif de 2C2M (clones complexes à multiple mémoire). Par un excès de mémoires, en effet ils ont fini par devenir comme des éternels répliquant, sans vie, sans âme, devenus de purs esprit stériles.Mais voilà ce surnom vient aux oreilles du  roi et la reine qui surpris et choqués convoquèrent le peuple des anamnésiens pour leur faire un rappel à l’ordre. Il s’adressa en ces termes :« Mes enfants, je suis fort déçu par notre comportement soudain, si loin de ce que nous sommes en vérité. Depuis quelque temps, je ressentais l’existence d’un danger planant sur notre nation mais à aucun instant je ne pouvais imaginer que celui-ci pouvait surgir de notre propre peuple. Comment avons-nous pu oublier cette règle vitale sur laquelle repose tous nos fondements. Anamnésie ! Souviens-toi de ne jamais te laisser enfermer dans le monde de mémoires. Abstiens-toi d’en poser l’une ou l’autre, à plus ou moins long terme car elle sera à coup sûr ta perte.

 

Alors que notre mission, c’est justement de procéder à l’effacement des mémoires surnuméraires polluantes, voici que nous faisons l’inverse. Anamnésie, as-tu perdu la sainte raison ? Mes frères en notre terre, jamais haine et mensonge n’auront de leur place, iniquité et égoïsme ne pourront jamais se prélasser ensemble, et si c’est là l’œuvre du monde des mémoires perverses et insidieuses, ici non !Anamnésie, reprends-toi ! Efface, de suite cette mémoire indigne de nous avant qu’elle ne nous détruise. Quant aux amnésiens, ils sont nos frères, souffrez de ne les voir encore dans leur accomplissement et travaillez en conséquence pour qu’ils n’aillent pas à leur perte car ce serait aussi assurément la vôtre. Aimez-les de tout votre cœur. Voilà votre mission ! »

Et, le roi décréta un jour de fête afin de pouvoir célébrer la purification de son peuple par rapport à cette offense faite.Jadis, ils avaient coutumes de faire la fête en ressortant un très ancien divertissement appelé jeu du MEMO, sorte de jeu de construction mentale autour de l’ego.Aujourd’hui, même les enfants trouvent ce jeu ridicule et passé de mode aussi l’a-t-on relégué dans un musée. Même en ce jour de fête, personne n’y songeait plus.Les habitants d’Anamnésia s’appellent la communauté des bénis. Leur croyance : un secret...

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La Dame de la vie... 

 

Entre, pousse la porte. Tu sais, elle a toujours été ouverte mais vous êtes tellement conditionné que vous n’osez même pas la pousser. Pour ce qui est de tes bagages et de ton or, je te prie de bien vouloir les laisser au seuil de la porte. Les « sans-vie » s’en chargeront, c’est leur seule raison de vivre. » rétorqua l’enfant tourière.Tout à coup, il vit celle qu’il attendait de voir depuis si longtemps et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir que la Dame de la VIE était pareille à une très jeune enfant. Alors elle lui fit cette déclaration : « Mon enfant, Je suis heureux de te voir revenir parmi les vivants. Je t’attendais depuis si longtemps! Viens maintenant partager le repas avec nous tous. Nous allons rattraper tout ce temps perdu ! »Et celle-ci l’emmena  dans une salle où ne s’y trouvaient que des enfants d’une jeunesse hors du commun. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’il était devenu l’un d’eux.Durant le repas, la Dame lui fit cette confidence :

 

« Beaucoup n’ont de cesse de courir après moi, tu étais l’un d’eux. Tu sais votre manège, à vous les hommes, me fait bien rire. Votre folle frénésie à mon égard n’en n’est que trop absurde. S’arrêteront-ils un jour les de se méprendre sur ce qu’est la VIE. Certains croient m’avoir trouvé mais ne font qu’embrasser de la fumée. Vaine est leur quête tant qu’ils inversent les rôles. Pourtant, sans cesse, JE les poursuis dans l’espoir de pouvoir les combler, un jour, de mes biens avec largesse. Mais, ils sont tellement attachés à leur mémoire passée, cette « satanée mémoire », comme si c’était aussi de l’or, qu’ils se détruisent sans cesse les uns les autres. Malheureusement leurs pièges, leurs manipulations, leurs possessions m’obligent la plupart du temps à les fuir comme la peste.Comprendront-ils un jour que ME trouvent ceux qui jamais ne comptent, ne prennent, ne possèdent, ni ne jugent. Humbles, discrets, magnanimes, rayonnants et bienfaisants tel sont ceux en qui JE prends plaisir à ME donner. Voici mon unique destinée ME transmettre à l’infini en toute gratuité. Ne doute jamais qu’un jour elle puisse devenir la tienne, c’est à cela, et rien d’autre, que je vous appelle. »

 

Perplexe devant cette belle fable, le jeune Liberté lui fit tout de même cette remarque :« Je vois beaucoup d’atrocités et de violences en ce monde et vous ne cessez de me dire que la  Vie vous honore de sa présence, certes je veux bien l’entendre mais si rien ne change à quoi cela sert-il ? Quel est véritablement l’enjeu de tout cela ? Qu’y gagne-t-on ?»Innommé s’exprima en ces termes :« L’animal sent, voit l’invisible vivant qui influence l’organisation d’une bonne partie sa vie, l’enfant qui vient au monde possède toutes les capacités pour percevoir notre réalité non ordinaire. Cela fait partie de ces sens innés partagés avec l’animalité mais l’entourage au nom du « c’est comme çà. Ca n’existe pas » va mener le petit enfant vers une réalité très mentale bien ordonnée, formatée, cadrée et conditionnée. Le précepte sournois et maléfique est ainsi programmé dans l’inconscient du petit homme en ces termes :

 

« Tu te tiendras à l’écart de toi-même et n’en dérogeras pas. Nous te dicterons ce qu’il est bon de croire ou ne pas croire. Aie confiance, nous détenons la vérité !»Progressivement l’homme se trouve réduit à l’état d’esclave, de mort vivant dans cet univers des fausses certitudes, de l’illusion et du mensonge. Et le comble du comble, c’est que son pire ennemi ne peut s’envisager qu’en l’homme. N’oublie jamais dans ton parcours que celui le plus  à craindre, c’est sans nul doute toi-même tant que tu es aliéné au système de pensée collective.Là où la vie ne peut nous honorer de sa présence, à cause de l’interdit fondateur et destructeur, il y règne alors un monde lourd, pesant et pénible où la majeure partie du temps les pleurs et la souffrance de ces hommes-là sont malheureusement peines perdues parce qu’infondées. »« Vois-tu Liberté comment est-ce que je perçois ce monde aujourd’hui ? »

 

Où es tu ?

Mon réveil fut pénible, parfois même douloureux, mais aujourd’hui ma vision semble claire et  pour rien au monde je ne ferai marche arrière. Aujourd’hui, mon unité primordiale retrouvée, je me permets de vous interroger sur votre façon d’appréhender le monde et d’y vivre. Vous semblez si loin de vous-même et de votre réalité que vous me prendrez pour un demeuré, bon pour l’asile psychiatrique.Si au fil du temps, vous vous êtes amputés d’une dimension incontournable pour vivre en ce monde en bonne intelligence avec lui et avec vous-même. Alors, maintenant, mon vœu le plus cher se résume à ceci : vous montrer la voie pour vous éveiller, plus encore vous réveiller à vous-même en faisant l’effort de vous aider à réintégrer en votre vie sa partie essentielle sans laquelle vous n’êtes que des morts vivants. Voici son nom : l’invisible vivant, celui que vous cherchez constamment, presque instinctivement, à le nier, à l’ignorer. Pourquoi ?

 

Si je vous dis : « où es-tu ? », que me répondrez-vous ? Et pourtant  c’est par cette question fondamentale, dans ce texte sacré  de la Bible, que s’ouvre le dialogue de Dieu avec l’homme. J’ai toujours été surpris, de ce que Dieu doivent utiliser la parole à cause de son égarement. Quand l’homme perd sa conscience, Dieu se doit de lui parler, comme dans un pis aller, mais à force d’inconscience sa parole s’est usée et Dieu s’est tu !Ne pas savoir où commencent et se terminent  les limites, au point d’éternellement encore de devoir se perdre et se cacher, voilà le problème fondamental de l’humain.Il ne sait plus où sont ses réelles frontières puisqu’il ne s’en souvient plus.Aujourd’hui, l’homme fait parler Dieu : mensonge de l’inconscience !Dans la Conscience, Dieu ne se tait, ni ne parle...

 

 « Tu verras qu’en ce monde, même le prince de ténèbres fait des œuvres extraordinaires et époustouflantes. Je te donne ce précieux conseil et qu’il te faudra suivre jusqu’à la venue de ta seconde naissance : méfie-toi de ceux et celles qui s’expriment avec le merveilleux. Développe l’esprit de ton cœur ainsi tu verras en transparence la beauté, la souffrance ou la noirceur des âmes que tu rencontres, tu pourras discerner entre l’homme lumineux de celui qui ne l’est pas encore. »Surpris, l’enfant s’insurgea :

« Innommé, de quel droit pouvez-vous regarder les âmes de ceux et  celles  qui vous entoure ? Avez-vous l’autorisation de faire cela ? »Il le regarda  et lui dit :

« Lorsque l’Esprit du cœur t’habitera pleinement, et que ta nouvelle naissance s’accomplira, tu percevras le monde avec une vision nouvelle. Elle te le montrera dans sa triste vérité et dans une totale transparence, à ce moment-là plus rien ne te sera caché. C’est le cadeau de la Vie lorsque tu t’offres à Elle et qu’Elle t’honore de sa Présence. Oui tout devient comme diaphane, et la moindre opacité ou barrage à la lumière de la Vie t’apparait. Tu n’y peux rien, c’est ainsi. Il n’est pas ici question de droit mais seulement de Vérité et  c’est elle seule qui te rendra sage et libre. Ce chemin n’est pas facile à vivre et à assumer, mais tu verras ton cœur sera toujours la joie de pouvoir contempler et vivre ce grand mystère où paix et vérité s’embrassent. »

 

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La Vision de la Mort...

 « Pour terminer, l’ami du pèlerin lui posa encore cette autre question :« Tu m’as beaucoup parlé de la vie mais pour toi qu’est-ce que la mort ? »

La réponse ne se fit pas attendre :« La mort, ce miroir aux alouettes pour les visages sans teint, jetez y une pierre et vous verrez que, derrière le sans tain, s’y cache le pervers, l’usurpateur, l’autrement nommé : père du mensonge, le maître du miroir. Ses somptueux palais des glaces en ont égaré plus d’un.Alors, s’il vous plait ! Si vous osez briser la glace alors l’infini de la VIE s’ouvrira soudainement à vous et du même coup, dans la puissance de son souffle, vous verrez le dissimulateur s’enfuir en toute hâte pour aller sauvegarder ses possessions en un nouveau palais.

Oui, la mort, cette sinistre illusion si subtilement orchestrée pour le bénéfice d’un seul : votre père qui vous aime d’un amour si dévorant. Au fil des siècles, cette superstition sacrément malodorante s’est répandue sur cette planète en une poisse immonde. Bientôt, tout ceci ne sera plus qu’un mauvais souvenir. »Vois-tu mon ami, l’état de mort, c’est comme une sorte de déconnexion  avec la dynamique infinie de la VIE. Ceux qui en prennent conscience deviennent capables d’amorcer la nécessaire transformation  intérieure pour la retrouver et la déployer à nouveau tout autour d’eux. Tous les autres, par l’entremise du fameux miroir ont comme sombré dans une sorte de léthargie où pour survivre, la seule solution qui leur est offerte c’est : le vol. Toute leur existence consistera à s’accaparer le « capital-vitalité » de leur proche, ou de leur environnement souvent, lui-même, réduit à l’état minimal. Tout devient alors jeu d’influence, de lutte, de violence, de pouvoir, d’autorité, de logique meurtrière pour toujours avoir quelque part ce semblant d’ombre suffisant pour être capable de se refléter dans le somptueux palais des glaces de leur père. Craint la mort, celui qui s’y est perdu.Toi en attendant laisse les morts là où ils sont dans leur illusion, et va vers la Vie pour t’y consacrer. Plus tard tu leur viendras en aide mais pas avant que tu ne te sois trouvé.»

