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Krishna

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Devaki engendra Krishna sans qu'elle ait été fécondée par son mari. Krishna était le huitième enfant de la famille; Or avant sa naissance, son oncle Kamsa, un roi cruel, avait reçu la prédiction que le huitième enfant de sa sœur le tuerait. C'est pour cela qu'il faisait tuer ses neveux. Il fut échangé à la naissance avec le fils d'un berger afin d'échapper à son oncle. Pour échapper à ce massacre, Krishna fut mis dans un panier flottant et laissé à la dérive sur la rivière Yamunâ. Les eaux de la Yamunâ se séparèrent pour laisser le passage à Krishna et son père.Krishna est l'incarnation de Vishnou. Pour les hindous, le rêve et la réalité se confondent parfois. Un rêve peut être pris pour quelque chose de vécu. Krishna rêve qu'une géante, une sorcière nommée Putana, et envoyée par son oncle pour le tuer, a enduit ses seins de poison. En tétant, il la tue en aspirant sa vie, elle s'écroule inanimée, ses yeux deviennent des puits et ses seins des collines...

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Mirabaï (c.1498 - c.1546) était une jeune fille noble qui fut mariée au fils du maharaja.

Mirabaï, ne vivant que pour Krishna, ne lui donna pas d'enfant, mais l'aida à devenir un souverain aimé et respecté de son peuple. Un jour, un des fils d'une autre épouse l'assassina pour prendre le trône. Mirabaï refusa suivre la tradition Sati et ne monta pas sur le bucher où les épouses devaient s'immoler vivantes. L'usurpateur enferma Mirabaï dans un palais, d'où elle réussit à s'échapper en compagnie de sa servante.

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Elles parcoururent les routes où une foule de plus en plus nombreuse acclamait la princesse mendiante qui chantait pour son dieu. Sa renommée de chanteuse et de poétesse parvint ainsi aux oreilles de l'empereur Akba qui voulut à tout prix l'épouser mais elle refusa.Peu de temps après on apprit que Mirabaï avait mystérieusement disparu ne laissant que son voile sur la statue de Krishna devant laquelle elle priait.Krishna est souvent représenté sous les traits d'un jeune homme au teint bleu-noir, paré de bijoux et jouant de la flûte au milieu des gopis car c'est un joueur de flûte de talent. 


Dès l'âge de sept ans, Krishna aimait la compagnie des femmes. De toute la campagne des environs du village de Vrindavan, accouraient les bergères (les gopis) au palais pour voir Krishna, et danser autour de lui en faisant la ronde en criant "hare Krishna ! hare Krishna !". C'est ainsi qu'il inventa la danse Rasa, union divine entre les gopis et lui même.
Un millier d'entre elles comme Lalita, Vishakha, Campakalata, Citra, Tungavidya, Indulekha, Rangadevi, Sudevi auraient été ses maîtresses mais 
Radha sera sa compagne préférée. Son compagnon, Arjuna, avait des scrupules au moment d'engager la bataille contre ses cousins. Krishna le poussa à accomplir son devoir. Arjuna finira par reconquérir le trône dont Kamsa l'avait spolié...

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Dans le Mahâbhârata, il enseigne la Bhagavad-gita, l'un des textes fondamental de la pensée indienne...

 

 

Krishna, l'Amour incarné...

 

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Parmi les 30 millions de divinités indiennes, l'histoire de Krishna, le célèbre joueur de flûte, nous emmène à la rencontre de la plus mystique expérience du divin.

Lord Krishna, comme le nomment les Indiens, le Seigneur, ou encore Govinda, Yadav, Gopala, Madhava, Jagannatra (maître du monde)... Autant de noms pour nommer l'une des figures les plus complexes du panthéon de l'hindouisme, que l'Occident ne connaît que par la très controversée secte Conscience de Krishna, et par leur litanie "Hare Krishna, hare, hare...". Au-delà de ce folklore, la biographie et l'enseignement de Krishna nous ouvre les voies d'une compréhension du monde et de l'homme en action...

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La biographie de Krishna...

Contrairement aux divinités hindoues, Krishna a réellement existé et vécu parmi les hommes. Il est né dans la caste des Kshatryas (guerriers), dans la ville de Mathura près d'Agra. Il y a quelques années, les archéologues ont mis au jour les vestiges de Dvaraka, la ville où il vécut au Gujarat. Il a vécu avant 900 ans av. J.-C., soit bien avant Bouddha.

Comme à chaque fois que les choses se gâtent sur terre, les dieux s'incarnent pour régler les conflits et dispenser leur enseignement. Krishna est un avatar de Vishnou, incarnation d'un dieu qui n'est pas sans nous évoquer par de multiples similitudes l'avènement de Jésus. Il échappe à la mort alors que tous les nouveaux-nés de sa famille sont assassinés par le souverain à qui il avait été prédit qu'un enfant serait à l'origine de sa destruction.

Il met en déroute de nombreux démons et terrasse le serpent... Sa biographie le présente comme un "enfant terrible", faisant beaucoup de bêtises, dévorant par gourmandise des quantités incroyables de beurre qu'il n'hésite pas à voler dès qu'il en a l'occasion. Toutes les scènes de sa vie, amplement représentée dans l'imagerie hindoue, portent une signification mystique que le Rig-véda commente en détail.

Lorsque Krishna est représenté enfant, il est souvent appelé Balakrishna. Invincible sur terre, mais, tel Sigfried dans les Nibelungen, ou Achille dans la Grèce antique, Krishna possédait un point faible : son talon. Alors qu'il s'abreuve au bord d'une rivière, un chasseur le prenant pour un daim décoche une flèche qui terrasse l'homme-dieu...

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Le dieu séducteur aux milles maîtresses : le secret de la bhakti...

Une des représentations les plus fréquentes de Krishna le montre en train de jouer de la flûte pour séduire de jolies bergères qui dansent autour de lui : les gopis. Le "divin vacher" est célèbre pour ses aventures érotiques, mais si l'Inde puritaine ne s'offusque pas de ces ébats, c'est qu'ils ne sont qu'une représentation terrestre de l'amour divin qui lie le Seigneur à ses adorateurs. Son épouse, Radha, se tient en permanence à ses côtés sur les autels des temples ; elle représente le dévot qui quitte le monde pour se consacrer à l’amour absolu du Divin.

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"La Bhakti est une affection personnelle passionnée, un dévouement profond et mystique, à quoi s'ajoute le désir de s'unir à l'objet de son culte, et parce qu'on est persuadé de faire essentiellement partie de sa nature, de réaliser cette unité." (Ralph Stehly, professeur d'histoire des religions à l'université de Strasbourg)

Lorsque Krishna est représenté au milieu de ses gopis, il est plus communément appelé Venu-Gopala

Le dieu combattant et enseignant : le chant de la Bhagavad-Gita...

