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***Sagresse Amérindienne***

La différence entre les Blancs et les Indiens, c’est que les blancs pensent que la nature leur appartient, tandis que les indiens pensent que c’est eux qui appartiennent à la nature...Les morts des blancs oublient le pays de leur naissance quand ils s’en vont pour cheminer sous les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette terre merveilleuse, car elle est la mère des Indiens. Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs odorantes sont nos soeurs, les chevreuils, le cheval, le grand aigle sont nos frères...Seattle (chef des Dwamish)

Ils nous faisaient beaucoup de promesses, plus que je ne peux me rappeler, mais ils n’en ont jamais tenu qu’une seule ; ils ont promis de prendre nos terres, et ils les ont prises...Mah’piua Luta (Red Cloud "Nuage Rouge") des Oglala

Notre terre vaut mieux que de l’argent. Elle sera toujours là. Elle ne périra pas, même dans les flammes d’un feu. Aussi longtemps que le soleil brillera et que l’eau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. C’est pourquoi nous ne pouvons vendre cette terre. Elle fut placée ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu’elle ne nous appartient pas...Chef indien Blackfeet (Pieds-Noirs)

Vidéo...Samian feat. Kashtin // Tshinanu // Vidéoclip​

 

***Les oiseaux quittent la terre avec leurs ailes, et nous, les hommes,

Pouvons également quitter ce monde, non pas avec des ailes mais dans l’Esprit***Black Elk***

 

***Préceptes de vie issus de la Sagesse Amérindienne***

Ce Livre de Jean Paul Bourre est une base pour comprendre la spiritualité des Amérindiens.Voici quelques extraits que j'ai reformulé légèrement et que j'ai classé en catégorie qui ne correspondent pas au livre...

La Vie en Spirale...

Les saisons de la Terre sont aussi les saisons de L’Âme et celles du Corps.L’homme s’éveille au printemps, affirme sa force et sa passion de vivre en été, devient méditatif en automne et se tourne à l’intérieur de lui-même et contemple les autres mondes en hiver.C’est ainsi que la roue tourne, emportant les vivants et les morts, le soleil et la pluie, la nuit et le jour, dans la danse du retour éternel.Chaque matin , aie une pensée pour le soleil qui se lève.Il est le grand esprit, l’origine de la vie et la source de toute sagesse.Comme lui tu connaîtras la naissance et le déclin, avant de venir briller à nouveau.Apprends à observer.Chaque matin, la nature t’enseigne le retour de la vie.Ne désespère jamais...

Les jours vont, comme les feuilles d’automne chassées par le vent, et les jours reviennent, avec le ciel pur et la splendeur des forêts.De nouveau chaque graine est éveillée, et de même tout animal est en vie.L’homme et la nature appartiennent au même cercle de recommencement.L’un est le reflet de l’autre.Qu’il soit animal, végétal ou minéral, il s’agit du même monde, du même corps vivant, infini, éternel.Si tu espères échapper au tourbillon mortel des jours, à l'anxiété des choses qui naissent et meurent, absorbe-toi dans la contemplation de la nature observe le mouvement  du soleil, la succession du jour et de la nuit, les neiges d'hiver et la douceur du printemps les choses reviennent, selon l'antique loi du cercle...


Il fut un temps où la nature fortifiait l’homme, l’instruisait, guérissait ses blessures et lui procurait la force de vivre.Il était empli de compassion et d’amour maternel pour la terre.Il savait que le cœur de l’homme éloigné de la nature se dessèche et devient dur.Ce temps n’a pas disparu.Il est en toi, indestructible.Il suffit de modifier ton regard sur les choses, de faire taire le vacarme du monde et de retrouver la parole du cœur.Aujourd’hui les vastes solitudes ont été peuplées par des villes puissantes.Mais les étoiles restent à la même place dans le ciel et le soleil se lève toujours.Apprends à contempler ce qui ne change pas, autour de toi, mais aussi à l’intérieur de toi-même, et tu retrouveras l’unité perdue, la sagesse de l’esprit et la santé du corps...

L’homme de sagesse se tient au centre de lui-même comme l’indien au centre de son tipi C’est en lui qu’il voit tournoyer les étoiles, se lever et se coucher le soleil, dans un même mouvement d’amour et d’adoration.Il est l’éternel recommencement de toutes choses.Ne te laisse pas distraire par le vacarme des hommes, par leur quête insatisfaite, désordonnée Ils sont comme l’animal emprisonné dans l’enclos, qui tourne sans comprendre et cherche une issue et qui n’existe pas.Apprends à rester libre.Ne sois pas le prisonnier des idées toutes faites, car celles-ci n’entraînent que désastre et confusion.Ne t’obstine pas dans l’obscurité, demande à la terre vivante la sagesse et la force...

Recherches des moments de solitude, loin du tumulte des grandes villes dans la solitude les pensées restent plus facilement au repos ne les considère pas comme les conséquences de tes angoisses et de tes problèmes nos pensées et nos idées sont la nature, tout autant que les vagues d'un fleuve ou les nuages qui flottent dans le ciel elles ont besoin de lumière pour vivre et se rendre visibles.L'esprit engendre les pensées comme la prairie engendre l'herbe, avec la même simplicité un champ stérile sera une mauvaise nourriture pour le bison, dangereuse pour sa survie,il en est de même des pensées qui naissent dans ton esprit.Apprends le détachement si tu veux te vaincre toi-même chaque matin, ouvre ta fenêtre, remplis-toi de lumière et affirme avec un sentiment de joie profonde: aujourd'hui est une belle journée pour mourir...