 

L’énigme du Pèlerin d’Emeraude Extrait du Pèlerin d’Emeraude, Anonyme


Avec mon premier, je suis. De lui, mon second se reçoit, et il a pour hôte le troisième avec lequel, je ne suis pas. Les trois ensembles sont la voie vers l’UN, séparés, c’est le Chaos !Si tu cernes les trois, alors de la pierre dégage l’épée par laquelle tu trouveras le chemin ! Et, devant l’ « Arbre Maître », désarmé, le Cherubin T’accueillera pour te montrer la coupe provenant de l’antique émeraude.Ainsi, par Toi, dans l’Anamnèse du Mystère Tu pourras, véritablement, célébrer : CELUI QUI EST. Qu’advienne ce jour où, triplement couronné partageant l’ivresse de Noé, je verrais en Tes mains les clés avant de reprendre mon chemin !Voici un tout dernier conseil : Garde l’Emeraude toujours vivante car elle est le trône même de Dieu...

 

Là où est l’Emeraude véritable, là s’y trouve aussi le Cœur de l’Homme Divinisé.Prends garde à ceux qui constamment dérobent la vie de tous les règnes pour la manipuler et qui s’en arrogent le droit de la détruire impunément. Ces obscurs-là témoignent d’une émeraude souillée, décalée, inerte et destructrice semblable à celle de l’ange déchu. Mais rendre la VIE à ces émeraudes-là, telle est aussi ta vocation.Alors mon ami, sois à jamais la VIE, rien que la VIE ! Et Où que tu ailles, où que tu sois, Elle y sera toujours en Vérité. Telle est Sa LOI !Devenu Pèlerin d’Emeraude à ton tour, fidèle gardien de la VIE ta force sera celle du Chérubin !Maintenant le Cœur heureux de te savoir parmi nous je reprends le chemin vers le « toujours plus au-delà » dans l’Infini du Cœur !Cette énigme, à jamais cachée des sages et des savants, s’adresse à tous les simples d’esprit et pauvres de cœur.Qui s’y aventurera sans ces deux dispositions essentielles jamais ne sera...

 

 

La Vie Honore Toujours Les Sans Passé et Sans Futur...Extrait du pèlerin d’Emeraude, Anonyme

 

Celui-ci enseigna l’enfant longuement, l’invitant sans cesse à réfléchir sur soi. Fables et contes étaient leur support favori pour débattre et échanger.Voici l’un d’eux qu’il lui narra à propos de « La Vénérée Dame de la VIE »,« Puisse ce conte éclairer ta réflexion mon ami ! » lui dit-il.

« Un jour, un homme avait appris  qu’en une très lointaine contrée résidait «La Vénérée Dame de la VIE ». Aussi entreprit-il de se mettre en quête pour aller la retrouver pensant ses indices glanés  suffisants pour trouver son chemin.

Le premier soir de son voyage, l’auberge « Aux sept oies » l’attira irrésistiblement vers elle. Tout y semblait paisible, heureux, harmonieux et elle ne ressemblait en rien au regard de toutes celles devant lesquelles il venait de passer. Lors du repas, une petite fille vint à lui et lui fit cette demande : « Veux-tu jouer avec moi, quand tu auras fini de manger ? ». Mais il déclina son invitation par ces mots : « Non, je suis désolé ! Demain je reprends la route très tôt et je dois aller me coucher au plus vite car demain le voyage sera long. Vois-tu, c’est la meilleure chose que je puisse faire, une autre fois peut être ! ». L’enfant reprit : « Ma mère me dit toujours : « Pour l’homme qui ne se connait pas, demain est une mascarade du passé. Sans l’un ni l’autre ainsi va la vie. Alors si quelqu’un te dit : « Demain » demande-lui toujours s’il se connait lui-même. Que penses-tu de ce que dit ma mère ?» Faisant preuve d’un certain agacement, il la renvoya lui disant : « Te voilà bien avisée mais toi que sais-tu de la vie ? Qu’as-tu à m’apprendre ? Et ta mère me connait-elle ?». Arrivé dans sa chambre, un cadre était placé au-dessus du lit où figurait cette citation : « A la Vie, seul le don de la tienne t’apportera ce que tu attends, n’aie d’autre but que de la reconnaître, toute autre quête est vaine ! Savoir bien la nommer là réside son secret.»

Le lendemain, après plusieurs heures de trajet, apparut au loin un enfant qui lui faisait signe de s’arrêter. Voiture garée sur le bas-côté de la route et le capot levé, son conducteur se montra enfin et lui demanda s’il pouvait le tracter jusqu’au prochain village, mais toujours pris par le temps, il leur déclara : « J’ai un rendez-vous que je ne dois manquer à aucun prix, j’en suis désolé mais je vous souhaite de trouver une personne plus disponible que moi. » L’enfant lui fit remarquer : « Je ne sais avec qui ou avec quoi vous avez rendez-vous, mais n’oubliez jamais que seule importe la Vie !». Il rétorqua : « Tu ne peux pas dire mieux, elle est très judicieuse ta remarque. Si tu savais comme tu dis vrai. » Mais son interlocuteur s’empressa d’ajouter : « Curieux ma mère me dit toujours : la vie ne donne jamais de rendez-vous ! Seule la mort en prend mais les hommes l’oublient sans cesse.»

Le surlendemain, il se perdit en chemin et dut demander sa route à deux enfants qui jouaient au bord de la route, et ceux-ci dans l’impossibilité de pouvoir lui répondre l’invitèrent à venir chez eux rencontrer leur mère qui n’allait pas tarder à rentrer. Désolé, il leur confia qu’il était pressé et qu’il trouverait bien quelqu’un d’autre plus loin pour lui indiquer la voie, toutefois un des enfants lui dit : « Ceux qui prennent cette route disent souvent : « je n’ai pas le temps » ou encore : « demain » et tous les jours des gens s’y perdent. Prends-garde à toi ! Ma mère appelle cette route celle des « sans vie » »

« Après bien d’autres péripéties, il parvint enfin au seuil de la résidence de la « Vénérée Dame de la VIE ». Tout impatient, il s’empressa de courir frapper à sa porte.« Qui est-ce ? » disait une voix d’enfant derrière la porte. Et lui, longuement de raconter qui il était, d’où il venait et tous les dangers qu’il avait dû braver pour venir jusqu’à elle.Tout à coup, interrompu dans sa narration des faits, une voix se fit entendre :« Qu’as-tu à donner ? »« Voici mon offrande pour les bonnes œuvres de la  Dame ». L’homme fit passer sous la porte un chèque d’un montant important.« Qu’attends-tu ? « De pouvoir la rencontrer. »Un silence glacial régna subitement en ce lieu. Et l’homme vit réapparaitre le chèque glissé en dessous de la porte. Déçu, il s’en alla camper non loin à l’entour de la demeure. Dans son esprit, sans nul doute le montant offert était trop insuffisant. Avec un empressement sans pareil, il alla vendre tout ce qu’il possédait pour le convertir en or sonnant et trébuchant. Sa détermination était sans borne car il avait le secret dessein d’obtenir d’elle la vie éternelle.

De nouveau il se rendit en hâte à la demeure convaincu cette fois-ci que ce serait la bonne. Les mêmes questions lui furent posées et le même silence lui fut signifié au point de lui glacer les sangs. Toutefois sans jamais perdre courage l’homme resta sous sa tente très longtemps en ces lieux. Après bien des années, au cours d’une nuit, il fit un rêve. Des enfants jouaient ensemble, au jeu du colin maillard, quand l’un d’eux fut attrapé par l’autre qui avait les yeux bandés et les autres de lui crier : qui est-ce ? Soudainement il prit conscience de sa cécité et de sa surdité. Cela faisait si longtemps qu’il répondait à la tourière de façon erronée. Curieusement quelque chose venait de changer en lui».Alors l’homme se réveilla certain qu’il connaissait, cette fois-ci, la réponse aux  trois énigmes posées par la tourière mais il n’était plus le même, il se ressentait différent des autres jours. Ainsi au cœur de la nuit, ne pouvant plus contenir son impatience, il se hâta d’aller frapper vigoureusement à la demeure.

Dès qu’il vit la lumière briller du dessous la porte, il déclara à la tourière :« Maintenant je sais. Tu es la dame de la VIE. Le seul don que je puisse te faire, c’est celui de ma vie aussi je te demande de bien vouloir l’accepter en cette nuit même. Mon espérance par-dessus tout, c’est de devenir pareil à toi. » Entre, pousse la porte. Tu sais, elle a toujours été ouverte mais vous êtes tellement conditionnés, vous les hommes que vous n’osez même pas la pousser. Pour ce qui est de tes bagages et de ton or, reflet de ton temps perdu, je te prie de bien vouloir les laisser au seuil de la porte. Les « sans-vie » s’en chargeront, c’est leur seule raison de vivre. », lui rétorqua l’enfant tourière. »Quand il la vit, quelle ne fut pas sa surprise ! Celle dont il attendait la rencontre depuis si longtemps avait les traits  d’une très jeune enfant, en son esprit subsistait un doute : était-ce véritablement la Dame de la VIE ? Mais pas de doute possible car sa toute première déclaration le rassura intérieurement par ces mots : « Mon enfant, quel bonheur de te voir revenir parmi les vivants. Je t’attendais depuis si longtemps! Viens maintenant partager le repas avec nous tous. Nous allons rattraper cette illusion du temps perdu ! »

Et celle-ci l’emmena dans une salle où s’y trouvaient des enfants d’une jeunesse hors du commun. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’il était devenu l’un d’eux. Mais juste avant d’entrer dans la salle à manger, il lui déclara : « Comme c’est curieux, j’ai cette étrange impression de déjà te connaître, ou de t’avoir déjà vu. »Durant le repas, la Dame de la Vie ou plutôt l’enfant de la VIE lui fit cette confidence :« C’est vrai et tu as raison de dire que nous nous sommes déjà rencontrés. C’était il y a fort longtemps à l’auberge « aux 7 oies », lors de ton tout premier soir de voyage à ma rencontre. T-en souviens-tu ? Déjà là j’étais venue à ta rencontre mais tu as décliné mon invitation à venir jouer avec moi, et plus tard à m’aider ou à venir me rencontrer chez moi. Quant à la réponse à mon énigme posée du : « qui est-ce ? Tout était là dans le nom de l’ « auberge  aux sept oies », comme dans un jeu de piste tu ne voyais rien des indices que la vie te montrait en filigrane.  Quant aux autres indices tu les avais tous reçus mais « demain » t’aveuglait tellement que me voir à travers une enfant t’était inconcevable. Bien d’autres fois nous sommes revenus vers toi mais toujours en vain, tu ne voulais rien entendre. Tu me recherchais comme on s’attache à vouloir acquérir un bien...

Beaucoup n’ont de cesse de courir après moi, et  tu étais l’un d’eux.  Votre manège, à vous les hommes, me fait bien rire. Votre folle frénésie à mon égard n’en n’est que trop absurde. S’arrêteront-ils un jour de se méprendre sur ce qu’est la VIE. Certains croient m’avoir trouvée mais ne font qu’embrasser de la fumée. Vaine est leur quête tant qu’ils inversent les rôles. Pourtant, sans cesse, JE les poursuis dans l’espoir de pouvoir les combler un jour de mes biens avec largesse. Mais, ils sont tellement attachés à leur mémoire passée, cette « satanée mémoire », comme si c’était  de l’or, qu’ils finissent toujours par se détruire les uns les autres avec ce faux espoir d’obtenir pour soi un lendemain meilleur. Malheureusement leurs pièges, leurs manipulations, leurs possessions m’obligent la plupart du temps à les fuir comme la peste.