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S'il est un texte ô combien élevé et mystérieux dans le Mahabharata, la grande épopée hindoue, c'est la Bhagavad-Gita. Il s'agit d'un épisode fameux où Krishna donne toute la puissance de son enseignement et de sa sagesse, lors du plus grand combat que se livrèrent les princes du royaume. Krishna joue un rôle décisif à la fois dans le déroulement de la bataille, mais aussi dans les paroles dispensées lors de ce combat.

Les premiers enseignements du yoga figurent dans la Bhagavad Gita. Il n'est pas un dieu pacifique, et pousse les hommes à l'action, y compris avec violence s'il le faut. Le fondement de toute la pensée indienne est contenue dans ce récit, et quiconque s'intéresse peu ou prou aux discours d'un Gandhi ou des gourous devrait un jour se pencher sur ce texte parmi les plus inspirés de l'histoire humaine.

Conducteur du char d'Arjuna, il s'appelle Parthasarathi...

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Livres :La Bhagavad Gita, commentée par Sri Aurobindo. Albin Michel, collection Spiritualités vivantes...

Livre en PDF ICI....La bhagavad gita par sri aurobindo La bhagavad gita par sri aurobindo (260.62 Ko)

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  • Parmi les grandes Ecritures Sacrées qui constituent notre héritage universel, figure la Bhagavad Gîtâ. Ce texte, vénéré par des milllions d’êtres humains depuis des siècles, occupe une place unique parmi les textes sacrés de l’Inde, car elle est un véritable traité sur la vie. Le problème essentiel de l'être humain est posé : comment prendre la bonne décision ? Comment faire le bon choix ? Ce problème est mis en scène à travers un personnage, Arjuna, qui est confronté à un véritable dilemme.
  • Dans le contexte général du Mahâbhârata, la Bhagavad Gîtâ est plus précisément inscrite dans le récit d’un conflit opposant deux branches d’une même famille royale, les Pandavas et les Kauravas, qui se disputent un royaume. Fortune, possession pouvoir, vanité... Les problèmes des hommes vraiment varient peu... La Gîtâ met en scène deux personnages principaux : Arjuna, un des frères Pandavas, et Krishna, un ami, un parent, mais aussi l’incarnation du Seigneur et du maître spirituel...
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  • Au début du texte, Arjuna traverse une crise. Le jeune prince jusque-là n’avait aucun doute sur la conduite à tenir : les Pandavas, injustement spoliés de leur royaume, n’ont pas d’autre choix que de se battre avec les Kauravas, leurs cousins brutaux et tyranniques. Cependant, juste avant que la guerre ne commence, Krishna mène Arjuna entre les deux armées, et soudain Arjuna réalise qu’il va devoir se battre contre des amis, des parents qui ont choisi le camp des Kauravas, et faire couler leur sang. Son courage l’abandonne, il renonce à combattre et demande à Krishna de l’aider : ce désespoir est décrit dans le premier chapitre. Ensuite, dans les dix-sept autres chapitres, nous assistons au dialogue qui se déroule entre Krishna et Arjuna : Krishna délivre son enseignement à Arjuna, qui peu à peu sort de son abattement, s’enthousiasme, exprime ses doutes, ses interrogations et finalement son émerveillement. 
  • Mais une question se pose : en quoi ce message délivré il y a des millénaires nous concerne-t-il ? Plus largement, quelle est la pertinence des Ecritures sacrées  aujourd’hui ? A notre époque où tant de valeurs et de repères sont remis en cause, beaucoup n'y voient aucun intérêt : le mode de penser qui domine notre époque n’incite pas les esprits à se tourner vers ces textes pour y puiser leur inspiration et y découvrir des enseignements concrets. 
    Notre siècle se caractérise par une aspiration très  forte à  la  liberté  individuelle, qui conduit souvent au rejet des disciplines préconisées par les enseignements traditionnels. Depuis des dizaines d’années, diverses méthodes ont ainsi fleuri en Occident, souvent inspirées des philosophies orientales, mais coupées de la profondeur métaphysique ou symbolique de leurs textes fondateurs, amputées de disciplines physiques et mentales jugées superflues et mal comprises.  

  • Et puis, aujourd’hui, tout le monde est pressé, veut aller vite et désire des résultats rapides : peu ont la patience, ou même l’envie, d’aller en profondeur. On se tourne souvent vers des textes plus faciles, des résumés, des condensés, des présentations simplifiées Enfin, dans une ère dominée par la science, tout ce qui est ancien n’est plus toujours considéré comme crédiblePourtant, c’est le caractère millénaire et profond des Ecritures qui fait leur prix : ces textes ont traversé les siècles, ce qui témoigne de leur valeur. Si les Ecritures ont ainsi traversé les siècles, c’est parce qu’elles contiennent un message éternel. Elles ont de tous temps indiqué aux hommes une alternative universelle : d’un côté la voie de la sagesse, de l’autre celle de la facilité et de l’égoïsme. Miroir de l’âme humaine, les Ecritures montrent sans concession où mène chacune de ces deux voies. Elles traitent de sujets existentiels qui restent d’actualité et que la science n’a jamais pu épuiser : le mystère de la vie, de l’univers, de l’existence humaine, de la mort... 
  • La lecture de la Bhagavad Gîtâ illustre parfaitement la pertinence qu’ont les Ecritures pour le monde d’aujourd’hui.

