Morte tunnel5***Mourir, c’est naître dans l’au-delà*** 

Les nombreuses interrogations de l’être humain au sujet de la mort peuvent être ramenées à cinq grandes questions. Celles-ci sont en relation avec les Qui, Où, Pourquoi, Comment et Quand de l’événement. Plus précisément : • Qui en nous meurt ou survit ? • Où va-t-on après la mort ? Y a-t-il même un «quelque part» où aller ? • Pourquoi meurt-on ? Quelle est la nécessité, le sens de cet événement ? • Comment allons-nous mourir ? • Que se passe-t-il en nous lorsque nous mourons ? • Quand mourons-nous ? Le moment est-il prédéterminé ? Peut-on le modifier, et avec quels effets pour nous ? Ces cinq questions, qui font chacune l’objet d’un chapitre, ne peuvent trouver des réponses satisfaisantes si l’on recourt uniquement aux connaissances médicales et biologiques. Une telle approche, limitée à l’aspect matériel de la mort, ne rend compte que de ses aspects physiologiques. La mort est cependant plus qu’un phénomène corporel...

La mort, est un passage nécessaire...

En quittant le plan terrestre, l'esprit immatériel de l'être humain se débarrasse de son outil, le corps physique. Devant cet organisme sans vie, certains parlent de fin définitive. Mais la mort n'est que le nécessaire abandon d'une enveloppe, afin d'effectuer le passage dans un autre plan. On ne meurt donc sur terre que parce que l'on doit se rendre sur un autre plan. Et, ce qui est vécu comme une séparation et une fin par ceux qui restent sur le plan terrestre, est ressenti en haut, par ceux qui sont sur le plan qui va accueillir l'esprit, comme une retrouvaille et un début...

C'est ce qu'a admirablement exprimé de manière imagé, le poète anglais William Blake (1757-1827) : 
« Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans le brise du matin, et part vers l'océan
Il est la beauté, il est la vie
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit : « il est parti ! »
Parti vers où ? Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit :
« Il est parti », il y en a d'autres qui,
le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie :
« le voilà »C'est ça la mort ! »

La mort est donc une transition, le début de quelque chose de nouveau. On peut même parler de naissance, puisqu'en pénétrant sur un nouveau plan, l'esprit est un nouveau venu, un nouveau-né à la vie de ce plan. « Le processus même de la mort n'est rien d'autre que la naissance dans le monde de matière subtile ; il est semblable au processus de la naissance dans le monde de matière dense. » (II,30,181) peut-on lire dans le Message du Graal. La nécessité de mourir pour renaître est quelque chose de tout à fait naturel. La chenille dans son cocon doit aussi « mourir » pour devenir papillon. Si la nature agissait comme le désir ceux qui voudraient qu'on ne meurent jamais, les chenilles resteraient chenilles, et il n'y auraient jamais de papillons. « Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits. » peut-on encore lire dans la Bible (Jean 12,24) L'existence globale de l'esprit humain est entrecoupée de vie ou séjours successives menés sur des plans différents, séjours qui sont comme autant de périodes d'apprentissage, ou de classes, dans la grande école de la vie. Et si la vie sur terre nous semble si importante parce que nous la vivons actuellement, elle n'en n'est pas moins qu'une des nombreuses de celles que comprend notre existence globale d'esprit. D'ailleurs, lorsqu'on considère le nombre de sous-plans de l'au-delà, donc de séjours différents que nous pouvons y mener, la durée totale de ceux-ci doit dépasser très largement la durée de nos séjours sur terre. 