Une méditation réussie...Si tu veux tenir ton esprit en éveil, médite au bord d'une rivière, après avoir fait le vide en toi, jambes croisées, les yeux clos, simplement attentif au bruissement de l'eau sur les rochers,très vite la rivière n'est plus extérieure à ta conscience.Elle en fait partie, comme le sang cours dans le corps.Le mouvement de l'eau devient plus vif , plus lumineux.Tout ton être est envahi par une mystérieuse présence.C'est l'Esprit qui s'écoule à flots dorés de ton esprit.Le corps au repos, la respiration calme, les yeux fermés sur la lumière intérieure,tu es dans cet état de conscience particulier où la fissure n'existe plus entre esprit et matière, âme et corps entre les deux coule le même fleuve d'amour spirituel,qui n'est autre que l'univers unifié,réconcilié.Un sentiment océanique t'emporte au-delà de toi-même, vers une lumière et une paix toujours plus grandes...

La méditation te permet de découvrir la lumière plus enfouie, le centre ultime, qui est la paix profonde de l'esprit.Apprends à communier avec toi-même, par le silence de la prière et la plénitude de l'âme, qui est la force humble de l'amour, son innocence lumineuse.La méditation favorise la perception immédiate du monde.Les frontières disparaissent, les distances sont supprimées.Alors nous pouvons vivre à la fois dans la vallée et au sommet de la montagne.L'immobilité de l'esprit se contemplant lui-même n'est possible que lorsque le cerveau repose, calme comme un lac de printemps.Alors plus rien ne brouille la vision, et l'univers tout entier s'y reflète avec le même émerveillement, la même joie simple...

Lorsque tu as recours à la méditation, souviens-toi que tu ignores tout de toi-même.Prépare-toi comme pour une grande rencontre.Tu vas te déplacer dans un territoire sacré, rencontrer des maîtres-esprits , des animaux de pouvoir , l'âme de tes ancêtres, et celle de tous tes ancêtres qui t'ont précédé sur le sentier de la vie.L'esprit de l'homme est un gouffre de pure lumière, qui s'étend loin  dans l'infini du corps et qui traverse les âges.Le centre de l'homme qui médite est aussi celui de l'univers, son commencement et sa fin, le lieu où tout recommence.Le but de la méditation: rejoindre l'espace intérieur du coeur , la clairière d'éternité, source de toute joie...

Apprendre à voir suppose l'utilisation de tes 5 sens rassemblés en une seule sensation, aussi fine que la lame d'un couteau.C'est alors seulement que l'obscurité se déchire et que le plein soleil nous apparaît, simultanément, dans ce monde et dans l'autre.Médite sur le changement perpétuel du jour et de la nuit, de la vie et de la mort, et ta vie ne disparaîtra plus, elle reviendra sans cesse.Plus rien ne sortira du cercle sacré.Tous les pouvoirs dorment dans ton esprit, comme les diamants dans la mine.Il ne tient qu'à toi d'y descendre, muni de la lampe de sagesse.Dans la méditation, la pensée se tait pour laisser parler l'amour...


Ô grand Esprit, dont j’entends la voix dans les vents et dont le souffle donne vie à toutes choses.Fais moi sage, de sorte que je puisse comprendre ce que tu as enseigné à mon peuple et les leçons que tu as cachées dans chaque feuille et chaque rocher.Je te demande sagesse non pour être supérieur à mes frères ,mais afin d’être capable de combattre mon plus grand ennemi : moi-même...


***La Vie Éternelle***

Tiens-toi à l’écoute du monde, comme l’enfant qui s’étonne de tout la jeunesse passe comme un soupir, mais l'esprit d'enfance ne saurait disparaître cet esprit est la fête perdue, la source d'eau vive enfouie dans la mémoire.Le sage est comme un enfant qui se tiendrait sur les hauteurs d'une montagne, et jouerait avec le soleil et les orages en riant,tous les pouvoirs lui sont donnés, dont il invente un nouveau langage ,dialogue  avec le vent, crée de nouveaux univers, parle avec ses rêves, mime le vol d'un oiseau ou la démarche burlesque de l'ours il se moque de ses propres angoisses il observe ses émotions, ses sensations, comme on observe les fleurs d'un jardin il habite un nuage doré où la mort ne pénètre pas...

Le monde est comme un arc-en-ciel:Connaître le monde, s’est se connaître soi-même.N’aie pas peur des contraires , des oppositions, qui divisent le monde et créent l’illusion d’évènements séparés.Cette vision est source de conflit, de souffrance et de lutte perpétuelle.La nuit n’est pas l’ennemie du jour, pas plus que la mort n’est l’ennemie de la vie.Il faut la rencontre de l’eau et du feu, du soleil et de l’humidité pour créer un arc-en-ciel.Nos ancêtres apprenaient à traiter avec les éléments de la nature: le vent, la pluie, la lumière,  ou le feu des orages (pour s'en faire des alliés).Les changements d'humeur de la nature sont aussi les états multiples de l'âme: comme le manque de volonté, l'indécision, la tristesse, la joie ou la colère ne les considère pas comme des ennemis mais comme des esprits complémentaires, comme les couleurs d'un même arc-en-ciel...