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  • La Gîtâ met donc en scène deux personnages principaux : Arjuna, un des frères Pandavas, et Krishna, incarnation divine qui joue dans la Gîtâ le rôle de maître spirituel.Un point intéressant est à noter ici : Krishna va certes aider Arjuna à résoudre son problème, mais il va aussi lui donner les moyens d’éradiquer à jamais de lui la souffrance et le doute, qui viennent toujours d’une vision erronée de la vie et de soi-même. On peut tirer de cela plusieurs enseignements : d’abord, les problèmes que nous rencontrons dans la vie sont toujours le moyen de réfléchir et d’en comprendre un peu plus sur soi et sur la vie. Par ailleurs, cela donne une idée de ce qu’est un maître spirituel : le maître certes peut aider le disciple à résoudre un problème difficile, mais son rôle avant tout est d’essayer, à cette occasion, de l’éveiller à la vérité...
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  • L'amour, la patience dont fait preuve Krishna envers Arjuna illustrent la transmission idéale : le maître ne se lasse jamais de répéter les vérités spirituelles, il encourage son élève et en même temps il est exigeant.
  • A travers l'attitude d'Arjuna, on voit aussi les qualités nécessaires du disciple : foi, confiance, respect, amour et totale réceptivité...
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  • Une invitation à la transformation intérieure..
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  • Dans la Bhagavad Gîtâ, Krishna expose un véritable art de vivre, susceptible de changer complétement notre vie et notre expérience. Il enseigne non seulement une vision du monde, un idéal élevé, mais aussi des valeurs de vie, un comportement, une attitude, une sagesse au quotidien qui permettent une transformation intérieure. La Bhagavad Gîtâ nous invite à changer notre vie en nous changeant, et d’une façon unique, elle décrit l’évolution de l’être comme un processus très logique.
  • Le mot “processus” indique une succession d’étapes qui s’enchaînent, qui ne peuvent être inversées ni sautées, et qui toutes sont nécessaires à  l’ensemble.  Ce mot suggère aussi que lorsqu’une étape a été franchie, si l’effort est maintenu, les autres le seront également. C’est très encourageant pour le chercheur spirituel ! S’il commence sa pratique, s’il persévère, s’il suit pas à pas le processus, il est sûr d’arriver au but. Krishna donne très souvent cette assurance tout au long des dix-huit chapitres de la Gîtâ. Les Upanishads le disent aussi : “Celui qui L’a choisi, L’atteint”.
  • Ce processus d’évolution dont traite la Gîtâ est le passage d’un état d’agitation, de souffrance, d’égoïsme à un état calme, bienveillant, rayonnant de joie et d’amour. C’est une purification progressive, une élévation de l’être qui doit apprendre à se connaître par une introspection dénuée de toute complaisance, à développer des tendances nobles et éliminer les penchants sombres de son être...
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  • Dans la Gîtâ, le processus d'évolution est décrit en termes des "gunas" : ce concept, décrit au chapitre 14,  fonde l'approche psychologique très fine de la spiritualité indienne. En lien avec cette approche, le parcours d'évolution peut se résumer ainsi : il faut éliminer tamas, développer rajas et ensuite s'ancrer dans sattva...
  • En effet, en nous opèrent les trois modalités selon lesquelles la matière tangible et subtile fonctionne :
  • 1) l’inertie, la lourdeur, l’ignorance, la négligence (tamas),
  • 2) l’activité, le dynamisme, la passion (rajas),
  • 3) la lumière, la connaissance, la pureté, la paix (sattva).
  • Chacun de nous est une combinaison de ces trois modalités, et le but du processus est de passer d’un état dominé par tamas et rajas à un état sattvique. Dans la Gîtâ, ces trois modalités et leurs manifestations sont décrites très précisément : on peut ainsi vérifier à la fois où nous en sommes et les progrès déjà faits.L’être humain est doté d’un corps, d’émotions, de raison. Chacun d’entre nous a une dominante : plutôt un tempérament actif, ou émotionnel, ou encore intellectuel. La voie spirituelle choisie doit correspondre à l'aspect dominant notre personnalité.Autre aspect important : ce processus d’évolution ne s’accomplit que grâce à une harmonisation de toutes les dimensions de l’individu...
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  • Trois grandes voies sont donc enseignées dans la Bhagavad Gîtâ :
  • - l’action accomplie avec une attitude juste, sans égoïsme (Karma yoga)
  • - la voie de l'amour divin et de l'ouverture du coeur (Bhakti yoga)
  • - la voie de la connaissance, fondée sur l'étude des Ecritures, l'investigation intérieure et la méditation (Jnâna yoga)

    Cependant, nul être humain appartient à un seul type et par conséquent, la Gîtâ recommande une combinaison des voies pour le chercheur spirituel : une voie principale et l'appui des autres voies. Ainsi celui qui a besoin de comprendre suivra la voie de la Connaissance, mais saura nourrir ses émotions par la vénération et transformera son action pour la purifier de l'égoïsme. Le parcours spirituel enseigné par la Gîtâ combine donc à la fois l’action juste (Karma yoga), la dévotion (Bhakti yoga) et la connaissance de la vérité (Jnâna yoga)...
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    Cette synthèse est à la fois à l’échelle de la vie quotidienne, mais aussi à celle, plus longue, de l’existence entière. En effet, une vie emplie par une action juste et noble, apaise l’esprit, le libère de ses désirs égoïstes et donc de ses agitations, et le rend contemplatif. L’être devient alors un jour capable de méditer profondément et donc de réaliser en lui la Vérité divine comme étant sa vraie nature : c’est l’instant de l’illumination, aboutissement du processus d’évolution spirituelle.
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  • La pratique au quotidien...http://www.chinmayafrance.fr/images/top.jpg
  • L’étudiant de la Bhagavad Gîtâ est accompagné dans son effort d’évolution : la Gîtâ indique avec clarté et précision les valeurs de vie, les comportements, la vision que doit adopter celui qui veut devenir un être accompli,  noble et bon.  En cela, ce texte est réellement un traité sur la vie : il ne faut pas seulement lire la Gîtâ, mais il faut l’étudier, la mettre en pratique, éclairer notre vie avec ses enseignements.Il est impossible de résumer l'ensemble des pratiques, méthodes, instructions que contient le texte. Voyons simplement les grandes lignes.
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  • Le mode de vie enseigné par la Bhagavad Gîtâ contient plusieurs grand axes :
  • - discipline des sens (nourriture, sommeil, activité, distractions),
    - apaisement de l'esprit avec : un travail sur les attachements et les désirs personnels, la pratique de la concentration,
    - élévation de la personnalité grâce à un mode de pensée et d'agir guidé par les principes nobles (dharma),
    - transformation de l'attitude dans l'action quotidienne (devoirs dans la société et projets personnels) pour que nos actions nous permettent de grandir au lieu de nous enchaîner,
  • - l'intégration des pratiques spirituelles propres à la voie suivie dans le programme quotidien (étude des Ecritures, méditation, chant, prière...)
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  • Conclusion...
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  • AInsi c'est la vie quotidienne qui est le lieu de la pratique spirituelle, comme le champ de bataille a été pour Arjuna le lieu où il a été instruit. Il n’y a pas, pour évoluer, d’autre lieu, ni d’autre opportunité que la vie et le contexte où nous sommes placés.
  • L’action est inévitable aussi longtemps que nous sommes vivants. Nous devons sans cesse agir, ne serait-ce que pour nous maintenir en vie : le simple fait de respirer est une action. A chaque instant, nous sommes poussés vers l’action par les multiples désirs qui naissent en nous. Par conséquent, “saisissons-nous de cette nécessité d’agir pour progresser”, nous disent les sages de l’Inde : une telle attitude réconcilie vie extérieure et vie intérieure. 
    Ce qui fait le lien entre vie matérielle et vie spirituelle, c’est ce que la Gîtâ appelle “l’art de l’action juste” (karma yoga) : agir pour un idéal et non uniquement pour des motifs étroitement égoïstes, agir sans se laisser dominer par l’anxiété pour le résultat espéré, et accepter le résultat quand il arrive, quel qu’il soit.
  • La spécificité de la Bhagavad Gîtâ est de délivrer la vérité ultime enseignée par les Upanishads, mais d'une façon qui la rend accessible à l'homme ordinaire, engagé dans le monde...
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  • L'art du commentaire...
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  • Ainsi, nous l'avons vu, l’ancienneté de ces textes n’altère en rien leur pertinence, bien au contraire. Et d’ailleurs, les problèmes des hommes du vingtième siècle ne sont-ils pas les mêmes que ceux des hommes d’autrefois ? Aujourd’hui comme hier, les hommes sont  confrontés à leurs passions, leurs désirs, leurs émotions. Ils doivent entrer en relation avec le monde extérieur et trouver leur équilibre. Les problèmes des hommes ont peu changé, seul le contexte varie. 
    Par contre, le message que nous délivrent les Ecritures doit être régulièrement reformulé, adapté au langage, à l’esprit et aux problèmes  de l’époque. D’où la tradition en Inde de l'art du commentaire :  tous les grands maîtres sont autorisés à donner sur les Ecritures un point de vue,  un éclairage, une interprétation, à la lumière de leur propre expérience. Ainsi, au fil des siècles, tous les grands textes de la philosophie indienne ont été commentés, et c’est ce qui garde les Ecritures vivantes.
  • Dans la tradition indienne, les critères donnant une autorité à un commentaire sont les suivants :
  • - une maîtrise totale de la langue (en l'occurrence le sanskrit),
  • - une connaissance profonde de la pensée et de la philosophie (darshanas),
  • - et une expérience de la vérité qui seule permet une compréhension du langage scriptural, souvent paradoxal, mystique, symbolique.