Comprendront-ils un jour que ME trouvent ceux qui jamais ne comptent, ne prennent, ne possèdent, ni ne jugent. Humbles, discrets, magnanimes, rayonnants et bienfaisants tel sont ceux en qui JE prends plaisir à ME donner. Voici mon unique destinée ME transmettre à l’infini en toute gratuité. Ne doute jamais qu’un jour elle puisse devenir la tienne, c’est à cela et rien d’autre que je t’appelle. »Tout à coup, il prit conscience de ceci : les enfants le regardaient et lui parlaient sans jamais lever la tête ce qui le surprenait, comment cela se pouvait-il ? Plaçant une main au-dessus de sa tête, il réalisa qu’il était devenu l’un d’eux. Alors, l’enfant de la VIE lui révéla son mystère : « Te voilà devenu comme l’un d’entre nous, ta mission sera d’aller sur le chemin à la rencontre des hommes qui disent toujours demain, tu sais la tâche est rude mais tellement belle quand l’un d’eux devient comme l’un de nous. »

Devant ce qu’elle venait de lui dire, il ne peut s’empêcher de lui poser cette question : « Vous êtes tous ici tels des enfants mais depuis que je suis arrivé je n’ai pas encore rencontré votre mère à tous. Est-ce vous ?»L’enfant de la VIE se mit à rire, et lui confia ces mots au creux de l’oreille tel un secret : « Ta mère est en toi et elle l’a toujours été, il s’agit de ton âme que tu ne connais pas encore véritablement. Pendant un temps, nous serons telles des mères pour toi, jusqu’au jour où tu l’entendras te parler directement en ton cœur. Bientôt tu ressentiras une force nouvelle, l’esprit de notre Père sur toi. Là encore, tu comprendras pourquoi nous n’avons qu’un seul Père : Dieu et qu’une seule mère : ton âme. Ensemble tous les deux, ils font de toi un enfant de la VIE éternellement engendré. Et ce dont il sera désormais question, ce n’est pas de savoir ce qu’est l’éternité mais plutôt comment apporter la VIE au monde.»Perplexe devant cette fable, le jeune Liberté lui fit tout de même cette remarque :« Je vois beaucoup d’atrocités et de violences en ce monde et vous ne cessez de me dire que la  Vie vous honore de sa présence, certes je veux bien l’entendre mais si rien ne change à quoi cela sert-il ? Quel est véritablement l’enjeu de tout cela ? Qu’y gagne-t-on ? Si tu es devenu tel un de ces enfants où es la vie ?»

 

 

Innommé s’exprima en ces termes :« Liberté, quelle connaissance as-tu de toi-même ? Demain est-il encore tapi à ta porte ? Ton coeur de quoi ou par qui vit-il ? D’aujourd’hui ou de demain, ou bien de cette mystérieuse union entre ton âme et Dieu ? Sais-tu voir la réalité ordinaire de ce jour à la lumière du jour passé grâce au clair discernement de ton cœur ? Cette vision-là te permettra de répondre à ta question par toi-même parce que la réponse repose déjà en toi. Vois-tu, L’animal sent et perçoit l’invisible vivant qui influence l’organisation d’une bonne partie de sa vie, l’enfant qui vient au monde possède les mêmes capacités de percevoir notre réalité non ordinaire au quotidien. Cela fait partie de ces sens innés partagés avec l’animalité mais l’entourage, au nom du « c’est comme çà. Ca n’existe pas », va mener le petit enfant vers une réalité très mentale bien ordonnée, formatée, cadrée et conditionnée. Le précepte sournois et maléfique programmé dans l’inconscient du petit homme en ces termes peut se formuler par ces termes : « Tu te tiendras à l’écart de toi-même et n’en dérogeras pas. Nous te dicterons ce qu’il est bon de croire ou ne pas croire. Aie confiance, nous détenons la vérité ! Ta vie nous la dirigerons avec le plus grand soin. Seul ton avenir nous importe, quant à ta mort nous lui octroierons le plus grand soin.»

Progressivement l’homme se trouve réduit à l’état d’esclave, de mort vivant dans cet univers des fausses certitudes, de l’illusion et du mensonge afin de servir le demain toujours plus faste des grands prédateurs. Mais, ce qu’il ne sait pas, au comble du comble, c’est qu’en lui désormais repose son pire ennemi. N’oublie jamais dans ton parcours de vie que le plus  à craindre, c’est sans nul doute toi-même tant que tu es aliéné au système de pensée collective qui ne veut pas entendre le mot d’aujourd’hui mais toujours celui de demain : croissance, durée de prêt, dividende, bénéfice, plan de carrière, possession, réussite sociale, descendance….Dans une telle vision la vie ne peut nous honorer de sa présence si bien qu’elle se retire, à cause de l’interdit fondateur et destructeur,  pour laisser exister un monde lourd, pesant et pénible avec pour compagnes et compagnons : misère, pauvreté, des pleurs, des regrets et de la souffrance. Certes ces derniers seront toujours totalement infondées et injustes mais obligées et acceptées de par un conditionnement et un comportementalisme pervers savamment entretenu par le monde des morts. Quand demain est basé sur des intentions issues du passé visant la prospérité d’une économie, l’aujourd’hui devient désert, souffrance et mort.

La VIE honore toujours les « sans passé, ni futur » car ils ont intégré en leur vie et en leur cœur les logiques même du vivant quitte à se battre pour elle. Par contre la VIE se moque de ceux qui la travestissent en permanence pour les délaisser à leur perte. Et je parle ici des morts de ce monde qui portent des masques d’Elle sans véritablement La connaître. Bientôt tu te rendras compte qu’ils sont pitoyables et tous plus laids les uns que les autres ! Quant à toi, si tu Lui donnes véritablement ton cœur alors le temps ne sera plus, à partir de toi se dispensera la VIE et la seule économie qui importera sera celle du cœur et de l’équité.»« Vois-tu Liberté comment est-ce que je perçois la vie en notre monde aujourd’hui ? Tout simplement faire que le temps destructeur ne soit plus...

 

Appelez moi GADI, Grand Architecte De l’Invisible...Extrait du Pèlerin d’Emeraude, Anonyme

Mais voici cette autre histoire au sujet des mémoires-miroirs :

Il était une fois, un roi qui devint soudainement jaloux d’un monarque voisin à cause de son tout nouveau palais. Aux dires ceux et celles qui lui rapportèrent la nouvelle, nul ne se souvenait à mémoire d’homme avoir vu une telle merveille. Aussi le roi se mit-il en quête d’aller rendre visite à son voisin. A la vue de cette réalisation, celui-ci tomba sous le charme et la stupéfaction. Comment cela était-ce possible ?Dès son retour, trop impatient de rencontrer l’artiste d’une telle œuvre, il mandata l’un de ses ministres afin de rechercher l’identité de son architecte, et comme par enchantement, à peine sa requête formulée voilà qu’un de ses sujets vint lui dire qu’il était ici même en son palais.


Immédiatement, cela ne pouvait attendre, et le roi le fit amener en son bureau et le complimenta par ces mots : « Vraiment vous êtes un bien grand architecte pour faire de telles splendeurs. En vos réalisations nul ne s’y sent mal, tout semble comme embelli, plein de magnificence, débordant de vie. Comment faites-vous pour faire surgir de nulle part de telles choses comme tous ces décors, ces paysages ? Je les croyais tellement vrais et pourtant ce n’était, m’a-t-il été rapporté que le fruit de votre maîtrise parfaite des miroirs. Aussi avant d’aller plus loin, dites m’en plus au sujet de vos réalisations jusqu’où pouvez-vous aller dans votre art de l’illusion ? »
L’architecte lui répondit : « Vous avez raison de dire que je suis un grand architecte mais désormais, appelez-moi GADI : grand architecte de l’invisible, c’est un de mes surnoms favoris. Maintenant j’en viens à votre requête d’en savoir plus sur mes compétences.

Voyez-vous chacune de mes réalisations est construite autour de miroirs sans qu’aucun d’eux ne soient visibles.Dans le secret de leur disposition, vous avez pu constater qu’ils peuvent générer des images d’une extraordinaire beauté et d’une extrême réalité. Maintenant permettez-moi votre altesse de vous faire prendre conscience au risque, peut-être, de vous décevoir qu’il y a quelque chose que vous n’avez pas encore perçu. Tout dernièrement alors que vous vous entreteniez avec votre semblable en son palais sachez que vous n’avez jamais été mis en contact direct avec lui, celui que vous avez rencontré était dans une de mes créations virtuelles.

Ce qui se présentait devant vous était une image du roi générée en trois dimensions par l’entremise de mon art. Lui se tenait à distance et vous regardait et vous parlait d’une autre pièce. A aucun moment, vous ne vous en êtes rendu compte, n’est-ce pas ? Et d’ailleurs si tel avait été le cas j’en suis sûr que vous l’auriez mal pris n’est-ce pas ? Oui aussi incroyable soit-il celui avec lequel vous conversiez n’était pas réel. Votre altesse, et sachez que si je retiens votre attention je m’attacherai à vous présenter mon plus beau projet. Je vous assure être en mesure, plus que jamais de me surpasser. Je ne vous décevrai pas. Le roi stupéfait rétorqua : « GADI ! Ce que vous venez de me dire je ne puis le croire ni même l’entendre. Comment est-ce possible ? Deviendrait-il envisageable de générer en permanence mon image et de me montrer à mes sujets toujours sous mon plus bel atour ? Cela me séduit beaucoup mais en même temps pourquoi tant d’artifices et de leurres ?Le grand architecte de l’invisible surenchérit : « Pour votre protection, votre image et votre éternité, ô mon roi ! Vous apprendrez à goûter, à voir, à sentir la grandeur de mon art du miroir. Sa magie est si impressionnante que je peux pousser le prodige à ne plus vous voir vieillir sur le plan de votre image émise face aux autres. Le roi fit cette remarque : « J’entends bien votre proposition, mais lorsque je sortirai de mon palais, si votre magie n’opère plus que se passera-t-il donc ?

Qu’advient-il de ma protection ? GADI se mit à rire et lui confia, un secret, au creux de l’oreille : « N’ayez crainte votre altesse car le jour où vous sortirez de votre magnifique palais, personne ne vous reconnaîtra. A l’extérieur, où que vous soyez vous y serez toujours incognito. Réellement, croyez-moi, ça marche et je vous assure vous rirez de la méprise des gens sur votre identité. Mais rassurez-vous là où vous devez apparaître en public, je ferai que vous soyez toujours reconnu devant vos sujets comme le roi »
Devant cette toute dernière déclaration, le roi fit ordonner de donner tout pouvoir à GADI afin qu’il lui construise le plus somptueux palais, celui-ci lui assura qu’il serait l’un de ses plus innovants. Petit à petit, la renommée de l’architecte de l’invisible allait en grandissant, et tous cherchaient à se construire une demeure magique à la mesure de leur moyen. Chaque fois, GADI semblait se surpasser plus encore.


Toutefois dans le pays, subsistaient quelques récalcitrants à l’incroyable nouveauté, « trop beau, trop de laideur cachée !» affirmaient-ils. Plus ils observaient leur curieux manège de loin, plus ils devenaient dubitatifs face à un tel engouement de la part de leurs amis pour les réalisations de GADI. Plusieurs fois ils avaient tenté de les mettre en garde du dessein diabolique de l’architecte mais la surdité et la cécité régnaient désormais en leur vie. Aucun des adeptes de l’architecte ne se rendaient compte que la nature et les animaux autour d’eux mourraient et disparaissaient au fil de leurs constructions diaboliques.Alors ils se quittèrent et les années passèrent...

