0000 1***Que veut dire être humain***


Je vous souhaite la bienvenue. Mais il y a une chose que je ne souhaite pas, que je veux ne pas, c’est que vous veniez écouter ma parole. Et pourtant si vous êtes ici, c’est bien pour écouter quelque chose, avoir des réponses à vos interrogations. Ce que je souhaite avant tout, c’est que vous réussissiez à comprendre quelque chose, et non pas à mémoriser, à écouter sagement, fidèlement, tout ce qui est dit. Même si les trois quarts du discours vous semblent obscurs ou dans un premier temps inaccessibles, voir inacceptables, vous ne devez pas vous arrêter à cette première évidence. L’important est que quelque chose se dégage en vous, de beaucoup plus profondément humain, qui ne vous rappelle pas la spiritualité...

 Être humain...Beaucoup de personnes s’imaginent que la spiritualité est quelque chose de tellement parfait, qu’il faut absolument se défaire de toute humanité. Or si vous aviez les yeux pour voir et le cœur pour sentir la nature des choses, vous vous rendriez compte qu’en fait, celui qui est le plus spirituel est en même temps l’être qui est le plus humain. C’est lorsqu’un homme arrive à être parfaitement humain, extrêmement humain, qu’il est capable de toutes les bontés, de cesser la guerre et d’engendrer la paix, de casser la dysharmonie, de faire périr ce qui n’a plus lieu d’exister.

Tandis qu’un individu qui n’est que lui-même, qui est tout simplement le flux et le reflux de désirs, d’émotions, d’ambitions et de projections, cet individu-là ne peut véritablement prétendre être humain. Il existe donc toute une marge entre l’individualité ou la personnalité que l’on appelle homme, et la capacité d’humanité de cet homme.

Lorsque vous regardez le monde, vous vous apercevez bien qu’il n’y a pas d’humanité véritable dans le cœur des hommes et dans leurs actions, qu’il existe encore des guerres, et dans les prisons la torture, l’agressivité dans la relation sociale, les compétitions, et dans la relation avec l’argent, les escroqueries, les exploitations.

Je ne voudrais pas être dur avec la famille humaine, et pourtant, il faut dire les choses telles qu’elles sont. La famille humaine se croit humaine mais elle ne l’est pas. L’individualité qui a été développée est si bassement encore ancrée dans l’astral qu’il suffirait d’un pas pour que l’individu se rapproche de l’animal. Quand je dis “animal”, il ne faut pas imaginer ce terme sur un plan péjoratif. Je dis même qu’il y aurait plus de valeur, plus de tranquillité, plus de sérénité, à être un animal qu’à être ce genre d’individu dont je parle et qui n’est pas encore pleinement humain.

L‘animal est régi par un certain nombre de lois. L’animal ne se crée pratiquement aucun karma. Un certain karma vis-à-vis de l’homme a pu être créé à cause de l’agressivité des animaux sauvages qui pendant longtemps ont terrorisé et dévoré les hommes. Mais c’est un karma infime, car l’animal n’a pas de conscience véritable lui permettant de juger ce qu’il fait, donc d’être jugé pour ce qu’il a fait. Alors que l’homme, ou en tout cas celui qui commence à devenir un homme, détient cette étincelle que l’on appelle le témoin du mental. Une forme donc d’auto-conscience lui permettant une auto-analyse et une autogestion de ses propres forces.

Par là, l’homme devient pleinement responsable de ses actes, puisqu’il a le pouvoir de les choisir. Pour beaucoup d’individus, il vaudrait mieux qu’ils soient encore des chats ou des oiseaux, plutôt que d’essayer de courir dans la famille humaine. Ils se feraient beaucoup moins de mal, et en feraient beaucoup moins aux autres.

Ce qu’il faut donc comprendre, c’est que si vous avez atteint le niveau pour développer ce sens de la responsabilité et du pouvoir, si les Maîtres du karma, les seigneurs de l’évolution ont accepté de faire descendre sur l’humanité cette étincelle qu’est le mental, la libérant par là même des règnes inférieurs pour pouvoir aller vers l’archétype humain, c’est qu’il est attendu de la famille humaine qu’elle devienne humaine, et qu’elle ne reste pas bassement dans l’astral, avec juste ce qu’il faut de mental, pour faire encore plus de bêtises que ne le feraient les animaux.

Il y a un danger à obtenir le mental, cela paraît pourtant une belle chose, avoir des idées, pouvoir conceptualiser, pouvoir parler, cela semble être le point d’humanité de l’homme, le point où donc il va se distinguer des animaux, des autres règnes. Pourtant il y a un réel danger à recevoir cette étincelle.

Le mental n’est pas un fondement qui puisse par lui-même s’effectuer avec pureté. Le mental est donc un instrument, le mental n’est pas une loi divine. Il existe des concepts divins, mais il n’existe pas de mental divin, je veux dire d’intellect divin.

L’intellect est propre à l’activité humaine. Et lorsqu’un homme reçoit cette capacité d’intellectualiser, de concevoir, de se rendre compte exactement de ses pulsions, de ses désirs, et qu’il peut ainsi créer des plans pour obtenir ce qu’il veut ou créer ce qu’il souhaite, il peut devenir un magicien noir ou un magicien blanc.

Lorsque  je dis magicien, je parle de magie qui touche la vie de tous les jours, la manipulation de la substance de la pensée, des désirs, des émotions, etc. Ce qui fait que, ce que vous allez faire à votre voisin peut-être interprété comme de la magie, même s’il n’y a aucune kabbale là-dedans. La puissance de l’homme vient de son mental, de ce qu’il a été capable un jour de conceptualiser et de pouvoir concevoir l’objet qu’il désirait et la méthode qu’il pouvait créer pour obtenir cet objet.

S’il n’y avait pas eu cette étincelle donnée à l’humanité, il n’y aurait eu aucune évolution, ni même aucune idéation divine. C’est-à-dire que l’homme n’aurait jamais pu se douter qu’existaient des forces supérieures, qu’existaient de grandes galaxies, qu’existaient des notions très vastes et absolues comme le temps et l’espace. C’est par le mental que l’homme arrive à devenir supérieur à tous les autres règnes, à toutes les autres créatures.

Alors, je vous le demande, qu’allez-vous faire avec ce mental ?

Puisqu’il est le point de croisement des puissances, puisqu’il est le point d’éclat d’intelligence, qu’allez-vous faire avec cela ?
Si vous mettez ce mental au service de vos passions, vous allez devenir très intelligents, très compétents, dans la capacité d’exécuter vos passions ou d’obtenir l’objet de vos passions. Et la vie de vos amis, de vos voisins, vous permet largement d’illustrer ce que je viens de dire, que ce soit pour des petits ou des grands objets.

Par exemple, un être ambitieux trouvera toutes les méthodes pour arriver à ses fins. Une dame coquette arrivera à trouver les moyens de s’offrir la robe qui l’a séduite dans la vitrine. Que ce soit pour obtenir une petite ou une grande chose, sachez que vous ne pouvez pas être conscient de votre désir, ni fabriquer l’acte qui convient pour obtenir l’objet désiré. S’il n’y avait pas le mental, vous ne pourriez pas faire cela.

Donc, en vous, repose l’arme absolue, ce qui ne veut pas dire qu’elle contienne quelque chose de magique, il n’y a rien de véritablement magique dans le mental. Penser, n’est pas un acte de kabbale. Il faut voir la magie de façon un peu plus quotidienne et l’écarter de la kabbale pour comprendre quelle est la puissance de l’homme. Car si les hommes associent toujours la magie à la kabbale, ou à des invocations, des incantations d’esprits, il ne se doute pas que la puissance à l’état pur demeure en lui, et qu’il peut l’utiliser, l’articuler constamment, même dans les moments où il s’en doute le moins.

Chacun pense que la magie c’est pour le mage d’à côté, le kabbaliste du coin. « Mais moi, moi qui ne fais que penser, moi qui ne fais que prier, moi qui n’ai qu’un petit travail, je ne fais pas de magie. » C’est comme cela que pensent les disciples et les profanes. Et pourtant, il se trouve qu’il existe de la magie dans tous les actes, surtout dans le fonctionnement de la pensée et dans le rayonnement qui est fait à partir d’une chose pensée.

Ce qui ne veut pas dire que dès demain vous devez imaginer que par votre pensée vous allez pouvoir obtenir toute chose. Il ne faut pas croire que c’est une magie aussi puissante que la kabbale par exemple. Cependant, il faut savoir, que si la puissance d’un homme paraît infime lorsqu’on le prend dans son foyer ou dans son travail, lorsqu’il rencontre d’autres hommes qui pensent la même chose, la puissance devient beaucoup plus grande. Et lorsque la même pensée se trouve partagée au niveau d’une nation, d’un continent, il n’est pas difficile de comprendre qu’un monde entier puisse être influencé par une pensée. Alors on comprend pourquoi existent encore l’agressivité, les tabous sur l’argent, et toute la ribambelle de petits problèmes que vous connaissez dans les relations humaines, les relations économiques ou politiques.