  • Les quelques sept-cents versets qui composent la Bhagavad Gîtâ ont été traduits en français depuis longtemps, et diverses versions sont aujourd’hui disponibles. En revanche, si de nombreux commentaires ont été composés par de grands philosophes indiens, très peu sont à ce jour disponibles en français. 
    Depuis 1998, est disponible en français le commentaire de Swami Chinmayanandadevenu aujourd'hui ouvrage de référence réédité régulièrement. Ce commentaire porte sur le texte intégral.
  • Swami Chinmayananda est considéré comme l'un des grands commentateurs contemporains de la Bhagavad Gîtâ. Ceux qui l'ont écouté ou lisent aujourd’hui ses ouvrages réalisent la pertinence de son enseignement, fondé sur le message des Ecritures : ce qui est exposé, ce n’est pas le vestige d’une tradition désuète, mais un moyen direct de résoudre les difficultés de l’existence, de mener une vie dynamique et  pleine de sens, alliant harmonieusement  le matériel et  le spirituel, l’action et la contemplation. Le commentaire est en appui direct sur le commentaire composé par Âdi Shankara.
     

  • Extraits : sélection de versets de la Bhagavad Gîtâ
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  • Citations extraites du commentaire de Swami Chinmayananda
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  • "Il ne naît pas, Il ne meurt pas. Ayant existé de tous temps, Il ne cesse jamais d'exister. Non Né, Eternel, Immuable et Ancien, Il n'est pas tué quand le corps est tué." (II : 20)
  • "Me dédiant toutes tes actions, le mental fixé sur le Soi, libre de l'attente, de 
    l'égoïsme et de toute fièvre mentale, combats !" (III,30)
  • "Tout comme l'âme incarnée dans ce corps traverse l'enfance, la jeunesse et la vieillesse, elle passe aussi dans un autre corps. L'homme sage ne s'en afflige pas." (II : 13)
  • “Un homme doit s’élever par lui-même, et il ne doit pas s’abaisser. Car  il est son propre ami et son propre ennemi" (VI, 5)
  • “Celui qui considère d’un oeil égal tous les êtres, qu’ils soient bienveillants, amis, ennemis, indifférents, neutres, haineux, bons ou méchants, se distingue entre tous.” (VI, 9)
  • Le Seigneur suprême dit : "Je suis le Soi, ô Gudâkesha, siégeant dans le cœur de tous les êtres. Je suis le début, le milieu et aussi la fin de toutes les créatures." (X, 20)

Source...http://www.chinmayafrance.fr/03VEDANTA/textes-vedanta-bhagavad-gita.html

 

 

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L'Etre-Cosmique : Purusha

 

La personne ou Etre-Cosmique se compose de deux éléments : un élément mâle, inactif et un élément de complément féminin appelé nature (Prakiti) ces deux éléments fusionnent pour ne faire qu'une entité. Le macrocosme de l'Univers correspond au microcosme de notre corps.

Dans l'Etre-Cosmique la somme de tous les corps physiques sont appelés " le Glorieux  (Virât) " Ils forment l'univers perceptible et se trouvent gouvernés par Brahmâle Seigneur de l'Immensité. De même tous les corps subtils ( rayonnement, pensée positive, l'âme ) sont rattachés à l'Etre-Cosmique pour former l'Embryon d'or (Hiranya garbha) dont Vishnu l'Immanent est le gouverneur. Le corps Causal de l'Etre Cosmique appelé Omniscient est lui gouverné par Shiva, le Seigneur du Sommeil...

 

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La Tri-Mûrti  ou Trinité  hindoue

 

BRAHMâ, VISHNU/SHIVA (une seule personne avec deux faces) et SHAKTI forment une TRIADE : une trinité de trois divinités, (ou tri-mûrti) qui sont les trois éléments fondamentaux de l'Hindouisme comparable à la Trinité chrétienne :

  1. BRAHMA est comparable au Dieu Créateur Originel. Moitié masculin et moitié féminin par la force de l'énergie féminine de vie que lui apporte SHAKTI la déesse de l'énergie qui donne à la fois la force, la vie,l'amour et la lumière indispensable pour animer les deux autres éléments de la Triade : Brahma, et Vishnu/Shiva.
  2. a/ VISHNU, il descend dans notre monde sous la forme de multiples incarnations dans le but de sauver des humains et des âmes justes en difficultés. Sa 2ème fonction : enseigner aux humains le chemin menant au Royaume des Cieux.

b/ SHIVA la seconde figure de Vishnu, il règle le destin des humains et juge leurs âmes. Il peut enlever la vie ou la recycler. En tant que Progéniteur Suprême, son symbole est le LINGUA (Phallus) ou organe de procréation dont Shakti ou Sati son épouse sont le Yoni  (la matrice) indispensable pour vivifier le sperme.