 

Pour ce qui est du roi, il ne sortait plus de son palais. C’en était de même pour tous ses sujets qui eux aussi s’étaient trouvés comme emprisonné sous le charme irrésistible de leur demeure. Puis un jour, comme par enchantement ils sortirent enfin de chez eux. Là de fait, personne ne se reconnaissait plus. Tous avaient vieilli et s’étaient desséchés comme des momies mais personne n’en n’avait pris conscience. Dans l’illusion crée par leur demeure, chacun se voyait plus beau que l’autre. Quand l’envie leur venait de sortir, ils étaient toujours sûrs et certains aux dires de GADI, qu’ils resteraient toujours incognito, et de fait cela fonctionnait toujours comme promis. Ce qu’avait chuchoté Gadi à chacun d’eux au creux de leurs oreilles leur laissait croire que ce serait-là leur secret, qu’ils en étaient les uniques détenteurs mais cette manipulation était d’une redoutable perversité.Dehors tout le monde prenait soin de se parler, de s’éviter pour n’être pas reconnu et tous continuaient par se saluer en feignant un de leur plus beau sourire tout en cachant cette pensée hypocrite: « Pauvres gens, quelle misère et quel ridicule ! A leur place je n’oserai même pas me montrer ainsi. » Quant au monarque, dès qu’il revenait au palais après une de ses sorties incognito dans le royaume, il s’attachait avec le plus grand soin à congratuler et à remercier GADI pour l’exactitude de sa prédiction au sujet de sa non reconnaissance à l’extérieur du palais.


Pour ce qui est des éternels résistants, ils se retirèrent une fois pour toute de cette contrée. Ils avaient compris que la voie véritable de la vie est d’être toujours en chemin, de fuir la scintillance de toute sédentarisation, de ne jamais regarder en arrière ni ne rien projeter sur le futur. Le nom qu’ils ont donné aux villes construites par GADI : « Les enfers ». Quant aux habitants des demeures à miroir, ils connaissaient toujours le même sort celui des morts-vivants inconscients de leur état pour la joie de GADI.Les résistants n’entreprirent rien pour empêcher la magie des miroirs d’opérer. Ils allèrent dans un pays où ils fondèrent eux-aussi un royaume auquel ils donnèrent le nom d’Anamnésia. En levant le camp certains d’entre eux prédirent qu’un jour le monde des miroirs engendrerait guerre, maladie et violence et que ce jour-là les miroirs voleraient en éclat. Ce fut là leur seule et unique prédiction quant au futur.

 

Liberté intrigué par son discours lui dit :«Tu nous as dit précédemment si mes souvenirs sont bons que nous étions tel des amnésiques face à la vie et maintenant et que la cause de notre souffrance voire de notre mort s’origine dans l’excès de mémoires tout comme ces miroirs de Gadi. Je trouve que ces deux pensées sont contradictoires. »Voici quelle fut sa réponse :« Oui, tu as raison ! C’est peut-être pour toi paradoxal, mais en réalité l’excès de mémoires mortes fait oublier la Mémoire Vive l’unique et la véritable qui elle n’a pas de miroir. C’est d’elle dont l’homme est amnésique ! Souviens-toi : trop de mémoire fait fuir la Vie laquelle n’a que faire des mémoires-miroir des humains. Tant que ta Mémoire Vive ne s’est pas éveillée, la maladie des « sans-Mémoire » te guette celle de toujours te contempler dans les miroirs et de t’illusionner sur la Vie. Nous confondons la Vie et la mort, et nous leur inversons constamment les rôles.

Ce que tu regardes en ton existence n’est que mort mais le malin te fait constamment croire l’inverse. Liberté, il te revient de remettre la VIE et la mort dans leur bon sens ! Au-delà des mémoires se trouve la VIE, pour ce qui est de la mort, elle n’est rien d’autre qu’une création miroitante de plus, celle de Gadi – l’anti-vie-.Maintenant Liberté, prends le temps de contempler ce monde dans lequel tu vis. As-tu vu ces tours de plus en plus élevé et de plus en plus miroitantes construites par les hommes, le lieu où elles s’édifient n’est pas étranger à l’histoire que je t’ai racontée. Là où l’homme cherche à prouver sa supériorité et sa richesse en élevant des tours d’une prouesse technique spectaculaire, nous nous trouvons face à des pays qui s’enorgueillissent et ne respectent plus la vie. 
Maintenant Liberté, prends le temps de contempler ce monde dans lequel tu vis...

 

Jesus anime 2


Jésus disait : « Qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé», tel est le mouvement de l’homme spirituel capable de s’abaisser c’est-à-dire de pouvoir descendre jusqu’aux aux enfers pour aller rechercher les siens. L’abaissement ne va pas sans un autre mot quand il est conjoint à l’élévation et réciproquement, cela s’appelle l’Amour, celui capable de discerner de comprendre au-delà des apparences et qui refuse de se laisser entraîner dans un comportementalisme de convenance souvent dstructeur, fusse-t-il même religieux.Qui refuse de s’abaisser tout en prétendant être élevé fait toujours offense à la VIE. Ses faits et gestes sont alors dictés la plupart du temps mu par la force du mal celle du destructeur Gadi lequel se plait à se cacher derrière les miroirs sans tain de son inconscient.Aujourd’hui tous ceux qui élèvent des tours en ce monde sont des serviteurs du mal, ni plus ni moins. Ils pillent la terre, la dévaste y mettent la désolation, manipulent le vivant et s’en accaparent toutes les richesses. Et ce qui est extraordinaire, c’est qu’ils se disent croyants pour la plupart d’entre eux.


Ici comprends-tu l’Amour n’existe pas, et s’ils ont de l’affection pour leur semblable, chacun doit cependant s’incliner devant eux et de baiser leur main en signe de leur loyauté et de leur soumission. Voilà l’abaissement qu’ils pratiquent, contraindre l’autre à le révérer.Qui se prétend élevé dans la voie spirituelle mais demeure incapable de faire quoi que ce soit dans la voie de l’invisible, cet invisible qui source notre réel se trouve dans l’illusion. Sa prétendue élévation cache souvent la domination d’autrui. Combien de religieux se mentent à eux-mêmes entraînant aussi les autres dans la voie du mensonge !Voici encore un autre paradoxe des adeptes du mal se cacher derrière une fausse voie spirituelle, celle du « si je m’élève, c’est ce que suis béni de Dieu », certains ont même osé arborer le mot de Dieu sur leur monnaie, comme si la richesse pouvait être le signe de Dieu, mais concrètement ils n’en partagent jamais rien, ils iront même à décider de qui sera pauvre et riche. L’argent qu’ils prêtent n’est que pure virtualité, encore un autre miroir...


Quel est donc de dieu là ? Comprends-tu Liberté ces hommes se prennent pour Dieu. Ils reconstruisent des tours de Babel perdant le souvenir de Dieu. N’oublie jamais, Liberté, Dieu est la VIE, l’AMOUR !Leur dieu est aux antipodes du Mien ! Il est la mort et le chaos…Liberté demanda à innommé : Mais que pouvons-nous faire face à de tels gens car ils nous dirigent, nous manipulent et nous asservissent par des mensonges usant parfois à tort du nom de Dieu ?
Innomé lui montra son cœur et soudainement son ami ressenti comme un tressaillement en le sien qui l’inonda d’un onde de paix et de joie, et il ajouta :Son pouvoir est grand, les enfers n’ont pas de prise sur lui. A lui seul Il est capable d’en ouvrir les portes parce qu’en lui repose Dieu. Pour cela Il n’y a rien à faire, laisse tout simplement exister la magie de ton cœur opérer en ta vie alors ton attitude sera juste, sans violence et d’une redoutable efficacité pour la transformation de ce monde. Petit bémol ne te prends jamais pour Dieu, n’oublie jamais qu’en ses mains tu n’es que son instrument, rien d’autre… Mais un merveilleux instrument au service de la VIE et qu’il se partage...

 

Souviens-Toi Ambassadeur de la Vie,Tu L'es de Toute Éternité...Extrait de Pèlerin d’émeraude, Anonyme

 « Et Innommé  lui présenta notre réalité d’une autre manière  :Pour moi, en ce monde, comme les deux côtés d’une même tablette, nous pouvons regarder la réalité sous deux aspects antinomiques celui de la malédiction ou de la bénédiction. Sur un de ses côtés pouvait se lire : « Unique est la réalité, il n’en existe pas d’autre. Crois-le. Si tu restes fidèle à ce commandement, Dieu se souviendra de toi au moment venu ». Ce texte je l’ai qualifié de « fléau des trois » car il prédomine et nous abîme en permanence : le mensonge, l’illusion et la mort.Observons bien, si nous en avons la force, le grand échiquier de ce monde. Les rois, reines et gouvernants, blancs ou noirs, telles des marionnettes œuvrent tous à la solde d’une puissance destructrice aveugle dont jamais personne ne parle. Ils sont soi-disant là pour votre bien mais ils mentent et vous leurrent en permanence. Ils sont en cette place pour entretenir et développer l’art de tirer le meilleur profit de cette situation illusoire.

Leur récompense : le capital amassé autour de cette entreprise macabre avec son cortège de maux : pollution, maladie, guerre, endettement, manipulation mentale, planète bafouée et rendue exsangue…. Quant à nous, qui subissons ces horreurs, notre seule et unique tache : être de gentils exécutants, de gentils croyants et qui plus est, mensonge suprême s’entendre parfois dire : Dieu vous le rendra cela au centuple ! ou encore : Vous gagnez ainsi votre paradis ! Que ne pourraient-ils faire sans ces mensonges sur Dieu ?Et voici maintenant la deuxième partie presqu’illisible de la tablette comme sciemment effacée du métal, il m’a fallu beaucoup de temps pour en retrouver toute la teneur car plus personne ne s’en souvenait. Mais maintenant, je peux vous en livrer le texte : « Dans un lieu où est scellé la Vérité s’y trouve la source de VIE. Retrouve ta Réalité. N’attends rien d’autre ».A ce texte je lui ai donné le nom de « bénédiction des trois » : la Réalité, la Vérité et la Vie. Aujourd’hui, cet aspect-là est oublié voir inconnu des hommes. Le Fléau est sous le joug de la finitude en ce visible et  la bénédiction sous celui de l’infinitude en cet invisible. A chacun son bord, l’un déforme et détruit, l’autre transforme et construit.

Toutefois plus je réfléchissais sur les inscriptions recto et verso de cette tablette plus m’apparaissaient énormément d’incohérence entre ces deux textes. Qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Alors je me suis mis à la scruter d’un peu plus près, encore et encore, pour finalement constater que la face la mieux préservée n’était la résultant d’un judicieux placage qui masquait une autre citation plus originelle et bien plus ancienne, et j’étais enfin parvenu à la remettre à jour. Sur cette face, aussi s’y trouvait gravé cet adage : « Souviens-toi, Ambassadeur de la Vie, tu l’es de toute éternité.  Marche ! Ta Voie vers l’UN est trine avec l’invisible pour garde-fou.» Restaurer la pièce dans son état original, c’est retrouver un monde où les pièges du mensonge, de  l’illusion et la mort seront démasqués et déjoués en toute circonstance.Ainsi, l’ensemble du texte prenait une extrême cohérence, c’était un enseignement de la VIE pour chacun des humains que nous sommes :

« Souviens-toi, Ambassadeur de la Vie, tu l’es de toute éternité.  Marche ! Ta Voie vers l’UN est trine avec l’invisible pour garde-fou. Dans un lieu scellé par la Vérité s’y trouve la source de VIE. Retrouve ta Réalité. N’attends rien d’autre ».