Maladies...

Les drames humains et les catastrophes écologiques ont la même cause : l’homme s’est éloigné du cœur de la nature, qui est aussi son propre cœur.En oubliant la vie sensible du monde, il a fini par s’oublier lui-même.Il ne sert à rien de te fuir toi-même, en choisissant la vie désordonnéeet bruyante du monde moderne ta douleur te cherche, comme le loup poursuit sa proie attends-la fermement, au centre de toi-même, entoure toi de pensées rayonnantes, amuse-toi du monde comme l'enfant, et ta douleur fondra comme neige au soleil.Ne te détourne pas de l'obstacle, n'essaie pas de fuir les difficultés lorsqu'il rencontre un rocher sur sa route, le fleuve ne remonte jamais en arrière il le contourne en glissant, joue avec lui comme le guérisseur qui murmure et chante la blessure, ou bien il bondit dans une gerbe de lumière apprends à danser avec l'obstacle si tu veux progresser...

Apprends les rites du pardon si tu veux vivre en harmonie avec tes frères la cérémonie du pardon demande un renouvellement de chaque chose le premier jour est consacré à l'oubli du passé le second jour lève-toi avant le lever du soleil et assiste à la naissance de la lumière comme à la naissance d'un monde nouveau unis-toi à cette lumière en éprouvant des pensées d'amour pour tes amis et tes ennemis il n'est pas nécessaire de se consacrer à une vie entière à se connaître soi-même deux jours suffisent pour changer ton regard et purifier ton coeur...

Aujourd'hui nous avons peur de vivre, peur de mourir, parce que nous ne vivons jamais dans l'immédiat la réflexion nous éloigne du centre de nous-même et nous entraîne dans des mondes menaçants, désespérants l'esprit joue à créer la peur, comme l'acteur déguisé en spectre, et nous tremblons dès qu'il apparaît apprend à voir derrière les masques.Chaque homme installe des barrières autour de lui pour limiter son territoire et se protéger des autres les murs derrière lesquels il s'abrite sont des remparts de souffrance il ne connaît pas le bonheur, mais l'envie, la colère, la haine, qui sont les autres formes de la peur sois pour lui un miroir de bonté, trouve les gestes et les paroles qui apaisent, qui guérissent devant l'homme qui souffre, dépasse ta propre souffrance si tu veux l'aider...

Pourquoi l'homme est-il plus souvent malade que l'oiseau, le bison ou le puma des montagnes?Parce qu'il a rompu le pacte harmonieux des forces en introduisant de mauvaises pensées dans son esprit, à une profondeur souvent difficile à atteindre.Il lui faut toute la science du chaman-guérisseur pour plonger au-dedans de lui-même et guérir l'âme malade.Les souffrances de l'âme, comme celles du corps, se soignent en contact de la nature.Celle-ci est la guérisseuse suprême, la mère consolatrice qui purifie et régénère.
Remercie-la en chantant.Le chant et la danse sont des ponts jetés vers les mondes invisibles, une manière vivante de communiquer avec le Grand Univers, sans bavardage stérile, par un don magique du corps.Avec la prière c'est le seul langage que puisse comprendre notre mère la terre...

 

La Danse de la Vie...
 

Remercie en chantant et en dansant, comme font les soleils et les étoiles dans le ciel.Après la mort vient une autre vie.Tu veux vaincre ta peur de la mort, alors regarde autour de toi.La nature ne connaît pas le froid de la mort, l’immobilité, l’arrêt de la vie.Au printemps elle exprime la jeunesse, la passion de vivre, la générosité.En hiver, elle rêve, repliée sur elle-même, renouvelle ses forces et prépare le retour du printemps.Considère la mort comme un sommeil réparateur.Joie et chagrin, plaisir et tristesse nous habitent alternativement, tout comme le jour et la nuit, la vie et la mort.Si tu souhaites progresser considère-les comme les deux rives d'un fleuve qui coule dans le même sens...

Ne reste pas à la surface bruyante des choses apprends à les rejoindre à l'intérieur de toi-même existe un monde de beauté et d'amour, libre invulnérable, sur lequel le temps n'agit pas abandonne ta peur car l'esprit de l'homme ne meurt pas il est éternel.La mort ne quitte pas le cycle de la grande nature.Considère-là comme un éternel retour.Tout dans l'univers subit la loi du changement, de la métamorphose.Rien n'est jamais exclu du Grand Jeu tournoyant, mis définitivement en exil.Les choses naissent, grandissent, disparaissent et reviennent, avec le même mouvement infini d'amour.Rien n'est jamais brisé, séparé.Les choses se parlent éternellement, sans tenir compte du temps et de l'espace.Le défunt accomplit une mue spirituelle, comme le serpent du désert qui abandonne sa peau ancienne, morte et desséchée, et qui retrouve un corps nouveau.Tu es semblable à l’arbre planté en terre dont le feuillage touche le ciel Cette image est celle de l’équilibre parfait, qui réunit ciel et terre dans un même corps.Cette perception de soi attire une multitude de pensées heureuses qui se poseront sur tes branches, comme les oiseaux...