  1. SHAKTI - déesse de l'énergie omniprésente. Elle est aussi la tendance cohésive (Sattva) indispensable pour animer (vivifier) les corps inertes des trois grandes divinités masculines. Sortie de Brahmâ, elle est le substrat de sa pensée, une forme de la Déesse-Mère que vénéraient déjà les hommes de l'Antiquité.

Son énergie invisible comme celle du vent est rafraîchissante comme un doux zéphyr ou violente comme la tempête qui déchaîne les Océans.

Comparable à l'Esprit-Saint des chrétiens, elle est légère comme l'envol d'une colombe ou comme une langue de feu, elle réchauffe les coeurs des êtres vivants dans le monde froid et matérialiste.

Elle est l' étoile qui au milieu de la nuit donne un repère dans le ciel pour montrer le chemin aux voyageurs désireux de s'orienter au milieu de l'immense océan de la vie...

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1. V I S H N U  :  L ' I M M A N E N T

 

Vishnu est dans la religion Hindoue le centre de l'Univers, le symbole de l'union, de l'amour, de la vérité et de la lumière.

Il représente également les forces positives de la matière, les racines de la vie. Il est Celui qui pénètre tout, même nos pensées les plus intimes. Il entoure tout, s'infiltre partout et se répand en se divisant tout en restant entier.

Comme le courant électrique circule grâce à ses deux pôles, Vishnu possède aussi deux faces : sa face positive s'extériorise sous VISHNU sa face négative est symbolisé par SHIVA le principe destructeur. Les hindous considèrent que Brahmâ (l'existence) habite le coeur de l'homme qui est aussi le centre de la vie physique.

Vishnu (la conscience) réside dans le nombril, centre du corps qui a donné la nourriture durant les neuf mois de gestation et SHIVA (l'expérience, jouissance) a sa demeure au milieu du front, dans le centre d'abstraction et dans le sexe.

 

Recherche de l'Etre de splendeur -  

(Shvetâshvatara Upanishad 4)

Par la volonté de l'Etre de Splendeur se dissolvent les mondes 
Par sa puissance un jour ils renaissent,

Il est le soleil, le vent et la Lune 
Il est l'Immensité et la semence qui a créé les vivants 
Il est ce qui n'a point de commencement,

Le Seigneur Eternel de qui naissent les sphères

  
Outre les dix noms attribués à Vishnu l'Immanent dans ses DIX " AVATARA-S ou interventions sur la Terre sous d'autres apparences," on a donné à VISHNU plus de mille noms ou attributs :

  • Nârayâna ..... le refuge universel (des opprimés)
  • Govinda ...... le Sauveur de la Terre
  • Trivikrama.... le conquérant des trois mondes
  • Hrishikesha .. le Maître des sens
  • Purushottama.. le meilleur des hommes
  • Adhokshaja.... la sphère universelle, la source de l'existence,
  • Acyuta........ l'Infaillible, le Roi de Justice et de vérité,
  • Hari.......... le Dieu qui efface (et pardonne)
  • Krishna....... l'attirant ( l'ami)
  • Le Verbe originel manifesté, le Verbe transcendant, la conscience qui éclaire, la sagesse qui sait et peut tout...

Etrange, ces noms qui préfigurent les attributs du Messie que les juifs attendaient et que les chrétiens reconnaîtront dans la vie et la pensée de Jésus le Lumineux qui a prononcé les Béatitudes en affirmant qu'il n'était pas venu pour sauver les bien-portants mais pour soulager les malades et tous ceux qui souffrent : ceux-là qui ont vraiment besoin d'un médecin…

Source...http://historel2.chez.com/orient/12inde.htm

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Vishvakarma - ou l'Etre de splendeur 

 

  

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Les " Avatara-s ou Incarnations " de VISHNU

  
Un avatara est un aspect du divin qui se manifeste sur la Terre à un moment important de l'Histoire de notre monde pour y établir sous une forme nouvelle une orientation vers la LOI de Perfection qui doit éclairer : la connaissance et la conscience du monde.

VISHNU le Maître Souverain intervient sans arrêt pour guider l'évolution et la destinée du monde, ses descentes ou incarnations sont donc innombrables et peuvent se manifester sous les formes : des voyants, des prophètes ou des guides spirituels de toutes races et des êtres de toutes couleurs de peau et de tous les Continents...

Dieu adapte donc ses révélations : écritures, messages bibliques, prêtres, laïques vertueux ou saints, en fonction des données de chaque cycle présent, il peut intervenir en descendant dans un corps vivant, pour protéger un groupe d'hommes ou même pour un seul être en l'aidant à la réalisation de son être intérieur et extérieur.

Le Livre sacré Varaha-Purâna mentionne dix incarnations (humaines ou sous apparences animales -celles que nous notons avec **) le Bhâgavata Purâna lui mentionne vingt deux matérialisations terrestre :

  1. L'Eternel-adolescent (Kumâra)
  2. Le sanglier (Varâha) **
  3. Le Sage-musicien (Nârada)
  4. Les saints-Savoir (Nara) ou demeure du Savoir (Nârayana)
  5. Le philosophe, le Roux (Kalpila)
  6. Le Magicien (Dattatreya)
  7. Le Sacrifice (Yajna)
  8. Le taureau ou Roi Sage (Rishasbha)
  9. Le Premier-roi ou l'Agriculteur (Prithu)
  10. Le Poisson du déluge (Matsya) **
  11. La Tortue (Kûrma) **
  12. Le Médecin (Dhanvatari)
  13. L'Enchanteresse (Mohini)
  14. L'Homme-lion (Nara-simha) **
  15. Le Nain (Vâmana) **
  16. Rama-à-la-hache le destructeur des guerriers (Parashu-râma) **
  17. L'Ecrivain des Veda-s (Veda-vyâsa)
  18. Le Charmant, incarnation des vertus morales (Râma) **
  19. Râma-le-fort (Bama-Râma)
  20. L'Attirant ou le Sombre (Krishna) incarnation de l'amour **
  21. L'Illuminé (Buddha) incarnation de l'erreur **
  22. L'Accomplissement (Kalki) incarnation futuriste, viendra pour marquer la fin du présent cycle. **

 

  Les " Dix Incarnations de VISHNU " sur Terre   

 

Les Quatre descentes du PREMIER AGE du monde, ou âge de vérité :

    
1. celle du sanglier (Varâha) ou un des mythes de la Création. Vishnu sous la forme d'un sanglier sort la terre des eaux pour l'étendre sur une fleur de lotus.