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Alors pour répondre à ta question sur quel était l’enjeu de tout cela, et bien le voici :« Quand la Vie t’honore de sa Présence, que par ta ténacité et persévérance tu y sois parvenu. Alors tu adviens à toi-même en un nouvel homme, debout, capable de diffuser tout simplement la lumière de la Vie là où elle ne peut surnaturellement arriver. Discrètement, tu transmettras la Vie autour de toi et alors se transformera ce monde qui t’entoure. Et tout progressivement tu continueras ton chemin jusqu’à sa destination sans jamais t’arrêter ni te reposer sur d’illusoires lauriers. C’est la seule réponse que je puis te donner. Sache toutefois qu’ici le jugement, la condamnation et l’impatience n’y auront jamais de place dans ta pérégrination. Tu supporteras tout, endureras tout mais chaque fois non sans rien faire. Tu as peut-être l’impression d’une inutilité de tout cela mais sache que le temps vient où  des hommes sages se lèveront de par le monde, et qu’ils possèdent déjà les capacités de transmuter les ténèbres en lumière. Déjà le jour commence à poindre et le fléau des trois perd beaucoup de sa force...

Qui Devient Souffle N’a Pas D’autre Choix…Extrait du Pèlerin d’Emeraude, Anonyme

Un soir au bord de mer, autour d’un feu dans les dunes protégé du vent, Innommé prit la parole :Liberté, vois-tu cet océan, l’esprit de ce monde dans son immensité lui ressemble. Il baigne et s’infiltre en toute chose, nous sommes en lui et lui est en nous et par une lame de fond, il peut t’emporter en un rien de temps. Si tu n’as pas de sérieuses fondations solidement bâties sur le roc de ton âme, il te fera perdre pied sans que tu ne t’en aperçoives.Construire sur le roc qu’est-ce que cela peut bien signifier si ce n’est que d’avoir trouvé cette force intérieure qui te permette de te situer en toute connaissance de cause en tout lieu où rien de ce que tu rencontreras ne pourra faire vaciller le roc.Mais pour cela tu dois d’abord quitter le monde des eaux et seule ton âme peut t’aider à te mettre debout afin de sortir de ces eaux d’ici-bas si souvent dangereuses et malfaisantes.


Dans certaines peuplades d’Afrique par exemple, les eaux sont le lieu où reposent et vivent des esprits malfaisants. N’oublie pas ce que je t’ai déjà dit à savoir que l’eau, l’air et le feu appartiennent au monde des esprits. La terre quant à elle est ce lieu où vivent les âmes et les esprits à travers les trois fluides.L’esprit sous la figure de l’eau, dans sa forme destructrice et sournoise, nous renvoie au monde de l’horizontalité dans son manque de verticalité, dans sa non reconnaissance du transcendant et dans sa volonté de masquer ou cacher l’invisible.Toutefois l’âme libre qui se reconnait sur le plan de l’horizontalité appartient au monde du minéral et évolue libre hors des eaux. Elle construit la vie de l’homme sur le roc, ce roc qu’il devra alors gravir pour se verticaliser. Tant que l’homme n’identifie pas et n’accepte son âme, il n’y aura pas de roc possible.

Tant que tu ignores ton âme, tu n’auras pas d’existence véritable et aucune possibilité d’élévation spirituelle ne s’offrira à toi. Semblable à du sable mouvant, telle est l’âme de celui qui s’ignore toujours emprise et malmenée par les eaux de l’inconscience.Vois-tu maintenant ce feu, il est aussi cette autre face de l’esprit mais cette fois-ci dans sa dimension de purification, d’élévation, ou encore d’effacement. Il traduit, cette fois-ci, l’esprit dans sa verticalisation.Dieu ne s’est jamais manifesté dans les eaux, symbole de l’indifférenciation, mais toujours dans le feu ou dans le souffle, celui capable de séparer les eaux d’en-bas de celles d’en-haut. Quand Dieu recourt à l’Esprit Créateur, chaque fois par son feu ou à travers lui, Il cherche à nous révéler quelque chose de Lui-même dans une rencontre, un face à face. Lorsque son feu est là indubitablement il nous est annoncé qu’il est besoin d’une purification intérieure ou de se séparer d’une indifférenciation à l’oeuvre.

Si la présence du feu évoque la nécessité d’une transformation ou d’une purification, il demeure ce révélateur de la voie spirituelle qui nous mène à notre élévation. Mais, une fois de plus, pour rencontrer le feu, le préalable nécessaire est de sortir ou quitter le monde des eaux pour enfin oser l’aventurer vers Soi sur la terre ferme, et ce à pied sec pour aller à la rencontre du feu d’où parle Celui qui Est.Traditionnellement dès la sortie des eaux vient la rencontre de la première terre : le désert où nous sommes soumis à l’épreuve du feu au terme de laquelle, une fois passés au crible, nous pouvons accéder à cette seconde terre : la montagne, ce roc de l’âme qu’il reste à gravir...

Si la montée de l’âme vers Dieu est d’un constant dépouillement, c’est au terme de son escalade qu’une ultime métamorphose peut se produire témoignant alors de sa parfaite verticalité et horizontalité.Lorsque ton âme sur le sommet de la montagne aura rejoint le Bien Aimé, tu connaitras la force de l’air sur cette terre, tu deviendras en Lui, par Lui et avec Lui Souffle.A ton tour tu seras capable aidé du feu de son Esprit de souffler sur les eaux y compris même d’y descendre ou même d’y marcher. Pour ce qui est de la tempête, tu ne la craindras pas car tu en seras aussi le pacificateur. Comprends-tu cela ? L’homme qui a accompli le chemin est devenu tel une croix placé au carrefour de l’horizontalité et de la verticalité.


Liberté surpris de cet enseignement, lui demanda de plus amples explications :« Je perçois ce que tu viens de me dire au sujet du monde des eaux, mais tout de même, l’eau, c’est la vie ? « Les hommes, je te l’accorde ont coutume de dire que l’eau : c’est la vie. Mais permets-moi de t’apporter cette nuance. L’eau n’est que le support de la vie, il serait erroné de la réduire à la vie. C’est elle qui achemine les informations de la vie en toute chose, mais les informations qu’elle véhicule ne sont fort malheureusement pas toutes porteuses de vie. L’eau est-elle pure en tout point de notre planète ? Loin de là en elle repose la plupart du temps nombre de poisons polluants et toxiques issus de l’activité humaine. Il serait erroné d’envisager le monde de l’eau seulement sous la symbolique de la vie car elle est souvent le lieu de danger, de la destruction et du maléfique.

Dans les eaux de l’esprit, les « requins », les « pieuvres », les « anguilles » habitent aussi ce monde. Ils y règnent en maître et sont dangereux comme la mort. Certes je te l’accorde sans eau nous ne pouvons pas vivre, mais en cette dimension symbolique là l’eau est loin d’être la détentrice de la Vie. Liberté n’oublie jamais que le maître de l’esprit des eaux n’en n’est autre que le malin.Liberté avait encore une question qui lui dévorait les lèvres, et il ne put s’empêcher de la lui poser :« Je comprends bien ce que tu as dit de l’esprit verticalisé dans sa dimension du feu, mais pourquoi parle-t-on alors du feu des enfers ? »Innommé devant la vivacité de l’esprit de Liberté alla encore plus loin dans son exposé :« Après cette vie-ci, qui n’est bien souvent que la résultante de l’œuvre du malin par l’entremise de notre inconscient, vient le temps au jour de notre mort de quitter ce monde des eaux dans lequel la plupart d’entre nous baignent toujours depuis le jour de leur naissance...

Cette fois-ci si de ton vivant tu n’as pas su faire équipe avec ton âme et ton esprit propre. Si tu n’as su t’affranchir du monde des eaux, alors tu n’auras pas connu de ton vivant même celui du minéral, encore moins celui de l’air. Au jour de ta mort lorsque tu quitteras ce monde des eaux que te restera-t-il en vérité si ce n’est que le monde du feu. Ce feu de la purification, du jugement, de la culpabilité, de la vision brûlante de ce qu’a été ta vie dans son œuvre de destruction. Oui, le feu garde toujours la verticalité et si de ton vivant tu n’as pas transcendé l’eau, le minéral puis l’air, alors au-delà, il te te faudra passer par l’épreuve du feu de la purification.Quant au malin, sache qu’il n’est pas le gardien du feu mais celui des enfers. Il se dit gardien des âmes qui se sont laissées trompées par lui par ignorance spirituelle. Liberté, j’entends déjà ta question celle de l’injustice par rapport à la tromperie des âmes : « Que peut-on faire ? C’est injuste ! »


Tu sais, lorsque qu’en ton coeur tu auras conscience de ces âmes égarées et de leurs tourments, tu recevras la capacité de les ramener vers la lumière. Naturellement cela s’imposera à toi comme une évidence à laquelle tu ne peux vouloir t’en soustraire cela s’appelle l’œuvre de la miséricorde. Descendant alors dans les enfers, tu ne craindras pas le feu car avec toi tu auras cette force du Souffle capable de ramener avec toi les âmes perdues, et leur donner les soins qu’il convient.»Soudainement le sens du vent vint à changer, alors qu’ils étaient à l’abri dans la dune, celui-ci semblait venir et les envelopper de toute part.Et Innommé de rire : « Vois-tu le mystère du vent, il souffle là où il n’est pas forcément attendu, il peut d’un souffle éteindre le feu ou l’attiser mais aussi générer la tempête. Et pourtant arrives-tu à l’apercevoir ? Peux-tu le cerner dans une forme ? Vois-tu il en est de même pour le mystère du Souffle créateur et défenseur de la VIE, cette présence divine sans cesse informe qui t’appelle à perdurer la Création !Qui devient Souffle n’a pas d’autre choix que d’assécher les eaux mortelles de l’inconscience et pas d’autre possible non plus que de descendre aux enfers.Qui s’abaisse sera élevé, qui s’élève sera abaissé ne peux le comprendre que celui qui a fait le chemin vers Lui : le pèlerin...

 

Si Ton Abaissement est Juste, tu Seras dans le Secret de Dieu...Extrait du Pèlerin d’Emeraude, Anonyme

 Un jour, un homme cherchait à découvrir ce qu’était cette structure qu’il voyait étalée au sol, il avait cette intime conviction qu’elle faisait partie d’elle. Alors, il s’interrogea sur ce vestige et se mit à en parler à ses amis, beaucoup n’y voyait rien et d’autres lui disaient que cela se passait uniquement dans sa tête. Puis un jour, il reçut la visite d’un homme qui paraissait flotter dans les airs comme porté par un immense ballon, en le voyant, il sut que cet homme pouvait lui donner enfin la réponse tant attendue. De fait, celui-ci prit beaucoup de temps à lui transmettre comment savoir utiliser cette structure qui reposait sur le sol et qui n’était autre qu’une montgolfière, celle de l’âme.L’enseignement consista à lui faire prendre conscience combien tous ces liens qui l’enserraient jusqu’à la gorge n’avaient qu’une seule fonction le clouer au sol à tout prix. De fait, toutes ces cordes l’empêchaient d’une part de se mouvoir, mais surtout pareil à l’œuvre d’un serpent constructeur, elles lui coupaient sa respiration, au point d’empêcher le ballon de se gonfler. Ainsi l’homme lui montra comment se délier, et comment reprendre souffle. Il lui apprit aussi comment le faire à distance sans forcément en parler à ceux et celles qu’ils libèreraient.

Puis vint ce moment où il commença à flotter légèrement au-dessus du sol, mais il ne pouvait pas aller très haut. Alors son guide, lui fit découvrir un aspect de lui-même, qu’il n’avait pas encore vu à travers tous ces sacs qu’il traînait péniblement avec lui depuis des siècles. Dès qu’il en fut déchargé, le ballon se mit à s’élever bien haut et avec stupéfaction il vit, combien sa vie et celle de tous les humains étaient jusqu’à ce jour le résultat d’une pure projection faite dans cet immense salle de cinéma qu’est ce monde. De là où il était, il pouvait voir tous les fils de cette immense toile dans laquelle tous se trouvaient piégés totalement inconscients.Voici désormais quel était son but pour le restant de sa vie : délier le monde et lui rendre son souffle. Nul autre choix ne lui vint à l’esprit.Liberté lui dit alors : « Il faut de l’air chaud pour faire monter la montgolfière, alors où est le feu ? Serait-ce Dieu ?».Innommé, lui fit cette révélation :« Le Feu, s’il ne peut habiter ton âme, pas d’élévation, et pas d’abaissement possible. Autrefois tu étais dans le monde des eaux, et tu en es sorti. Si le Feu assèche, et s’il est capable de faire apparaître la terre ferme, celle de la vérité et de la liberté, cela se fera par ton élévation, et ton abaissement toujours inversement proportionnel. Voici quelle est la réalité du Feu, il n’est autre que l’inhabitation de l’Esprit de Dieu en toi au point de ne faire plus qu’un avec toi. Et voici comment tu pourras le vérifier. Le seul garant de ton élévation sera ta capacité extrême à t’abaisser, et l’abaissement sera révélé dans cette volonté mise en acte de nettoyer le monde en effaçant inlassablement tous ces liens qui le retienne captif.

