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***La Grande Énigme Dieu et L'Univers***

 

Y a-t-il un but, y a-t-il une loi dans L’Univers ?

Ou bien cet Univers n’est-il qu’un abîme où la pensée se perd, faute d’un point d’appui, ou elle tourne sur elle-même comme la feuille morte sous le souffle du vent ?Y a-t-il une force, une espérance, une certitude qui puisse nous élever au-dessus de nousmêmes vers un but supérieur, vers un principe, un être en qui s’identifient le bien, la vérité, la sagesse ; ou bien n’y aurait-il en nous et autour de nous que doute, incertitude et ténèbres ?L’homme, le penseur, sonde du regard la vaste étendue. Il interroge les profondeurs du ciel. Il y cherche la solution de deux grands problèmes : le problème du monde, le problème de la vie. Il considère ce majestueux univers, dans lequel il se sent comme noyé. Il suit des yeux la course des géants de l’espace, soleils de la nuit, effrayants foyers dont la lumière parcourt les immensités mornes. Il interroge ces astres, ces mondes innombrables, mais ils passent, muets, poursuivant leur route vers un but que nul ne connaît. Un silence écrasant plane sur l’abîme enveloppe l’homme, rend cet univers plus solennel encore...

 Si l’intelligence est en l’homme, elle doit se retrouver dans cet univers dont il fait partie intégrante. Ce qui existe dans la partie doit se retrouver dans le tout. La matière n’est que le vêtement, la forme sensible et changeante, revêtue par la vie; un cadavre ne pense ni ne se meut. La force est un simple agent appelé à entretenir les fonctions vitales. C’est donc l’intelligence qui gouverne les mondes et régit l’univers.Cette intelligence se manifeste par des lois, lois sages et profondes, ordonnatrices et conservatrices de l’univers...Ne cherche pas Dieu dans les temples de pierre et de marbre, ô homme qui veut le connaître, mais dans le temple éternel de la nature, dans le spectacle des mondes parcourant l’infini, dans les splendeurs de la vie qui s’épanouit à leur surface, dans la vue des horizons variés : plaines, vallées, montagnes et mers, que t’offre ta demeure terrestre. Partout, sous l’éclat du jour ou sous le manteau constellé des nuits, au bord des océans tumultueux comme dans la solitude des forêts, si tu sais te recueillir, tu entendras les voix de la nature et les subtils enseignements qu’elle murmure à l’oreille de ceux qui fréquentent ses retraites et étudient ses mystères...

C’est vers toi, ô Puissance suprême ! Quel que soit le nom qu’on te donne et si imparfaitement que tu sois comprise, c’est vers toi, source éternelle de la vie, de la beauté, de l’harmonie, que montent nos aspirations, notre confiance, notre amour !Où es-tu? Dans quels cieux profonds, mystérieux es-tu cachée ? Que d’âmes ont cru qu’il suffirait, pour te rencontrer, de quitter la terre ! Mais tu restes invisible dans le monde spirituel comme dans le monde terrestre, invisible pour ceux qui n’ont pas encore acquis la pureté suffisante pour refléter tes divins rayons. Pourtant tout révèle et manifeste ta présence.Tout ce qui, dans la nature et dans l’humanité, chante et célèbre l’amour, la beauté, la perfection, tout ce qui vit et respire est un message de Dieu. Les forces grandioses qui animent l’univers proclament la réalité de l’intelligence divine ; à côté d’elles, la majesté de Dieu se manifeste dans l’histoire par l’action des grandes âmes qui, semblables a des vagues immenses, apportent aux rivages terrestres toutes les puissances de l’œuvre de sagesse et d’amour...Et Dieu est aussi en chacun de nous, dans le temple vivant de la conscience. C’est là qu’est le lieu sacré , le sanctuaire où se cache la divine étincelle...

Ô hommes ! Apprenez à descendre en vous-mêmes, à fouiller les replis les plus intimes de votre être, interrogez-vous dans le silence et dans la retraite. Et vous apprendrez à vous connaître, à connaître la puissance cachée en vous. C’est elle qui élève et fait resplendir au fond de nos consciences les saintes images du bien, de la vérité, de la justice, et c’est en honorant ces images divines, en leur rendant un culte de chaque jour, que cette conscience encore obscure se purifie et s’éclaire. Peu à peu, la lumière grandit en nous. Comme l’aurore succède à la nuit, comme graduellement, d’une manière insensible, les ombres font place à l’éclat du jour, ainsi l’âme s’illumine des radiations de ce foyer qui est en elle, et qui fait éclore dans notre pensée et dans notre cœur des formes toujours nouvelles, toujours inépuisables de vérité et de beauté. Et cette lumière est aussi une harmonie pénétrante, une voix qui chante dans l’âme du poète, de l’écrivain, du prophète, qui les inspire et leur dicte les oeuvres grandes et fortes par lesquelles ils travaillent à l’élévation de l’humanité. Mais ceux-là seuls ressentent ces choses qui, ayant maîtrisé la matière, se sont rendus dignes de cette communion sublime par de séculaires efforts, ceux dont le sens intime s’est ouvert aux impressions profondes et connaît le souffle puissant qui attise les feux du génie, le souffle qui passe sur les fronts pensifs et fait tressaillir les enveloppes humaines...