2. celle du poisson Matsya qui sauva Manu (Noé) des eaux du déluge et qui restitua à Brahma les textes sacrés volé par le démon à tête de cheval : Hayagriva

3. celle de la tortue Kurma qui vint en aide à Indra pour vaincre les démons Asuras en faisant office de pivot pour permettre aux dieux de baratter l'Océan d'où naquit : l'Amrita (la liqueur de l'immortalité), l'arbre du Paradis, le médecin des dieux, la déesse du vin, les nymphes, le cheval divin, l'éléphant royal...

Dans une autre version on lui attribue également la récupération des objets terrestres noyés par le déluge.

4. celle de l'Homme-lion qui tua Drappé-d'or, roi des mauvais génies qui menaçait la vie de son pieux-enfant Prahlâda. C'est un culte très ancien qui compare le lion roi des animaux à l'homme qui se croit plus fort et meilleur que tous les animaux !

 

* Les trois descentes de Vishnu sur Terre du " second âge" :

  
5. La descente du Nain (Vâmana) qui en trois enjambées restitua aux dieux les trois mondes usurpés par Bali, le roi des anti-dieux. Vishnu lui laissa le monde souterrain dont il fit son royaume.

6. La descente de Râma à la hache. Vingt et une fois le héros à la hache décima les castes princières qui se révoltaient contre l'autorité des Brâhmanes et distribua les terres aux prêtres.

7. La descente de Râma le charmant, incarnant la Perfection et le devoir. C'est l'aspect solaire de Vishnu qui exige de chacun la réalisation de la Loi Cosmique et la recherche de la Perfection.

Râma était durant le second âge du monde : roi d'Ayodyhâ. Son royaume aurait pu continuer à vivre dans la paix, le bonheur et la prospérité si un jour le démon Râvana n'avait enlevé son épouse la reine Sîtâ pour la sequestrer au royaume de Ceylan.

Râma veut dire charmant, brillant, allégoriquement Râma représente l'Univers (mobile et immobile) ou la vie contenue dans la semence verbale de la syllabe universelle AUM.

Râma et son frère Lakshmana parvinrent à délivrer SITA grâce à l'assistance d'une horde de singes dirigée par Hanumân. L'ex-ange démon Ravana fut tué et délivré de son mauvais sort.

Mais avant de mourir Ravana déclara que Sita aurait cédé à ses désirs durant sa captivité, Sita eut beau jurer qu'elle était restée fidèle (dharma) durant toute cette période à son époux, Râma exigea de Sita (étymologiquement le sillon) qu'elle prouve son innocence en comparaissant devant la déesse Terre-Mère, qui non seulement innocenta Sita, mais l'engloutit en son sein ! Râma qui ne pouvait vivre sans son épouse se jeta dans un fleuve et s'y noya afin de la rejoindre dans l'éternité.

  
8. La descente de KRISHNA, la plus célèbre incarnation de VISHNU

 
Le mot Krish veut dire attirant, ou incarnation de l'amour. Krishna est celui qui détruit le mal, l'inspirateur des formes du savoir (représentées par les filles du bouvier qui sont en réalité d'anciens moines-ermites réincarnés).

Selon la légende Vishnu sous les traits de Râma-le-Charmant entra un jour dans la forêt profonde pour protéger les vieux sages et ermites qui par leur ascèse faisaient la guerre aux démons.

Les vieux sages furent tellement séduits par le rayonnement et l'attirante beauté du jeune dieu qu'ils lui demandèrent d'être réincarnés avec lui en jeunes filles de bouviers lors de sa prochaine incarnation en Krishna qui deviendra alors le séduisant prince guerrier, l'homme au visage couleur bleu-turquoise.

Est-ce une coïncidence mais les dieux Amon et Osiris d'Egypte ont également été peints en bleu sur des murs du temple d'Abydos : tous trois ont pratiquement la même couleur de corps. Certains commentateurs nous ont expliqué que cette couleur est volontairement choisie pour symboliser le ciel bleu et sans nuage d'où viennent ces grandes divinités.

Même si le Bouddhisme est en quelque sorte une religion pour soi, les brahmanes hindous ont développé le culte de Krishna pour minimiser la très grande popularité de Bouddha qui commençait à faire beaucoup d'adeptes en détournant ceux de Vishnu. Les brahmanes acceptèrent donc d'intégrer BOUDDHA à l'Hindouisme sous forme d'une incarnation de Vishnu plutôt que de prendre le risque de le rejeter comme un adversaire.

 

La vie résumée de Krishna et de son frère Bala-Râma

 
Krishna est né au début du quatrième âge celui " des conflits ! " Comme le devin Nârada avait annoncé au cruel ROI KAMSA qu'il serait un jour tué par son neveu, le méchant roi mit sa soeur Devakî en captivité afin de pouvoir tuer tous ses enfants dès leur naissance.

Les six premiers petits innocents furent mis à mort. Le septième Balâ-râma put échapper au massacre ainsi que Krishna le huitième enfant qui fut échangé en secret contre la fille d'un bouvier. On ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec le massacre des petits hébreux en Egypte et des Saints Innocents qu'une légende attribue au cruel Hérode le Grand.

Krishna fut donc élevé parmi les bouviers, il jouait de la flûte et son charme séduisit toutes les filles du village. Lorsqu'il eut tué Kamsa, il devint le maître du royaume et fit la guerre aux Pandava-s : Les cinq frères qu'il avait déjà rencontrés lors d'une précédente incarnation de Vishnu sous l'apparence de Râma-à-la-hache.

Krishna l'Etre Suprême et Absolu qui réside dans le septième ciel (celui du taureau) ne pouvait avoir de plaisir dans la solitude, il se manifesta sous une double lumière : noire et blanche.

Krishna tomba amoureux de Râdhâ la charmante fille de son père adoptif qui devint la lumière blanche céleste fécondée par Krishna. Avec cette lumière blanche céleste Krishna créa la nature fondamentale, l'embryon d'or et l'intellectuel universel ou ce qu'on appelle communément : la conscience de Krishna.

Quant à son frère Bala-Râma il fut transféré du ventre de Devakî dans celui de Rohinî pour échapper au massacre du curel Kamsa. Il fut donc élevé avec son frère Krishna par les bouviers comme un fils de Rohinî (Bhagavata 10,2).