Ce n’est pas parce que vous pensez ou pratiquez une chose, qu’elle est mise en cause, que le préjudice est porté sur le monde entier. Ce qu’il faut comprendre, c’est que si vous, vous émettez une pensée, étant donné que vous n’êtes pas si uniques que cela, et que des millions de personnes correspondent à votre type d’évolution, de vibration, à votre type mental, des millions de personnes vont avoir la même pensée que vous.

Ce qui fait, qu’au bout d’un certain temps, pour avoir émis une petite pensée dans votre jardin, il va se trouver que cette pensée sera partagée par des millions d’individus qui sont peut-être de l’autre coté de la terre. Et comme une graine qui pousse, c’est un arbre qui naît et il étend son ombre partout.

Voilà pourquoi il semble qu’il y ait des épidémies de violence, de révolte, de révolution, de chutes économiques ou de bouleversements sociaux. Les hommes vivent de façon différente, avec des mœurs, des religions différentes, et ne peuvent pas au même moment penser la même chose.

Cependant si quelque part un groupe a vécu une pensée et a extériorisé cette pensée de façon suffisamment puissante pour qu’elle ait un rayonnement et qu’elle soit transportée, exactement comme un nuage radioactif, cette pensée va aller contaminer les autres penseurs qui sont potentiellement capables de la même pensée et du même geste. C’est pourquoi tout semble se passer par épidémie.

Lorsqu’il y a un changement quelque par, cela ne concerne pas que le groupe qui a connu ce changement. En peu de temps ce changement se répercute partout autour de la terre, partout où il y a des hommes qui potentiellement sont capables de penser et de faire la même chose. Ce qui veut dire, qu’à la base, les structures seront les mêmes.

Lorsque vous voulez comprendre de façon globale la vie de la terre et, de l’activité qui a lieu en ce moment à propos des changements, des bouleversements, des accélérations du mal, de la spiritualité, vous devez avoir à l’esprit ce phénomène d’épidémie. Sinon, vous ne pourrez pas avoir un entendement du mouvement global qui s’effectue sur la terre. Et par là même, vous n’arriverez pas à vous situer et savoir de quelle manière travailler, même si vous êtes seul dans votre jardin ou dans votre ville.

Si vous voulez travailler activement, non seulement pour le nouveau monde, mais surtout pour le nouvel homme, et j’insiste là dessus, parce qu’on parle beaucoup de nouvelles structures, de nouvel état d’esprit, de nouvelles méthodes, que ce soit en médecine ou en quoi que ce soit d’autre, mais en fait, on ne pense pas à l’homme lui-même.

Pourtant c’est l’homme qui est le centre et le but du changement. Si l’on ne change pas les hommes, rien de ce que l’on prévoit comme nouvelles structures n’aura lieu. Donc, il faut attaquer l’homme avant d’attaquer le monde, et il se passe, au contraire, complètement l’inverse au niveau des mouvements et des renouvellements politiques et sociaux. Les groupements attaquent la structure. Ce qui ne veut pas dire qu’attaquer la structure soit inutile.

La structure est un mouvement complémentaire et nécessaire. Cependant, il ne faut pas attendre le nouveau monde par le seul bouleversement des structures. La structure ne fera jamais un nouvel homme. Par contre, pour ceux qui veulent faire un travail authentique, un travail de performance, alors je vous le dis, quittez les mouvements politiques, les mouvements de renouvellement financier ou quoi que ce soit d’autre et essayez de travailler même si c’est de façon silencieuse, sur le centre que représente l’homme.

Vous verrez, que tous les projets que vous aviez en tête, pour édifier par exemple une nouvelle méthode de financement, ou une nouvelle circulation des capitaux, que tout ceci va être accepté et va pouvoir s’effectuer de façon simple, sans qu’il y ait aucun obstacle, au contraire, les gens vont être en demande.

Lorsque l’on veut travailler pour la hiérarchie, il faut travailler comme la hiérarchie travaille. On ne peut pas imaginer un plan de travail et se dire que les Maîtres feront avec ça, ou que cela est sans doute le travail des Maîtres. Pour savoir comment travailler, il faut d’abord s’intéresser au type de travail que rayonnent les Maîtres.

Comment travaillent les Maîtres, que ce soit depuis l’invisible ou sur un plan physique ?

Ils agissent de façon très simple. Ils ne se demandent pas où est le problème, ils ne se disent pas, eh bien, là, il va falloir changer cette loi, là il va falloir changer cette structure, là, je vais aider tel scientifique parce qu’il faut qu’il trouve ceci ou cela. La démarche mentale ne s’effectue pas de la sorte, sur des points précis.

Ils regardent le grand homme total que représente l’humanité, et à la surface de ce grand homme, le Maître regarde où en sont les feux d’évolution, et selon l’activité, l’éclat de ces feux et le nombre de chakras allumés, ils savent que sur la terre, dans la société et dans la vie économique, il y aura tel ou tel problème, ou telle ou telle qualité ou capacité. Il n’a pas besoin de venir voir sur la croûte terrestre, il sait très bien en regardant l’activité des feux, la dimension, la couleur, le son et les formes géométriques qui en sortent, quels seront les problèmes et quelle est la situation mondiale.

C’est un diagnostic beaucoup plus précis que s’il venait hanter les cabinets politiques pour voir ce qui s’y passe. Ce que sa vue éthérique lui permet de voir crée un diagnostic beaucoup plus précis, parce que les couleurs sont beaucoup plus porteuses de vérité que l’est la simple évidence humaine et parce qu’il y a un certain nombre de choses que les humains vivent, sans jamais les manifester, qui demeurent sur le plan des énergies et des vibrations.

Vous ne vous en apercevez pas directement, mais cela est aussi important pour votre vie que tout le reste, ce que vous faites donc de façon manifestée.

Le Maître ayant la vision éthérique et pouvant faire ce diagnostic, peut donc avoir la vision sur vos actions physiques et sur vos actions occultes, celles qui restent dans votre inconscient. Ayant fait le diagnostic et voyant que dans tel chakra il n’y a que la moitié des pétales qui sont ouverts, le Maître favorise l’ouverture des trois prochains pétales, et automatiquement il met en route une focalisation de pensées permettant la descente d’une énergie qui vient du soleil.

Un Maître ne sert d’intermédiaire qu’aux énergies solaires, ce qui ne veut pas dire qu’il ne travaille pas avec d’autres énergies, mais il ne canalise pas les énergies venant des autres planètes. Les planètes chutent leurs énergies sur la terre. Cela crée en même temps un composé dans lequel les hommes se débattent et essaient d’évoluer. Je parle de l’énergie que retransmet le Maître. Aucun Maître ne retransmet celle de Saturne ou Jupiter.

Par contre de façon extérieure et dédoublée il va pouvoir favoriser la précipitation de l’énergie de Saturne ou de Jupiter. Mais comme Saturne et Jupiter sont des planètes d’évolution, le Maître, qui a atteint le poste d’où il est capable d’influencer et de déterminer l’humanité, ne peut donc pas se permettre d’incorporer une énergie qui est toujours en cours d’évolution, donc trop typée. Si elle est typée, elle n’est pas totale, elle n’a pas toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Par contre, le Maître peut ouvrir plus ou moins les écluses de la planète pour que son énergie se précipite plus ou moins fortement sur la terre et sur les hommes.

Donc, celui qui a atteint le pouvoir et le niveau de déterminer l’humanité n’est que le réceptacle des énergies solaires. C’est pourquoi des grands Maîtres ont à peu près tous le même visage, qu’ils sont tous à peu près composés des mêmes traits, si bien qu’on se demande s’il n’y a pas là une erreur ou une folie de celui qui a reçu le dessein. Et pourtant, c’est la vérité.

Lorsqu’un individu est suffisamment total pour recevoir l’énergie « une » du soleil, du soleil spirituel central, il va être modelé d’après l’énergie solaire qu’il reçoit. Lorsque vous avez en face de vous un être solaire, il ressemblera à tous les autres êtres solaires. Parce que l’énergie en se manifestant crée un moule et il n’y a pas trente-six moules pour une même énergie, il n’y a qu’une similitude de détails, alors que cette similitude n’existe plus lorsqu’un individu est adombré par des énergies venant d’autres planètes.

Car les planètes sont justement les touches de différenciation de l’énergie «une» qui provient du soleil. C’est pourquoi les planètes sont tout autant importantes et sont magistrales dans l’acte d’accomplissement et de purification de l’humanité, mais, même si elles sont importantes, le Maître n’incorpore pas ’énergie d’une planète, aussi évoluée soit-elle.