 

Dieu est l’esprit de sagesse, d’amour et de vie, la puissance infinie qui gouverne le monde.L’homme est fini, mais il a l’intuition de l’infini. Le principe spirituel qu’il porte en lui l’incite à scruter des problèmes qui dépassent les limites actuelles de son entendement. Son esprit, prisonnier dans la chair, s’en dégage parfois et s’élève vers les domaines supérieurs de la pensée, d’où lui viennent ces hautes aspirations, trop souvent suivies de rechutes dans la matière. De là tant de recherches, de tâtonnements et d’erreurs, à tel point qu’il serait impossible de distinguer la vérité dans l’amoncellement des systèmes et des superstitions que le travail des âges a accumulés, si les puissances invisibles ne venaient faire la lumière dans ce chaos.Chaque âme est un rayonnement de la grande âme universelle, une étincelle émanée de l’éternel foyer. Mais nous nous ignorons nous-mêmes, et cette ignorance est la cause de notre faiblesse et de tous nos maux.Nous sommes unis à Dieu dans le rapport étroit qui relie la cause à l’effet, et nous sommes aussi nécessaires à son existence qu’il est nécessaire à la nôtre. Dieu, Esprit universel, se manifeste dans la nature, et l’homme est, sur terre, la plus haute expression de la nature. Nous sommes l’œuvre et l’expression de Dieu, qui est la source du bien. Mais ce bien, nous le possédons seulement à l’état de germe, et notre tâche est de le développer. Nos vies successives, notre ascension sur la spirale infinie des existences, n’ont pas d’autre but...

Tout est écrit au fond de l’âme en caractères mystérieux : le passé, d’où nous émergeons et que nous devons apprendre à sonder ; l’avenir, vers lequel nous évoluons, avenir que nous édifierons nous-mêmes comme un monument merveilleux, fait de pensées élevées, de nobles actions, de dévouements et de sacrifices.L’œuvre à réaliser par chacun de nous se résume en trois mots : savoir, croire, vouloir; c’est-à-dire : savoir que nous avons en nous des ressources incalculables; croire à l’efficacité de notre action sur les deux mondes de la matière et de l’esprit ; vouloir le bien en dirigeant nos pensées vers ce qui est beau et grand, en conformant nos actions aux lois éternelles du travail, de la justice et de l’amour.Issues de Dieu, toutes les âmes sont sœurs ; tous les enfants de la race humaine sont unis par des liens étroits de fraternité et de solidarité. Aussi, les progrès de l’un de nous sont ressentis par tous, de même que l’abaissement d’un seul affecte l’ensemble...

De la paternité de Dieu découle la fraternité humaine ; tous les rapports qui nous unissent se rattachent à ce fait. Dieu, père des âmes, doit être considéré comme l’Être conscient par excellence et non comme une abstraction. Mais ceux qui ont une conscience droite et sont éclairés par un rayon d’en haut, reconnaissent Dieu et le servent dans l’humanité qui est sa fille et son oeuvre.Quand l’homme est parvenu à la connaissance de sa véritable nature et de son unité avec Dieu, lorsque cette notion est entrée dans sa raison et dans son cœur, il s’est élevé jusqu’à la vérité suprême ; il domine de haut les vicissitudes terrestres ; il a trouvé la force qui « soulève les montagnes », rend vainqueur dans la lutte contre les passions, fait mépriser les déceptions et la mort. Il accomplit ce que le vulgaire appelle des prodiges.C’est l’ignorance de notre propre nature et des forces divines qui dorment en nous, c’est l’idée insuffisante que nous nous faisons de notre rôle et des lois de la destinée, qui nous assujettissent aux influences inférieures, à ce que nous appelons le mal...

En réalité, ce n’est là qu’un manque de développement. L’état d’ignorance n’est pas un mal par lui-même ; c’est seulement une des formes, une des conditions nécessaires de la loi d’évolution. Notre intelligence n’est pas mûre ; notre raison enfant trébuche aux accidents du chemin ; de là l’erreur, les défaillances, les épreuves, la douleur. Mais toutes ces choses seront un bien, si on les considère comme autant de moyens d’éducation et d’élévation. L’âme doit les traverser pour arriver à la conception des vérités supérieures, à la possession de la part de gloire et de lumière qui fera d’elle une élue du ciel, une expression parfaite de la puissance et de l’amour infinis. Chaque être possède les rudiments d’une intelligence qui atteindra au génie, et il a l’immensité des temps pour la développer. Chaque vie terrestre est une école, l’école primaire de l’éternité..,