Il est représenté vêtu de bleu et la peau blanche, tandis que Krishna a la peau sombre bleutée. Le premier exploit de Bala-Râma fut de tuer très jeune, deux anti-dieux dont un dénommé Dhenuka.

Lorsque Sâmba le fils de Krishna fut capturé et emprisonné par Duryodhana, Bala-Râma le libéra en accrochant à sa charrue les remparts de la ville pour faire écrouler les murs et libérer Sâmba.

La femme de Bala-Râma était la princesse Revâti, elle lui donna deux fils Nishatha et Ulmuka (Kûrma Purâna). Après bien des exploits, il mourut quelques jours avant Krishna alors qu'il était assis sous un banyan près de Dvârakâ.

  
La spiritualité de Krishna (selon le Bhâgavata Purâna)

  On distingue trois sortes de bhgatas (dévôts ):

  1. Ceux qui vont au temple mais qui ne comprennent pas vraiment la science de Dieu et lorsqu'ils sont à peine sortis reprennent leurs attitudes matérialistes
  2. Ceux qui ont développés une sincère attitude au service du Seigneur et qui réservent leur amitié aux seuls bhgatas engagés sur la même voie qu'eux.
  3. Enfin ceux qui voient le Seigneur en toutes choses et saisissent la relation qui existe entre le Seigneur et toutes choses

" Quiconque prend refuge en Moi par une dévotion intense pure et sans mélange, fut-il un ennemi ou une femme prostituée, ou un homme né d'une famille d'incroyantspeut atteindre la perfection de l' existence." (Bhagavad-gitâ, paroles du Seigneur) " Ceux qui vouent leur culte aux deva-s (dieux) naîtront parmi les deva-s, ceux qui vouent leur culte aux ancêtres renaîtront parmi les ancêtres, ceux qui sont mes dévôts, vivront auprès de Moi et dans mes sphères.

Ceux qui vivent dans le péché revivront dans le monde  animal où ils souffriront de plus en plus des affres de l'existence matérielle " (Bhagavad-gitâ)

" Le désir du Seigneur est de voir toutes les âmes conditionnées qui errent dans la création matérielle retrouver leur place auprès de Lui, retourner en leur demeure originelle.

" Chaque fois qu'en quelque endroit de l'Univers, la spiritualité voit un déclin et que s'élève l'irréligion, ô descendant de Bharata, Je descend en Personne " (Bhagavad-gitâ IV,7)

J'apparais d'âge en âge afin : de délivrer mes dévôts, d'anéantir les mécréants, de rétablir les principes de la spiritualité. "

" Si je m'abstenais d'agir, TOUS LES UNIVERS sombreraient dans la désolation et l'homme engendrerait une progéniture indésirable qui troublerait la paix de tous les êtres. " (Bhagavad-gitâ III, 24)

" Alors quoique fasse un grand homme, la masse des gens marche toujours sur ses traces, le monde entier suit la norme qu'il établit par son exemple " (Bhagavad-gitâ III 21)

( déclarations de Sri-Krishna dans le Srimad Bhâgavatam )

  
La 9ème incarnation de Vishnu : Buddha, l'Illuminé

 
Krishna, Bouddha et Kalki constituent le 4è âge dit des conflits. La version de la descente de Vishnu sous la forme de Buddha est un peu différente de la conception Bouddhique puisque le fondateur incarne la Puissance d'Illusion (Mâyâ) et d'erreur de Vishnu (!)

Les Brahmanes hindous reprochent au Bouddhisme un excès des valeurs morales qui attache trop d'importance à l'individualisme humain au détriment de la recherche du savoir et de la participation à la nature Cosmique. Par des sentiments exagérés de non violence l'homme perd en quelque sorte son contrôle sur la technologie moderne et envahissante qui l'amène directement à l'âge des destructions et à la ruine d'une grande partie de l'humanité. Or lorsqu'on a compris la vanité de la vie terrestre une renaissance continuelle apparaît comme une perpétuelle mise à l'épreuve tandis qu'au contraire la décorporation est un retour aux origines du monde spirituel.

 

 

             C’EST POUR FAIRE RÉALISER LA VÉRITÉ AUX ÊTRES HUMAINS QUE DIEU S’INCARNE SOUS FORME HUMAINE...

 

(Amritapuri, Inde, le 6 septembre 2015)

Extraits du message d’Amma pour Sri Krishna Jayanthi  (anniversaire de l’incarnation de Sri Krishna sur terre)

« À la seule pensée du Seigneur Krishna, nous sentons monter en nous une joie irrésistible. Bien qu’il se soit incarné sur terre il y a 5000 ans, sa présence continue à illuminer la culture et la vie quotidienne des gens de notre pays. L’attraction magnétique des leelas (jeux divins) du Seigneur et ses enseignements n’ont pas rien perdu de leur pertinence au fil du temps. Dans son existence, Sri Krishna a manifesté le pouvoir universel infini dans toute sa plénitude. C’est la raison pour laquelle nous saluons en lui un Purnavatar (incarnation divine complète).

Le nom Krishna signifie littéralement « celui qui laboure ». Le Seigneur est celui qui déracine les mauvaises herbes de l’impureté de l’esprit humain. Krishna signifie également : « celui qui attire tout le monde ». Krishna ne s’est pas contenté d’attirer à lui les Gopis (vachères dévotes de Krishna à Vrindavan), il a attiré l’humanité tout entière, et même les oiseaux, les mammifères, les plantes, les arbres, les pierres, les épines et toute la nature.

Pour répondre à la dévotion maternelle de sa mère Yashoda, Sri Krishna devint un enfant espiègle. En réponse à la dévotion amoureuse des Gopis, Sri Krishna devint le divin danseur qui jouait de la flûte et dansait la Rasa Leela (danse de l’éternel amour pur qui unit Krishna et ses dévots). En réponse à l’amitié sans faille d’Arjuna, Sri Krishna s’empara d’un fouet et joua le rôle d’un cocher. Même en sachant qu’il serait humilié, il se rendit en émissaire de paix à la cour des Kauravas (famille légendaire représentant le côté sombre temporel ; son chef Duryodhana fit éclater la guerre contre les Pandavas qui représentaient le côté lumineux).