Donc, pour continuer au niveau de ces transferts d’énergie, par rapport à l’homme, je dirais que celui qui veut travailler dans un sens d’accomplissement profond du nouveau monde, ne doit pas se soucier avec quelle énergie, ou avec quelle planète il va travailler, pour pouvoir méditer dans l’axe de façon à renforcer sa pensée semence, et à participer à l’accomplissement du nouveau monde.

Il faut tout simplement qu’il se branche directement sur le soleil, même si, en fin de compte et par mouvement d’alchimie, l’individu ou le groupe sera davantage typé par Vénus ou par Jupiter, Saturne ou par la Lune, pour ceux qui n’ont encore rien compris et qui demeurent encore dans les illusions.

Ne choisissez pas votre énergie. Laissez l’énergie vous choisir. De cette façon, la communion sera beaucoup plus fertile en actions, en rayonnements de fertilité. Tous ceux qui veulent créer un alignement avec la hiérarchie, un Maître ou avec sa propre âme, doivent penser à cette énergie solaire une et une seule.

Ensuite, ils doivent accepter toutes les différenciations de l’énergie, c’est certain, mais pour être sûr d’être véritablement en communion avec l’énergie qui leur convient et ceci à cause des incarnations passées, à cause des expériences spirituelles passées, pour être sûr d’être dans la bonne énergie, il ne faut rien décider. Parce que vous n’avez pas le matériel et la connaissance suffisante pour pouvoir choisir votre alignement vibratoire.

Vous pouvez vous connaître un petit peu c’est certain. Vous voyez tout simplement ce qui vous plaît, les réactions que vous avez face à certaines énergies. Vous pouvez vous connaître dans une certaine mesure, mais vous ne pouvez vous connaître que par le conditionnement de cette vie présente.

Or, ce que vous êtes véritablement, ce n’est pas uniquement la vibration de cette vie-ci. C’est aussi toute l’accumulation des vies passées. Et ceci, vous l’ignorez. Vous n’avez pas connaissance de vos incarnations, vous ne savez pas dans quelle race vous avez pu passer, dans quel temple vous avez déjà étudié, ou quel karma est venu alourdir votre vie. Vous ignorez complètement ces choses, mais pourtant, c’est grâce à elles que l’on peut sciemment connaître l’énergie avec laquelle on va travailler.

Donc, puisque vous n’avez pas cette connaissance, parce que le matériel fait défaut, vous devez faire l’inverse et au lieu d’exercer le choix, faites une ouverture. Ce qui ne veut pas dire que vous devez recevoir tout ce qui va se présenter, car dans l’acte d’ouverture, il y a là un certain danger.

Si un individu s’ouvre dans un état de complet abandon, mais si son égrégore de protection, ou que son entrée dans un temple ou dans un égrégore invisible n’est pas encore parfaitement acquise, il risque de s’ouvrir sur des zones de la vie invisible très agressives et très fournies en illusions. Ce qui fait, qu’au lieu de fabriquer son destin, l’homme va voir son destin défait et amenuisé.

Pour éviter cet inconvénient, il faut vous ouvrir, en gardant une parfaite concentration. C’est quelque chose qui paraît contradictoire et pourtant cela suffit. Il n’est pas besoin de se couvrir de formules de kabbale, de mantras, ou de couleurs qui ont une certaine résonance magique. La protection se fait automatiquement, sitôt que vous gardez votre substance mentale concentrée.

Lorsqu’un individu garde sa substance mentale concentrée, il n’est pas capable de penser, il est concentré. Et le fait de garder cette concentration, crée dans l’être occulte de l’individu, une sorte de garde, le gardien du seuil. Dès que ce gardien est érigé, l’individu peut se lancer dans n’importe quelle méditation, n’importe quel travail alchimique, il ne risque rien.

Alors que pour celui qui va s’ouvrir en croyant que l’ouverture doit se faire à tous les niveaux, et qui abandonne complètement ses résistances, pour celui-là, il y a un très grand danger, un danger que des énergies adverses l’investissent. Même pour celui qui connaît une certaine évolution, le danger existe. Ce qui ne veut pas dire que demain vous devez avoir peur de toutes les ouvertures.

Vous ne risquez rien à partir du moment où vous créez votre ouverture avec, à la base, la concentration. Un peu comme si vous vouliez créer un grand triangle ouvert, mais qui repose la pointe en bas sur une boule très dense de concentration.

Concentration de quoi ?
Concentration de votre être, votre être pensant, votre être individuel. En agglomérant comme cela tous vos atomes d’individualité, de conscience, d’auto conscience et de lucidité, vous représentez une base solide pour le triangle qui va se poser sur vous.

S’il n’y a pas cette base solide, automatiquement, dès que le triangle sera créé, il va, petit à petit, comme un bateau qui coule, glisser dans les règnes inférieurs et notamment dans l’astral. Si vous aviez les yeux pour voir ce que je suis en train de vous décrire, vous n’auriez aucun mal à me croire. Pour qu’un homme puisse monter vers le haut, il faut qu’il crée un fond et un fond solide, un fond en briques, en granite, et sur ce fond, qu’il prenne l’élan pour monter, ou qu’il repose son système d’ouverture.

S’il n’y a pas ce fond solide, le triangle va automatiquement descendre dans les zones de l’inconscience, ce qui va mettre l’individu en résonance avec l’astral et neuf fois sur dix, avec le bas astral. C’est pourquoi toutes les méditations qui proposent des ouvertures, qui proposent des relaxations profondes pour contacter ceci ou cela, sont en fait du point de vue occulte, des dangers, des dangers très puissants, et des techniques contraires à toute évolution. Ce sont des techniques qui risquent de faire involuer les gens, les faire retourner ou tomber dans l’astral dont ils ont eu tant de mal à se défaire.

Vous devez donc faire très attention à la façon dont vous effectuez ces techniques, car toutes les techniques qui vous sont proposées sont bonnes. Si vous remarquez que le guide ne vous fait pas partir sur une base de granite par la concentration, vous devez la créer vous-même. Si vous vous en sentez le courage vous pouvez lui en parler, mais ce n’est pas une obligation, il doit lui aussi comprendre quel est le fonctionnement occulte réel de l’énergie et de l’évolution. Si vous ne voulez rien dire, faites-le vous-même en secret, mais ne vous ouvrez pas comme cela de façon abandonnée sans qu’il y ait cette aimantation en vous-même de tous vos atomes de puissance et d’individualité. Il faut vous ouvrir sur le haut, il ne faut pas glisser dans le bas.

C’est pourquoi, lorsque vous voulez rayonner de façon active sur la terre, que ce soit par l’intermédiaire d’un groupe de prières, d’un groupe de visualisation ou de méditation, vous devez absolument reposer le groupe entier sur une cellule de concentration. Même si ce que vous avez dit à propos de la concentration n’a pas été accepté par les membres du groupe, vous devez occultement et invisiblement, créer au centre du groupe un point, qui est un point de granite.

C’est très facile à faire. Puisque les membres du groupe sont en plein abandon, vous pouvez manipuler leurs énergies et leur substance mentale. D’où le danger justement, si ce travail n’était pas effectué, que des entités, pas si supérieures et si bien intentionnées que cela, puissent venir et prendre à leur profit malsain les énergies du groupe, dont l’intention était de rayonner pour le nouveau monde. Ainsi, un groupe peut se trouver accaparé par les énergies adverses.

Pour éviter cela, partout où vous passez, créez un lien, comme un fil lumineux partant de chaque individu en présence, et faites-en une belle boule lumineuse et dans cette boule, projetez toute votre concentration, toute votre force de concentration, donc de construction d’un centre de granite. Et lorsque vous sentirez cette concentration suffisamment grande, vous pourrez laisser le groupe aller à sa méditation et vous pourrez y participer.

Et vous verrez, que non seulement le groupe ne risque rien, mais qu’en plus, il va se développer, il va énormément grandir, non seulement en influence, mais aussi en rayonnement occulte.

Lorsque vous voyez des groupes qui ne fonctionnent pas, qui ne se libèrent pas, c’est parce que la base est absente, et cette base c’est la force. L’homme qui prie, qui veut le nouveau monde, se contente d’arriver le cœur dilaté, visionnant les Maîtres, les anges, les marguerites du jardin, et se dit « en ouvrant mon cœur j’arriverai à créer le nouveau monde ». L’idée n’est pas mauvaise, je ne discute pas de l’amour que l’homme a lorsqu’il émet cet idéal, je discute simplement du principe de création. Si vous avez cet idéal-là, et Dieu sait s’il est beau, ne le gaspillez pas en ne sachant pas comment le créer concrètement sur la terre.

Regardez ce qui est à la base de l’univers, c’est la force. Sans la force il n’y a pas d’homme, pas de conscience, pas d’amour, pas de feu, pas d’évolution, pas de mouvement, il n’y a rien. C’est cela que vous devez comprendre si vous voulez prendre conscience de mon discours et comprendre comment être utile dans la vie.