                                                                    

Lorsque l’on descend très loin à l’intérieur de soi-même, on débouche sur l’immensité du monde.On peut facilement prendre la place d’un arbre, d’une montagne, devenir le vol de l’oiseau ou le parfum d’une fleur.Tu as en toi le pouvoir d’éprouver les possibilités inouïes de la nature , par l’expérience intérieure qui nous ramène au centre de toutes choses...La nature tout entière est contenue dans l’esprit d’un seul homme.Attiré par le reflet des apparences, il regarde du mauvais côté,Apprend à tourner tes yeux à l’intérieur.N'attache aucune importance aux formes extérieures du monde,considère-les comme un jeu, une danse légère.Elles sont les masques dont se revètent les esprits pour nous effrayer ou nous séduire.Les désirs de l'homme sont des flèches de lumière.Ils peuvent explorer les rêves, visiter le pays des âmes, guérir la maladie, chasser la peur et créer des soleils.Tes passions partent comme une volée de javelots, dans toutes les directions et finissent par ce perdre.Retiens-les, rassemble-les en une même force, un même esprit, une même volonté, si tu veux qu'elles deviennent un pouvoir.L'avidité est un effort destructeur de l'âme.Vouloir posséder immédiatement sans attendre est la preuve d'un profond désarroi, d'un grand désespoir.Freine tes besoins, évite toutes précipitations, apprends à respirer calmement dans chacun de tes actes si tu souhaites être heureux...



L'instant Présent...


Apprends à vivre l'instant, ta peur disparaîtra et l'instant deviendra éternel.L'amour n'a ni passé ni futur,il se réalise dans l'instant il renforce et sanctifie la Création tout entière...

                                                         
Le Coeur de l'Homme...


Le calme intérieur est un espace très réel, un rocher que n'affectent ni les rumeurs du monde ni l'agitation des hommes il est le centre autour duquel l'univers se déplace, l'origine et la fin de toutes choses le sage ne vient pas y abriter sa vie, en s'isolant du monde il s'y tient déployé, en état d'éveil, lucide et immobile, comme dans l'oeil du cyclone.Les yeux fermés, retrouve le ciel à l'intérieur de toi-même, et laisse tes pensées devenir des oiseaux n'essaie pas de les saisir comme tu le fais habituellement laisse-les flotter, voler, tournoyer, sans intention, sans signification particulière elles ne sont plus porteuses d'un drame, d'une obsession ou d'une réflexion qui les rendent lourdes, pesantes elles tournent en toi, légères comme de la fumée d'or, heureuses d'être au monde...

Le bonheur est solide comme le rocher on peut lui faire confiance pour détruire la douleur et dissiper les nuages de l'inquiétude il emporte tout sur son passage, les maladies et les mauvais rêves, qu'il remplace par le grand fleuve de la joie...L'esprit devenu léger, qui vole avec l'aigle, glisse avec le vent, chante avec les sources, connaît le bonheur profond du monde il se déplace comme l'animal, brille comme l'étoile, sans se poser de questions il célèbre le mystère de la vie dans ses actes, ses pensées, ses désirs il ne succombe pas à la pesanteur, à la rigidité qui tourmente l'esprit comme l'enfant qui ouvre les yeux pour la première fois, il contemple la beauté de la vie, sa splendeur incomparable, son mystère il ne juge pas, ne mesure pas, n'analyse pas il est au coeur de lui-même et il salue le lever du soleil.Ne pense plus le monde avec ton cerveau mais avec ton coeur libère-toi des liens de la pesanteur deviens libre et léger...

L'illusion...

L'important est d'être conscient de nous-mêmes, de nos rapports avec les choses, les personnes , les idées de ne pas être dupe du jeu, et d'aprofondir nos relations et notre perception du monde derrière, seulement, commence le réel.Celui qui se tient calmement au centre de lui-même comprend l'illusion du temps, ses jeux d'ombre, sa fantasmagorie.La ruse du temps consiste à nous faire croire qu'il s'échappe, alors qu'il revient sans cesse et ne quitte jamais le cercle...

Nature du Soi...

Ne renonce jamais à aimer, malgré les épreuves et l'aridité du coeur l'amour est la grande force qui soutient l'univers; sans lui, le monde vivrait un hiver éternel.Croire qu'en dehors de nous le monde et la matière sont inanimés est une erreur de perception.Nous sommes tellement repliés sur nous-mêmes, tellement enfermés dans nos habitudes que nous ne savons plus voir.L'univers entier est tissé d'esprits qui peuvent agir, reliés les uns aux autres par un phénomène de résonance cosmique.C'est nous qui nous croyons isolés, séparés.L'univers ne se sent pas séparé.Il est...

 

 

L'Amour...

L'amour et l'amitié sont des tentatives pour élargir le cercle, et retrouver l'unité perdue..L'amitié n'est rien d'autre que l'unité profonde du monde sans elle, l'univers visible n'existerait pas il serait rendu au néant, qui est l'absence de lumière.L'amour entre la femme et l'homme est une danse de joie, une haute célébration de vie.L'homme et la femme font l'expérience de l'amour universel dans un même corps.L'étreinte sexuelle est créatrice d'étoiles.Elle revit l'aube du monde, sa création voit naître le premier le soleil.L'homme et la femme se placent dans sa lumière bienfaisante, sous sa protection.N'utilise pas ton corps comme un instrument du plaisir... sinon donne à ce plaisir les ailes de l'esprit.L'amour spirituel est le contraire de l'amour-propre, tourné vers soi même, qui n'apporte que désordre et confusion.Il dépasse les conflits intérieurs, les artifices permettant de masquer la solitude pour s'ouvrir à L'Univers tout entier...