La mort est voulue du Créateur... 
Faisant partie de la suite logique des événements prévue par la nature, par conséquent par le Créateur de la nature, la mort est voulue de Dieu. Mais Dieu étant par essence Amour, la mort ne peut en soi être mauvaise, effrayante, douloureuse et injuste, comme elle est souvent faussement considérée. Dieu  qui ne peut être que pressenti intuitivement étant Amour, la mort ne peut pas être douloureuse. La souffrance n'est pas voulue de Dieu. Elle n'est que le résultat du non-respect des lois spirituelles et naturelles. C'est parce que l'homme n'aime pas son prochain comme lui-même, que la souffrance en résulte pour lui et les autres. C'est parce que l'homme n'adopte pas une hygiène de vie conforme aux lois de la santé, qu'il tombe malade. La maladie le fait alors souffrir, tout comme le processus de la mort qui en résulte dans certains cas. Mourir naturellement, c'est-à-dire ni par maladie ni par accident, n'apporte pas de souffrances. En elle-même, la mort, n'est pas douloureuse. Les témoignages NDE montrent d'ailleurs bien, comment, avec la décorporation, les douleurs et les souffrances du malade ou de l'accidenté s'interrompent instantanément et qu'un grand bien-être prend place. Que l'on associe faussement la souffrance et la douleur à la mort provient peut-être du fait que ceux que le décédé laisse derrière lui ressentent une douleur morale suite à la séparation. Mais il s'agit alors d'autre chose. La séparation d'avec un être cher, comme elle peut avoir lieu lors d'exil ou d'immigration, engendre tout naturellement aussi des regrets, une certaine tristesse et une remise en question face à l'absence de l'être cher que l'on avait l'habitude de côtoyer. Mais ce que vivent les proches est quelque chose de différent que ce qui concerne le décédé lui-même...

Plus on aborde la mort avec une approche matérialiste, plus celle-ci est difficile à vivre. S'imaginer que le décédé nous a définitivement quitté, qu'il n'existe d'ailleurs même plus  comme le pensent les matérialistes  est évidemment beaucoup plus dur à accepter que si l'on est conscient que le décédé continue d'exister, mais vit ailleurs ; que la séparation n'est pas un adieu mais un au-revoir ; qu'elle a lieu parce que le moment est venu pour lui de poursuivre son évolution dans un autre plan, et que l'on pourra se revoir par la suite. La mort n'est pas injuste non plus. Les efforts consentis tout au long de la vie pour apprendre à agir dans le sens du bien et pour développer les capacités qui reposent en nous, ne sont pas annihilés par la mort. Ce que chacun sème, il le récoltera. Que ce soit dans la vie actuelle ou plus tard dans d'autres vies sur terre, ou encore, dans l'au-delà, puisque la mort physique ne suspend pas les récoltes que recevra l'esprit. Nos œuvres spirituelles nous suivent dans l'au-delà, parce qu'elles sont reliées à l'esprit. Comme telles, il les porte en lui qu'il soit revêtu d'un corps terrestre ou non. Le caractère injuste qui est attribué à la mort provient de la même cause que celle qui fait dire que les naissances sont injustes. Dans les deux cas, on ne tient pas compte que l'être humain est un esprit qui vit encore après avoir quitté le corps physique et qui vivait déjà avant de s'incarner en lui. Qu'un enfant naisse en bonne santé ou malade, dans un milieu privilégié ou pauvre, ce n'est pas le fruit du hasard, mais les effets de la loi des semailles et des moissons que l'esprit déclenche par ses décisions. Ces situations peuvent aussi lui être amenées par la sagesse des lois pour favoriser son évolution, puisque, confronté à elles, il est obligé de réagir et développer une faculté en conséquence. Qu'à la mort, un esprit vive une séparation douce ou douloureuse de son corps est par conséquent également en relation avec ce qu'il a semé. Le plan de l'au-delà dans lequel il se rendra et ce qu'il y vivra, dépend aussi de ce qu'il a semé par sa manière d'être et d'agir...

Des aides pour le passage...
L'Amour du Créateur de toutes choses, donc aussi de la mort, se manifeste également dans le fait que pour son passage dans l'au-delà, l'esprit humain n'est pas abandonné à lui-même sans soutien, sans aide. Il n'est pas non plus brusquement poussé dans le processus de décorporation sans avertissement ni préparation. Au contraire, il bénéficie de multiples aides, pour que tout se déroule harmonieusement. Ces aides s'exercent peu avant le décès ou déjà un certain temps avant. Avec les années qui s'écoulent, l'être humain se rapproche peu à peu de la fin de sa vie sur terre et du moment où il devra quitter le plan terrestre pour passer dans l'au-delà. Pour se préparer à cette échéance, l'esprit doit progressivement se détacher de la matière. Il est aidé en cela par le tempérament lymphatique qui le marque de plus en plus à cette époque. Le besoin d'agir diminue et est remplacé par le désir de faire le point, en réfléchissant sur le sens de tout ce qui fut vécu jusque là. Cela se manifeste très visiblement, puisqu'une caractéristique que partage les personnes âgées est bien celle de replonger dans le passé et d'en parler à leurs proches. Or, étant donné que le sens de la vie dépasse le plan terrestre, puisqu'il est spirituel, l'aspiration à faire le point que confère le tempérament lymphatique aide l'esprit à se tourner vers le haut, vers l'au-delà, où son parcours évolutif l'amènera bientôt. 