Qu’est ce donc que la force ?

La force n’est pas le simple fait d’affirmer, de démontrer quelque chose ou d’investir toute sa puissance morale, affective ou nerveuse, dans un projet. La force est tout le contraire. La force est un grand calme, tellement calme qu’elle fait presque froid au cœur. Car la véritable force ne se déclenche que dans ce calme.

Ce qui fait que tous les individus, tous les disciples, au cœur dilaté et flamboyant, qui courent, qui se jettent aux pieds du Maître invisible ou visible, sont absolument inutilisables, parce qu’ils ne représentent aucun pilier fixe pour un acte de création.

Nous voulons bien que vous ayez des idées, c’est très beau d’avoir des idées, que ce soit à propos du nouveau monde, à propos du messie, du nouveau Bouddha, mais ça ne suffit pas, il faut aussi créer l’idée. Et la plupart des gens, dans leur ouverture naïve et sans connaissance, ne sont pas capables de créer, de matérialiser leur idée.

Le pouvoir créateur réclame un autre comportement que celui de la dilatation et du flamboiement. Je veux que vous soyez dans un feu d’amour, un feu d’espoir, de vision de l’idéal. Je vous en prie, si vous aimez et vous espérez vraiment cet idéal, ne restez pas dans la vision, mais faites avec les lois de la création. Et autant que vous aimiez cet idéal, soyez rudes, concrets, fermes, actifs et créateurs. Sinon votre amour n’est pas véritablement de l’amour, c’est tout simplement un rêve qui passe.
Beaucoup d’hommes ne font qu’aimer leurs rêves, qu’il s’agisse de Dieu, d’un Maître ou d’un nouveau monde, il n’y a jamais de point de création, ni de descente d’énergie suffisante pour cristalliser cette idée en monument, en création.

Il faut donc pour comprendre cet acte de création et pouvoir recevoir l’énergie créatrice, s’analyser et savoir si en vérité on espère et si l’on désire le nouveau monde, ou si l’on se contente de rêver. En observant vos amis, en les écoutant parler et agir, vous verrez qu’il y a, sur le plan de leur mental, une profusion de projections et d’illusions.

Beaucoup de personnes entendent parler, reçoivent l’intuition, l’inspiration d’un nouveau monde, d’un nouvel état d’esprit, mais n’étant pas suffisamment auto consciente et réveillée, leur inspiration reste au niveau de la projection et du fantasme mental.

Je ne critique pas, et nous laissons chacun être ce qu’il peut être. Mais nous sommes déçus d’entendre ces gens critiquer ceux qui travaillent, et que ce soit les autres qui doivent accomplir le travail, parce que ce sont les autres qui ont le pouvoir, alors que ce qui les empêche d’avoir le pouvoir, c’est justement qu’ils utilisent leur énergie à faire des rêves et des projections dans le mental inférieur.

Alors revenons un peu sur terre, quitte à ne plus voir clairement l’idéal divin, mais soyons suffisamment sur terre pour que le peu d’idéal s’effectue véritablement. Sans cela, il ne peut pas y avoir d’évolution.

C’est pourquoi, dans les mouvements d’avancement, il y a toujours une armée de rêveurs, puis quelques personnes capables de conceptualiser de façon juste, mais qui n’osent pas encore passer à l’action. Elles sont des cerveaux, elles écrivent ou elles parlent.

Puis il y a celles qui sont quelque part pionnières, qui font aussi un certain rêve, font un certain discours, elles parlent aussi aux autres, mais en plus, elles fabriquent. C’est cela que je veux éveiller en vous, ce n’est pas vous dire quel sera le lendemain de la terre, je ne veux pas non plus vous apporter un enseignement ou des précisions occultes. Je veux vous rendre capable de fabriquer le nouveau monde.

À quoi cela servirait-il que je vous parle d’une recette très compliquée en cuisine, si je ne vous apprends pas d’abord à faire cuire un œuf. Apprenez à cuire un œuf, et ayant les rudiments du dosage de la flamme, du beurre, du temps pendant lequel on doit laisser l’œuf dans la poêle, vous arriverez, par là même, à faire cuire n’importe quoi d’autre. Le reste vous appartient. Les épices, les ingrédients, cela fait partie de votre libre arbitre, de votre liberté de créateur.

Mais on ne fait aucune cuisson sans feu. Donc, revenons à la force.
La force n’est pas un principe d’attaque et de persévérance. La force sort des eaux de la tranquillité et du calme absolu. Ce qui fait, qu’un être vraiment fort sera un être profondément calme, profondément centré. Quand vous avez besoin d’avoir recours à votre force intérieure, alors que vous n’en disposez pas de façon quotidienne et que vous devez créer un instant de force, n’essayez pas de vous convaincre et de vous forcer dans votre action, lâchez tout.

Si vous avez un trouble nerveux ou émotionnel, c’est normal qu’il y ait une chute, un point de faiblesse, et n’allez pas combattre ce point de faiblesse, cette défaillance en éveillant un effort sur vous-même. Cela ne vous permettra pas de travailler tranquillement et avec équilibre. Vous devez quitter la zone de la force apparente et de la faiblesse pour vous mettre dans le calme absolu, au centre de votre être.

Tracez une ligne blanche au milieu de votre corps qui va directement dans le soleil central, ou dans votre âme, votre monade, votre Maître, peu importe, du moment que vous l’imaginez lumineux et divin. Dans cet effort de concentration, sur cette ligne d’alignement de vos chakras, vous ne connaîtrez plus l’angoisse ou la moindre faiblesse.

Ce qui ne veut pas dire que vous allez connaître immédiatement la pensée positive qui dira dans votre esprit : « Tu es capable de ceci, tu es capable de cela, c’est le moment de le faire. » Vous serez dans un neutre absolu. N’oubliez pas que la véritable force vient des eaux de la paix.

Donc, n’attendez pas, qu’après votre chute dans la faiblesse, il y ait en vous quelque chose de très positif, de très optimiste. Faites très attention si vous sentez cet optimisme vous envahir, car lorsque l’énergie de l’optimisme sera brûlée, vous pourrez retomber dans le pessimisme, et il se peut très bien qu’au moment de franchir le seuil, pour accomplir votre travail, l’énergie ait disparu et vous vous retrouverez face à votre travail avec tout votre pessimisme. Donc, il ne faut pas attendre que l’optimisme se réveille, il faut au contraire que vous sentiez en vous-même une neutralité parfaite.

Qu’est-ce que je veux dire par neutralité ?

Je veux dire qu’en vous-même, vous devrez sentir, à ce moment-là, que la chose ne représente véritablement pas le point d’importance pour vous.
Lorsque vous serez suffisamment détachés pour sentir cette véritable force, vous serez aussi détachés de l’objet que vous voulez créer.
Vous allez trouver cela très contradictoire, puisque, si l’on veut accomplir la création d’un objet, il faut bien y croire, il faut bien y mettre du cœur, il faut bien être intéressé.

C’est vrai, mais en même temps que vous ressentez de l’intérêt pour la chose, il faut connaître aussi du désintéressement. Il faut que le type d’intérêt que vous éprouvez au fond de vous-même, ne soit pas de l’intérêt pour l’objet lui-même, que cet intérêt passe par le besoin d’effectuer son destin, ou, que ce soit le désir mental, intellectuel, ou la jouissance de certaines énergies lorsqu’elles passent.

Votre intérêt doit être un acte de foi. Si l’intérêt pour le travail qui est à faire est un acte de foi, vous verrez que votre intérêt se trouve par là même très pur. Vous arriverez à mesurer de façon très subtile et magistrale l’énergie qui vous permettra de vous investir toute votre vie dans la chose, comme si vous étiez un mordu de la chose, et en même temps, vous saurez comment prendre de la distance pour la réaliser de façon intelligente, avec la force réclamant un immense calme.

Un être qui utilise la foi, est un être pur dans sa conceptualisation. Celui qui utilise une fascination intellectuelle, morale, ou religieuse, pour son travail dans le nouveau monde, peut à tout moment être charmé par des contraires et se retrouver, malgré lui, à faire le contraire de ce qu’il faut pour le nouveau monde., et surtout, il sera capable d’agresser son confrère.

C’est ainsi qu’il y a des batailles de clochers, des batailles de groupes. Celui qui est sur le bord de route où s’alignent tous les profanes, lorsqu’il voit tous ces gens du nouveau monde ou de la religion, des temples et des écoles initiatiques s’entre-déchirer, se dit « eh bien, je préfère ma liberté, parce que je vois que, même à l’endroit où l’on parle de Dieu et de la perfection, il y a autant de noirceur et de problèmes que chez les autres ».