 Dans la lente ascension qui porte l’être vers Dieu, ce que nous cherchons avant tout, c’est le bonheur, la félicité. Toutefois, dans son état d’ignorance, l’homme ne saurait atteindre ces biens, car il les recherche presque toujours où ils ne sont pas, dans la région des mirages et des chimères, et cela au moyen de procédés dont la fausseté ne lui apparaît qu’après bien des déceptions et des souffrances. Ce sont ces souffrances qui nous éclairent; nos douleurs sont des leçons austères ; elles nous apprennent que le vrai bonheur n’est pas dans les choses de la matière, passagères et changeantes, mais dans la perfection morale. Nos erreurs et nos fautes répétées, les fatales conséquences qu’elles entraînent, finissent par nous donner l’expérience,et celle-ci nous conduit à la sagesse, c’est-à-dire à la connaissance innée, à l’intuition de la vérité. Parvenu sur ce terrain solide, l’homme sentira le lien qui l’unit à Dieu et il avancera d’un pas plus sûr, d’étapes en étapes, vers la grande lumière qui ne s’éteint jamais...

 

Tous les êtres sont reliés les uns aux autres et s’influencent réciproquement. L’univers entier est soumis à la loi de solidarité.Les mondes perdus dans les profondeurs de l’éther, les astres qui, à des milliards de lieues de distance, entrecroisent leurs rayons d’argent, se connaissent, s’appellent et se répondent. Une force que nous nommons attraction les réunit à travers les abîmes de l’espace.De même, sur l’échelle de vie, toutes les âmes sont unies par de multiples rapports. La solidarité qui les lie est fondée sur l’identité de leur nature, sur l’égalité de leurs souffrances à travers les temps, sur la similitude de leurs destinées et de leurs fins.Comme les astres du ciel, toutes ces âmes s’attirent. La matière exerce sur l’Esprit ses pouvoirs mystérieux.Pourtant deux choses nous apparaissent à première vite dans l’univers : la matière et le mouvement, la substance et la force. Les mondes sont formés de matière, et cette matière,inerte par elle-même, se meut. Qui donc la fait mouvoir? Quelle est cette force qui l’anime ?Premier problème. Mais l’homme, de l’infini, reporte sur lui-même son attention. Cette matière et cette force universelles, il les retrouve en lui et, avec elles, un troisième élément, à l’aide duquel il a connu, vu, mesuré les autres : l’intelligence.Cependant l’intelligence humaine n’est pas, à elle-même, sa propre cause...

Si l’homme était sa propre cause, il pourrait maintenir et conserver la puissance de vie qui est en lui ;tandis que cette puissance, sujette à des variations, à des défaillances, échappe à sa volonté.Quand donc saurons-nous détacher nos pensées des banalités quotidiennes et les élever vers ces cimes ? Quand saurons-nous pénétrer ces mystères du ciel et comprendre que chaque découverte réalisée, chaque conquête poursuivie dans cette voie de lumière et de beauté,contribue à ennoblir notre Esprit, à agrandir notre vie morale, et nous procure des joies supérieures à toutes celles de la matière ?Quand donc comprendrons-nous que c’est là, dans ce splendide univers, que notre propre destinée se déroule, et que l’étudier, c’est étudier le milieu même où nous sommes appelés à revivre, à évoluer sans cesse, en nous pénétrant de plus en plus des harmonies qui l’emplissent ? Que partout la vie s’épanouit en des floraisons d’âmes ? Que l’espace est peuplé de sociétés sans nombre auxquelles l’âtre humain est rattaché par les lois de sa nature et de son avenir ?Ah ! Qu’ils sont à plaindre ceux qui détournent leurs regards de ces spectacles et leur esprit de ces problèmes! Car il n’est pas d’étude plus impressionnante, plus émouvante, pas de révélation plus haute de science et d’art, pas de plus sublime leçon.Non, le secret de notre bonheur, de notre puissance, de notre avenir n’est pas dans les choses passagères de ce monde ; il est dans les enseignements d’en haut et de l’au-delà...

Et les éducateurs de l’humanité sont bien inconscients ou bien coupables, qui ne songent pas à élever les âmes vers les sommets où resplendit la vraie lumière.Si le doute et l’incertitude nous assiègent, si la vie nous paraît lourde, si nous tâtonnons dans la nuit à la recherche du but, si le pessimisme et la tristesse nous envahissent, n’en accusons que nous-mêmes, car le grand livre infini est là, ouvert sous nos yeux, avec ses pages magnifiques dont chaque mot est un groupe d’astres, chaque lettre un soleil, le grand livre où nous devons apprendre à lire le sublime enseignement. La vérité est là, écrite en lettres d’or et de flamme ; elle appelle, elle sollicite notre regard, vérité, réalité plus belle que toutes les légendes et toutes les fictions...Extrait...La grande énigme...Léon Denis...

Lecture très enrichissante à suivre ICI... http://www.cslak.fr/images/cslak/bibliotheque/livres/Leon_Denis/La_Grande_Enigme.pdf

 

Publié par Cristalyne 29 Septembre 2016  Colonne de feu 2