Ne mesure pas le temps des émotions et des sentiments.L'amour ignore les horloges, la succession des jours et des nuits, le commencement et la fin,l'enfance et la vieillesse.L'amour ne dure qu'un seul jour, et ce jour n'a de cesse.La douleur et l'amour sont les deux faces d'une même médaille.Sa face d'ombre et sa face éclairée.Apprends à faire tourner la pièce, de plus en plus vite, comme les pas du danseur qui se succèdent très vite et ne s'immobilise jamais dans une fausse attitude de joie ou de souffrance.Nous avons accepté que la vie prenne la forme de l'angoisse et de la désespérance, qu'elle ait un commencement et une fin, qu'elle débute à la naissance et nous entraîne vers la mort.Cette vision traduit la maladie de l'âme qui ne sait plus voir au-delà d'elle même.Retranchée dans sa solitude, elle appelle au secours mais refuse d'ouvrir la porte.L'enfermement n'existe pas dans l'univers.Tu as dans ton esprit la clé qui ouvre toutes les portes.L'amour qui est esprit de bonté et d'harmonie, est la clé qui fait communiquer entre eux tous les espaces, tous les êtres, tous les mondes...

Reconnais la totalité de la vie dans un seul brin d'herbe et tu seras sauvé.Tu ne connaîtras plus l'éparpillement de ton corps dans la mort, l'absence des autres, l'hiver qui paralyse le corps et lui enlève son souffle.Tu sauras que rien ne change jamais, et que l'esprit de l'homme ne disparaît pas.Il revient à la même place.Tiens-toi proche de l'autre si tu ne veux pas être poursuivi par son fantôme.N'oublie pas que l'amour est un soleil qui disperse les mauvais esprits.L'amitié est comme une terre fécondée, jamais stérile, sensible aux pluies et aux étés.Elle absorbe chaque pensée, chaque désir, comme la Terre attire L'eau et la Lumière; et les Fruits qu'elle donne ont la saveur de l'Amour...

Les Rêves...

Souviens-toi de tes rêves, observe-les comme un territoire inconnu car ils viennent des profondeurs de toi-même, porteurs d'un conseil, d'un message ou d'un avertissement.Les esprits et les fluides de la nature se servent du rêve pour communiquer entre eux.Utilise tes rêves avec la même intention.Ils sont le langage visible des choses invisibles.Nous rêvons du fait que nous désirons et éprouvons de l'amour.Le rêve traduit toujours une bataille de l'âme où l'esprit et ses alliés affrontent les pensées nuisibles, les zones d'obscurité où se dissimulent les remords, les hantises.Unis-toi à tes rêves par la prière ou la méditation, viens les renforcer et participer au combat de l'Âme.Apprends à reconnaître tes rêves, car certains d'entre eux reviennent souvent sous d'autres formes et t'adressent le même message.Sois à l'écoute de tes rêves, eux aussi t'enseignent le chemin du Pur Esprit...

Les rêves viennent vers toi comme une troupe masquée par un nuage de poussière.Ce que tu prends pour une menace n'est parfois qu'une visite d'amitié.Des personnages inquiétants apparaissent parfois dans les rêves.Ne les trouble pas.Ils ne sont que les mauvaises parts de toi-même.Les rêves ne mentent pas.Ils se travestissent seulement, comme le faisaient nos sorciers avant leurs danses rituelles.Les mauvais rêves n'existent pas.Ce sont des rêves de paix et de connaissance, qui portent un masque pour te tenter, te provoquer et t'éveiller.Tu peux résoudre de nombreux problèmes dans les rêves.Les réponses viennent difficilement dans l'agitation de l'esprit, car elles ont des murs de brouillard à franchir.Dans les rêves elles surgissent librement.Commence d'abord par comprendre tes rêves si tu veux tout comprendre sur toi-même...

Les rêves sont des juges implacables.Ils profitent de ton sommeil pour dévoiler le contenu de ton esprit sous forme de figures animées, travesties souvent difficiles à identifier.Sers-toi des rêves pour guérir, aimer ou soulager ceux qui souffrent.Il n'y a pas de rêves sans désir, et il n'y a pas de désir sans amour.Le rêve est le langage secret de l'amour, sa musique intime, chaotique ou harmonieuse, selon le contenu de ton esprit.Tu dois descendre dans le monde du rêve avec tout ton amour, car on y rencontre aussi la souffrance.Les rêves sont des messagers qui viennent du plus profond de toi-même.Celui qui rêve ne dort pas, il regarde à l'intérieur de lui-même.Les rêves de l'adulte sont les rêves de l'enfant jamais réalisés.Ils ont fini par vieillir, le dos tourné au soleil.Tourne-toi du côté du soleil.Change ton regard sur le monde et tes rêves changeront...

Le Silence naît quand on rencontre le Soi...
Il existe une différence entre l'isolement, la réclusion et l'état de profonde solitude.L'homme intérieurement seul ne dresse pas des murs pour se protéger, ne dispose pas d'obstacles entre lui et les autres.Il se tient seul en lui-même, c'est-à-dire libéré des contraintes, des idées toutes faites, des opinions diverses qui encombrent l'esprit.La solitude est la nature profonde du coeur, la perle d'or pur au centre de toute chose, la caverne aux merveilles où ne pénètrent pas les voleurs.Apprends à vivre avec toi-même si tu veux connaître les richesses profondes de l'esprit.Le sage qui tient son esprit en éveil habite une solitude éclairée, un espace libre où toute la nature se retrouve.Comme lui, apprends à te détacher des influences du monde et prends refuge dans l'île-du-cœur.