Si vous agissez avec la foi, la foi pour le nouveau monde, la foi pour le nouvel homme, vous serez ce centre de force, capable de ce calme profond. Étant calmes, étant centrés, vous allez sentir en vous, non seulement l’énergie, mais en plus, la direction qui est à prendre. Car la force est comme un rayon laser.

Un rayon laser part d’un point et va de façon incontournable sur un autre point. Sa trajectoire est droite, impeccable. La force sort du silence et va directement à son but, casser tout ce qui ne va pas, défricher ce qui est encombrant, pacifier ce qui a besoin de calme. De façon invisible sans que même l’individu en ait conscience, ce rayon laser œuvre, parce que ce rayon est intelligent. C’est comme une entité qui n’a pas besoin qu’on lui dise ce qu’elle doit faire, car elle vient du Maître qui l’a programmée pour un travail bien précis.

C’est pourquoi, les disciples qui travaillent dans un axe authentique, alignés avec la force, n’ont pas besoin de prévoir ce que seront leurs actions, ce que sera leur rayonnement, ou ce qu’ils devront faire. Le mouvement les devance.

On croit que les choses viennent se présenter au disciple, mais en fait, les choses attendent que le disciple arrive. Il y a donc cette énergie qui sort du silence, qui passe par le disciple, qui sort du disciple et qui va directement à son but. Et le disciple essaie de rattraper cette énergie qui est sortie de lui, et qui déjà partout commence à faire des remous et le disciple se demande ce qu’il se passe, comment il va pouvoir faire, comment il va réagir.

Il ne faut pas qu’il se pose ces questions. L’énergie ayant déjà tracé le chemin au fur et à mesure, le disciple va donc automatiquement rencontrer les étapes. La plupart des personnes qui ont une action dans le monde ne fabriquent pas leur destin, c’est leur destin qui les attend. À partir du moment où ces personnes se sont alignées une fois en tant qu’axe de force, le plan s’est déjà déroulé et a déjà préparé partout sournoisement tout ce qu’il faut, et les événements attendent que le disciple arrive à l’endroit de l’événement.

C’est pourquoi, dans de nombreux cas, le plan, si bien préparé sombre. Ce n’est pas parce que le disciple est très fort, c’est parce que l’énergie avec laquelle il a réussi à s’aligner est très performante, et elle n’aura fait qu’attendre que le disciple arrive.

Donc pour celui qui veut servir, il faut qu’il comprenne, s’il est véritablement en train de servir ou s’il est en train de rêver et de fantasmer avec sa substance mentale. Lorsqu’il se rend compte de cela et qu’il fait le ménage, qu’il décide donc d’être un être concret et de porter l’idéal de façon fertile, il faut qu’il s’aligne avec la force, et qu’il soit cette force...

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Lorsque l’on regarde la vie et que l’on commence à comprendre ce qu’est véritablement l’énergie de la vie, la nature de la vie, tout est rire et l’on rit de tout. Je veux vous prouver à quel point tout est rire, en vous démontrant que pour vous tout est pleurs, larmes.Vous avez mal, vous pleurez. Vous êtes déçus, vous pleurez. Vous allez mourir, vous pleurez. Un autre que vous aimez est mort, vous pleurez. Donc si votre vie est tellement une expression de larmes, si votre vie est une grande larme, c’est que la vérité est forcément le rire, le sourire.

En parlant de ce sourire, je n’évoque pas l’insouciance, le désintérêt. Je parle du sourire du sage qui sait ce qu’est la chose et qui voit la chose essayer de le charmer, comme un serpent charme sa proie. Le sage regarde la chose s’agiter, regarde son manège et lui dit :
« Qui essaies-tu de charmer ? Moi, qui suis la lumière ? Tu n’es qu’une ombre et tu me fais rire. »

Il prend le monde non plus comme le lieu des épreuves, le lieu des moments initiatiques, le lieu du péché et de la purification, mais comme une grande agitation d’illusions enfantines, qui essaie d’accaparer, de séduire, d’emprisonner l’homme, comme un enfant essaie de vous entraîner dans son jeu enfantin. Si vous vous amusez avec l’enfant, ce n’est que pour rire en mimant les personnages. Lorsque vous vous libérez de vos personnages, vous vous retrouvez tel que vous êtes et vous vous aimez vraiment.

Celui qui veut véritablement concevoir la spiritualité et travailler à la spiritualité doit commencer par analyser ce que je viens de dire. Sinon, il ne pourra jamais se retirer hors du jeu des contraires, du blanc du noir, du bien du mal. Que vous soyez un jour noir ou que vous le combattiez un autre jour, il est toujours là, et vous passez du noir au blanc.

Si l’on ne peut pas se mettre au-delà du bien, du mal, je préfère bien sûr que l’homme se positionne au moins dans le bien, mais se positionner dans le bien ce n’est pas encore la vérité. Le bien et le mal existent, je ne renie pas la chose, mais ils n’existent pas des principes de bien et de mal qui auraient été posés là par Dieu, pour voir comment le petit rejeton, nommé homme, allait finalement s’en sortir.

Si l’évolution, si l’univers reposait sur ce principe, je serais le premier à donner un coup de poing immense sur la table de la galaxie pour que tout s’écroule. Car le jeu serait complètement faux, stupide, aberrant, ignoble.

Le bien et le mal ont apparemment une existence, parce que le jeu de ces ombres et de ces lumières a réussi à séduire l’homme. Si bien qu’un jour l’homme est séduit par les ombres, puis un autre jour l’homme est séduit par les lumières et il ne sait plus très bien où est la vérité.

Ce n’est que, lorsqu’il est passé par la souffrance, par le karma, que l’homme va vers la lumière, et il s’aperçoit alors, que lorsqu’il va vers la lumière, il n’arrive pas à se défaire de l’ombre , parce que le monde est comme il est.

Ce n’est pas parce que vous aimez Dieu, que vous croyez en Dieu, que vous le priez, que vous méditez, que vous n’allez pas être demain victime d’une action négative, qu’il ne va pas y avoir un assassin qui entrera chez vous pour vous tuer, un voleur pour vous voler, un violeur pour vous violer. Ce n’est pas pour autant que demain, dans la circulation, un fou ne viendra pas percuter votre voiture, tuant votre enfant, votre mari, votre épouse ou vous-même. Ce n’est donc pas parce que vous êtes dans la lumière que le mal va cesser d’exister. C’est ce que le disciple doit comprendre s’il veut enfin véritablement comprendre le monde, se comprendre lui-même et être un agent d’intervention intéressant pour le développement du monde.

Ce n’est pas parce que vous parlez de Dieu que tout le monde va vous écouter. Ce n’est pas parce que vous parlez de Dieu et au nom de Dieu que tout va se préparer autour de vous pour vous accueillir, pour écouter votre parole, pour recueillir la parole et en faire des fruits utiles. Ce n’est pas pour autant que l’on va vous aimer, que l’on va vous louer. Au contraire. On va vous tuer. On va tout vous prendre. On cherchera les points incompréhensibles pour en faire des points obscurs et faire de la médisance. Plus vous représenterez la lumière et plus le mal va exister.Il y a quelque chose qui est au-delà de la lumière.

On parle de Dieu comme étant la lumière, ainsi tout le monde comprend ce que l’on dit. Cependant c’est faux.

Quand la lumière existe, le phénoménal existe déjà. Dès que la lumière sort de Dieu, il y a automatiquement création des contraires. Donc la lumière n’est pas la divinité. La lumière est une matrice dans laquelle la vie va avoir lieu. Il y a la lumière cosmique, qui sert à créer des galaxies, et si l’on se rapproche d’une planète, il y a la lumière astrale, celle qui sert à créer les règnes de la planète et à maintenir le manteau de vie de ces différents règnes, dont votre corps astral.

Si ces énergies sont mal captées, mal interprétées, mal distribuées, alors on dit qu’elles sont émotionnelles et ainsi, on dit que le corps astral est le corps de l’émotion. C’est vrai en apparence, mais c’est faux en réalité. C’est vrai en apparence si l’on se contente de regarder les effets de la mauvaise interprétation des énergies que font les hommes. Mais si l’on regarde fondamentalement, le corps astral c’est tout simplement un corps de vie et de vitalité. Sans votre corps astral vous ne seriez même pas vivants. Sans astral il n’y aurait pas de création.

L’astral c’est la matrice. Pour faire tout rituel, que ce soit un rituel individuel ou collectif, il faut commencer par imprimer dans l’astral des énergies et ordonner à ces énergies de construire des formes, qui plus tard émettront des couleurs, des sons. Parce que si l’on ne fait pas cette construction dans l’astral, le rituel ne peut pas être vivant.Tout ce qui est à base de rituel ne peut pas exister sans qu’il y ait matrice dans l’astral, c’est-à-dire un égrégore. Si donc l’astral est un endroit de précréation, pour que sur le plan physique il y ait création et évidence de la création, c’est que le plan astral n’est pas fondamentalement, ni véritablement le plan de l’émotion.