Et là pas de temps pour s’en enorgueillir, pas de temps pour se reposer sur de quelconque lauriers illusoires.Vois-tu, Elévation et abaissement, ne seront jamais l’un sans l’autre. Si ton abaissement est juste, tu seras dans le secret de Dieu, ignoré parfois même méprisé des hommes et pourtant inlassablement au service de leur libération. Voilà ce qu’est le Feu, le mystère de l’Esprit de Dieu, caché aux sages et aux savants, pourtant révélé aux humbles et aux petits mais nous aurons prochainement l’occasion de reparler de tout cela...

 

Anesthésie ou Anastasie de l’Âme, Victoire ou Défaite du Diable... Extrait du Pèlerin D’émeraude, Anonyme

«Si la sagesse n’est pas plus l’apanage de ce monde, et que dans son amnésie l’homme en a oublié le sens profond. Des gardiens de cette connaissance existent toujours, et l’heure a sonné du réveil. Oui, quelques « sages savants », remontant d’une époque très lointaine se souviennent de l’alliance entre le visible et l’invisible. Dans peu de temps, ces hommes et ces femmes se lèveront pour enseigner cette vérité. Ils ne se cacheront plus, et vous enseigneront ce qu’est le don de la Vie, ce seront là des thérapeutes extraordinaires qui vous feront retrouver la Mémoire. Qu’advienne le jour !

Innommé, venait de terminer son enseignement quand un enfant lui demanda en aparté :
« A quoi reconnait-on un « sage savant » ? »A vrai dire, les deux se connaissaient déjà depuis quelque temps. Mais à chacune de leur rencontre leur échange prenait toujours l’allure d’une initiation beaucoup plus pratique que théorique. Aussi ne fut-il pas surpris de voir son protégé l’interpeller. Il lui répondit en ces termes :« Mon enfant, ce soir, je suis honoré par ton heureuse présence. Tu connais en partie la réponse à ta question. Je te l’ai déjà, indirectement enseigné lorsque je t’ai appris à te fier, uniquement, à l’Esprit du cœur car il sera ton seul guide. Toutefois je te confie un indice : est très loin de la sagesse qui traine une abondante cohorte d’adeptes derrière lui. Quant à toi reste, tout au long de tes jours, fidèle à l’émeraude, et sois-en le garant et l’unique gardien, et attache toi à aimer et à protéger ta solitude. L’esprit de ce monde proclame sages et saints ceux qui sont à son service. La multitude les prend pour modèle mais en réalité ils ne font que t’éloigner, subtilement et parfois sournoisement, de ce que tu es en vérité. »

 

L’enfant rétorqua :« Mais, tout de même, si le sage accompli des miracles ou des guérisons, n’en serait-ce tout de même pas une preuve de sa sagesse et sainteté ? L’homme lui livra cette réponse « Tu verras qu’en ce monde, même le prince de ténèbres fait des œuvres extraordinaires et époustouflantes. Je te donne ce précieux conseil qu’il te faudra suivre jusqu’à la venue de ta seconde naissance : méfie-toi de ceux et celles qui s’expriment avec le Merveilleux. Développe toujours l’Esprit de ton cœur ainsi tu verras en transparence la beauté, la souffrance ou la noirceur des âmes que tu rencontres, tu pourras discerner entre l’homme lumineux de celui qui ne l’est pas encore. »Surpris, l’enfant s’insurgea :« Innommé, de quel droit pouvez-vous regarder les âmes de ceux et celles qui vous entoure ? Avez-vous l’autorisation de faire cela ? Le regardant, il lui dit :« Lorsque l’Esprit du cœur t’habitera pleinement, et que ta nouvelle naissance s’accomplira, tu percevras le monde avec une vision nouvelle. Il te le montrera dans sa triste vérité et dans une totale transparence, à ce moment-là plus rien ne te sera caché, ni les âmes, ni même les esprits. C’est le cadeau de la Vie lorsque tu t’offres à Elle et qu’Elle t’honore de sa Présence. Oui tout devient comme diaphane, et la moindre opacité ou barrage à la lumière de la Vie t’apparait. Tu n’y peux rien, c’est ainsi. Il n’est pas ici question de droit mais seulement de Vérité et c’est elle seule qui te rendra sage et libre.

 

Ce chemin n’est pas facile à vivre et à assumer, mais tu verras ton cœur sera toujours la joie de pouvoir contempler et vivre ce grand mystère où paix et vérité s’embrassent. Alors n’oublie pas ce que je t’ai déjà dit : un jour viendra où, toi aussi, tu seras témoin et acteur de lumière, capable de transmuter les ténèbres en lumière. Sinon à quoi te servirait de pouvoir contempler le monde dans sa laideur si ce n’était pas pour y travailler Esprit, Corps et Âme ! Que la lumière soit ! »L’enfant lui fit tout de même cette remarque :« Comment saurai-je que c’est bien l’esprit du cœur qui me montre la vérité des choses et des êtres ? Est-ce que cela ne pourrait-il pas provenir aussi du malin ? Le vieil homme constata la grande sagesse de son ami.

Voici quelle fut sa réponse :« Tu as raison, le diable est fort habile en ce jeu, et c’est vrai, il pourrait aussi te montrer la noirceur des âmes de ce monde mais voici comment discerner la vérité. Lorsque l’esprit du cœur jaillit du fond de ton âme, il t’est donné non seulement la capacité de voir l’obscurité de ce monde mais aussi celle de pouvoir la réguler et faire en sorte que toujours plus de lumière jaillisse tout autour de toi. Cette dernière capacité s’impose à toi tout naturellement, et tu n’auras pas d’autre choix que d’y travailler coûte que coûte dans l’abnégation, la gratuité, la simplicité et le secret. Cette faculté porte un nom : la compassion. Certes cela te sera un poids, mais avec l’âme ta tâche restera légère. Dès l’instant où cela te pèsera, ce sera le signe que tu n’es plus dans le cœur.

Toutefois voici encore un autre critère de discernement : celui qui reçoit ce don de voir la beauté, la souffrance, la noirceur des êtres sans que nul réel désir d’y travailler ne se manifeste en lui, alors c’est le signe que ce don qu’il porte n’est pas sourcé par l’âme, et que l’esprit du cœur n’y est pas encore. Dans ce cas, il y a fort à penser que le malin se cache en sa vie, et joue encore et toujours avec lui.Je te livre maintenant quelle est la tactique principale du diable qui le contente très amplement : faire de nous des tièdes, des impassibles, des inactifs, des sourds, des aveugles ou des muets. Oui, c’est aussi simple que cela car en anesthésiant ton âme, il paralyse tout ton être, et dans tout ce drame sa plus grand joie consiste en cela : faire de ton cœur la pierre de ton tombeau, te cocooner ou t’enrubanner dans les bandelettes faites du tissus de tes mémoires, puis te priver de ton esprit personnel pour y mettre le sien. Ainsi lorsqu’il a réussi, il peut œuvrer à loisir à détruire ce monde en toute impunité avec toujours plus de liberté.

Aujourd’hui, regarde ! Toi et moi, en cette ville où nous pérégrinons, t’es-tu aperçu que nous n’avons fait que traverser une immense nécropole ? La route du diable a été aplanie par ses propres soins, et sur les tombes de nos frères, il mène notre monde vers son chaos infernal. Vois-tu ce regard vide des humains ? Ressens-tu cette désertion de la vie ? Ils ne sont plus que les ombres d’eux-mêmes. Mais rassure-toi rien n’est perdu, c’est pour cela que j’ai besoin de toi et je m’attacherai tous ces temps-ci à t’éveiller.Tu gouteras à cette merveilleuse expérience spirituelle : celle de devenir un Vivant, c’est-à-dire d’être un de ceux capable de le manifester autour de toi, tout simplement parce que ton âme sera sortie victorieuse de son tombeau, la pierre dégagée, le corps délivré de ses bandelettes, et c’est ainsi que fort de ton Anastasie (résurrection) tu deviendras à même de travailler avec nous tous à la chute du diable. Et sa mise en échec, tu la vaudras à l’Anastasie de ton âme et à ton cœur enfin revivifié, de pierre qu’il était, il sera à nouveau redevenu de chair et totalement habité par l’Esprit.

Comprends-tu maintenant cette urgente nécessité de ta deuxième naissance et ma grande impatience de te la faire vivre avec nous tous pour le salut de ce monde !Mais le sais-tu pour son plus grand dam, qu’il en est un qui résiste et tremble de tout son long, et je parle ici du malin qui craint toute seconde naissance parce qu’entre les mains du nouvel enfant reposeront, en toute simplicité et sans mondanités, les clés du principe de l’Anastasie de l’âme de ce monde, et qu’il est question ici de sa perte. Tu sais, celles qui ouvrent plus qu’elles ne ferment, délient plus qu’elle ne lient s’y trouvent déjà, non seulement dans les miennes, mais aussi dans bien d’autres de mes frères et sœurs. Bientôt nous aurons la chance de pouvoir vivre et partager avec toi cette immense joie de ta résurrection, et toi aussi tu seras dépositaire du pouvoir des clés à ton tour.

Quant à soulever les pierres tombales de tes frères, tu en trouveras la force incroyable en toi, et lorsque tu toucheras leurs bandelettes tu auras aussi cette faculté de pouvoir les leur ôter, et c’est ainsi que tu goûteras à cette immense joie de les voir se lever et sortir Vivants de leurs tombes.Oui, sache que sur toi les portes de l’enfer n’auront plus de prise, et tu seras appelé encore et toujours à la suite de notre Frère ainé à descendre aux enfers pour y aller rechercher les âmes qui y sont retenues captives, c’est là aussi une autre des facettes du mystère de la compassion qui reposera désormais en toi pour toujours...

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La Seule Arme de Pacificarion Massive,L'Âme Éveillée...Extrait du pèlerin d’Emeraude, Anonyme...

« Innommé était toujours très attentif aux questions de Liberté. Celle de Dieu lui semblait particulièrement pertinente. Il lui signifia cette réponse :« Liberté, ouvre bien ton cœur !

Dieu, que d’inepties entendues à son propos. Voici, l’une des plus courantes : qu’ai-je pu faire au bon dieu pour mériter cela ? Inconscience, logique perverse du monde de l’esprit où il vous faut un responsable ou un juge,  et quoi de plus commode que de reporter la responsabilité de ce qui vous arrive négativement sur celui là-même dont vous êtes le plus éloigné allant jusqu’à lui accorder cette fausse croyance d’une capacité à punir parfois même revendiquée par certains fanatiques. Mais ce qui est étrange, et ne l’as-tu pas remarqué, c’est que devant la grande prégnance du mal de ce monde, Dieu se tait et garde les bras croisés. Ainsi pour celui qui pratique le mal parvenant toujours à sortir indemne de son iniquité, il deviendrait presque légitime de demander : où est Dieu ? Dieu serait-il absent de ce monde, ferait-il preuve de partialité pour certains, serait-il aveugle devant l’iniquité ce ceux qui se revendiquent de lui ou le manipulent ?