Le souffle maîtrisé est la voie royale qui mène à la solitude intérieure, une route pavée de pierres précieuses, un fleuve qui sans cesse va et retourne à sa Source.Tu dois apprendre à respirer si tu veux retrouver l'état d'innocence.Ta respiration imite les mouvements de l'oiseau qui, pour voler, ouvre ses ailes, les replie, puis les ouvre à nouveau.Retrouve les gestes de l'homme-oiseau.Apprends à respirer avec le sentiment de donner et de recevoir sans cesse.La solitude n'est pas un réconfort, un baume destiné à soigner les blessures, mais un face à face avec soi-même, sans le soutien des autres.Apprends à te taire pour t'écouter toi-même, et l'esprit de sagesse te répondra.Envieux, craintifs, facilement flattés ou blessés par le jugement des autres, nous n'avons plus d'appui solide, et nos idées vont et viennent comme des animaux aveugles...

La solitude est cet espace privilégié où l'âme se laisse contempler , sans attache, libre et brillante.Considère la solitude comme un éclairement, une pure lumière se nourrissant d'elle-même, hors du monde et pourtant centre du monde.Dans le silence intérieur, tout mouvement de la pensée cesse et le coeur alors se met à parler.La solitude fortifie l'amour, le rend humble et unique.Comment entendre le dialogue des arbres, le chant des sources, les esprits multiples de la nature si l'esprit n'est pas pacifié?Dans le silence seulement la nature fait entendre sa voix.Le silence donne aux hommes de nouveaux yeux pour voir, et un esprit nouveau pour comprendre.Vivre seul au milieu des autres, c'est rester soi-même, sans entraves, responsable de ses propres actes.
Recherche chez tes frères la part de solitude.Tu peux la retrouver dans l'éclair d'un regard, l'émotion d'une voix, une parole tout à coup humaine, fidèle aux rêves...

 

Chez les Sioux Dakotas , le Prophète construisait toujours son tipi à l'écart du cercle de la tribu.Seul, assis là, il plongeait dans le futur et provoquait la vision des évènements de toutes les choses à venir .Seul en lui-même, il communiait avec les ancêtres et les esprits de la nature.Comme lui, construis ton tipi intérieur, loin du cercle des hommes, dans un lieu de profond silence.Deviens un totem vivant.La solitude n'est pas un rempart qui isole du monde, un remède facile contre la douleur, mais un acte d'amour lucide, qui engage l'être tout entier.Le silence n'est pas vide, il fourmille de présences.Les impressions y sont fines, subtiles comme les premières lueurs de l'aube.On ne s'y trouve jamais seul...

Dans la solitude, l'homme vertueux ne tremble pas , n'éprouve aucune peur.Il se tient dans la paix de l'esprit, réconcilié avec lui-même.Tu peux parler avec des amis et ressentir un profond sentiment de solitude.Ne sois pas inquiet, même si ce sentiment t'apparaît voilé de tristesse, incompréhensible, incommunicable.Considère-le comme un signe, un appel.Ton esprit te cherche.L'homme totalement seul, c'est-à-dire détaché de tout, communique sans effort avec les divers règnes de la nature.Sa solitude humaine, menacée, est devenue la grande et apaisante solitude du monde.Il se tient libre en lui-même, ouvert à tous.Ne confonds pas la solitude de l'homme blessé qui se retire en lui-même pour mourir, et la solitude du sage, qui réveille L'Esprit et Purifie le Corps...

Se baigner le corps ne suffit pas, la purification est alors incomplète.Apprends à baigner aussi ton esprit dans les eaux calmes du silence.La solitude protège l'homme contre lui-même.Ne la considère pas comme un rempart, une forteresse, mais plutôt comme une source.Considère la nature qui t'entoure comme un immense silence, une très vaste solitude dans laquelle tous les êtres se retrouvent.La douleur ou la séparation ne sont que des mirages qui naissent devant les yeux de l'homme ébloui.Détourne-toi du mirage, lève les yeux et contemple le soleil.La liberté est d'abord donnée dans l'intimité de l'esprit, humblement, avant d'être portée vers les autres, flamboyante.Ne considère pas les instants de solitude comme un enfermement, un retranchement, mais comme une silencieuse passerelle jetée vers les autres, tissée de rêves et de lumières.Apprends à la voir comme étant le soleil unique, Père de toutes les choses...

Sans L'Amour la solitude n'est plus que terre aride privée d'eau et de lumière, où rien ne pousse.Enrichis ton propre silence intérieur par des pensées D'Amour et un désir profond de Connaissance.La peur empêche d'être seul.Elle réveille des spectres, des présences confuses, tapageuses.La peur est l'ennemie de la solitude.Si tu veux être seul, tu dois d'abord vaincre ta peur.Abandonne toi à l'esprit du silence, avec la confiance de l'enfant qui rêve et la volonté de l'homme qui agit.La solitude est la voie royale de l'éveil.L'homme seul est rempli de L'Amour des autres.Il les porte comme une mère porte ses enfants.Il respire, il chante, il pleure, et le monde respire, chante et pleure avec lui...