Par contre, ces énergies créatrices passant à travers l’homme, à travers ses différents chakras, puis les différents pétales, selon comment vibrent ces pétales, selon comment le chakra ondule, cette énergie de création va donner lieu à un tempérament. Et lorsqu’un homme va recevoir l’énergie du pouvoir, qui vient du centre de la terre et d’autres constellations, s’il ne s’est pas dégagé de la périphérie noire ou blanche pour se mettre dans le milieu parfait, il va vivre cette énergie du pouvoir comme la grande capacité de se mettre et de faire subir la colère.

Lorsque l’homme va réceptionner une autre énergie un peu plus créatrice, prenons deux rayons, le troisième et le septième qui sont vraiment des rayons de création et d’acte de création, si l’homme ne s’est pas mis dans le centre, s’il ne s’est pas dégagé du jeu des contraires, il va devenir puissamment sexuel et il va procréer, même si dans son esprit objectif il s’agit d’éprouver du plaisir et de la satisfaction physique ou sensorielle. C’est quand même la procréation, l’instinct de procréation qui est la base même de la pulsion. Il ne pourrait pas y avoir d’accouplement s’il n’y avait pas la loi de la procréation. Le problème n’est pas le sexe, n’est pas la jouissance, n’est pas d’être pourvu de sens.

Le disciple imagine un monde où Dieu aurait eu l’idée vicieuse de pourvoir l’homme de plusieurs sens, de lui donner la capacité de pouvoir jouir de ses sens et de lui dire :

« Tu vois, j’ai envie de m’amuser. Je t’ai donné des sens, mais si tu veux la vie éternelle, si tu veux me connaître, moi le Dieu des hommes, tu ne devras pas exercer tes sens. Comme nous allons nous amuser toi et moi pendant des millénaires, parce que tu vas entrer dans tes sens et t’y vautrer comme un cochon que tu es. Parce que tu es cochon n’est-ce pas ?

D’ailleurs je t’ai fait cochon. »
Alors si l’homme avait un peu de bon sens, tout cochon qu’il est, il dirait à Dieu :
« Il paraît que tu m’as fait à ta ressemblance. »

Vous voyez que tout peut être détruit, non pas par la sagesse, mais par la logique d’un enfant. C’est pourquoi Jésus a dit : « Redevenez simples comme des enfants. » Si vous arrivez à retrouver la logique qui est la pureté d’un enfant, vous arriverez à démonter tout ce qui se construit, en vous, d’illusoire, d’archaïque, de superstition et de faux. Vous arriverez à vous dire : « Cela ne me semble pas vrai. »

Donc il n’est pas question d’imaginer des sens qui ont été créés pour piéger l’homme ou pour représenter des moments initiatiques dans la vie de l’homme. Je vous le dis, il n’existe aucune initiation, et je peux vous en parler puisque je les ai vécues, et pour y être passé je sais combien j’en ai ri.Le moment d’humour de toute vie, c’est, lorsqu’arrivé au bout du chemin, on s’aperçoit que toute la cuisine et toutes les épices : méditations, yoga, visualisations, énergies, chakras, Maîtres, prières, dogmes, églises, initiations, etc., sont inexistantes à l’endroit où l’on vient chercher la vérité.

Mais l’homme, pour qu’il avance, est fait de telle manière, que nous sommes obligés de lui laisser l’imagination fertile, le rêve fertile, la projection facile. Les initiations, les plans, l’état de la personnalité, de l’âme, de la monade, du moi suprême, l’énergie de la terre, du ciel, des étoiles, je ne te dis pas que toutes ces choses n’existent pas. Mais, comme je suis un vrai sage, je te dis que tout ceci est faux, que c’est une erreur, un mensonge nécessaire.

Sans cette erreur, sans ce mensonge, sans ce rêve, tu ne serais pas sorti de ton œuf, de ton cocon. Alors on t’a dit, on t’a expliqué de nombreuses choses et ces choses ne sont pas fausses en elles-mêmes, mais c’est tout ce que tu as pu imaginer et interpréter à propos de ce que l’on t’a dit qui est faux.

Tu veux Dieu à la pleine lune du Wesak, chaque matin où tu te réveilles, tu veux Dieu partout, tout le temps. Alors, je te le dis, tu n’as pas besoin de le chercher, tu n’as pas besoin de le prier, de le supplier. Si tu savais la vérité, tu comprendrais que non seulement il est ici et maintenant, mais qu’en plus il te fait la plus grande farce du monde qui est d’être toi et de ne pas t’en apercevoir. Dieu est un homme. Tu es Dieu et tu es l’homme. Dieu est un homme, comprends bien cela. Il n’y a pas toi l’homme, et toi Dieu un jour plus tard. Dieu est humain en toi. Il n’y a pas un Dieu en haut intact et un homme en bas tout crasseux. Dieu est homme.

Que faire maintenant avec cette divinité ?

Si l’on admet que Dieu est l’homme, que c’est donc Dieu qui va aller tuer son voisin, aller voler une banque, faire des orgies sexuelles, aller se goinfrer de pâtes, de volailles, de truffes, de sauces, de crèmes, si l’on admet que c’est Dieu qui va faire toutes ces choses, comment concevoir la spiritualité, la vie elle-même ?

Dieu est un goinfre, Dieu est un violeur, un obsédé sexuel, un assassin, dans la mesure où Dieu est toute innocence. Et lorsqu’il est descendu et qu’il a vu ce jeu entre les ombres et les lumières comme un enfant il a dit :
« Oh ! C’est beau, ça bouge. Qu’est ce que c’est ; Je vais voir. Je touche. »
Et à l’instant où il a touché, il est devenu ce qu’il a touché.

Quand il a touché le mal, il est devenu le mal. Quand il a enfin touché le bien il est devenu le bien, mais il n’était pas Dieu. Pour être Dieu, il faut être pur, donc être au-delà du bien et du mal, au-delà de la dualité.
Quand tu es face à une énigme, à une parole, n’essaie pas de la comprendre. Cherche le mot important et médite dessus.
Je t’ai dit Dieu est toute innocence.

Qu’est-ce que je veux dire par là ?

Dieu est toute innocence, parce qu’il est cette unité qui n’a pas de préférence pour le bien ou pour le mal.
Je vois déjà des esprits prêts à interpréter et me dire que s’il est le créateur, c’est forcément lui qui a créé le bien et le mal.
Le problème ce n’est pas de comprendre pourquoi Dieu a créé le bien et le mal, le noir et le blanc, la dualité, le problème est de savoir pourquoi, toi, tu crois que le bien et le mal sont le bien et le mal. Si tu arrives à comprendre cette chose, tu arriveras à penser comme un Dieu et à être Dieu.

J’ai dit que le bien et le mal n’existaient pas, qu’il existait des énergies positives, des énergies négatives et que la vie, depuis le centre, jouait avec ces deux énergies pour que la forme soit. C’est complètement différent. Cela ne veut pas dire que le bien et le mal existent comme principe divin et en Dieu.

Cela veut dire que pour créer le monde, pour créer les plans les plus bas, comme les plans les plus subtils, à partir d’où les dimensions sont créées, il faut qu’il y ait une friction. Une forme même éthérée, très subtile, ne peut pas exister sans friction, c’est impossible, et la race suit exactement ce même processus. Pour que la vie soit sur la terre, la race un jour a dû se séparer en deux sexes opposés.

Pourquoi les deux sexes opposés ?

Réfléchissez. Et ne vous laissez pas remplir la tête par tous les dialogues imbéciles de tous ceux qui croient à la dualité, que s’il existe le masculin et le féminin c’est encore un coup du bon Dieu, c’est encore une épreuve initiatique.

Si Dieu vous aime, s’il veut tant vous apporter le bonheur et le paradis sur la terre, il aurait pu immédiatement vous faire androgyne, vous laisser androgyne. Plus de problème de sexe, qui est la grande pierre d’achoppement pour les disciples, c’est du moins ce qu’ils croient.

Le couple existe parce que la race est quelque chose de physique, de concret, qui appartient au plan physique. La race est donc une forme et dans sa création et la maintenance de sa création elle doit obéir à la même loi que celle qui a créé l’univers lui-même.

Quelle est cette loi ?

La loi, c’est que le “un”, quand il veut créer ou lorsque la création sort de lui, doit se séparer en deux, pour créer une friction et de cette friction, l’univers a lieu.C’est pourquoi le monde a l’air si contradictoire. Regardez les éléments, ils sont incompréhensibles, tout paraît contradictoire. Le monde est une grande contradiction, tellement évidente, qu’elle paraît du plus mauvais goût. Même dans la mer il y a les contraires, on y trouve le gentil dauphin et le méchant requin. Tout est contradictoire. Vous avez une main droite et une main gauche, de la bonne humeur et de la mauvaise humeur, de l’amour et de la haine, la vie et la mort. Si vous vous arrêtez à ces contradictions, vous ne pouvez pas comprendre le monde, ni vous comprendre vous-même.