Mais ici, vois-tu, Dieu n’a rien à voir avec tout cela, il est vain de l’invoquer ou de l’évoquer dans le cadre d’une quelconque situation de vie déviante. S’il semble être le grand absent de ce monde sache qu’Il n’est jamais si loin, qu’Il attend simplement l’ouverture de votre âme mais celle-ci est pour la plupart d’entre vous sous l’emprise de l’esprit de ce monde qui a su merveilleusement bien vous détourner de vous-même. Quant à vous maintenant vous continuez encore et toujours à mettre sur Dieu la responsabilité de l’incohérence et l’absurdité de votre vie.Vous savez tant que vous ne vous êtes pas trouvé, Dieu n’a que faire de ce que vous faites car vous êtes toujours dans l’illusion de lui. Et Il ne revendique pas l’illusion que vous avez sur lui ou que les religions confessent de façon malsaine, ou pire de façon maligne par intégrisme ou fanatisme.

 

Voici s’il me fallait présenter Dieu, Il est celui qui nous attend tout au fond du jardin de notre invisible vivant. Il est le Bien-Aimé de l’âme laquelle est méconnue et maltraitée en permanence. Tant que perdurera cette situation de la violence sur l’âme, Dieu se tient en  silence au-dessus de ceux et celles qui sont dans l’ignorance d’eux-mêmes. Si Dieu endure la séparation, dites-vous qu’Il n’a jamais projeté un quelconque mal sur autrui. L’homme, dans son mensonge sur lui-même, sait tellement bien le faire sans son aide, et qu’il  n’oublie pas que l’origine du désordre de sa vie privée ou collective, il la doit simplement à son inconscience de lui-même.

Oui, Dieu n’a jamais eu l’intention de punir l’homme, et si les religions l’enseignent encore, je les invite à réviser urgemment leur croyance et à se poser cette question : A qui cet enseignement a-t-il pu profiter au cours de l’histoire humaine ? Cette perversité enseignée sur le créateur, qui dessert-elle ?Croire que Dieu puisse nous faire payer nos fautes, illusion suprême, entretenue par certaines croyances. Jadis, elles étaient ses amies, dans un certain « hors du temps ». Aujourd’hui, elles sont  devenues des leurres du passé qui continuent toujours à asservir l’homme. C’est là toute l’oeuvre de récupération d’un mauvais esprit pour lui-même, celui du monde, qui se faisant passer pour Dieu, a falsifié et détourné son message originel. Et je parle ici de son prince : le malin.

 

Alors pour moi, Dieu serait aussi :Cet au-delà désir d’en-Vie avec sa Bien-Aimée,

Devenu, pour l’ombre que sont les hommes, tel un épouvantail de l’au-delà grâce à certaines croyances mensongères. Par l’entremise du mal, ce serpent des origines : menteur, rusé et orgueilleux, jadis lové autour de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, celui-ci est enfin parvenu à l’étouffer par ses soins pervers en s’en assurant ainsi la totale possession. Ainsi Dieu est-il devenu dans l’esprit des hommes telle une ombre et profitant de l’oubli des hommes sur eux-mêmes et sur Dieu, le mal en totale impunité œuvre aujourd’hui dans notre monde déguisé habilement en faux savant.

Après la religion, en s’immisçant dans la science des hommes, le falsificateur est parvenu à faire d’elle une déesse que tous doivent vénérer avec crainte. Désormais il porte toute son attention à contrôler sournoisement et à condamner ceux et celles qui n’adhèrent pas à son discours ou à ses pratiques. Et par ailleurs de surcroit pour le faux scientifique, c’est  une nouvelle occasion de se moquer de Dieu et de le réduire par ces mots : un leurre pour les hommes sans savoir, un fourre-tout pour le non encore expliqué.

Il est très dommageable que l’homme ait pu délaisser à ce point son âme, car cette inconnue est aujourd’hui totalement absente de la grande équation du mystère de sa vie. Ainsi vouloir la résoudre lui sera en réalité totalement impossible, car réduite en ces termes mêmes, elle restera toujours fondamentalement fausse pour le plus grand bonheur du malin.

Si le mal a toujours été cet inconnu de Dieu, autrefois témoin de notre liberté revendiquée face à Lui et acceptée par Lui mais en se retirant il nous a laissé en la présence de l’adversaire : le maître de l’illusion. Quant à ce dernier, il vous a transformé en ignorant de vous-mêmes devenant jour après jour, siècle après siècle, reflet de votre esclavage inconscient incapable de distinguer votre droite de votre gauche, le bien du mal. Tant que l’homme reste perdu, égaré, éloigné de lui-même, Dieu ne peut plus rien pour lui ici-bas, et Il reste dans l’attente qu’une âme se retrouve de nouveau elle même au top de ses capacités, alors enfin pourra-t-il faire corps avec elle pour œuvrer au le salut de ce monde.

Alors à quand l’image et la ressemblance de Dieu ?

Bientôt, très bientôt Liberté ! Les temps sont proches où l’arbre de la connaissance du bien et du mal sera retrouvé, et l’adversaire enfin terrassé. Lorsque l’homme recouvrira son âme,  l’œuvre du Créateur pourra reprendre son cours dans la justice et la vérité. Mais j’ai tort d’en parler au futur, car cette Réalité est déjà présente en bien des hommes dont l’Âme est épousée par Dieu, et qui par Lui, en Lui et pour Lui ont retrouvé leur totale capacité de prendre soin du jardin et d’y remettre la Vie.

La seule arme de pacification massive, Liberté, c’est ton âme éveillée. Elle ne blesse, ni ne tue, ne fait jamais parler d’elle et œuvre à la paix des hommes dans le secret de Dieu. Toutes autres armes ne sont que la voix du diable, et cela quel que soit le camp où elles se trouvent. N’oublie jamais que tout pays adepte des armes l’est aussi du diable. »

 

Que Sa Symphonie Soit...Extrait du  Pèlerin D’Emeraude Anonyme

Liberté, perçois-tu cet ensemble de vibrations qui émane de l’invisible sous forme d’une musique-colorée à ravir l’âme ? Elle s’interprète à partir de tout être quel qu’il soit minéral, animal ou végétal. De chaque parcelle de notre terre, de chacun de nos animaux ou de nos végétaux, s’en dégage une merveilleuse œuvre symphonique, réel sujet de contemplation pour l’âme.Parmi les règnes seuls les humains y font exception, toutefois certains d’entre eux, une toute petite minorité sont encore capables de s’y accorder et de prendre part à la symphonie. Tous les autres, tels des trouble-fête s’évertuent à faire outrage au spectacle.

D’un côté se trouve la lumière symphonique du grand tout et de l’autre les ténèbres assourdissantes des hommes qui ont perdu leurs capacités à regarder, à écouter et à jouer. Aussi ce qu’ils diffusent en ce monde est un bruit savamment faux, tellement beau à leurs oreilles, et ce qu’ils jouent et répètent inlassablement provient du maître du mensonge : le bruyant, le diable.Liberté, toi qui as recouvré tes yeux et tes oreilles, l’heure est venue de les utiliser. Désormais il ‘appartient de t’aligner, de t’accorder sur les fréquences vibratoires de notre création et d’en réinterpréter l’oeuvre. Car celle-ci ne pourra jamais être réplication, elle sera toujours éternelle nouveauté à la différence de la cacophonie des hommes qui derrière leur fausse nouveauté ne font que répliquer la dysharmonie. Leur cacophonie n’a qu’un unique but de nous rendre tous semblables.

Dans le ciel de ces hommes-là, t’es-tu déjà demandé ce qu’il y avait de neuf, de vivifiant pour cette terre ? Rien, rien du tout. Tout converge seulement à nous rendre tous semblable dans une unique pensée, une unique place à tenir, un unique nom à avoir. Faire perdre notre singularité, notre particularité pour nous faire entrer dans la domestication et l’uniformité tel est le plan du diable : un seul son, une seule couleur, un seul bruit. Le ciel de Dieu quant à lui, il est éternellement nouveaux sons, nouvelles couleurs.As-tu réalisé un jour que depuis les origines de notre terre, il ne s’y est jamais trouvé deux mêmes flocons de neige. Depuis le commencement, aucun d’eux n’a été répliqué, voilà la vie dans sa simplicité et son éternelle nouveauté. Incroyable non ! Rien que cette simple pensée me remplit d’une force inouïe. La plus simple des choses, le malin ne peut la dupliquer. Plus tu deviendras un être simple, plus le mal se trouvera en échec face à toi car tu seras éternellement nouveau. Si le diable déteste la nouveauté de Dieu c’est à nous tous d’en devenir son témoin ! Soit simple, recherche en toute chose la simplicité, là y réside Sa force, et je t’assure que tu feras toutes choses nouvelles.

Pour ce qui est de la musique de notre création, sais-tu qu’elle est aussi guérisseuse ? Lorsque tu en auras besoin, tu sauras la trouver, l’entendre et la voir pour, s’il le faut, te réaccorder ou te réaligner dans tes vibrations. Résultat d’une convergence vibratoire particulière, non reproductible, elle se donne, sans cesse dans l’instant présent, et pour cela, il te faudra toujours la chercher dans l’inconnu, et c’est là qu’elle pourra te guérir. La trouve celui qui est sorti de la domestication de la pensée et qui sait regarder le réel dans son éternelle nouveauté, ce que l’adversaire une fois de plus ne peut faire par nature.Maintenant Liberté, en cet instant même, entends-tu ces plaintes, gémissements et lamentations qui émanent de notre terre-mère ? Aujourd’hui, notre mère guérisseuse gronde et s’insurge contre les humains. Mais voilà plus personne n’entend !

L’espèce humaine s’est égarée dans une musique de rien, une cacophonie issue du mal absolu répliquant. Modifiant, petit à petit, sa réalité sans tenir compte du grand tout, il en perturbe, encore et encore, l’extraordinaire symphonie et c’est ainsi que se ternissent et s’affadissent les sons-couleurs.Alors qui en fait le constat déplorable ?Tout le monde et j’entends ici, tous les vivants des règnes à l’exception de celui des humains ! Depuis quelques siècles, ils s’évertuent à construire une réalité déconnectée, artificielle et dangereuse dans un total irrespect de la planète. De toutes leurs constructions n’émanent que dysharmonie et destruction.

Est-ce cela le nouvel ordre mondial attendu ?Liberté, aujourd’hui, je préfère parler de désordre mondial, comme en témoigne les ces organismes génétiquement modifiés, la mort de nos écosystèmes et bien d’autres de leurs manigances…Alors quel est l’objectif de ce désordre mondial programmé ?Tout diaboliquement, il s’agit de ramener tous les vivants vers de basses vibrations où peuvent y régner, sans aucune opposition possible, dictatures, dominations et violences… C’est de la sorte que la lumière de notre terre voit se perdre son éclat et ses couleurs disparaître. Petit à petit la symphonie perd de sa force et de sa beauté.Alors stop ! Disons stop à ce sacrilège incessant.

En effet, si l’homme continue à transformer sa réalité, s’il persiste dans sa fausse croyance à se dire supérieur aux autres créatures alors dans sa toute-puissance il finira par nous imposer sa musique infernale et nous détruire.Si tout est conscience sur cette terre comme dans tous l’univers seul l’homme ne le sait plus. Serait-ce qu’il a perdu conscience de lui-même ?Ce qui fonde l’humanité véritable, c’est l’amour du don, une disposition toute naturelle en chacun de nous, mais les humains l’ont troqué avec le malin pour y préférer le « toujours plus» de la possession, du vol ou du prendre. Oui sans le savoir chaque humain de cette planète en cet instant, hors mis une toute petite minorité, est devenu tel un voleur, un menteur, un violent au nom du « toujours plus futile » la plupart du temps.Sans intelligence véritable, il s’accapare tous les biens inaliénables de notre création que notre terre-mère, jadis, nous a confié : l’eau, l’air, la terre, les forêts, les animaux… Liberté, c’est à toi maintenant de jouer car tu es à même d’entendre les sons et de voir les couleurs. Ta conscience est apte à se mettre à l’unisson avec tous les êtres. Tu as reçu ce don de pouvoir leur parler, d’être en parfaite syntonie avec eux. Voilà ce qui atteste de ton ordre de mission !Quant à savoir ce que tu pouvais faire pour aider cette planète. Je te réponds par ceci : Liberté, commence par retrouver l’harmonie avec chaque être puis donne leur la force à de s’insurger en conscience contre l’œuvre des hommes ou plutôt faudrait-il dire des sous-hommes car le temps est fini pour eux de continuer de bafouer le droit à la vie en maltraitant continuellement notre réalité sans état d’âme, sans foi, ni loi.