Consacre une pièce de ta maison au silence et à la prière.Très vite, cette pièce possèdera son propre esprit et deviendra lieu de pouvoir.Ne respecte pas les individus pour leurs bavardages, leur agitation stérile, mais pour leur qualité D'Être, pour la petite musique qu'ils ont gardée au fond d'eux-mêmes.Cette étincelle d'or est un vestige de l'ancien pouvoir.Elle se met à briller dans certaines circonstances, malgré eux.L'esprit de l'homme est un labyrinthe dans lequel on peut se perdre.N'y descends jamais sans éprouver un puissant désir de Lumière.Le grand Esprit est sans frontières, et son pouvoir s'étend à la Création toute entière du coeur de l'homme jusqu'aux mondes invisibles.L'homme libre ne revendique qu'une seule terre: la terre de l'esprit.Les énergies, les forces, les esprits qui construisent le monde sont là, enroulés dans les choses, attendant que l'esprit qui est dans l'homme les reconnaisse et leur souhaite la bienvenue...Gratitude Raphael pour ce Texte Profond...

 

 

Jean-Paul Bourre 1946...Au fil de mes lectures/Des extraits cités par Gilles.G.Jobin

  1. Ne te laisse pas distraire par le vacarme des hommes, par leur quête insatisfaite, désordonnée. Ils sont comme l'animal emprisonné dans l'enclos, qui tourne sans comprendre et cherche une issue qui n'existe pas. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.12, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  2. L'Indien préfère le doux son du vent s'élançant comme une flèche à la surface d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi ou parfumé par le pin. L'air est précieux à l'homme rouge car toutes choses partagent le même souffle : la bête, l'arbre, l'homme, tous épousent le même souffle. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.12, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  3. Connaître le monde, c'est se connaître soi-même. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.15, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  4. Tout passe, les heures, les nuages dans le ciel, la vie des hommes, emportés de la naissance vers la mort. Ne t'attache pas à la chronologie affective des choses. C'est une très mauvaise manière de voir le monde. Fais de chaque seconde une expérience enrichissante, sans t'inquiéter du temps qui fuit et des matins qui ne reviennent plus. Le présent est la seule chose qui n'ait pas de fin.
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.15, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  5. Il faut la rencontre du feu et de l'eau, du soleil et de l'humidité pour créer un arc-en-ciel. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.17, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  6. Les arbres de nos villes sont des êtres séparés, qu'on taille et qu'on arrange à notre convenance, comme s'ils étaient nos sujets, nos objets, nos animaux domestiques. Quand tu regardes un arbre, perdu, oublié sur une place ou au bord d'une avenue, demande pardon pour le mal qu'on lui a fait. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.21, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  7. Apprends à freiner ta course, à rassembler tes forces, à maîtriser ta confusion, à calmer ta dissipation. L'oiseau arrête son vol en un lieu pour faire son nid, et en un autre pour se reposer dans son parcours. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.23, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  8. Nous ne cesserons jamais d'explorer l'univers, au-dedans de nous et à l'extérieur. La fin de toutes nos explorations consistera à regagner notre point de départ et à le découvrir pour la première fois. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.27, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  9. [L'esprit de l'homme] devient ce qu'il contemple. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.30, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  10. Ne te détourne pas de l'obstacle, n'essaie pas de fuir les difficultés. Lorsqu'il rencontre un rocher sur sa route, le fleuve ne remonte jamais en arrière. Il le contourne en glissant, joue avec lui comme le guérisseur qui murmure et enchante la blessure, ou bien il bondit dans une gerbe de lumière. Apprends à danser avec l'obstacle, si tu veux progresser. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.37, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  11. La proximité du gouffre rappelle à l'homme qu'il possède le pouvoir de voler. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.38, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  12. Le sage est comme un enfant qui se tiendrait sur les hauteurs d'une montagne, et jouerait avec le soleil et les orages en riant. Tous les pouvoirs lui sont donnés. Il invente un nouveau langage, dialogue avec le vent, crée de nouveaux univers, parle avec ses rêves, mime le vol d'un oiseau ou la démarche burlesque de l'ours. Il se moque de ses propres angoisses. Il observe ses émotions, ses sensations, comme on observe les fleurs d'un jardin. Il habite un nuage doré où la mort ne pénètre pas. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.41, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  13. Apprends les rites du pardon si tu veux vivre en harmonie avec tes frères. La cérémonie du pardon demande un renouvellement de chaque chose. Le premier jour est consacré à l'oubli du passé. Le second jour, lève-toi avant le lever du soleil et assiste à la naissance de la lumière comme à la naissance d'un monde nouveau. Unis-toi à cette lumière en éprouvant des pensées d'amour pour tes amis et tes ennemis. Il n'est pas nécessaire de consacrer une vie entière à se connaître soi-même. Deux jours suffisent pour changer ton regard et purifier ton coeur. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.42, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  14. L'important est d'être conscient de nous-même, de nos rapports avec les choses, les personnes, les idées. De ne pas être dupe du jeu, et d'approfondir nos relations et notre perception du monde. Derrière, seulement, commence le réel. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.47, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  15. L'amitié n'est jamais tapageuse. Les démonstrations d'affection prouvent l'instabilité des sentiments, l'inquiétude, la peur de perdre ce que l'on aime. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.51, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  16. Ne cède pas aux violences de l'imagination, qui font naître l'envie, le mépris, la colère. Sois en paix avec toi-même, et les autres s'accorderont à toi comme les notes d'une même musique. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.52, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  17. Tu n'es pas seul face à la maladie. Apprends à voir avec l'oeil de l'esprit, et tu verras que les objets eux-mêmes éprouvent de la pitié pour les hommes. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.61, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  18. Danse pour invoquer l'allié. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.62, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  19. Que signifie « mille ans » ou « hier » ? Que signifie « près » où « lointain » ? Celui qui se tient calmement au centre de lui-même comprend l'illusion du temps, ses jeux d'ombre, sa fantasmagorie. La ruse du temps consiste à nous faire croire qu'il s'échappe, alors qu'il revient sans cesse et ne quitte jamais le cercle. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.75, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  20. Cultive la charité, la patience et l'effort si tu souhaites garder en toi la sagesse de l'âme. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.79, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  21. Dans tous tes actes, prends conscience de l'instant présent, oublie le poids du passé et la crainte de l'avenir. Évite les questions, les hésitations, les incertitudes. Si tu entends être heureux, sois présent à toi-même, en accord avec le monde qui t'entoure, dans une communion amoureuse et fervente de l'Instant, sans perdre ta lucidité. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.82, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  22. N'attache aucune importance aux critiques et au jugement des autres. Ils traduisent leur souffrance, leur inquiétude, leurs hésitations, derrière des attitudes violentes, de fausse affirmation de soi. Parle-leur le langage des rêves, celui des émotions simples qu'ils ont perdues, si tu veux te rapprocher d'eux. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.86, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  23. L'avidité est un effort destructeur de l'âme. Vouloir posséder immédiatement, sans attendre, est la preuve d'un profond désarroi, un réflexe de grand désespoir. Freine tes besoins, évite toute précipitation, apprends à respirer calmement dans chacun de tes actes si tu souhaites être heureux. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.98, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  24. Seule la danse est amour. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.99, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  25. Celui qui rêve ne dort pas. Il voyage. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.109, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  26. Le rêve est créateur d'univers. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.109, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  27. Entraîne-toi à penser dans deux mondes à la fois, de deux manières différentes. Dis-toi que, la nuit, le dormeur observe ses rêves, mais qu'une fois réveillé ce sont ses rêves qui l'observent, le suivent et se mêlent à sa vie. Essaie de modifier ta perception et tu verras le monde avec des yeux magiques. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.110, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  28. La solitude n'est pas un rempart qui isole du monde, un remède facile contre la douleur, mais un acte d'amour lucide, qui engage l'être tout entier. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.121, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  29. Sans l'amour, la solitude n'est plus que terre aride privée d'eau et de lumière, où rien ne pousse. Enrichis ton propre silence intérieur par des pensées d'amour et un désir profond de connaissance. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.124, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  30. Ne respecte pas les individus pour leurs bavardages, leur agitation stérile, mais pour leur qualité d'être, pour la petite musique qu'ils ont gardée au fond d'eux-mêmes. Cette étincelle d'or est un vestige de l'ancien pouvoir. Elle se met à briller dans certaines circonstances, malgré eux. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.125, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  31. L'esprit de l'homme est un labyrinthe dans lequel on peut se perdre. N'y descends jamais sans éprouver un puissant désir de lumière. 
    (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.126, Points/Sagesses n°Sa174) 