Les modifications qui s'opèrent pendant la vieillesse aident l'esprit – qui agit dans le sens de cette aide – à se détacher progressivement de la matière dense en général et de son corps physique en particulier. Cela le rend toujours plus prêt à quitter le plan terrestre lorsque l'heure sera venue. Il devient serein face à la mort. C'est ce qui lui fait dire « qu'il est prêt à mourir », « que rien ne le retient plus ». L'esprit salue même avec joie cette fin prochaine, parce qu'il sent très bien que son temps sur terre est arrivé à son terme, que la faiblesse de l'organisme ne lui laisse plus la liberté d'action d'antan. Il aspire alors tout naturellement à un nouveau départ et à un nouveau champ d'action...

 Autres aides... 
En dehors de l'aide qu'apporte le tempérament lymphatique au cours de la vieillesse, la préparation au passage dans l'au-delà lors de la mort est facilité par des prémonitions annonçant que le départ est proche. Une prémonition n'est pas une faculté de deviner à l'avance que quelque chose va se passer et éventuellement quand cela aura lieu, mais c'est une information transmise depuis l'au-delà et reçue par la personne concernée, ce qui lui permet de s'y préparer intérieurement d'autant mieux. Comme nous l'avons vu au chapitre 2, une autre aide est apportée peu avant le départ par la vision qu'a le mourant de l'au-delà dans lequel il va bientôt se rendre et de certains proches qui y séjournent déjà et qui vont l'accueillir. Le mourant n'avance donc pas en aveugle. Mais il y a plus. Si le mourant voit l'au-delà et vit brièvement différentes choses avec ceux qui s'y trouvent, c'est qu'il s'est en partie dégagé de son corps physique. Il le réintègre à chaque fois, mais ce « va et vient » le familiarise avec le processus de dégagement ou de décorporation, qu'il devra accomplir pleinement pour quitter la terre. Il s'habitue aussi à fonctionner sans le corps physique, et s'accoutume aussi progressivement aux conditions de vie de l'au-delà. Toutes ces expériences au seuil de l'au-delà sont pour lui comme des exercices préparatoires qui agissent comme autant d'aides. Une aide supplémentaire lui est d'ailleurs encore apportée sitôt son passage dans l'au-delà. L'être de lumière mentionné par les gens ayant vécus un NDE l'accueille et l'assiste lors de ses premiers pas dans l'autre monde. Beaucoup d'amour et de sollicitudes accompagnent donc le passage du plan terrestre à l'au-delà...

Pourquoi meurt-on ? 
La mort est nécessaire pour permettre à l'esprit de poursuivre son évolution. En changeant de plan, il est confronté à d'autres situations et, par là, fait d'autres expériences. Une vie riche et active attend donc l'esprit dans l'au-delà. Une vie d'autant plus riche que l'esprit monte dans des plans plus élevés. On est loin du repos éternel qui est sensé attendre l'âme humaine après le décès. Dans l'évolution globale de l'esprit humain, la mort signifie un progrès. Tout le monde serait d'accord pour dire que si les élèves d'un niveau donné restaient toujours dans la même classe, en ressassant toujours le même programme le reste de leur scolarité, ils n'apprendraient plus rien. Il en va de même dans la grande école de la vie. Un esprit qui pourrait poursuivre éternellement sa vie sur terre finirait par stagner et n'évoluerait plus. Or, passer dans la classe suivante, n'est pas possible sans quitter la classe précédente...

Ce texte est extrait du livre " Mourir, c’est naître dans l’au-delà " Christopher Vasey

Pour lire le Livre en PDF....http://www.christophervasey.ch/telechargement/mourir_c'est_naitre_dans_l_au_dela.pdf

 

Vidéo Conférence...Comment comprendre la mort /Omraam Mikhaël Aïvanhov

Publié par Cristalyne 23 Novembre 2016 Colonne de feu 2

 


 

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