Liberté, accompagne chacun des règnes vers la paix, libère-les des forces obligeantes multi millénaires qui les aliènent. Accorde-leur l’autorisation de s’engager dans la lutte contre l’absurdité humaine toujours plus destructrice voir meurtrière. Il est fini le temps de la soumission, de cette obéissance aveugle des règnes à cette humanité.L’heure est venue de rappeler tous les sous-hommes à l’ordre, de leur montrer qu’ils font injure à leur vocation première en ce monde celle de prendre soin de la création. L’heure est venue où notre Mère en personne viendra leur rappeler leur juste place. Elle est capable de le leur enseigner mais l’autorisation ultime de le faire dépend là encore de toi, de nous les hommes.

Vois-tu lorsque l’équilibre des forces de la nature est sur le point de rompre, l’absolue nécessité de le restaurer en devient l’urgence immédiate. Pour cela, tu auras besoin de l’aide de tous les règnes, y compris l’aide de la plus petite pierre. Tous n’attendent que toi, que nous.Alors à toi, maintenant, de les guider et de les accompagner avec l’aide de Qui nous connaissons. Puisse son Esprit nous habiter, nous éclairer et nous accompagner pleinement dans notre mission.Liberté, chaque humain tel un chef d’orchestre est capable d’interpréter l’œuvre symphonique en ce monde, mais n’oublie jamais que la partition provient des mains même de notre Créateur.

Tu la trouveras dans ton cœur qui, normalement chez l’homme, n’est que don, un cœur qui n’a d’autre but que de rendre l’autre libre, et par autre j’entends ici toutes les créatures.Alors courage, aie confiance. La partition qu’Il te demandera d’interpréter soignera notre création, toi y compris. Ce processus se fera sans violence par le pouvoir de l’Esprit qui repose en tout être libre.Courage petit chef ! Tu n’es pas le seul, et c’est à nous de réclamer la liberté pour elle.Que Sa Symphonie soit pour le bien de notre terre-mère, notre Mère à tous...

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Qu’est-ce qu’aimer pour toi ?

Sept jours plus tard, Liberté confia à Innommé qu’il était prêt, et qu’aujourd’hui il tenait à procéder à cette célébration.

Et pour la toute première fois, Innommé paraissait tout autre si différent des autres moments qu’il avait partagés avec son ami. Aussi avant d’aller plus loin, il interrogea Liberté.

 « Avant de me donner le nom et la devise que tu as choisis, j’aimerai t’entendre au sujet de l’amour. Qu’est-ce qu’aimer pour toi ? ».

Sans attendre Liberté répondit en ces termes :

« Innommé, j’ai longtemps entendu dire de par ma religion chrétienne qu’il fallait aimer son ennemi comme soi-même. Le summum de l’amour étant d’aimer son prochain, ami comme ennemi, comme soi-même. Cerise sur le gâteau, il nous était même dit que celui qui parvenait à cet état de fait recevrait alors une récompense au ciel. Maintenant, à la lumière de ton enseignement, je comprends de quel ennemi il est question en cette  parole.

Le principal ennemi qu’il faut aimer par-dessus tout, c’est d’abord nous-même, cet étranger que nous sommes, que nous ne connaissons pas à cause de cet interdit fondateur prônant comme seule vérité qu’il ne faut pas aller vers d’autre connaissance que celle imposée par l’esprit de ce monde. Ce dernier ne connait rien au sens d’une naissance avec, tout au plus croit-il en un savoir enfermant. Lui seul affirme détenir ce savoir et s’autorisant à décréter qu’il est la vérité, la seule qu’il convient pour l’homme.

Alors pour moi, aujourd’hui, aimer est indissociable de sa propre connaissance en tant que corps-âme-esprit vivant dans un univers visible et invisible. Et je me sais aujourd’hui, hérétique par rapport au communément admis et transgresseur face à l’interdit fondateur.

Alors Innommé pour répondre à ta question, je dirai qu’il y a donc trois façons d’aimer :

La première, celle du corps qui réagit presqu’animalement à ce qui se présente à lui. Un temps il adhère à telle chose ou telle personne pour ensuite aller vers un ailleurs avec toujours autant d’inconstance. Dans l’instant du moment, il est séduit par l’émotion vive soulevée en son corps mais tout dans sa vie reste éphémère et vide, toujours égocentré sur lui-même. La solitude qu’il endure est comparable à un enfer.

La seconde façon d’aimer, celle de l’esprit où l’autre devient quelqu’un en qui  l’individu se complait par cet effet miroir qu’il entretien en l’autre. Quelque part, tel un végétal qui rampe, il essaie d’envahir l’espace de l’autre pour s’y dupliquer plus encore, et renforcer plus encore cet effet miroir.

Un seul but : vivre en l’autre, se sentir exister en sa vie, créer des instants répliquants où sera exorcisée la peur de ne plus être. Alors la magie des fêtes, des retrouvailles régulières et des rituels deviennent de très belles forces obligeantes destructrices. Puis la mort vient emportant les uns et les autres, et grandit alors la peur de disparaître car ceux en qui il s’est répliqué ne sont plus. Alors s’est-il posé un jour la question à savoir s’il a véritablement existé ? De quoi ou de qui est-il la réplication ?

Je prends encore cet exemple du couple qui veut avoir des enfants, que signifie cette joie pour toute la famille d’avoir une descendance, le besoin de se répliquer, comme dans cet instinct de survie de l’espèce ? La motivation profonde est-elle celle d’avoir de gentils enfants miroirs qu’il faut rendre de plus en plus brillants conforme à nos désirs, et qui serait l’illusion suprême. Et si par malheur le miroir se brisait en l’enfant sans reflet ne renvoyant pas l’image tant attendue. Alors émergerait ce cortège de malédictions pour des décennies, voir toute une vie : déception, effondrement, rejet, culpabilisation… !

Aimer au niveau de l’esprit possède toujours quelque chose de dévorant, de destructeur, d’envahissant au point d’étouffer l’autre dans le plus intime de lui-même. Un seul but au niveau de l’esprit : se dupliquer, se répliquer. Rassurez-vous cela se fait toujours dans la plus grande gentillesse et amabilité.

Alors qu’en est-il des amitiés ? Sont-elles le fruit d’un attachement fidèle au passé ou cherchent-elles à conduire l’un et l’autre au détachement, à la liberté ?

La voie du couple est souvent celle du semblable, dès que le dissemblable, et que le miroir répliquant disparait alors tout s’effondre avec violence.Sur le plan de l’esprit, que cache subtilement et inconsciemment le désir d’enfant ?Si c’est un désir de renaître en eux alors leur véritable naissance n’aura jamais lieu ? L’esprit de ce monde entraine souvent les humains dans des vies d’avortées, non seulement d’eux-mêmes  mais acteur de l’avortement de celle des autres. Le couple qui recherche une descendance cherche-t-il véritablement à transmettre la vie mais il est alors bon de se poser la question si c’est de la VIE dont nous parlons ?

Ce qui nous amène à la troisième façon d’aimer, celle de l’âme lorsque l’esprit de l’homme s’est détaché de celui esprit de ce monde pour accorder et aligner sur elle. Pour ces êtres harmonieux, aimer c’est être habité par la passion du désir d’en-Vie. Un seul désir, tout faire en sa mesure de sorte à aider l’autre à entrer dans la Vie véritable mais il ne s’agit aucunement d’œuvre de bienfaisance qui pourrait déculpabiliser ou tout du moins donner bonne conscience.

Son maître mot le voici: « liberté », pour cet être qui s’attache à tout prix à libérer les êtres ceux-là même qu’il sait sous le joug de la tyrannie de l’esprit, de la domination, de l’esclavage et de la violence. Une seule voie s’offre à lui, celle de la solitude et du secret où dans une nécessaire absence à l’autre, incapable d’être physiquement présent à tous, il peut sentir en lui néanmoins chacun d’eux et, par réciprocité, il se sait aussi, reposant mystérieusement en chacun des humains.

Cette inhabitation mutuelle se fait dans le plus grand respect et dans un profond silence. Toutefois celui qui est conscient de cet état de fait, par la force de « Celui qui Est » devient redevable et responsable de ce lien à jamais.Aimer, c’est savoir être le garant du lien et à tout faire pour que celui-ci soit libre et serve à une unique Réalité : la Vie.

Est-ce que l’autre le sait ? Non, mais qu’importe, l’aurtre dans le secret de l’infini du cœur le sait même si pas encore en son corps et son esprit.Et s’il en était conscient ? Alors, nous serions en présence du mystère de l’être où l’autre m’est plus intime qu’à moi-même dans le total respect de la liberté et la différence de chacun.Seule cette façon d’aimer garantit le fondement de mon humanité. Il suffit d’un seul homme capable d’aimer de la sorte pour sauver le monde de sa destruction.»

Innommé, était rempli d’une joie indicible. Les paroles de Liberté étaient tellement justes et pleines de sagesse qu’il l’en remercia très chaleureusement. La mission d’innommé avait réussi une fois de plus. Vint le moment maintenant de célébrer « Celui qui Est ».

Liberté fit alors part à innomé de son choix :

«  Voici le nouveau nom que tout mon être désire : « Infini » et voici ma devise : « éveilleur de la Vie ».

Innommé déclara :

« Toute ma vie j’ai cherché de tout mon être à « honorer la vie », et telle est toujours ma devise mais aujourd’hui voici le plus beau cadeau qu’elle puisse m’offrir et qui m’honore à l’Infini, toi dans ton désir de l’éveiller. »

Ensemble dans le secret de l’Etre, ils célébrèrent le Bien-Aimé habité du désir d’En-Vie.

Infini, aujourd’hui l’Eveilleur, était à son tour devenu l’un d’eux : Pèlerin...

 

***Prière à mon âme...Le Pèlerin D’Émeraude***

Ô mon âme toi qui me connais plus que moi-même,

Mon histoire m’a éloigné de toi, elle m’a fait oublier ce que je suis.
J’en demande pardon,
Libère-moi des affres obligées de ma mémoire personnelle ou collective.
Et daigne dans ta paix me guider dans la non-violence.
Ô mon âme, je fais appel à ton charisme le plus beau qu’il soit, celui de ta charité !
Avec l’aide de ta lumière,
Efface de mon esprit pour le bien de tous,
Cet inconscient obligeant et malfaisant.
Que mon esprit puisse recouvrer enfin sa véritable liberté
Alors ma parole, mes actes et mes prières toujours s’accorderont avec la Vie.
Qu’advienne ce jour de mes retrouvailles avec l’instant de l’éternel présent,
Où libre d’esprit, d’âme et de cœur,
Je pourrai aider et guider mes frères vers notre patrie,
Dans ce même moment divin mû de tout mon Être par ta charité.
Que naisse enfin ce jour de l’Eternelle Rencontre...✿⊱╮ℒℴνℯ♥  

Merci Âme et Claire Conscience cher Frère D'Amour de Répandre cette Bonne Semence pour faire Progresser L'humanité… Le Pélerin D'émeraude est un Cadeau du Ciel...Si la Conscience est Présente alors L'Âme Grandit Encore plus Vite et Notre Chemin sur Terre Prend Tout son Sens.C’est là que notre Âme nous attend, au Cœur de L'intime, au Cœur du Sacré.Elle Nous Invite à Accomplir ce Voyage qui nous Ramène à la Vraie Vie…Sûrya 

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Publié par Cristalyne 22 Novembre 2016 Colonne de feu 2