Le monde est une apparence parce qu’il est le jeu de ces contraires. Si vous vous dites : « Ici est mon monde », alors forcément vous êtes cette innocence qui va toucher l’ombre et la lumière et plus personne ne peut vous sauver, que vous-mêmes. Aucun Dieu ne peut venir vous chercher parce que vous êtes Dieu vous-même. Donc aucun autre n’aura la supériorité sur vous pour venir vous aider et vous obliger à ne plus croire et à sortir de là. C’est le libre arbitre.Réfléchissez encore à cette notion.

Pourquoi es-tu libre ?

Dieu s’est-il dit : « À ces petits hommes, puisqu’ils sont faits à ma ressemblance, je vais leur donner la liberté, et voyons ce qu’ils vont en faire. Mais je suis sûr qu’avec le sexe, la bouche, le goût, l’appétit, je suis sûr qu’avec les oreilles, avec leurs sens tactiles, ils n’arriveront jamais à être parfaits ».Si tu imagines que la liberté t’a été donnée comme un piège, tu es obligé de penser à Dieu de cette façon-là. C’est la pure logique.

Tu es libre parce que tu es Dieu. Tu n’es pas libre afin que tu fasses tes preuves face à Dieu. Tu es libre parce que tu es Dieu, tout simplement.Tu vois on y revient toujours. Tu es éternel, parce que tu es Dieu.Comment Dieu pourrait-il avoir une autorité sur lui-même ?S’il est Dieu, il se connaît et il est sa propre autorité.

Si l’on imaginait un Dieu puis une autorité, c’est comme si vous vous imaginiez vous lever le matin en étant une personne, puis, à votre travail vous vous amusez à être une autre personne, et vous avez un malin plaisir à faire tout le contraire de ce que vous avez prévu de faire le matin en vous levant. Être masochiste, c’est votre joie. Mais comme il se trouve que vous êtes le seul à être les deux personnes, le disciple et le chef d’entreprise, sur qui le disciple va-t-il taper ? Sur lui-même. Un jeu stupide, n’est-ce pas ?

C’est le jeu auquel les hommes jouent tout le temps, sans arrêt, tout au long de leur journée. J’ai envie de ceci, c’est mal mais j’y vais quand même, et je m’en veux et ça fait mal.

Alors le disciple ne comprend pas, et il a raison. S’il est Dieu, s’il est libre, pourquoi n’a-t-il pas le droit de se saouler, de se droguer, de se goinfrer sans que cela ne lui fasse mal ? Comment se fait-il que ce soit contraire à l’état de la divinité ?

Tout ce qui est un empêchement à l’épanouissement de Dieu, devient par là même une chose contraire à Dieu et pas parce que la chose est mauvaise en elle-même, mais parce que pour pratiquer la chose, l’entité est obligée de devenir l’inverse de sa divinité.

Donc le problème n’est pas dans l’existence du bien et du mal. Le problème est dans le fait que pour exercer le bien ou le mal, l’homme va devoir se réduire au bien ou au mal. Car le bien et le mal sont des mesures, pas des états. Donc, pour exercer ces deux choses, il va lui falloir se réduire. Qui dit réduction, dit réduction de sa divinité.

Alors une bonne fois pour toutes, vous voulez être Dieu ?
Et bien soyez Dieu.
Comment être Dieu ?

C’est une chose simple, nous venons d’en parler. Quand vous êtes en train de boire pensez que c’est Dieu qui boit et si la boisson est mauvaise, automatiquement vous allez éloigner la boisson de votre bouche. S’il s’agit de faire la fête entre d’autres Dieux, alors vous pouvez boire, mais buvez au nom de la divinité, plus au nom de votre plaisir ou de votre attachement. Faites de cet instant, faites de cette boisson une hostie de partage.

Ce qui fait, que même si vous buvez un mauvais alcool ou de la ciguë, rien ne sera entamé, ni votre santé, ni vos vibrations. De tout, faites une hostie que vous partagez avec les autres, avec votre propre Dieu intérieur ou avec le grand mouvement de vie qui est à l’extérieur de vous, que vous louez et que vous remerciez pour le phénomène extraordinaire qu’elle crée.

C’est quand vous séparez la vie de la forme que vous créez la mort. Donc c’est lorsque vous mangez un fruit, en pensant qu’il n’est qu’un fruit, que ce fruit n’est plus une nourriture, qu’il peut encrasser votre corps et vous détruire s’il n’est pas bon. Si par contre vous mettez toujours de la vie dans la forme, donc Dieu partout, alors tout devient hostie, que vous avaliez un caillou, une cuisse de poulet, une tranche de pain, ou quoi que ce soit d’autre, et à partir de ce moment-là, vous pouvez tout manger, parce que vous ne détruisez rien. Vous transformez la vie, c’est complètement différent. Vous libérez une vie de sa forme et vous lui permettez d’aller vers une autre forme.

On parle souvent de l’abomination de tuer et de manger l’animal. Celui dont l’esprit est encore archaïque se dit :
« Il ne faut pas tuer l’animal, le lapin dans sa belle fourrure. Il ne faut pas tuer le mouton qui est si gentil et qui n’a rien fait à l’humanité. Il ne faut pas tuer le cochon inoffensif lui aussi. C’est très mal de tuer les animaux et encore plus mauvais de les manger. »

Il vaut mieux, bien sûr, pour l’évolution du monde, penser comme cela que de ne pas penser du tout. C’est certain. Mais si vous voulez penser juste, il faut penser que tout est nourriture, l’animal comme la fleur, comme les légumes, comme les céréales, comme tout ce qui vit sur la terre. Et vous ne pouvez pas imaginer le nombre de choses que vous tuez afin de survivre, parce que ce sont des choses invisibles.

Quand vous arrachez un poireau, vous savez que vous le tuez, quand vous tuez un lapin vous savez que vous tuez parce que ce sont des éléments qui se voient. Mais quand vous respirez l’air, qui est déjà un petit peu plus subtil, est-ce que vous avez l’impression de tuer une entité ? Non. Et pourtant dans vos poumons il se passe exactement la même transformation que dans un cœur nucléaire. Vous cassez les molécules et vous les transformez en éléments de vie.

Ce qui fait que dans votre corps, dans votre sang, ne circulent pas que l’oxygène et d’autres éléments. Il circule une substance qui est complètement différente, qui est l’énergie de l’oxygène, l’énergie de ces autres gaz qui accompagnent l’oxygène. C’est comme cela que l’air que vous respirez se transforme en ce que vous appelez le prana.

Vous êtes vous demandés ce qu’est le prana ?
Le prana n’existe pas. Le prana ce n’est pas quelque chose qui vient de quelque part. C’est l’homme qui crée le prana.

Quand vous respirez, quand vous prenez des forces, sachez que non seulement vous prenez la substance des éléments dans l’air que vous respirez, mais en plus, vous cassez la forme de l’élément, tel qu’il se présente à vous, pour en tirer l’énergie. Tout s’incarne. Lorsque l’énergie du soleil veut venir vers vous, elle est obligée de s’incarner dans les molécules, en l’occurrence dans l’air que vous respirez, même si son destin est d’être du prana.
C’est à vous de casser la forme pour obtenir le prana.

L’homme tue tout à chaque instant, que ce soit pour respirer, pour boire de l’eau, absorber des aliments. Il tue tout.

Êtes-vous en souci quand vous respirez ? Non.
Avez-vous l’impression de tuer quelque chose ?

Non.Vous pouvez me dire, que briser une molécule n’est pas pareil que tuer un agneau.
Alors je vous le dis, c’est la même chose. Tuer une molécule ou tuer un groupe de millions de molécules qui composent un agneau c’est tuer la molécule. Tuer un agneau, c’est briser des molécules, c’est tout. Que ces molécules s’amusent à être un agneau, c’est une chose qui ne rentre pas en ligne de compte dans le jugement, car la base de la vie, ce n’est pas l’agneau, c’est la molécule.

Donc, si l’homme pour vivre est sans cesse en train de tuer quelque chose, c’est que la mort fait partie de la vie et que peut-être, la mort, ce n’est pas la mort et qu’il n’y a rien qui meurt.Tout passe simplement d’une forme à une autre. Tout subit des incarnations différentes et pendant le laps de temps où une chose est incarnée d’une façon spécifique, si elle peut servir au maintien d’une autre vie, alors sa forme est utilisée pour le maintien de cette autre vie.