     
  32. Croire qu'en dehors de nous le monde et la matière sont inanimés est une erreur de perception. Nous sommes tellement repliés sur nous-mêmes, tellement enfermés dans nos habitudes que nous ne savons plus voir. L'univers entier est tissé d'esprits qui peuvent agir, reliés les uns aux autres par un phénomène de résonance cosmique. C'est nous qui nous croyons isolés, séparés. L'univers ne se sent pas séparé. IL EST. (Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.127, Points/Sagesses n°Sa174) 
  33. Source/Au fil de mes lectures,site très enrichissant...http://www.gilles-jobin.org/citations/?au=600
     

Hommage à nos Frères Amérindiens...Vidéo à écouter /Leo Rojas - El Condor Pasa 

Leo Rojas - Der einsame Hirte...

Leo Rojas - Circle of Life...

 

 

 

Sagesse Amérindienne...

La vieille guérisseuse de l’âme disait :

On n’a pas mal au dos, ce qui fait mal c’est le poids.
On n’a pas mal aux yeux, ce qui fait mal c’est l’injustice.
On n’a pas mal à la tête, ce qui fait mal ce sont les pensées.
On n’a pas mal à la gorge, ce qui fait mal c’est ce qu’on n’exprime pas ou exprime avec rage.
On n’a pas mal à l’estomac, ce qui fait mal c’est ce que l’âme ne digère pas.
On n’a pas mal au foie, ce qui fait mal c’est la colère.
On n’a pas mal au coeur, ce qui fait mal c’est l’amour.

Et c’est bien lui,L’amour,

Qui contient le plus puissant médicament...Auteur Innommé...Auteur inconnu

 

Source...http://gardiabacqueraphael.e-monsite.com/pages/medecine-traditionnelle/sagesse-amerindienne.html

Publié par Cristalyne 02 Mars 2017 Colonne de feu 2