Au cours du feu sacré rituel du Rajasuya Yajna (rituel védique de sacrifice royal généralement accompli pour l’intronisation d’un roi ; dans le Mahabharata, le roi Yuddhishtira – chef des Pandavas – procède à ce sacrifice), Krishna, en tant que divinité principale à qui le sacrifice était dédié, fut vénéré par l’assemblée de tous les rois. A la fin du banquet royal, il n’hésita pas à nettoyer lui-même les feuilles souillées qui avaient servi d’assiettes aux convives. Même lorsqu’il fut accusé à tort par ses propres sujets d’avoir volé la pierre précieuse Syamantaka (pierre dotée de pouvoirs magiques ayant appartenu autrefois au dieu Soleil ; elle était censée conférer pour toujours prospérité et protection contre les catastrophes naturelles et produire 77 kg d’or par jour), Il conserva son calme et finit par prouver la vérité. Il a endossé sans faille différents rôles avec le talent d’un acteur chevronné, sans jamais oublier sa vraie nature.

Il accomplissait son dharma (devoir) du moment présent sans jamais laisser l’orgueil, la joie, l’appréhension ou les difficultés l’en empêcher.

L’objectif de tout avatar (incarnation) est de conduire l’humanité vers le Soi ultime. Lorsque nous touchons notre essence, cachée au fond de nous, nous devenons chers au Seigneur. Cela est représenté symboliquement par le Seigneur qui adorait le beurre, qui constitue la quintessence du lait. Lorsque l’amour supérieur que nous portons au Seigneur nous fait transcender nos attractions et répulsions, alors notre esprit se purifie et nous devenons chers au Seigneur. Le Seigneur devient alors le chitta-chora (voleur du mental).

Tournez votre regard vers l’intérieur et la vérité brillera en vous

En réalité, nous ne sommes pas séparés du Seigneur ; il est notre véritable nature. Nous voyons le monde entier à travers nos yeux mais nous ne pouvons pas voir nos propres yeux. Telle est notre situation actuelle. Mais si nous parvenons à tourner notre regard – qui est pour l’instant orienté vers l’extérieur – en direction de l’intérieur, alors la vérité ultime rayonnera en nous. Sinon nous continuerons à être en quête du bonheur et de la paix à l’extérieur de nous-mêmes comme le cerf musqué qui court aveuglément après le parfum du musc sans réaliser qu’il émane de son propre corps.

Pour l’adepte des Védas (ensemble de textes sacrés de l’Inde antique), Sri Krishna représente le modèle parfait. Si l’on veut assimiler les applications pratiques du Vedanta (la fin des Vedas qui comporte les Upanishads, les Brahma Sutras et la Bhagavad Gîta), il faut étudier la vie de Krishna. On constate alors qu’il ne cherchait jamais à rien obtenir pour lui-même, qu’il répondait aux moindres besoins de chacun en donnant sans compter et qu’il aimait tout le monde sans être attaché à personne en particulier.

Certains pourraient se demander : « Pourquoi donc l’aimer, lui qui ne s’attache à personne ? » Sri Krishna ne voit personne comme étant différent de lui-même. C’est ce qu’il révéla à Arjuna (héros Pandava, ami de Krishna) en lui accordant la vision de sa forme cosmique, le fait qu’il est en chacun et en toute chose et que chacun est en lui. L’attachement survient seulement si l’on voit l’autre comme étant différent de soi. Mais dans sa vision du monde, tout était lui, c’est la raison pour laquelle il n’était attaché à rien...

 

Sourire et équanimité

Le plus grand message que Krishna a donné au monde, c’est son sourire immuable. Que ce soit en s’incarnant sur terre, en enseignant la Gîta (chant du Seigneur) ou en observant les Yadavas – son propre clan – en train de s’entredéchirer et finalement de s’entretuer, il ne perdit jamais le sourire. Son sourire, c’était le sourire qui émergeait de l’équanimité du mental.

L’équanimité du mental est ce qui permet de faire face aux circonstances défavorables avec égalité d’humeur. Les circonstances extérieures sont sujettes au changement. Les périodes heureuses et les épreuves se succèdent. Nous devrions consciemment cultiver une acceptation totale à l’égard de toute chose. Si nous y réussissons, alors la paix et la joie régneront dans notre vie.

Le Mahabharata (poème épique de la mythologie hindoue) et le Bhagavatam (texte sacré racontant l’histoire de Krishna) relatent de nombreux épisodes éprouvants de la vie de Krishna. Pourtant il ne se départissait jamais de son sourire. Notre vie ressemble au balancier d’une horloge : elle oscille constamment entre les difficultés et les périodes heureuses, entre les périodes heureuses et les difficultés. Lorsque le balancier penche d’un côté, il n’y reste pas longtemps mais gagne juste assez d’élan pour aller pencher de l’autre côté. En gardant cela à l’esprit, lorsque nous traversons des moments agréables ou vivons dans l’aisance, souvenons-nous que tout cela est impermanent et que les difficultés ressurgiront bientôt. Efforçons-nous de maintenir le balancier de notre vie immobile – au point d’équilibre. Une fois que nous aurons compris le sens des textes sacrés, nous pourrons nous maintenir à ce point d’équilibre comme l’aiguille d’une balance bien équilibrée.

L’Avatar

Un avatar (incarnation) se manifeste comme la pleine lune qui se lève dans la nuit noire de la nouvelle lune. La beauté d’un avatar et l’influence qu’il exerce sur le monde sont sans égales. Tous les aspects de la vie humaine sont influencés par lui et imprégnés de sa présence. Nous pouvons en contempler toute la splendeur chez Krishna. Apparemment ordinaire, l’avatar de Krishna était cependant extraordinaire. Il était humain et totalement divin. Il était la plénitude absolue.

Dieu s’incarne sous forme humaine afin de faire réaliser la vérité suprême aux êtres humains. C’est seulement lorsque Dieu s’incarne sous forme humaine que nous pouvons commencer à saisir la vérité. Tel un policier se faisant passer pour un criminel afin de capturer des criminels, le Seigneur joue joyeusement ses divines leelas avec nous afin de nous élever spirituellement. Il se met au niveau de chaque personne pour l’élever jusqu’à lui.

Depuis le moment où Il naquit dans la prison de Kamsa, (oncle de Krishna qui essaya par tous les moyens d’anéantir son neveu) jusqu’au moment où Il fut tué par la flèche d’un chasseur, douceur et charme imprégnèrent chaque action de Krishna - dont la seule intention était de purifier le monde des hommes. La prison dans laquelle naquit Sri Krishna  représente les désirs qui nous ligotent le cœur. Si nous nourrissons la présence de Krishna dans notre cœur, nous serons capables de nous libérer de tous les liens qui nous entravent. Puisse le bébé Krishna jouer pour l’éternité dans notre cœur. Puisse la sagesse de ses paroles éclairer notre route jour après jour. » Amma

Amma krishna 2

 

 

Publié Par Cristalyne 24 Mai 2016 Colonne de feu 2