Comme c’est beau. Ça, c’est de l’amour. Ha oui ! C’est un amour plus grand que l’amour du Christ ou que l’amour de tous les Dieux que l’on pourrait imaginer, car Dieu, lui, il n’a pas l’air d’être ici, alors que l’agneau qui se sacrifie pour moi, lui, il est là, il se donne.

Mais quand je sais que c’est Dieu qui est à travers toutes ces choses, je vois là, partout, le geste d’amour, d’amour de Dieu. Je ne me sens pas seul et je ne peux plus me sentir malade, je ne suis pas malade.

Comment est-ce que je pourrais être malade si je respire la divinité qui est dans l’air. Et quand je me nourris, il me suffit de savoir que sous la forme de l’agneau, c’est la forme de Dieu que je mange et dans la forme de Dieu, l’esprit de Dieu. Toute la vie devient une messe.
Qui vous a dit que vous deviez aller à la messe tous les dimanches ?

Personne, en tout cas pas Dieu.C’est l’homme qui met toujours des barrières. Toute la vie est une messe et toute la vie est un rituel. Si tu as les yeux pour voir la messe à chaque instant et être toi-même le prêtre de la vie, pourquoi attendre qu’un autre soit ton prêtre, ton curé, ton Maître, ton Dieu.Tu es ton propre prêtre, le prêtre de la vie et quand un prêtre fait la messe, il te donne la vie, il partage la vie.
Parce qu’ayant touché les ombres, tu es devenu la mort...

C’est pourquoi Jésus a dit :« Laisse les morts enterrer les morts. »

Alors je te le dis : « Il n’y a pas plus d’importance à la pleine lune du Wesak, qu’à la lune des haricots ou des pois chiches. »

Si tu es un haricot ou un pois chiche, toute pleine lune du Wesak sera pour toi, de toute façon, la pleine lune des haricots. Parce que c’est ta pleine lune, à toi.C’est bien que tu t’intéresses à toutes ces choses-là, c’est bien que tu commences à y penser. Je favorise ces choses, mais en même temps que je dis que cela existe, pour que ce soit juste et vrai, je dois te dire que tout cela n’existe pas. Et non pas parce que la chose n’existe pas, mais parce que sitôt que je te dis la vérité, l’interprétation que tu en fais est fausse. Dès que je te dévoile la vérité, tu la voiles de nouveau. Arrête. À quoi cela sert-il que je la dévoile. Ne pense plus. N’interprète plus, ne projette plus. Regarde tel que je te le dis. Sois comme l’enfant, simple d’esprit.

Cette pleine lune est ta pleine lune.
Pourquoi n’est-elle pas la pleine lune du Bouddha, ou de qui que ce soit d’autre ?

C’est la tienne parce que tu es Bouddha. Personne d’autre ne l’est à ta place.Si au bout de la pleine lune il y a un être magnifique que l’on appelle Bouddha, lui-même ne vit pas cette pleine lune comme étant l’aboutissement de la pleine lune. Il ne veut pas que votre méditation soit faite pour le joindre, pour le toucher, pour le voir, pour le sentir ou pour entrer en communion avec lui. Il veut que vous vous mettiez en méditation à ce moment-là, parce que c’est comme cela qu’il arrivera à vous faire comprendre que vous êtes Bouddha, que vous êtes de la même essence. C’est le jour qu’il a choisi parce que les axes planétaires le permettent. C’est le jour qu’il a choisi non pas pour s’offrir à vous, mais pour que vous, vous vous rendiez disponibles à vous-même.

Croyez à ces moments car ce sont des moments vibratoires qui existent, mais utilisez-les intelligemment pour être utiles aux autres. Ça oui c’est du travail. Mais ne commencez pas à imaginer que là, il y a comme une échelle que Bouddha, en passant, vous envoie.

Les grands êtres ne viennent pas sur terre ou à proximité de la terre pour que vous les regardiez. Les grands êtres viennent comme des miroirs pour être la révélation de ce que vous êtes.C’est ce qui fondamentalement caractérise le Maître, et c’est ce qui fondamentalement renie l’existence du Maître. Parce qu’un Maître ne se dit pas un Maître. Un Maître ne prétend pas être un Maître. Il connaît trop la vérité pour pouvoir jouer avec ces mots-là. Le Maître sait qu’il est tout simplement arrivé à l’instant de sa vie où il sait ce qu’il est. Maintenant que vous appeliez cela un Maître, c’est votre affaire, mais ce n’est pas la nôtre.

Si donc nous sommes des Maîtres, vous en êtes aussi. Il n’y a pas de demi-mesure. Ou tout est Dieu ou rien n’est Dieu. Il ne peut pas y avoir un Dieu en haut, un homme en bas et un Maître au milieu qui essaie de faire la jonction. Et pour rendre la chose un peu plus romantique, peignons, par-ci, par-là, des petits anges qui apportent le courrier à la Vierge Marie.

Voyez les choses avec cet absolu qui caractérise la vérité, et vous n’avez pas besoin d’être des initiés pour voir avec absolu. Vous devez simplement vous méfier de votre mental, de vos interprétations, de tous ces reflets d’ombre et de lumière sur le mur de votre mental et de vos rêves. C’est de cela qu’il faut prendre garde. Ce n’est pas de savoir ce que vous devez faire pour évoluer, vous devez savoir ce que vous ne devez plus faire pour être Dieu, c’est complètement différent, et ça, c’est beaucoup plus difficile que de faire quelque chose.

Parce que l’homme prisonnier de la matière, devient une véritable machine à fabriquer, fabriquer des idées, des actions, des réactions, des comportements. Alors, lorsque par hasard sur la voie il devient disciple il se dit :« Le disciple, il faut que je le fabrique. Alors je vais méditer, je vais répéter des incantations, des invocations, des mantras. Je vais cultiver des qualités. Puisque je fais quelque chose, je serai Dieu. »C’est faux.

Il n’y a rien que vous deviez faire pour être Dieu. Par contre il y a de nombreuses choses que vous ne devez plus faire. C’est ce que je vous propose ici et maintenant, cessez les efforts. Le blanc n’est pas meilleur que le noir, et le noir n’est pas mauvais par rapport au blanc. Le noir et le blanc sont de pauvres êtres prisonniers de leur folie. Pour ne plus être fou soyez Un, soyez réel, soyez le prêtre de la vie.

Je vous propose la solution de la facilité. Il y a tellement de voies difficiles, on doit faire ceci, on doit faire cela. Ce n’est pas inutile si l’on fait ces choses en sachant que l’on n’a pas véritablement besoin de les faire. Et ce n’est en tout cas pas la divinité qui doit les faire, mais la forme seule.

La conscience, elle, n’a rien à faire. Elle est Dieu. Par contre, la forme devra faire certains exercices pour être l’Autel, le Temple de Dieu. Ça, oui. Et si vous comprenez les choses de cette façon-là, dès demain vous pouvez être ce rayonnement et trouver la force de faire vos ascèses, de changer ce qui ne va pas en vous. Souriez aux ombres et aux lumières. Souriez et trouvez la liberté. Sourire, c’est commencer à être libre, je vous le dis. Et puisque je parle tant de liberté je vais vous la rendre.

Sachez qu’en moi il n’y a pas simplement la disponibilité du cœur, mais il y a aussi toute l’éternité qui vous ressemble et qui vous rassemble. Je suis en vous et vous êtes en moi.

En même temps que vous devenez extrêmement individuel, que vous pouvez dire “Je”, prendre vos propres décisions sans être influencé par le collectif, par la mode, c’est à ce moment-là que vous basculez complètement dans l’universel.

Il y a donc, la vie divine, la vôtre, la mienne, la nôtre, qui va de la collectivité à l’universalité. Et entre-temps, il y a un petit moment qui s’appelle l’individualité. C’est vous, c’est moi, ce que j’ai pu être. Mais vous n’avez pas à en rester là. D’ailleurs vous ne le pouvez pas. Vous allez du collectif à l’universel. C’est le serpent qui mord sa queue. C’est le cercle qui se ferme.

Je vous souhaite d’être heureux. Je vous souhaite non pas de comprendre tout ce que je vous ai dit, je ne prétends pas parler pour être compris, je ne prétends même pas vous apporter quelque chose. Simplement si en vous quelque chose s’interroge un jour et que vous n’ayez pas la réponse dans un livre ou de la bouche d’un proche, essayez de repenser à ce que je vous ai dit, considérez ce que je vous ai dit, voyez-en tous les aspects et si cela vous semble une libération, alors vous pourrez y croire...

La liberté a cela de beau, c’est qu’elle ne s’impose à personne parce qu’elle est la liberté et, qu’avant tout, elle respecte celui qui se veut et se croit prisonnier.Je vous salue.Pastor Guide Cosmique

Source...http://www.conscienceuniverselle.fr/que-veut-dire-etre-humain/

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Publié par Cristalyne 26 Novembre 2016   Colonne de feu 2